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Jeoffrey Bauvin : Mon .vimrc : explications

lundi 22 octobre 2012 à 18:30

Allez, puisque j'ai passé un peu de temps ce week-end à faire joujou avec vim, voici le rendu final de mon vimrc :

vimrc

Ce dernier est disponible à cette adresse.

Voici quelques explications sur son contenu. Avant toute chose, sachez qu'un commentaire dans un fichier .vimrc débute par une double-quote : ".

Activer la numérotation des lignes et la coloration syntaxique

set number
syntax on

La première commande permet déjà d'ajouter la numérotation des lignes à gauche de notre vim. C'est très utile, vous verrez. Ensuite, lorsque l'on édite régulièrement des scripts, que ce soit du php, ou du Bash, il est très utile d'avoir la coloration syntaxique de son code, c'est à cela que sert la seconde ligne !

De nouvelles couleurs

colorscheme koehler

La couleur de base de vim ne vous plaisant pas forcément, il ne serait pas du luxe de pouvoir la changer ! Heureusement, vim met à disposition un ensemble de "thèmes", qui se situent dans le dossier /usr/share/vim/vim72/colors/. Pour ma part, j'utilise koehler ! Bien sûr, il est également possible d'installer des thèmes venant d'Internet ;).

Jouer avec la souris

set mouse=a

Inutile si vous êtes sur un serveur, cette directive servira surtout aux desktops users, qui veulent faire de la sélection de texte avec la souris !

Ne pas taper à l'aveugle

set showcmd

Lorsque vous faites un couper-coller, vous utilisez la commande "2dd" ( couper 2 lignes). Seulement, votre "2dd" ne s'affiche nulle part ! Grâce à la commande showcmd, votre instruction s'affichera en bas à droite.

Avec l'autoindentation tu joueras

filetype plugin indent on

Cette ligne permet d'ajouter l'indentation automatique.

De tout, tu te souviendras

set history=100

Vous le savez surement, les commandes utilisables avec sont légions. Si vous voulez récupérer une commande entrée il y a quelques temps, rien ne vaut un bon historique. N'hésitez pas à mettre plus que 100.

Retrouver une parenthèse perdue

set showmatch

Grâce à showmatch, vous pourrez retrouver facilement l'accolade ou la parenthèse que vous avez ouverte quelques milliers de lignes plus haut. Très pratique pour les développeurs !

Bling bling, couleurs !

set hlsearch
set incsearch

La commande hlsearch permet de surligner les éléments recherchés, et incsearch permet de déplacer le curseur dans les résultats au fur et à mesure de la saisie (dans le genre de la recherche sous Firefox).

Bling bling sur la ligne courante

set cursorline
hi Cursorline ctermbg=darkgrey guibg=#771c1c cterm=none

Pour rapidement savoir ou l'on se trouve, on utilise cursorline, qui met en valeur la ligne où le curseur se trouve. Vous pouvez vous amuser avec les valeurs "ctermbg" et "guibg" !

Une recherche sans casse

set ignorecase

Pour désactiver la casse lors des recherches ;). Si vous voulez l'utiliser ocasionnellement, utilisez cette commande : /marecherche\\c

C'est le paramètre \\c qui spécifie une recherche sans respect de la casse ;).

Détection parfaite

filetype on

Lorsque vous éditez un fichier, VIM peut détecter automatiement le type de fichier, et adapter la coloration synntaxique.

É on écri sent photes !

set spelllang =fr
set spell
set spellsuggest =5

Voici quelques lignes qui vous permettront de corriger automatiquement vos textes...

Quelques raccourcis

iab 

Pour mettre en place des raccourcis assez sommaires, utilisez "iab". Lorsque vous tapperez "

On se souvient de la dernière édition ?

if has("autocmd")
        filetype plugin indent on
                autocmd FileType text setlocal textwidth=78

        autocmd BufReadPost *
        \\ if line("'\\"") > 0 && line("'\\"") <= line("$") |
                \\   exe "normal g`\\"" |
        \\ endif
 endif

Utilisez ce petit morceau de script pour replacer le curseur là ou il était lorsque vous avez fermé vim. Très pratique en cas d'édition régulière d'un fichier ;).

Amusez-vous bien avec vim !

