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Association GOALL : Le CNLL salue les avancées du rapport parlementaire Morin-Desailly dans le domaine du logiciel libre et des standards ouverts

mardi 15 juillet 2014 à 17:39

Le Sénat vient de publier un rapport d’information rédigé par Mme Catherine Morin-Desailly, intitulé “Nouveau rôle et nouvelle stratégie pour l’Union Européenne dans la gouvernance mondiale de l’Internet”. Le logiciel libre y est présenté comme “une alternative intéressante pour l’Europe et la France [...] face à la progression des systèmes fermés et des considérations marchandes dans l’univers de l’Internet”.

Le Conseil National du Logiciel Libre se réjouit de la prise en compte dans le rapport de la filière du logiciel libre en France, qu’il représente :

Le Conseil national du logiciel libre (CNLL) a rendu compte du succès croissant des formats libres de logiciels : représentant 6 % de l’ensemble des logiciels et services, soit une valeur de 2,5 milliards d’euros, ils occupent 30 000 personnes – dont 3 000 chez les « pure players » – réparties dans 300 entreprises, essentiellement des PME et TPE.

[...]

Depuis 2003, plusieurs clusters et associations d’entreprises du logiciel libre ont été mis en place en vue de fédérer les moyens et les projets développés dans le secteur : Prolibre, Libertis, Alliance libre, GTLL, PLOSS, PLOSS RA et Aquinetic, répartis sur l’ensemble du territoire et regroupés au sein du CNLL. Ce riche écosystème a donné naissance à plusieurs jeunes pousses en pleine ascension, à l’image de la première d’entre elles, l’éditeur de logiciels libres Talend.

Notre pays dispose donc d’importantes ressources et compétences dans le domaine du logiciel libre, qu’il lui faut aujourd’hui pousser davantage pour maintenir et conforter cet atout économique autant que stratégique.

De nombreux arguments en faveur des logiciel libres sont avancés dans le rapport :

Formellement, le rapport recommande l’approche suivante pour favoriser le développement du logiciel libre :

Proposition n° 43 : encourager le développement des logiciels libres par leur intégration dans les marchés publics et par l’imposition de standards ouverts, à condition de développer les compétences pour l’utilisation de ces logiciels et standards.

Il vient également appuyer un soucis très ancien des écosystèmes du libre et de l’open source, en condamnant la brevetabilité des logiciels:

Proposition n° 42 : veiller à la préservation du principe européen de non brevetabilité des logiciels.

(Le rapport note à juste titre qu’il s’agit d’une promesse de campagne du Président Hollande.)

Enfin, dans le domaine de l’éducation, il est noté que:

[...] il paraîtrait de bonne politique d’encourager l’usage des logiciels libres dans les enseignements informatiques. Basé sur l’ouverture et la collaboration, valeurs en phase avec la démarche scientifique, le logiciel libre peut être étudié librement de droits. Et la formation supérieure aux méthodes de création de logiciels libres peut conduire à d’importants débouchés professionnels.

Le CNLL se réjouit particulièrement du ton général de ce rapport, et de ces recommandations concrètes, qui rejoignent et renforcent les “10 propositions pour une politique du logiciel libre” qu’il a publié en 2012, et notamment ses propositions suivantes:

Notes

Les pages qui concernent le plus spécifiquement le logiciel libre sont les pages 267 à 272 du rapport.

À propos du CNLL

Le Conseil National du Logiciel Libre est l´instance représentative, au niveau national, des associations et groupements d´entreprises du logiciel libre en France. Le CNLL représente 13 associations et groupements, et par leur intermédiaire plus de 300 entreprises françaises spécialisées ou avec une activité significative dans le logiciel libre.

Le CNLL a pour principale mission de représenter l´écosystème professionnel du logiciel libre auprès des pouvoirs publics et des organisations nationales et internationales existantes.

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wilfried caruel : PdfViewer : Le logiciel opensource de la semaine

mardi 15 juillet 2014 à 12:32

Présentation PdfViewer

pdf
Aujourd’hui je vais vous parler d’un logiciel pour lire vos « PDF ».

Je ne suis pas trop inspiré pour présenter ce logiciel car on a peu d’information sur ce logiciel, mais je cherchais un logiciel en dehors des logiciels disponibles avec les environnements de bureau.

Cette présentation sera logiquement plus rapide que les autres.

