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dada : [Invité] Du libre en entreprise, cher, certes mais si personne ne le fait jamais…

mercredi 18 mars 2015 à 08:42

L'ami Augier souhaite réagir au billet publié hier : Du libre en entreprise ? Non, pas encore. Voici donc ses mots et ses idées :

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dada a appuyé dans son billet sur un point assez pertinent : le libre en entreprise, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ça coûte cher.

Et c'est vrai. Parce que quand une entreprise s'équipe en logiciel libre ou s'auto-héberge, il faut penser à embaucher le gros barbu qui va bien pour maintenir tout le bousin et il faut payer des formations aux noobs de la boîte. Ceci entraînant cela, les sociétés préfèrent payer de la licence plutôt que de passer au libre parce que ça coûte moins cher.

… À court terme…

Parce qu'en fait, il faut voir le passage au libre comme un investissement de long terme. Certes, dans le bilan comptable de l'année, le coût de la licence sera moins élevé que le coût de la masse salariale, mais uniquement quand tout se passe bien. Si les choses commencent à tourner au vinaigre — par exemple si le glandu qui maintient la boîte aux lettres est un gros branleur — l'entreprise l'a dans l'os et va se retrouver avec du matériel disfonctionnel pendant des semaines, voire des mois avant que le branleur ne daigne mettre des rustines sur les fuites.

C'est là où je pense que dada prend le problème à l'envers. Sur un plan strictement financier, il n'y a pas photo. Sur un plan humain, on se retrouves avec des personnes qui se disent ingés, développeurs, ou admin sys mais qui sont en réalité incapable de taper la moindre ligne de commande. Rigolez pas, récemment, la boîte où je bosse a décidé de passer à Debian. C'est la galère…

Alors voilà le constat que je fais : passer au libre, ça coûte cher et c'est contraignant, certes. Mais si personne ne s'y met jamais, on se retrouve en fait avec une somme colossale de pertes en compétences.

Et c'est précisément le problème qu'illustre le Commit Strip que dada poste à la fin de sont billet : choisir de garder des licences, c'est choisir de laisser des compétences essentielles à l'entreprise s'accumuler dans les mains de quelques informaticiens brillants et quelques lobbys.

Si le produit de gestion des mails de Google est si bon, c'est précisément parce que personne d'autre que Google ne souhaite s'en soucier. Et pourtant, il est aujourd'hui courant dans les boîtes d'informatique d'interdire aux employés d'utiliser la messagerie d'entreprise pour s'échanger des données sensibles, un comble…

Mais j'ai bon espoir : nombre d'entreprises commencent à se rendre compte d'à quel point l'informatique est une question sensible et à quel points elles ont besoin de compétences.  Elles sont de moins en moins enclines à externaliser leur informatique. Et dans le même temps, on assiste à une poussée considérable du libre dans tous les domaines de l'informatique.

Moi je vous le dis : un jour, le libre dominera le monde ! Mais pas demain. Demain y'a conférence de Stallman.

Merci à lui ! Vous pouvez parcourir ses autres billets publiés sur le blog de Laurent Napias.


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yeKcim : Plot, Fit et religion

mardi 17 mars 2015 à 12:08

Il y a quelques mois, j’ai envoyé un courriel à mes collègues pour tenter de remplacer l’usage de Origin par une alternative libre. Sur le moment, je n’avais pas diffusé plus largement mon message mais je ne suis peut-être pas seul à rencontrer ce genre de situation, je me suis dit qu’il était peut-être pertinent de le copier ici.

Quand je vois les sommes engagées dans des logiciels propriétaires par mon employeur, je me dis souvent qu’il serait préférable que de telles sommes aillent dans des logiciels libres, cela éviterait de payer pour chaque nouvelle version, et côté libre, pourrait peut-être influencer le développement pour prioriser le développement de fonctionnalités qui nous sont nécessaires !

Il arrive régulièrement que j’entende des discours très engagés (voir agressifs) pour inciter les gens à utiliser des logiciels libres. Je suis ici plus modéré ; je constate que mes gamins ne m’écoutent pas plus quand je gueule (ou alors il faut vraiment hurler !?), je me dis que de la même façon, mes collègues m’écouteront plus si mon discours est posé et argumenté.