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Carl Chenet : Mini-Debconf Paris 2012

lundi 22 octobre 2012 à 18:01

Suivez-moi aussi sur Identi.ca : http://identi.ca/carlchenet

C’est avec un plaisir non dissimulé que je vous fais part du prochain déroulement de la Mini-Debconf Paris 2012, événement dédié au projet Debian et au Logiciel Libre, organisé par l’association Debian France.

L’événement se déroulera le 24 et 25 novembre 2012, au Kremlin-Bicêtre, dans les locaux de l’Epita. L’inscription a lieu sur la page du wiki Debian dédié à l’événement qui contient également les propositions de conférences pour l’événement. A ce sujet, il est toujours possible de proposer votre conférence et/ou un lightning talk.

D’ores et déjà un grand merci à l’Epita pour le prêt des locaux et à notre sponsor Logilab.

logo de la Mini-Debconf Paris


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Clapico : Donnez plus de réactivité à Unity dans Ubuntu 12.10

lundi 22 octobre 2012 à 16:44

Avec la disparition d’Unity 2D, Ubuntu 12.10 propose par défaut un mode basse résolution. Cette basse résolution est activée par défaut en mode logiciel LLVMPipe (Low-Level Virtual Machine) qui est utilisé comme une méthode de secours si votre système ne prend pas en charge l’accélération matérielle 3D.

Pour savoir si votre ordinateur utilise le mode logiciel LLVMPipe, ouvrez un terminal et entrez la commande

glxgears -info

Si vous avez un retour vous indiquant que GLXGears n’est pas installé sur votre machine entrez la commande

sudo apt-get install mesa-utils

et relancez la commande précédente.

Si LLVMPipe est activé par défaut, vous obtiendrez dans le terminal quelque chose comme :

GL_RENDERER = Gallium 0.4 sur llvmpipe (LLVM 3.1, 128 bits)
GL_VERSION = 2,1 Mesa 9.1-devel
GL_VENDOR = VMware, Inc

Si LLVMPipe n’est pas activé, ce sera plutôt :

GL_RENDERER = ION/integrated/SSE2
GL_VERSION = 3.3.0 NVIDIA 304.43
GL_VENDOR = NVIDIA Corporation

Vous pourrez alors, si vous le souhaitez activer cette basse résolution sur des machines prenant en charge l’accélération matérielle 3D afin d’obtenir une meilleure réactivité d’Unity en supprimant les effets de flou et de transparence dont votre machine bénéficie actuellement.

Effets de transparence et de flou activés

Ouvrez un terminal et entrez la commande :

gedit ~/.xprofile

Soit le fichier existe, soit il se crée. Quelque soit votre cas, ajoutez ou entrez dans ce dernier la ligne suivante :

export UNITY_LOW_GFX_MODE=1

Fermez votre session et relancez la.

Effets de transparence et de flou désactivés.

Si vous souhaitez revenir à vos réglages initiaux, rouvrez le fichiez à l’aide de la commande :

gedit ~/.xprofile

et supprimez la ligne entrée précédemment  Si le fichier n’a été créé qu’à cette occasion et qu’il n’y a donc pas d’autre ligne à l’intérieur de celui-ci, vous pouvez le supprimer définitivement à l’aide de la commande :

rm ~/.xprofile

Si vous souhaitez l’appliquer à toutes les sessions, il faudra créer un fichier dans la partition racine de votre système, vous ne devez donc le faire qu’en toute connaissance de cause et uniquement en mode administrateur en ouvrant un terminal et en entrant la commande :

sudo gedit /etc/X11/Xsession.d/99force-llvm

En principe, ce fichier n’existe pas, il se crée et s’ouvre dans votre éditeur de texte Gedit. Entrez y alors la ligne suivante:

export UNITY_LOW_GFX_MODE=1

Fermez votre session et relancez la.

Si vous souhaitez revenir à vos réglages initiaux, rouvrez le fichiez à l’aide de la commande :

sudo gedit /etc/X11/Xsession.d/99force-llvm

et supprimez la ligne entrée précédemment. Si le fichier n’a été créé qu’à cette occasion et qu’il n’y a donc pas d’autre ligne à l’intérieur de celui-ci, vous pouvez le supprimer définitivement à l’aide de la commande :

sudo rm /etc/X11/Xsession.d/99force-llvm

Amusez-vous bien.

