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mozillaZine-fr : Opera pourrait passer à WebKit

lundi 4 février 2013 à 20:26

Cette information n'est pas directement liée à Mozilla, mais elle intéressera ceux qui pensent que la diversité des navigateurs est une bonne chose pour la neutralité du Web : Opera s'apprêterait à laisser tomber son moteur de rendu Presto pour utiliser WebKit (le moteur de Google Chrome et d'Apple Safari) sur iPhone et Android. Tristan Nitot de Mozilla nous signale cet article sur son blog personnel, en parlant du risque de « mono-culture WebKit ». C'est une expression qu'on lit de plus en plus, car WebKit est clairement devenu le moteur de navigateur majoritaire sur le Web. Cela nous rappelle une époque où Internet Explorer de Microsoft était ultra-majoritaire, face à Mozilla et... Opera.

Bien sûr, WebKit respecte les standards, et la situation actuelle n'est pas comparable, mais c'est un peu triste de voir Opera mettre son moteur Presto en retrait, alors qu'il est très bon. Si Presto venait, au fil du temps, à être abandonné, cela laisserait Mozilla dans la position du « petit poucet », seul face aux géants Google, Apple, et Microsoft, position qu'Opera occupe depuis de nombreuses années. Qu'en pensez-vous ?

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Novius OS : Novius OS 0.2 est sortie !

lundi 4 février 2013 à 13:07
Ceux d'entre vous qui nous suivent sur Github l'ont peut-être remarqué, nous avons publié mercredi une nouvelle version majeure de Novius OS. Ceci est un premier billet à propos de la version 0.2. Ça ne sera pas le dernier car nous avons beaucoup à vous montrer.

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Loutre.ch : Memo: activer le 'touchpad natural scrolling' (défilement inversé) sur Ubuntu 12.10

lundi 4 février 2013 à 11:50
Touchpad Zenbook

Tu sais, c'est la grande révolution de OSX. Et vu qu'on est à la mode, voici trois méthodes pour l'activer.

Plusieurs possibilités.

1) Ubuntu Tweak

Ubuntu Tweak doit être installé après avoir ajouté les sources PPA :

sudo add-apt-repository ppa:tualatrix/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install ubuntu-tweak

Une fois installé, l'option se trouve dans Ajustments -> Divers -> Sens de défilement naturel

2) ~/.Xmodmap

Modifier le fichier ~/.Xmodmap en ajoutant tappant la commande suivante : 

echo "pointer = 1 2 3 5 4 7 6 8 9 10 11 12" > ~/.Xmodmap && xmodmap ~/.Xmodmap

Cette commande ajoute la ligne pointer... dans le fichier .Xmodmap (il le crée s'il n'existe pas) et recharge le fichier. Remarque que c'est le fait d'échanger le le 5 et le 4 qui active le scroll inverse.

3) Xinput

C'est à priori la seule méthode qui permet de sélectionner un device unique, pour éviter d'activer le scroll inverse sur la souris par exemple. Première étape, afficher tous les device :

xinput list

La deuxième colonne affichée liste des id. Choisir l'id correspondant au périphérique souhaité. Ensuite, on lance la commande

xinput set-button-map  1 2 3 5 4 6 7 8 9 10 11 12

en remplaçant  par le numéro souhaité. 

Tu peux ajouter cette ligne au fichier ~/.profile pour rendre les modifications permanentes. Elles seront appliquées à chaque ouverture de session pour l'utilisateur courant.

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Framablog : MakerPlane : quand l'open source prend son envol dans l'aviation

lundi 4 février 2013 à 09:47

Cette décennie est et sera marquée par le développement tous azimut du matériel libre.

Sera-t-on à terme capable de réellement modifier la donne dans le secteur industriel ?

Difficile à dire aujourd’hui mais rien n’empêche d’essayer, d’explorer, de bidouiller, même dans les secteurs les plus fous comme l’aviation…

MakerPlane

MakerPlane : L’open source prend son envol dans l’aviation

MakerPlane: Open source takes flight in aviation

Ted Brunell - 7 janvier 2013 - OpenSourceWay
(Traduction : tibs, Kenoris, RavageJo, KoS, ehsavoie, goofy, lamessen + anonymous)

J’ai parlé avec John Nicol du projet MakerPlane à propos de leur équipe passionnée de contributeurs des quatres coins du monde qui conçoivent et construisent un ULM biplace complet. Leur objectif est de « créer des avions innovants et de changer la donne dans l’avionique et ses systèmes connexes ainsi que dans les procédés de fabrication ».

Quand avez vous entendu parler de l’open source pour la première fois, et qu’est-ce qui vous a le plus impressionné à propos de celui-ci ?

J’ai évolué dans l’industrie de haute technologie depuis plus de 20 ans, à des postes différents, comme vice-président de la branche ingénierie d’une entreprise cotée au NASDAQ à Fremont (Californie), et PDG de mes propres entreprises en Nouvelle-Zélande et au Canada. J’ai donc été confronté à l’open source depuis un certain temps. J’ai utilisé et développé des logiciels et ressources open source tout au long de ma carrière et je continue à le faire pour un autre projet que je mène actuellement (je ne veux pas vendre la mèche, mais j’espère pouvoir publier des logiciels de modélisation 3D open source l’année prochaine).