J’ai tenté d’être le plus concis mais complet possible :

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Introduction

Parfois on utilise des logiciels payants parce qu’on ne connaît pas d’alternative gratuite. Origin, par exemple, a un coût non négligeable et nous pose quelques problèmes depuis la fin de xp (les postes de stagiaires sont sous GNU/Linux). Hier, lors d’une discussion Joachim, un nom est lâché QtiPlot. Après quelques recherches sur celui-ci, je souhaite vous parler de son fork¹ : SciDAVis (page wikipedia).

Religion

Je sais qu’il y a des aficionados de Saint Origin et que ceux-ci refuseront de changer de logiciel. Même si l’alternative proposait des fonctionnalités supplémentaires et était reconnu par tous comme meilleur, ces personnes refuseraient de changer (le changement étant souvent chronophage, source de problèmes ou au moins de craintes, rayez les mentions inutiles), mon but n’est pas d’imposer un logiciel à tous et je peux comprendre que l’on ne souhaite pas changer, je n’ai aucun problème avec cela, mon but est de proposer une alternative gratuite multiplateforme pour tous ceux qui n’ont pas de religion en terme de "plot-age".

Alternative crédible ?

Pour les postes de stagiaires, je ne proposais que Gnuplot, un outil puissant mais en ligne de commande, ce qui peut rendre son utilisation ou sa prise en main complexe². SciDAVis est un logiciel dont l’interface est très proche d’Origin, je l’installerai sur tous les postes stagiaires une fois la promo 2014 partie. Vous pourrez alors leur proposer ce logiciel pour tracer, pour "fit-ter",… Je ne sais pas si cette solution peut vous convenir aussi bien qu’Origin, n’étant que très peu "plot-eur" moi-même mais les fonction de fit sont là, les plots ont des rendus corrects en 2D et 3D, les formats de sortie sont variés (eps, pdf, png, svg,…), il semble que la solution soit vraiment intéressante. Il existe aussi Veusz comme alternative crédible, mais aussi Grace (GraceGTK et QtGrace), Kst ou encore LabPlot (comme quoi, les solutions alternatives ne manquent pas) et proposent, semble-t-il, des fonctions similaires, à tester…

Annotations

¹ → Nouveau logiciel créé à partir du code source d'un logiciel existant. Ici le fork est né à la suite de divergence de point de vues ou d'objectifs parmi les développeurs

² → Par défaut, les courbes sont graphiquement suboptimales, heureusement il existe quelques conseils intéressants.

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dada : Du libre en entreprise ? Non, pas encore

mardi 17 mars 2015 à 08:42

Eh oui, je sais que ça va vous énerver mais que voulez-vous ? Depuis que je bosse dans une Digital Agency parisienne, je côtoie des gens qui vivent au quotidien les principes économiques du monde professionnel. Alors, pourquoi ne serait-ce encore possible de passer au libre ? Essayons de voir ça en quelques points.

Le contexte

Là où je bosse, ils vendent du libre, principalement de l'EZ Publish, du Drupal, de l’hébergement et d'autres choses que je connais moins. Les serveurs tournent sous Debian et l'ambiance est franchement pas mal.

Les licences logiciels, c'est pas cher

Alors, ils ne le disent pas comme ça, mais c'est un constat. Le coût des licences est marginal par rapport à celui de la masse salariale. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire attention, une dépense est une dépense et ça joue sur les résultats attendus en fin de mois. Le passage sous un environnement de travail libre n'est tout simplement pas une question de frais de licences : que ce soit les logiciels ou les systèmes d'exploitation. Ils payent des licences Windows, PHPStorm, VMWare, Google, Github, etc. Si on additionne le tout, ça ne pèse pas lourd quand on traîne presque une centaine de salariés.