Sources : ask ubuntu & UbuntuVibes

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Jonathan Le Lous : Cloud : Faut-il craindre le Patriot Act ? ou les bons réflexes pour protéger ses données dans le nuage

lundi 22 octobre 2012 à 16:28

Bonjour,

Voici un post qui fait suite à une interview réalisée lors de l'Open World Forum: Voir la vidéo ici Patriot act

Suite à une conférence sur le Cloud français (que vous retrouverez ici sous un nom en anglais sic :-/ ) , Philippe Scoffoni m'a interrogé sur un point qui revient régulièrement dans les discussions sur le cloud: le Patriot Act.

J'avoue être sceptique sur le danger de celui-ci en matière de cloud, je m'explique:

  1. Le Patriot Act est un outil pour lutter contre le terrorisme or nous ne sommes pas en guerre contre les Etats-Unis. La sollicitation de celui-ci est soumis à des contraintes administratives précises qui ne peuvent se justifier pour un simple espionnage industriel.
  2. Le Cloud ne doit pas empêcher les entreprises de réfléchir et il ne semble pas pertinent d'externaliser ses données stratégiques encore moins dans une infrastructure se situant à plusieurs milliers de kilomètres. Si une entreprise fait ce choix pour des raisons particulières, elle peut décider de mettre en place un outil de Grid computing afin d'"exploser" ses données et de les rendre inutilisables par des tiers.

D'autres dangers plus importants nous guettent en matière de Cloud:

  1. L'utilisation par des entreprises qui fournissent des solutions ou des applications de cloud des données à des fins d'espionnage industriel.
  2. Le régime juridique applicable à une donnée quand celle-ci est hébergée sur une infrastructure dans un pays qui aurait des régimes juridiques et financiers particulièrement favorables aux entreprises "malveillantes".
  3. Les risques liés au transport des données, en effet une donnée peut être difficilement protégée durant son transport. Quand on réalise combien de fois une donnée peut faire le tour de la terre en quelques secondes, on réalise que les opportunités de piratage sont immenses.

Les bons réflexes:

  1. Utiliser un cloud basé sur du logiciel libre qui sera transparent pour l'utilisateur,
  2. Vérifier où sont entreposées les données quand on signe un contrat avec un fournisseur de cloud. Privilégier un contrat de droit français auquel le fournisseur sera soumis même si les données sont sur des serveurs au Canada.
  3. Ne pas mettre en cloud dit public ses données vraiment stratégiques. On peut très bien avoir un cloud privé, interne à l'entreprise, pour cela ou alors utiliser une solution de Grid computing pour protéger ses données.
  4. Favoriser des fournisseurs de cloud ayant une infrastructure en France au moins pour ses données "vitales".

A vos avis, A bientôt, Jonathan

PS: Bien entendu ce raisonnement ne s'applique qu'à des données professionnelles, je ne parle même pas de nos données personnelles où les enjeux sont immenses....

Gravatar de Jonathan Le Lous
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Framablog : Pourquoi la distribution Fedora ne distribue pas Chrome et Chromium ?

lundi 22 octobre 2012 à 13:42

Fedora, l’une des plus populaires distributions GNU/Linux, ne propose que Firefox et n’inclut pas les navigateurs Chrome et Chromium de Google.

On le comprend bien pour Chrome qui n’est pas libre, mais moins pour l’open source Chromium.

D’où ces quelques explications qui ne proviennent pas officiellement de Fedora mais d’un simple (et passionné) utilisateur de Fedora.

Scott Beamer - CC by-sa

Pourquoi Fedora ne distribue pas Chrome et Chromium ?

Why Fedora doesn’t ship Chrome and Chromium?

Alex Diavatis - 15 octobre 2012 - WorlOfGnome.org
(Traduction : pwetosaurus (@paul_playe), tibs, Sylvain, misc, ehsavoie, Gatitac, L’gugus, Penguin, viking, Nÿco)

Pour Chrome les raisons sont évidentes, Chrome de chez Google est un logiciel privateur, il contient des modules qui ne sont pas open source, donc fin de l’histoire.

