Bonjour,

Voici une présentation du projet OpenWebArch porté par David Guillot qui travaille chez Alter Way. Je précise que c'est un projet personnel Si le projet vous intéresse n'hésitez pas à contacter David !

Objectifs:

• Monter une ou plusieurs stacks LAMP totalement personnalisées sur une machine
• Avoir une outil simple ET puissant pour les gérer

Champs d'application :

• Le poste de travail d'un développeur qui intervient sur plusieurs projets en parallèle
• Une plate-forme d'intégration continue (PIC) de sites et applications web
• Un hébergement web mutualisé

Problématiques :

• Avoir plusieurs versions de PHP sur la même machine, ce qui implique :

1. Compiler chaque version de PHP en prenant en compte les spécificités de chacune
2. Monter PHP sur le serveur web en FastCGI avec FPM, ce qui implique de gérer les pools FPM et le démarrage automatique des services au démarrage de la machine
3. Ranger les fichiers (binaires, configuration, logs...), les reconnaître, inclure les binaires dans le path, choisir un binaire par défaut, etc.
4. Installer PEAR, des extensions PECL, Xdebug, etc.

• Éventuellement, avoir plusieurs serveurs web (Apache, Nginx) si on a des besoins spécifiques (version requise différente de celle présente dans la distribution Linux, module requis spécifiquement pour un site et incompatible avec un autre, etc.), ce qui implique :

1. Compiler chaque serveur web en prenant en compte les spécificités de chaque version
2. Compiler FastCGI et le configurer pour gérer les pools de FPM à monter
3. Gérer les hôtes virtuels et définir, pour chacun d'eux, quel pool FPM interprétera le PHP
4. Gérer les modules et leurs dépendances
5. Gérer le démarrage automatique des services au démarrage de la machine
6. Gérer les conflits de ports, avec éventuellement un serveur servant de reverse-proxy devant les autres

• Éventuellement, gérer les outils qui gravitent autour d'une stack LAMP :

1. phpMyAdmin : Pouvoir l'installer sans les paquets de la distribution Linux, pour ne pas avoir à installer toutes les dépendances dont on ne veut pas; Le configurer correctement (activer le concepteur, le répertoire de dépôt de scripts SQL, etc.);

L'outil proposé : OpenWebArch, est un assemblage de composants représentant les briques d'une stack LAMP :

Quelques caractéristiques :

• Licence GPLv3 (pas encore en place mais ça va venir)

1. 100% Bash pour ne dépendre de rien
2. Contient de quoi afficher des messages signalés OpenWebArch, de quoi gérer les erreurs proprement, etc.
3. Contient une documentation de base pour la plupart des commandes. Il manque de la documentation sur les possibilités de surcharge des options de compilation et certaines commandes du plugin Apache
4. Petit bonus rendant la chose facile à manipuler : l'auto-complétion Bash ! Les commandes étant assez longues, rien de tel que de la suggestion automatique pour savoir sur quel version de PHP on veut agir, et quelle est la commande à lancer !

• Le cœur, une usine à PHP :

1. La démarche de compilation complète est fournie, pour qu'installer PHP se résume à une commande (cf. la doc !)
2. Des options de compilations par défaut sont fournies, mais peuvent être surchargées pour chaque version
3. Par défaut, PHP est compilé pour fonctionner avec FPM
4. Par défaut, PHP est compilé sans aucune extension intégrée, mais avec un maximum d'extensions disponibles en fichiers externes
5. Les extensions se gèrent ensuite par des commandes simples (liste, activer, désactiver, cf. la doc !)
6. L'installation de Xdebug se fait en une commande (cf. la doc !)
7. L'installation d'extensions PECL (comme APC) se fait en une commande si on a a déjà installé PEAR, également en une commande (cf. la doc !)

• Un plugin Apache :

1. La démarche de compilation complète est fournie, pour qu'installer Apache se résume à une commande (cf. la doc !)
2. Des options de compilations par défaut sont fournies, mais peuvent être surchargées pour chaque version
3. Par défaut, Apache est compilé sans aucun module chargé, mais avec tous les modules possibles disponibles en DSO
4. Les modules se gèrent ensuite par des commandes simples (liste, activer, désactiver), sur le même modèle que PHP (cf. la doc !)
5. Par défaut, un hôte virtuel est créé (localhost)
6. Les hôtes virtuels se gèrent ensuite par des commandes simples (liste, activer, désactiver), sur le même modèle que les modules (cf. la doc !)
7. L'installation du module FastCGI se fait en une commande, et l'ajout de workers FPM également (manque de documentation sur cette partie)

• Un plugin phpMyAdmin

1. La démarche d'installation et configuration complète est fournie, pour qu'installer un phpMyAdmin bien configuré se résume à une commande (cf. la doc !).
2. Par défaut, un serveur géré est ajouté
3. Il est possible d'en ajouter par une simple commande (cf. la doc !)