S'auto-gérer

On pourrait penser que passer son infrastructure complète des services propriétaires à des services libres ou open source auto-hébergés serait une bonne idée. Pour le principe, ça l'est, mais, là encore, pas dans les chiffres. Utiliser les services de Google pour ses mails, ses agendas, le partage des fichiers, gérer les réunions et j'en passe ne coûte que peu d'argent. Il faut un homme ou deux pour les faire tourner et quelques euros pour passer des limites grands publics aux largesses du service professionnel.
Si on souhaite se servir des logiciels libres, ils faudrait bien plus que deux poilus pour les faire tourner, les maintenir et former les gens à leur utilisation. De plus, les services proprio se targuent d’être toujours disponibles, ou de ne pas rester en panne bien longtemps, sans coût pour ceux qui les utilisent. On n'entre pas dans le même cadre idyllique si son ownCloud crash (OC est un exemple) et qu'il faut réveiller le DevOps pour corriger la boulette qui a fait tomber l'organisation de la boite.
Si on parle des mails, c'est encore pire : avec toute la bonne volonté du monde, on pourrait avoir la meilleure installation possible mais rien n’empêchera Outlook, Gmail et les autres de vous balancer dans la corbeille de vos clients. C'est con quand même.
Note de consolation, la gestion des projets est faite via Redmine et ils envisagent Easy Redmine dans un futur proche.

La formation et l'habitude

Le truc qui me frustre le plus par sa réalité, c'est la conclusion d'une courte discussion que j'ai pu avoir sur l'adoption d'une distribution GNU/Linux pour les développeurs. Pour l'histoire, la majorité des gens bossent sous Windows et OSX. Pas moi, of course, mais en tant que DevOps, un terminal est un terminal. J'ai pas besoin de grand chose d'autre.
On se disait que ça serait chouette de virer les Windows pour mettre des Ubuntu. Simple, mais irréalisable. Les dev' ne sauront pas tous comment s'en sortir en cas de petits problèmes. Ils perdraient du temps, et le temps perdus, c'est foutu. Imaginez-vous dire à votre client que vous ne pouvez pas livrer à temps parce que la dernier mise à jour de l'OS des dev' à faire perdre des heures et des heures de taff. Mauvais, très mauvais délire.
On se rend bien compte ici de l'influence des habitudes, aussi mauvaise soient-elles, sur l’évolution d'une société. Les gens savent s'en sortir avec Windows alors on ne bouge pas. C'est tout. Un des derniers CommitStrip le résume très bien :


On peut malheureusement conclure que c'est un luxe de se servir d'outils libres pour les entreprises. En consolation, on peut se dire que ça sera peut-être possible dans plusieurs années, quand les développeurs sauront plus se servir de GNU/Linux et de son écosystème que des outils proprio et qu'ils se regrouperont pour s'en sortir. Vous allez me dire ça existe déjà, mais des exemples sont rares. En attendant, tant que je pourrais, je tenterais de pousser à l'adoption de solutions libres autant que possible !


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alterlibriste : Lire et s'informer avec Firefox OS

lundi 16 mars 2015 à 20:16

Un petit billet pour faire le tour des différentes applis que j’utilise au quotidien pour lire et m’informer sur mon ZTE Open C.

Comme je l’ai déjà dit dans d’autres billets, je n’arrive pas à lire de longs contenus sur l’écran de l’ordinateur car la position et la taille de l’écran ne s’y prêtent pas. Lire une brève, survoler un site, consulter des pages web ou des vidéos, c’est bien mais lire des articles de blog ou de journaux voire même des livres, c’est complètement impossible.

Pour cela, les appareils mobiles sont bien plus adaptés et je vous donne les applis indispensables pour cela et permettant de vous prévoir un peu de lecture hors-ligne. La plupart des applications évoquées ici ont leur équivalent en auto-hébergement ou dans un quelconque cloud qui peuvent avoir l’avantage de pouvoir y accéder de n’importe quel appareil mobile mais je pars ici du principe que vous voulez lire du contenu en local (parce que comme moi vous n’avez pas d’auto-hébergement, vous n’êtes pas abonnés à des services en ligne et que tout simplement, votre forfait data n’est pas énorme).