Ce qui m’impressionne le plus, c’est qu’une communauté intéressée peut grandir et stimuler l’innovation de manière exponentielle. Elle peut devenir autonome et, dans de bonnes conditions, peut être très prolifique. Ce que je veux dire, c’est que de nouveaux développeurs motivés peuvent toujours prendre le relais et apporter de la fraîcheur au logiciel ou au système en cours de développement. Bien sûr, la communauté est la clé de ce genre de projet et c’est là que tout se joue : l’open source peut survivre en dehors des entreprises et sans la présence de personnalités.



Les principes de l’open source sont désormais tout aussi bien ancrés dans le domaine matériel, et j’ai récemment présenté MakerPlane à l’Open Source Hardware Summit (NdT : Sommet du matériel libre) à New York.

Comment est utilisé l’open source dans le projet MakerPlane ?

Pour résumer, nous fournissons du matériel open source et le logiciel dirigeant l’avion « fait maison ». Ce logiciel est toujours en cours de développement, mais il contiendra un système de visualisation électronique (EFIS), qui est une sorte d’ordinateur de bord qui affiche des informations sur le vol et les moteurs. Il contient également des micrologiciels pour des périphériques comme Android et Arduino.

Le matériel se trouve dans deux domaines principaux : l’avionique et l’avion. Les instruments de bord et l’électronique à l’intérieur de l’avion constituent l’avionique. A ce jour, nous avons 24 plans de matériel avionique open source disponibles en téléchargement dans nos dépôts, pour que tout le monde puisse les construire. La gamme de projets s’élargit en permanence. Pour ce qui est des avions, nous sommes en train de concevoir et de construire notre premier ULM open source (un ULM biplace grandeur nature). Nous cherchons à améliorer le design pour qu’il puisse être construit à la maison, grâce à des machines à commande numérique ou des imprimantes 3D. Avec la démocratisation de celles-ci, et la vague du « fait maison », on profite à la fois de la technologie et du matériel de construction à bas prix, indispensables à ceux qui veulent construire leur propre avion.

Les chiffres que nous avons indiquent que 75% des projets de construction d’avion en kit ou à partir de plans sont abandonnés avant d’être terminés. Les entreprises aéronautiques qui fournissent des kits ou des plans font faillite, laissant à l’abandon de nombreux projets. Notre but est de rassembler le plus possible de plans d’avions open source, avec des notices semblables à celles d’IKEA pour les assembler (enfin, en espérant qu’elles soient plus facile à comprendre que celles d’IKEA !). Ces plans, étant open source, seraient disponibles pour quiconque voudrait y accéder, et pourraient survivre aux fondateurs de MakerPlane.

Les gens ont tendance à s’inquiéter quand je parle d’avion open source. Leur principale préoccupation est le fait que n’importe qui peut venir modifier les plans, les rendant du même coup dangereux. Mais un ingénieur en aéronautique est responsable des plans. Comme pour un logiciel open source, il surveille les modifications et aucune ne sera appliquée sans son accord. Bien sûr, tout le monde peut modifier et personnaliser l’avion à sa convenance, et c’est une des principales qualités de l’open source. Cependant, dans 99% des pays, tout avion doit normalement être inspecté par les autorités aériennes ou leurs représentants, avant de recevoir l’autorisation de décoller. Aux Etats-Unis, c’est le rôle de la Federal Aviation Administration (FAA) (Administration Fédérale de l’Aviation). Ces règles sont élaborées pour assurer la sécurité des pilotes, des passagers, et des populations au sol. Vous devez aussi avoir un brevet de pilote, particulièrement pour la catégorie des avions que nous concevons et fabriquons.

Quels sont les défis avec le projet ?

Le financement est le plus gros défi, comme pour la plupart des sociétés à initiatives open source ! De nombreuses personnes n’imaginent sans doute pas qu’un nombre important de projets open source sont financés par des grosses sociétés. La base des mouvements open source semble être toujours sous-financée et nous ne faisons pas exception. La dimension supplémentaire avec nous, c’est que nous avons besoin d’acheter beaucoup de matériel et d’équipements pour arriver à construire un avion. Nous sommes conscients que pour demander des dons et continuer, nous devons faire des progrès et faire voler l’avion. Or nous ne pouvons pas l’envoyer dans les airs sans argent pour acheter les fournitures, c’est donc en quelque sorte un cercle vicieux.