Dans le cas de Chromium qui est issu du projet de système d’exploitation Chromium OS, les choses sont plus compliquées et remontent au 19 novembre 2009, quand une discussion débuta pour savoir si oui ou non il fallait pour distribuer Chromium avec Fedora. Presque trois ans plus tard, nous en sommes toujours au point de départ.

Fedora et l’open source

Fedora a toujours été et sera toujours un défenseur et un distributeur fondamental de l’open source. Un partisan fondamental de l’open source, mais pas un fanatique invétéré du logiciel libre, puisqu’ils fournissent des blobs binaires propriétaires dans leur noyau Linux. On ne peut rien reprocher à Fedora ici puisque cela vient en amont du noyau, le noyau de Torvalds, qui n’est pas totalement libre à cause de pilotes firmwares propriétaires présents principalement pour mieux faire tourner le matériel.

J’aime le nom Fedora et son logo est selon moi l’un des plus beaux qui soient dans le monde des distributions Linux. Le nom Fedora fait référence à un type de chapeau (borsalino) et vient rappeler qu’il provient de Red Hat, la plus grande compagnie open source.

Fedora Logo

Il y a cependant un fait gênant : la police du logo est une police commerciale (très chère qui plus est avec ses 275$ pour l’utiliser).

Dans leur wiki, à propos de leur logo, ils écrivent :

La police utilisée pour le logo est Bryant2. Cette police n’est pas une police libre mais elle a été choisie parce que c’est celle qui s’intègre le mieux dans le design du logo. La licence pour l’utilisation de cette police dans le logo officiel a été payée, ainsi le logo peut être utilisé à chaque fois que la marque déposée et les recommandations d’usage le permettent, sans coût supplémentaire.

Ils auraient quand même pu la partager via un torrent puisque le piratage est une forme de liberté numérique, comme l’anarchie est une forme de liberté sociale… Je plaisante bien sûr. ;)

En tout état de cause, tout cela montre que Fedora n’est pas piloté par une bande d’idéologues passés de mode du logiciel libre. Fedora ne distribue que des logiciels open source pour des raisons bien précises (sur lesquelles je ne m’étendrai pas), mais sûrement pas parce qu’ils « détestent » les logiciels commerciaux.

Fedora et l’environnement de bureau

Certaines personnes disent que Fedora n’est qu’une version de test pour la distribution commerciale Red Hat Enterprise Linux (RHEL) et ne veulent pas être des « bêta-testeurs de Red Hat ». Je pense que, même si c’était peut-être le cas dans le passé, les choses ont évolué. Les deux dernières versions de Fedora (17 et 18) tentent vraiment de proposer un système convivial et de qualité pour un usage bureautique.

Pour être franc, je pense que Canonical nous a quelque part aidé le jour où Ubuntu a décidé de développer Unitypar dessus GNOME, ne faisant plus de ce dernier l’environnement de bureau par défaut. Aujourd’hui, Red Hat et GNOME sont contraints de faire de Fedora une distribution conviviale de qualité car ils ne bénéficient plus comme avant de l’aide d’Ubuntu. Bien sûr, Fedora a beaucoup de travail à accomplir pour rattraper Canonical car Ubuntu est désormais mondialement connu comme étant la distribution de bureau pour le grand public et a réussi à se faire un nom réputé sur le marché.

Fedora et les logiciels

Fedora a une politique stricte qui détermine quel logiciel est autorisé à être inclus dans leurs dépôts officiels et quel logiciel est interdit.

Le Projet Fedora encourage vivement à utiliser des logiciels libres et open source. Fedora possède une ligne de conduite qui impose les obligations suivantes :

Vous pouvez trouver plus de détails sur la page du wiki « Fedora Forbidden Items ». Ainsi des logiciels de base comme certains pilotes nVidia et ATi, ceux des cartes Wi-Fi, la version Java d’Oracle, le greffon Flash d’Adobe, etc. ne sont pas inclus. Bien que je sois complètement d’accord avec ce qu’ils font, je ne suis pas toujours d’accord avec la manière dont ils le font.

Et nous en arrivons au sujet initial de ce billet, à savoir : pourquoi Fedora refuse d’incorporer Chromium à leur distribution.

Chromium et Chrome

Pour les gens qui ne connaissent pas la différence, Chromium est le navigateur open source dont Google Chrome tire son code source. Les deux navigateurs (Chrome et Chromium) partagent la majorité du code et des fonctionnalités bien qu’il y ait quelques différences mineures.