• L'avenir :

1. Une gestion des erreurs plus systématique ?
2. Une documentation plus rigoureuse ?
3. Un plugin Nginx ?
4. Un plugin MySQL ?

Original post of Jonathan Le Lous.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Il y a deux semaines, nous apprenions qu’un mode classique ferait son apparition dans la version 3.8 de GNOME, permettant de revoir des éléments d’interfaces de GNOME 2.x qui manquaient tant à certains qui étaient jusque-là obligés de passer par le fallback mode qui sera abandonné en même temps. Aujourd’hui, on en apprend un petit peu plus sur ce mode classique et on en profite pour faire un petit tour des nouveautés qui débarqueront dans la prochaine version de GNOME.

L’image que vous pouvez voir ci-dessus est un screenshot issu de l’écran de connexion. Comme vous pouvez le voir, nous pourrons donc choisir dès la connexion sur quelle session nous souhaitons nous rendre : GNOME ou GNOME Legacy. GNOME, c’est la session que nous connaissons tous, tandis que GNOME Legacy n’est autre que le mode classique (apparemment, les deux noms pourront être utilisés). Cette nouvelle option de connexion devrait donc plaire à ceux qui attendent ce mode classique et qui n’avaient pas forcément envie de passer par la console. Attention cependant, les choses n’ont pas changé depuis la dernière fois : cette option nous facilite la vie mais ne change pas le mode classique qui reste un GNOME Shell normal avec les bonnes extensions.

Mais si le mode classique fait beaucoup parler de lui, l’équipe de GNOME ne se préoccupe pas que de lui, rassurez-vous et c’est ainsi que l’un des membres de cette équipe, Matthias Clasen, alias mclasen, partage avec nous quelques nouveautés qui feront leur apparition dans GNOME 3.7 (les captures utilisées dans cet article proviennent toutes de son article, merci à lui).

Nous pourrons donc y voir un nouveau panneau dans les paramètres : dénommé Privacy (qui devrait devenir Vie privée ou quelque chose comme ça chez nous), ce panneau permettra de définir quelques options qui concernent notre vie privée (ça paraît étonnant vu le nom du panneau, oui je sais). Par exemple, nous pourrons définir le comportement de notre ordinateur lorsque nous le quittons des yeux. Quelques options qui ont l’air bien pratiques dans le cas d’un ordinateur qui sert à plusieurs personnes intègrent aussi ce panneau, comme la possibilité de demander la suppression automatique des fichiers temporaires et de ceux stockés dans la corbeille.

Une application photo sera également de la partie, application qui ne devrait a priori s’occuper que de lister les différentes photos stockées sur votre ordinateur. La recherche sera configurable via un panneau dans les paramètres (on pourra définir où chercher et où ne pas chercher) et un nouveau panneau de gestion de l’énergie fera son apparition, permettant de gérer plus de choses. Enfin, dernière chose, mais pas des moindres : on pourra filtrer les notifications directement dans les paramètres, ce qui permettra de choisir de ne pas afficher les notifications de telle ou telle application même si cette dernière ne propose pas d’option de désactivation.

Original post of Tasse de Café.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Comment avoir l’heure sur son bureau ? Enfin comment avoir un terminal qui affiche l’heure ? (un peut comme dans tmux et sa commande C-b t)

La solution est dans tty-clock

tty-clock peut-être (légèrement) personalisé. 8 couleurs différentes, affichage ou non des secondes, une boite pour entourrer la date et l’heure, affichage centré das le terminal, et formatage de la date.

Un exemple ?
Nous affichons l’heure avec ses secondes et la date, centrée. Les caractères sont blanc et le format de la date est « jj/mm/yyy » :

Résultat :

Voila, ça sert à rien, mais ça suffit pour avaler le café.

Original post of Alexandre LUCAZEAU.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Overmon (OVM) est système de supervision libre distribué sous licence GPL v2. C'est un projet français développé par une société anonyme.

Vous connaissez sans doute FAN (Fully Automated Nagios), EON (Eyes Of Network) qui sont deux projets offrant une supervision clé en main avec Nagios, Cacti, Nagvis, Centreon, etc. Overmon propose d'aller plus loin en intégrant l'inventaire de vos machines ainsi que le déploiement des agents à distance.