Ce logiciel semble permette de ne lire que les « PDF », il date de 2008

Concernant la licence c’est du « GPL »

Le logiciel intègre plusieurs modes de visualisations :

Il utilise 2 moteurs de rendu :

Pour les fonctionnalités :

Les fonctionnalités (en anglais)

La vidéo

Le logiciel est maintenu par « glad deschrijver » mais à été créé par « pino toscano » de l’équipe de KDE.

A savoir si « PdfViewer » est encore maintenu ou pas.

Mon avis :

Mon avis va être aussi rapide que cette présentation.
En effet je n’aime pas ce logiciel que je ne trouve pas joli du tout, par contre, ayant des problèmes de vue, j’aime bien l’utilisation du mode loupe.
Par contre dommage qu’on ne puisse pas combiner le mode loupe et le mode sélection de texte.
Niveau réglages c’est quasiment le néant simplement l’éditeur qu’on souhaite utiliser ainsi que la quantité de caches.
Par contre je trouve regrettable que le logo du logiciel soit semblable à celui de « Acrobat reader »
Je ne vais pas vous dire de tester ce logiciel à part pour ceux utilisant un autre lecteur mais qui aimeraient la fonctionnalité loupe par exemple.

Vous utilisez quel logiciel pour lire vos PDF ?

Installation :

Archlinux

yaourt -S pdfviewer

Source : opendesktop

Musique : PSICODREAMICS – Children of the Cold

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elementary OS : De Luna à Freya (suite)

mardi 15 juillet 2014 à 12:13

Ce billet fait suite au précédent intitulé "De Luna à Freya" que j'avais écris. Nous allons approfondir les comparaisons entre Luna et Freya surtout grâce à cet article en espagnol que je vais utiliser comme source. Au passage je vous informe que le site isfreyareleasedyet.com est passé de 4 à 6 bugs restants, en effet, des bugs (dont certains touchent Pantheon Photos) ont été rajoutés. Certains diront que les développeurs jouent avec nos nerfs mais d'un autre coté si cette beta 1 peut corriger le plus de bugs possible alors l'attente est justifiée à mon avis. Maintenant continuons notre comparatif:

elementary luna vs freya ligthdm

LightDM évolue visuellement, la présentation de la zone de connexion a été revue, les avatars sont présentées sous forme de rond.

elementary luna vs freya

elementary luna vs freya escritorio

Pour le bureau, on en avait déjà parlé, wingpanel adapte sa transparence selon le type de fond d'écran. Le thème GTK affine l'apparence des fenêtres sous Freya.

elementary luna vs freya midori

Nouvelle version de Midori, toujours avec le support du framework Granite qui lui donne un meilleur design.

elementary luna vs freya empathy

Empathy, pour les discussions en ligne, sera présent dans une version plus récente.

elementary luna vs freya calendario

 

On vous l'avait dit, nouvelle version de Calendrier qui apporte quelques nouveautés comme le support de Google Calendar (enfin!).

elementary luna vs freya musica

Noise, pardon je voulais dire Musique, passe en version 0.3.0.

elementary luna vs freya software center

Pas d'AppCenter pour l'instant, donc elementary OS continuera d'utiliser la Logithèque Ubuntu, dans une version plus récente.

 

 

 

 

elementary luna vs freya audience

Enfin ! Adieu Totem, Audience devient le lecteur vidéo par défaut !

elementary luna vs freya fotos

Abandon de Shotwell, pour le fork elementarisé Photos.

elementary luna vs freya configuracion

elementary luna vs freya aplicaciones inicio

Et oui Swicthboard (ou Paramètres Système si vous préférez) a été revu en profondeur.

 

elementary luna vs freya files

Pour Files, pas de gros changements si ce n'est un meilleur visuel de la barre supérieure grâce à la nouvelle version du thème GTK.

elementary luna vs freya terminal

 

Et pour finir, Terminal a eu doit à son lifting.

Maintenant vous savez mieux ce qui vous attend avec la prochaine version d'elementary OS.