Les modèles commerciaux pour soutenir les initiatives open source sont de fournir des produits et/ou services qui gravitent autour du produit open source libre. Pour aider à financer notre projet nous avons donc ouvert une boutique en ligne et nous y vendons des pièces et des kits pour l’avionique et finalement pour l’avion. Pour le moment l’ensemble de l’entreprise est financé par mes propres économies et cartes de crédits, c’est comme ça. Cela signifie que la progression est plus lente que je le voudrais étant donné que je ne peux malheureusement pas sortir et acheter les pièces quand je le veux. Je voudrais plus que tout avoir une plus grosse machine à commande numérique et une imprimante 3D, mais nous faisons avec ce que j’ai actuellement. Si nous avions le financement, nous aurions sans doute beaucoup plus avancé.

Quel sera selon vous l’impact de MakerPlane sur le monde ?

L’utilisation de technologies de fabrication à domicile change la façon dont les gens font des choses et la vitesse à laquelle ils le font. Une bonne machine-outil à commande numérique peut être faite ou assemblée à partir de kit pour quelques milliers de dollars et une personne peu qualifiée peut utiliser une machine à commande numérique ou une imprimante 3D pour produire quelques objets très précis et le faire de nombreuses fois. Au lieu de prendre une paire d’années pour faire des pièces d’avion, je devrais être capable de découper les pièces en quelques jours, les assembler et terminer avec un avion complet. Je ne veux plus avoir à faire expédier des pièces par un fabriquant ou un distributeur. Je veux pouvoir faire mes propres kits comme j’en ai besoin. J’aurais juste besoin de télécharger un fichier, charger les matériaux dans la machine et les couper. Les méthodes que nous explorons pour assembler l’avion comprennent des fentes et des languettes, ce qui permet aux pièces de ne se monter que dans un sens et sont auto-équerrés. Il est à espérer que de nombreuses techniques permettant de gagner du temps que nous avons appris grâce à MakerPlane trouveront leur place chez les grands constructeurs d’avions en kit.

Comment peut-on s’impliquer dans MakerPlane ?

Il y a plusieurs manière pour les gens de contribuer à notre ambition de changer le monde de l’aviation ! Voici quelques idées :

Quel est votre utilisation de l’open source en dehors de votre projet ?

J’utilise quotidiennement OpenOffice pour le travail et Inkscape, Gimp, et Blender de façon plus occasionnelle. J’ai de l’expérience en électronique, donc je m’amuse avec du matériel Arduino open source, et mon téléphone et ma tablette sont bien entendus sous Android. L’open source est partout dans ma vie !

Voir cette vidéo illustrant les étapes de la création d’un prototype de MakerPlane.

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mumbly58 : En 2013 : Gnu/Linux est-il abordable par tous ?

lundi 4 février 2013 à 07:14

Que de chemin parcouru depuis notamment le début des années 2000 par Gnu/Linux.
Je me souviens très bien de mes débuts d’apprenti geek. Première distrib ? Une Mandrake 6.2 … Après avoir mis quelques jours à saisir le « concept » et la philosophie de Gnu/Linux et avoir mis en rade mon PC 5 ou 6 fois, j’ai “tourné” sous cette distribution pendant plusieurs mois. Puis, sur conseils d’amis, je me suis orienté vers Debian. Puis vint Ubuntu qui révolutionna le côté “user-friendly” des distributions Gnu/Linux. Mais autant les choix techniques, esthétiques que la philosophie générale et actuelle d’Ubuntu/Canonical me dérangent, et c’est pour cette raison que j’ai migré vers d’autres cieux (ArchLinux). J’attends d’ailleurs des nouvelles précises de cette idée de “rolling-release” pour Ubuntu.

Mais où en est Gnu/Linux en 2013 ?
Après avoir parcouru les sites habituels tels que Distriwatch ou QuebecOS, une remarque s’impose d’emblée : les grandes distribution « mainstream » ne sont plus seules et ne sont plus hégémoniques.

On constate une multiplication des “forks”, surtout issus d’Ubuntu ou d’ArchLinux. On peut trouver également beaucoup de distributions spécifiques pour serveur, pour systèmes « from scratch » à monter soit-même (Arch), etc. Certes cela permet d’avoir un choix important, d’être libre dans le choix des paquets et du système complet à installer, mais … qui veut de ces distributions ?
Les geeks barbus passionnés d’informatique libre, engagés ça et là dans des associations militantes, dans des partis politiques, … des étudiants, des chercheurs ?!?
Combien de ces utilisateurs d’Archlinux ou de Debian Sid sont des citoyens “lambda”, à l’aise avec l’informatique, sans plus …
Gnu/Linux ne serait-il redevenu abordable que pour les initiés, les amateurs passionnés, peu avares de séances d’installation et de configurations chronophages où le maniement de la console zsh, de Python et la maîtrise des options de xorg.conf est grandement recommandée ?

A l’époque de ma Mandrake 6.2, il en fallait du temps pour apprendre, rechercher, installer, configurer la carte son, le réseau, le premier modem ADSL avec sa connexion pppoe récalcitrante, etc. ! Entre les distributions livrées sur un plateau, pâles copies de Windows et celles qui sont destinées aux super-héros du Libre, comment communiquer, comment choisir ?

Des heures à passer à configurer le PC : Est-ce le prix à payer pour être vraiment Libre ?

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