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Noireaude : Cairo-Dock 3.3 disponible – De nombreux changements au programme

vendredi 18 octobre 2013 à 15:20

matttbe (Matth) nous a anoncé récemment la mise à jour de Cairo-Dock en version 3.3(.1) qui embarque un très grand nombre de changements et de corrections de bugs. Pour rappel Cairo-Dock est un dock ultra paramétrable mettant à disposition une barre de tâche très complète vous permettant de lancer vos applications et de disposer d’une foule d’options vous permettant de gérer des choses telles que l’extinction de votre PC, de contrôler le volume sonore, l’heure, et bien d’autres choses encore. Cairo-Dock supporte en prime la prise en charge de pas mal de greffons et va vous en résumé vous permettre de faire tout ce que vous voulez (sauf le café). Comme je l’ai dit plus haut et dans le titre, la liste des changements et des corrections de bugs est tout bonnement impressionnante pour cette nouvelle version de Cairo-Dock.

On notera par exemple :

On notera également l’apparition de l’appelet Third-party, qui permet de conserver un historique des notifications afin que vous n’en loupiez plus aucune (bande de no life). L’amélioration de l’API Dbus qui se révèle plus puissante que jamais et enfin, la réécriture des parties Objects du Core. La team Cairo-Dock n’a pas chômé sur ce coup là!

Ceci n’est bien entendu qu’un piètre résumé de ce qui vous attends pour cette nouvelle version de Cairo-Dock et si vous voulez tout savoir, voici quelques liens qui vous seront utiles.

Liens de téléchargement :

Application :
https://launchpad.net/cairo-dock-core/3.3/3.3.0/+download/cairo-dock-3.3.0.tar.gz
MD5: 44c00eb047db7c768173f0f2c6bc860e
Signature: https://launchpad.net/cairo-dock-core/3.3/3.3.0/+download/cairo-dock-3.3.0.tar.gz.asc

Plug-ins :
https://launchpad.net/cairo-dock-plug-ins/3.3/3.3.0/+download/cairo-dock-plugins-3.3.0.tar.gz
MD5: 58dba38155358f9f5db8022bf30274b0
Signature: https://launchpad.net/cairo-dock-plug-ins/3.3/3.3.0/+download/cairo-dock-plugins-3.3.0.tar.gz.asc

Extensions tierces :
http://glx-dock.org/mc_album.php?a=11
Ou le tarball: https://launchpad.net/cairo-dock-plug-ins-extras/3.3/3.3.0

Installation :

Cairo-Dock est disponible sur la plupart des distributions GNU/Linux depuis les dépôts officiels. Les utilisateurs d’Ubuntu et dérivés peuvent néanmoins passer par le PPA suivant, à l’aide de ces quelques lignes de commande :

Installer Cairo-Dock 3.3 sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:cairo-dock-team
sudo apt-get update
sudo apt-get install cairo-dock cairo-dock-plug-ins

Désinstaller Cairo-Dock 3.3 :

sudo ppa-purge ppa:cairo-dock-team

ou

sudo add-apt-repository -r ppa:cairo-dock-team
sudo apt-get update
sudo apt-get remove cairo-dock cairo-dock-plug-ins

Amusez-vous bien.

Merci à Matth pour le signalement ;)

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Noireaude : Ubuntu GNOME 13.10 disponible

vendredi 18 octobre 2013 à 13:41

Comme depuis quelques sorties maintenant j’ai un peu zappé la sortie d’Ubuntu dont je ne suis plus trop le développement, pour attendre la sortie de ma variante préférée à savoir Ubuntu GNOME. Cette dernière a été publiée à son tour en version 13.10 embarquant une version (presque complète) de GNOME 3.8. Si vous voulez vous procurer les applications manquantes vous pouvez toujours utiliser le PPA stable de la team GNOME, même si je vous conseille d’attendre leur introduction officielle.

Plutôt que de recopier bêtement les infos, je vous invite à vous rendre sur la page des notes de version pour Gnome 3.8 qui est très détaillée, en plus d’être disponible en français. Vous y trouverez toutes les informations et plein de captures d’écran. Pour le reste on pourra relever diverses améliorations dans Plymouth, l’arrivée de la tant attendue session GNOME Classique et la suppression de Ubuntu Online Accounts.

Si vous voulez en savoir plus  vous pouvez consulter l’annonce officielle dédiée à Ubuntu GNOME 13.10.

Amusez-vous bien et si je peux me permettre un conseil. Partez sur une installation fraîche et attendez la première vague de correctifs avant de vous lancer.

Moo!

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Framablog : Le CERN publie des photos sous licence Creative Commons By-Sa

vendredi 18 octobre 2013 à 12:10

Bonne nouvelle, le CERN nous annonce la mise en ligne d’un fond photographique sous « licence Creative Commons ».

Et pas n’importe laquelle des licences Creative Commons, la libre copyleft CC By-SA (pour plus de précisions sur la question des licences, vous pouvez lire La « politique » Framabook et les licences libres). On notera au passage qu’ils abandonnent leur propre licence maison.