Chromium n’intègre pas de fonction de mises à jour automatiques, ni de lecteur PDF ni de lecteur Flash. Chrome est un gratuiciel et ils ne fournissent pas le code source (qui est quasiment identique à Chromium de toute façon), alors que Chromium est, accrochez-vous, sous licences BSD, MIT, LGPL, MS-PL et sous triple licence MPL/GPL/LGPL.

Pourquoi Fedora ne distribue pas Chromium



Chromium est en théorie un logiciel instable (mais en pratique stable) et ils ne distribuent pas de versions stables. C’est la première raison pour laquelle Fedora ne le distribue pas. Cependant, Chromium maintient de nombreux « forks » stables parmi les créations (ou builds) de la communauté et qui portent le même nom : « Chromium ». Ce n’est donc pas le principal problème aujourd’hui.

Le vrai problème, c’est la politique d’empaquetage de Fedora et la politique d’empaquetage de Chromium. Chromium est constitué de nombreux composants open source, mais concrètement il a tendance à les forker puis les empaqueter pour les intégrer.

Par exemple (cas d’école) Chromium utilise OpenSSL. Mais l’équipe de Chromium n’est pas vraiment satisfaite de son fonctionnement et elle veut y apporter des modifications. Ils font alors un fork et ils l’incluent dans le paquet de Chromium. Ils maintiennent cependant une documentation sur les modifications qu’ils apportent à ces paquets. Mais donc maintenant Chromium se retrouve avec son propre OpenSSL, qui n’a pas été testé avec le système et cela rend l’empaquetage difficile pour tous les contributeurs de distributions Linux.

Un rapport de bug a été ouvert à ce sujet en novembre 2009 : bug de suivi sur la création d’une vraie version pour les distributions Linux #28287

Bien que nous fournissions le code source, il y a quelques étapes nécessaires avant que cela soit utilisable en amont par les distributions Linux. Ce bug de suivi sert à en suivre l’avancement.

…mais encore aujourd’hui, il faut toujours un dépôt supplémentaire pour installer Chromium.

Tom Callaway

Tom Callaway est manager de l’équipe d’ingénierie Fedora chez Red Hat et travaille conjointement avec Google pour corriger les problèmes de Chromium dans le but de l’incorporer au dépôt officiel. Il maintient également ses propres paquets de test de Chromium.

Callaway décrit le problème :

« Google forke des bits de code libre pour Chromium comme un lapin fait des petits : avec régularité et sans trop y penser. Plutôt que de tirer parti des API existantes des projets upstream comme ICU, libjingle et SQLite (pour ne nommer qu’eux), ils préfèrent forker ce code à l’instant t et modifier à mort leurs propres API pour être utilisées dans Chromium.

Ce qui ressemble beaucoup à de la méthodologie Java, que je pourrais résumer ainsi : « j’ai envie d’utiliser ce code tiers mais mon application est trop spéciale pour l’utiliser tel quel, donc j’ai rajouté des jantes et pare-chocs en alu et un éclairage néon pour éclairer le dessous, puis j’ai fourré ma copie bling-bling dans mon application ». Une grande partie des développeurs upstream de Chromium semble avoir un passé de codeurs Java ce qui pourrait être une explication mais qui n’excuse rien. Cette façon de faire devrait être un dernier recours, pas la norme.

Voici ce qui devrait plutôt arriver dans l’absolu (en prenant SQLite comme exemple) :

Vous trouverez plus d’informations sur la page consacrée à Chromium dans le Wiki Fedora.

Finalement

Au final, il y a deux bons navigateurs open source, Firefox et Chromium, mais Fedora persiste à n’en fournir qu’un seul et, malheureusement pour moi, ce n’est pas celui que je préfère :)

L’ironie du sort, c’est que si vous recherchez « Fedora Chrome/Chromium » dans Google, il y a de fortes chances pour que vous vous retrouviez sur une page qui vous propose le téléchargement de Chrome, puisque Google fournit un dépôt officiel Chrome pour Fedora !

Et l’on se retrouva en fin de compte avec un Google Chrome et son Flash intégré :)

Crédit photo : Scott Beamer (Creative Commons By-Sa)

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