Overmon est composé de briques :

Overmon Server (OVS), il s'agit d'une applicance VMWare clé en main (socle debian). Elle est pré-installée, paramétrée, et enrichie des meilleures solutions open sources disponibles actuellement, dans le but de couvrir tous les besoins d’un service IT :

• Nagios pour la supervision
• Centreon, interface web communicante et simplifiant l'utilisation de Nagios
• GLPI pour la gestion du parc machine
• Fusion Inventory pour l'inventaire automatique
• NagVis pour la cartographie
• Mediawiki pour la gestion de documentations et procédures

Overmon Admin Tools (OAT), le client Windows qui permet :

• une administration aisée de la solution (OVS ou votre installation Nagios actuelle),
• de déployer les agents de supervision et d’inventaire sur les machines de votre parc ainsi que les sondes,
• d'écrire des scénarios de déploiement spécifiques,
• de faciliter le développement de nouveaux indicateurs de supervision,
• une supervision pour vos bases de données et sites web

Un énorme avantage : Overmon Admin Tools est compatible avec les distributions FAN, EON ainsi que toute autre installation Nagios, Centreon ou GLPI pré-existante. On regrette l'absence de compatibilité avec Shinken ainsi que l'absence d'un client OAT pour Linux.

En bref, Overmon tente de subvenir à une grande partie des besoins informatique en entreprise. Même la gestion des incidents (ticketing) est présente. Le projet est prometteur et cherche des contributeurs, manifestez-vous ! La société Overmon propose également des services commerciaux.

Si tout ça est encore flou pour vous, faites un tour sur les vidéos de démo.

Overmon - Documentation - Forum - FAQ

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 05/12/2012 | Aucun commentaire |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Original post of Blogmotion.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Ça fait quelque temps que j’utilise cron-apt (couplé à du apt-listchanges et apt-listbugs) pour gérer les mises à jour de mes serveurs.

Pour mon serveur et mon p’tit NAS, je n’ai pas besoin de configuration particulière: de temps en temps, je reçois un mail qui m’annonce qu’il y a des mises à jour à faire, et je les fait tranquillement.

Par contre, au boulot, avec mon petit paquets de serveurs, ça devient vite difficile à gérer: pour chaque serveur, il faut aller faire le boulot à la main.

Je me suis donc dit: «je vais modifier la conf de cron-apt pour lui dire d’installer les paquets au lieu de se contenter de les télécharger», mais, ça peut amener à quelques mauvaises surprises, en fait, les seules mises à jour que je veux voir installées automatiquement sont les mises à jour de sécurité.

J’ai donc fouillé (un peu), et je suis tombé sur cet article: http://jeyg.info/garder-sa-debian-a-jour-sans-se-fatiguer/. Le problème, c’est que ça ne faisait toujours pas ce que je voulais

La raison était assez simple et liée à ma manière de gérer mes sources pour apt: je n’ai pas juste un fichier sources.list, mais un principal, et plusieurs complémentaires dans sources.list.d. Du coup, même en disant à cron-apt d’utiliser un fichier sources.list alternatif (avec seulement la source pour les mises à jour de sécurité), je me retrouvais quand même avec toutes les mises à jour des sources listées dans sources.list.d.

Mais, j’ai fini par trouver la combine pour contourner ça: une option supplémentaire à passer à aptitude.

Voici donc comment est configuré mon bazar (pour une Debian Squeeze):

Conf APT

/etc/apt/sources.list

# la base:
deb http://ftp2.fr.debian.org/debian/ squeeze main contrib non-free
deb http://ftp2.fr.debian.org/debian squeeze-updates main contrib non-free

Les compléments, dans sources.list.d:

/etc/apt/sources.list.d/deb_secu.list

# les mises à jour de sécurité
deb http://security.debian.org/ squeeze/updates main contrib non-free

/etc/apt/sources.list.d/deb_bpo.list

# les backports, c'est toujours utiles
deb http://backports.debian.org/debian-backports squeeze-backports main

cron-APT

/etc/cron-apt/config

APTCOMMAND=/usr/bin/aptitude
MAILON="upgrade"
SYSLOGON="error"
OPTIONS="-o quiet=1 -o Dir::Etc::SourceList=/etc/apt/sources.list.d/deb_secu.list -o Dir::Etc::sourceparts=/dev/zero"

On note bien le sourceparts=/dev/zero pour ignorer le sources.list.d qui nous gênerait.

/etc/cron-apt/action.d/3-download

autoclean -y
safe-upgrade -y -o APT::Get::Show-Upgraded=true

Original post of Guillaume Vaillant.Votez pour ce billet sur Planet Libre.