Flux rss

Parmi les quelques lecteurs rss, je vous conseille SimpleRSS (licence GPL)

La possibilité d’avoir une liste par flux ou par timeline, de marquer l’ensemble comme lu, un appui prolongé sur un article change son statut lu/non lu ; quand on est sur l’article, on peut accéder à la page d’origine et le partager ; import et export des flux opml. C’est simple et efficace même si la mise en page n’est pas la plus esthétique qui soit.

A lire plus tard

Au détour de vos réseaux sociaux, sites de news ou lectures, vous tombez régulièrement sur de nombreux articles que vous aimeriez lire mais ça vous ouvre des tas d’onglets, pas toujours dans un format mobile adapté et avec plein de pubs, j’ai avais la solution miracle : Manana (oui, ma nana est formidable mais en fait ça veut dire demain en espagnol (save it for tomorow)

En fait à lire les conditions toussa, on se rend compte que Google Analytics va récolter tout ce que vous consultez, alors je viens de chercher une solution de remplacement et j’ai trouvé une appli libre qui s’appelle Àlir et qui permet aussi de gérer les flux rss tout en étant très paramétrable donc je m’en vais la tester et peut-être l’adopter.

A partir d’un lien ou d’une page ouverte, il suffit d’ajouter sur la page d’accueil et de sélectionner une de ces applis afin que le texte dénué des publicités soit accessible, trié voire tagué ; l’idéal pour étudier une série d’articles en lien avec un sujet sur lequel vous voulez faire une synthèse ou tout simplement pour enrichir votre veille ou vos partages par la suite.
Une fois sur un article, il est possible de le marquer comme lu pour l’archiver, lui ajouter des tags, aller sur le lien d’origine, le partager ou l’effacer.

Les fichiers .pdf

Sans hésitation, la seule appli disponible mais bien plus performante que celle intégrée à Firefox OS, il vous faut PDF Viewer

Les fichiers .docx

Si vous avez à lire des fichiers proprio d’un certain Office, la visionneuse de documents de Mozilla (licence GPL) est plutôt bien faite

Les fichiers .odt

Mieux, pour les fichiers au format ouvert, c’est WebOffice qui fera l’affaire.

Les fichiers .epub

Pour lire des livres du domaine public ou des articles, EPUBReader pourra vous dépanner. Sans avoir la qualité d’une liseuse, le texte dont la taille de police et la mise en page est paramétrable sera affiché sur l’intégralité de l’écran en justifié, ce qui est plutôt appréciable. La barre du bas indique la progression et on tourne les pages comme un livre ou en faisant un simple appui à droite ou à gauche.

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Articles similaires

Framablog : Huit.re, Framapic, Framabin : Framasoft met les bouchées triples.

lundi 16 mars 2015 à 13:35

Après un mois de janvier si mouvementé qu’il nous a donné du travail jusqu’en février, nous avons pu reprendre le cap fixé par notre (modeste) Plan de Libération du Monde : Dégoogliser Internet.

À notre sens, il faut reconquérir les Internets service après service, afin de proposer au plus grand nombre des applications Libres, Ethiques, Décentralisées et Solidaires. C’est ce que nous avons fait vendredi en ouvrant notre GitLab alors que Google code ferme ses portes. C’est ce que nous poursuivons aujourd’hui en vous proposant trois services simples, efficaces, mais qui (nous l’espérons) faciliteront la vie d’un grand nombre d’internautes dans le plus grand respect de leurs libertés.

Huit.re, la perle des raccourcisseurs d’URL

huitreEnfin un service qui ne s’appelle pas frama-machin !! (bon, OK, on y accède aussi sur frama.link :p ). Huit.re vous permettra de raccourcir vos URLs en huit petits caractères… et sera donc le mollusque qui cache la forêt de caractères qui forme souvent une troooop loooooongue adreeeeessse weeeeb.