Source: http://www.civilibre.com/2014/07/elementary-os-de-luna-freya-que-esta.html

Le billet De Luna à Freya (suite) a été publié sur elementary OS Fr - Communauté francophone d'elementaryOS

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Framablog : Ne plus nourrir les monstres

lundi 14 juillet 2014 à 14:07

De toutes part des initiatives et des projets surgissent pour rendre aux utilisateurs la maîtrise de leurs usages numériques et de leur confidentialité. Mentionnons par exemple l’intérêt grandissant pour le réseau Tor (et l’usage de TorBrowser), les efforts pour démocratiser le chiffrement des communications, l’initiative de Mozilla pour conjuguer la décentralisation, le chiffrement et le logiciel libre ou encore la seconde jeunesse du projet caliop, bien d’autres encore…

Mais en attendant, que proposer aux utilisateurs qui sont encore très largement captifs des silos prédateurs ? Chez Framasoft, comme nous l’avons déjà fait à plusieurs reprises (framapad, framanews, framabag…), nous proposerons encore des solutions et services libres alternatifs utilisables par tout un chacun.

C’est un peu dans cette logique que s’inscrit la conclusion toute simple de l’article de Clochix ci-dessous. Comme la soumission au tyran exposée par La Boétie, notre servitude est volontaire : c’est nous qui avons alimenté délibérément le monstre qui nous effraie maintenant, et sa puissance (qui oserait défier Google tant son pouvoir est étendu ?) peut se désagréger si nous ne la reconnaissons plus pour telle.

D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? (…) Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.

Nous reprenons ici l’article initialement publié par Clochix sur son blog. Clochix se présente modestement comme « un apprenti geek intéressé par la liberté ».

Diversifions

par Clochix avatar_clochix

Souvent, lorsqu’un administrateur se connecte à une machine, celle-ci l’accueille d’un salutaire rappel : « un grand pouvoir donne de grandes responsabilités ». En informatique, les administrateurs (de réseaux, de machines, de bases de données, etc.) ont effectivement un grand pouvoir. Ils ont accès à de très nombreuses informations, directement à la source, sans être soumis à des restrictions d’accès. Ils ont souvent la capacité de lire la plupart des messages électroniques échangés et des documents internes de l’entreprise. Parfois, ils sont même amenés à le faire dans le cadre de leurs missions. Pouvoir accéder à des informations sensibles leur donne donc un certain pouvoir, et les soumet à une double responsabilité. Résister à la tentation d’abuser de leur pouvoir (aller lire des documents pour savoir si la direction prépare des licenciements ou si la jolie fille de la compta est célibataire), résister aux pressions (internes de sa hiérarchie qui voudrait fliquer un salarié, externes de personnes qui voudraient des renseignements sur la structure).

Tout pouvoir porte en lui la tentation de l’abus et le risque du détournement. Pour se protéger des abus, on ne peut se reposer uniquement sur la capacité des individus à résister à la tentation et à la pression. Et l’un des meilleurs garde-fous est à mon sens, non de contrôler les individus en situation de puissance, mais de limiter au maximum la concentration du pouvoir. Moins il y de pouvoir, moins on est tenté d’en abuser, et surtout moins les conséquences des abus sont dommageables. Il faut donc veiller à ne pas laisser trop de pouvoir s’accumuler entre les mêmes mains. Segmenter le système d’information pour éviter qu’un unique individu ait toutes les clés. Diversifier l’environnement pour éviter les points individuels de défaillance, que cette défaillance soit un panne, une attaque ou une indiscrétion.

Il y a quelques jours, quelqu’un a signalé que pour utiliser Hangout, un service de visioconférence de Google, il fallait désormais obligatoirement utiliser Chrome (alors que le service semble parfaitement fonctionner dans Firefox). Devant le tollé, un ingénieur de Google a rétropédalé, invoquant une simple erreur de formulation. Mais les faits sont têtus : trois jours plus tard, la page n’a toujours pas été corrigée (et j’avoue avoir vraiment beaucoup de mal à croire au caractère non intentionnel de cette restriction).

Ça n’est bien sûr qu’une anecdote minuscule. Google triche un peu pour inciter les internautes à installer et utiliser son navigateur. Et cette ridicule malhonnêteté n’aurait guère de conséquences si son auteur n’était l’un des principaux fournisseur de logiciels et de services au monde. Mais dans la position où est Google, cette simple magouille va probablement se traduire par quelques milliers d’utilisateurs qui migreront, sans vraiment l’avoir voulu, vers Chrome. Et les petits réseaux faisant les grandes rivières, de démonstrations réservées à Chrome en installations cachées dans les bagages d’autres logiciels, le nombre d’utilisateurs des produits de Google s’accroît. La quantité d’informations que Google collecte et, partant, sa capacité d’action augmente. Plus une entité est en situation de pouvoir, plus grande est la tentation d’abuser un peu de ce pouvoir à la marge, sur des points qui semblent sans conséquences. Et plus vastes deviennent les conséquences de ces micro-abus.