À l’instar de bit.ly ou de goo.gl, vous pourrez l’utiliser pour gazouiller sans craindre de perdre trop des précieux 140 caractères auxquels vous avez droit. Vous pourrez enfin transmettre une adresse web par sms ou téléphone sans y passer trois heures…

Mais à la différence de ces géants du web centralisé, huit.re est basé sur LSTU (Let’s Shorten That URL), un logiciel libre que les barbu-e-s de tout poil peuvent s’empresser d’étudier, améliorer, bidouiller… Donc non seulement on sait ce qui se trouve derrière, mais en plus il est placé sur les serveurs de Framasoft. Et l’on vous rappelle qu’on s’est engagés sur une Charte respectueuse de vos libertés et vos données, ainsi que sur des conditions générales d’utilisations claires et précises.

Bref : on a enfin de quoi faire taire Pouhiou quand il clame à qui veut l’entendre que : « Les huîtres, c’est le mal » ! [1]

Framapic, le lutin qui héberge vos images les yeux fermés

Basé sur le logiciel libre LUTIm (Let’s Upload This Image), un projet perso du bouillant framasoftien Luc Didry, Framapic est un moyen simple et sécurisé de partager et publier vos images en ligne. Attention, il ne s’agit pas d’un gestionnaire de collection de photos à la Picasa… Simplement d’un hébergement d’images comme Imgur ou hostingpic, qui supporte tous les formats (même le GIF !)

gif jif gege

Sauf qu’en plus d’être un logiciel libre, LUTIm est un logiciel qui offre bien des avantages :

Et le chiffrement, ça change tout. Cela signifie que nous n’avons pas la possibilité de voir vos images (pas sans la clé que vous détenez dans votre URL, et pour la récupérer il faudrait qu’on active les journaux (logs) du reverse proxy qui est devant Framapic, et ça c’est pas dans notre charte…)

Cela signifie que vos images vous appartiennent, et qu’on n’a pas à mettre nos nez dedans. Attention ! Notez bien les URL des images envoyées sur Framapic : sans elles et la clé de chiffrement qui y est, vous ne pourrez plus y accéder.

Framabin, pour partager vos secrets en mode mission impossible

Nous avons pimpé le très célèbre (et très libre) Zérobin de SebSauvage afin de le rendre assez beau pour que votre grand-père vous partage en toute sérénité le secret si bien gardé de son coin à champignons.

framabin papy

Framabin est un rêve de gosse nourri aux Missions Impossibles, Alias et autres James Bond : partagez un message qui s’autodétruira dès le premier accès. Ou au bout de 5, 10 minutes. Ou d’un jour, une semaine, un mois, un an…

Bien entendu, le message est chiffré, ce qui fait que nous ne pouvons pas (à aucun moment) consulter le code de la carte bleue de votre maman quand elle le partagera avec vous sur Framabin pour que vous lui achetiez un superbe T-Shirt sur EnVenteLibre

Et le top, c’est que vous pouvez carrément utiliser Framabin comme un lieu de conversations secrètes, où chaque personne possédant le lien peut commenter ce qu’a écrit l’autre. Cela sert bien entendu pour ce bout de code qui va révolutionner les Interwebs (même qu’il y a de la coloration syntaxique), mais aussi pour bien comprendre et discuter le secret du tajine aux olives que votre cousin garde jalousement.

Libérez vous ! (même de Framasoft :p )

Tous ces services sont là pour vous (et aussi pour les Dupuis-Morizeau notre fameuse famille-témoin résidant en Normandie). Mais ils sont aussi et surtout là pour démontrer que lorsqu’on veut faire un Web et des applications respectueuses de… de nous, en fait : ben c’est possible. Le chiffrement, le logiciel libre et la confiance en l’hébergeur du service sont des piliers indispensables à ce respect.

Mais plus que tout, nous ne voulons pas devenir le « Google du libre ». C’est bien pour cela que vous retrouverez, sur notre blog Framacloud, tous les tutoriels nécessaires pour « cultiver votre jardin », c’est-à-dire pour installer vous-même ces applications sur votre propre serveur (ou celui de votre famille, votre asso, votre collectivité, votre entreprise…)

C’est en se rendant indépendants, en s’apportant nos expériences les uns aux autres et en disséminant du Libre un peu partout que nous arriverons ensemble à vraiment Dégoogliser Internet.

À vous de partager, désormais.

[1] cf. #Smartarded, p. 172.

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