Le pouvoir de Google est aujourd’hui gigantesque, probablement bien plus important que la majorité d’entre nous ne l’imagine. Business Insider a récemment publié une interminable liste des multiples racines qui chaque jour alimentent davantage en données le ventre de l’ogre insatiable. Google a des capteurs partout. Sur internet, bien sûr, mais aussi dans le monde analogique, avec ses téléphones, ses satellites, demain ses voitures, lunettes, objets connectés… La quantité d’informations ainsi collectée dépasse l’imagination, tout comme les innombrables usages qu’il pourrait en faire. La puissance de Google est aujourd’hui terrifiante.

Et, sans vouloir retirer de mérite à ses ingénieurs, cette puissance, c’est en grande partie nous qui la confortons, qui la démultiplions chaque jour.

S’il est des individus qui cherchent explicitement la puissance, force est d’admettre que souvent c’est nous-mêmes qui déléguons notre pouvoir et créons les monstres devant lesquels nous tremblons ensuite. Les silos ne deviennent dangereux parce que nous leur en donnons les moyens. Personne ne nous oblige à abonder leur puissance, du moins au début. Mais chaque fois que nous utilisons Chrome, Gmail, Android, chaque fois que nous achetons un iGadget, racontons notre vie sur Facebook, commandons sur Amazon, nous leur donnons un tout petit peu plus d’informations, nous renforçons leur pouvoir, augmentons la tentation qu’ils en abusent, et les conséquences du moindre abus (et la liste de ces petits abus est déjà longue et publique, des censures d’Apple dans sa boutique aux pressions d’Amazon sur ses fournisseurs).

Le problème n’est donc pas Google ou Apple, Facebook, Microsoft ou Amazon, il est hors-sujet de disserter sur l’humanisme des intentions de leurs dirigeants ou leur capacité à résister à la pression de gouvernements ou de mafias. Inutile d’essayer de deviner comment toutes les informations que nous leur confions pourraient un jour se retourner contre nous. Non, l’unique question qui vaille est de savoir s’il est sain de laisser une aussi phénoménale puissance s’accumuler entre les mains d’un petit nombre d’acteurs, quels qu’ils soient.

Si vous pensez que la réponse à cette question est non, qu’il n’est pas sain que quiconque dispose d’autant d’informations, donc de pouvoir, alors il est grand temps d’agir, pendant que nous le pouvons encore. Et ça tombe bien, car l’effort pour agir concrètement sur la situation n’est pas insurmontable. Il suffit de ne plus mettre tous nos œufs dans le même panier. Ne plus confier tous nos échanges électroniques à deux ou trois acteurs. Ne plus tous et toutes utiliser les mêmes logiciels, systèmes d’exploitation, navigateur, etc.

Diversifier à défaut de décentraliser

En matière d’information comme dans la nature, c’est la diversité qui fait la force et la résilience d’un système. Il ne s’agit pas forcément de reprendre nous-mêmes le contrôle de toutes nos données. Je suis bien conscient que peu de gens ont les ressources (temps, compétences…) et l’envie de le faire. Mais de ne pas tout confier au même prestataire. De bâtir le meilleur garde-fou contre le totalitarisme, un réseau divers.

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Association GOALL : Simplification des démarches administratives : le choc est là !

lundi 14 juillet 2014 à 11:35

Jusqu’au 15 septembre 2014, on peut proposer des idées pour simplifier les démarches administratives.

J’ai par exemple suggéré de ne plus proposer le téléchargement du lecteur PDF d’Adobe Reader sur les sites Web des administrations mais des lecteurs PDF libres. Si vous avez d’autres idées pour faire progresser le libre, les formats ouverts, l’interopérabilité, l’accessibilité des sites Web, l’Open Data, la sécurité…

Espérons que les propositions seront réellement prises en compte, que cela donnera lieu à quelques avancées et créera de l’emploi dans le secteur informatique.

Si vous postez une proposition, merci de noter le lien vers votre proposition sur http://lite4.framapad.org/p/faire-simple.gouv.fr pour que Nicolas JEAN de la FSFE puisse lui aussi faire un suivi des propositions.

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