C’est Wikipédia et tous ceux qui souhaitent pouvoir librement réutiliser des images du CERN qui vont être contents, c’est-à-dire nous tous ;)


CERN - CC by-sa


Le CERN publie des photos sous licence Creative Commons

CERN releases photos under a Creative Commons licence

Tim Smith - 17 octobre 2013 - CERN (Traduction : Penguin, Rémy, Monsieur Tino, Floréal, Ag3m)

Les licences définissent le cadre et les conditions d’utilisation d’une œuvre. Bien souvent, dans la vie courante, on est confronté à des licences limitant les usages que l’on peut faire de ces œuvres, empêchant la copie ou le partage de celles-ci. Mais tout une famille de licences libres vise et encourage l’utilisation et le partage, sous réserve de reconnaître l’origine de l’œuvre et d’avoir un comportement identique en retour (c’est à dire partager l’oeuvre modifiée sous la même licence).

Depuis ses débuts, le CERN utilise le web pour partager ouvertement des éléments multimédia. Pour indiquer clairement que nous voulions permettre aux gens d’utiliser nos photos et vidéos, nous avons créé une licence média libre novatrice. Elle incluait des clauses qui répondaient aux exigences d’une organisation intergouvernementale, et assurait la cohérence avec notre convention initiale en tant qu’organisation scientifique pacifique.

Avec la croissance du web, les éléments multimédia ont proliféré autour du globe, tout comme les licences. Le web-citoyen moyen, allergique au jargon juridique dont ces licences sont faites, a souvent été désorienté ou dans l’ignorance des détails de chaque condition particulière d’utilisation. Des licences libres standardisées, comme la licence Creative Commons, ont gagné en popularité grâce à l’effet boule-de-neige, à force d’être utilisées systématiquement et généralement comprises. Avec l’expansion de licences standardisées, la licence du CERN s’est retrouvée isolée contre notre volonté, et les médias populaires d’aujourd’hui n’incluent pas nos ressources multimédia, car ils ne considèrent pas que notre licence est compatible.

Ainsi, encouragés et soutenus par nos équipes de sensibilisation pour cette expérience, nous avons rendu disponible sous une licence Creative Commons une première collection de photos. Nous avons choisi la licence CC-BY-SA, pour nous assurer que le crédit des photos serait bien attribué au CERN (“BY”) et que les versions modifiées puissent être partagées librement (“Share Alike”). Grâce à ce changement modeste mais significatif, nous espérons que nos photos et vidéos seront désormais disponibles dans plus d’endroits, utilisés par une communauté plus large et ré-utilisés avec plus de confiance par davantage de personnes.

Ce changement a déjà permis que les photos de nos récents Directeurs Généraux soient pour la première fois utilisés systématiquement sur les pages Wikipédia, et que des schémas de la découverte de Higgs provenant de ATLAS et CMS soient inclus sur la page du boson de Higgs ! Nous avons l’intention d’étendre cette première petite collection avec de plus en plus de contenus provenant de nos vastes archives.

Les vents du changement ont commencé à souffler, et nous espérons faire que bientôt les licences standardisées soient la norme au CERN.

Crédit photo : CERN (Licence Creative Commons By-Sa)

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Framablog : Opérateur du logiciel libre pour les métiers du livre (Villes en Biens Communs)

vendredi 18 octobre 2013 à 11:56

Dans le cadre de notre participation à Villes en Biens Communs nous ajoutons un double événement lié aux métiers du livre et organisé par Chloé Girard, membre de Framasoft, le 23 octobre à Paris et le 24 octobre à Lyon.


La_Forge - Chloé Girard


Présentation de La_Forge par Chloé Girard

Quelques années après avoir commencé à réfléchir à la transposition du modèle de l’Adullact vers les métiers du libre, l’Enssib, où je suis maître de conférences associé en édition numérique, a accepté de soutenir ce « projet de recherche ». J’organise donc deux réunions de présentation et de travail, l’une à Paris, l’autre à Lyon, afin de pousser la modélisation de cette Forge.

Il s’agit d’une structure accompagnant les éditeurs, libraires, diffuseurs, dans la mutualisation des fonds, la réalisation et la maintenance de logiciels métier communs et, par extension, experts, pérennes et évolutifs. Elle est gouvernée par et pour les professionnels du livre et constitue une interface « chargée de projet » côté « clients » avec les entreprises de service informatique.

De nombreux éditeurs expriment des besoins communs (de la gestion d’entreprise à la diffusion en passant par la fabrication) ou spécifiques (selon le genre éditorial par exemple, ou le modèle économique). Or aucun ou presque n’a de « département informatique » et beaucoup investissent des fonds, subventionnés ou non, sans prendre la mesure de la complexité de ces outils et de leur maintenance.

Ces deux réunions ont donc pour objectif de présenter le fonctionnement d’une telle, de réfléchir à sa gouvernance (très probablement associative), à son économie (mutualisation), et au logiciel libre (quelques a priori perdurent…).

De nombreux écueils se profilent dans ce contexte de petites entreprises privées, aux finances souvent fragiles. Du coté des développeurs (qui sont parfois les éditeurs eux-mêmes), la libération du code est souvent perçue comme l’abandon d’une potentielle manne financière, souvent en réalité plus coûteuse que rentable. Les acteurs métier espèrent aussi souvent, et nous les comprenons, se « débarrasser » de ces encombrantes questions techniques en choisissant des services en ligne, sans se soucier de la pérennité de ces services, de l’outil ou de l’entreprise qui les sous-tend.

En réponse la forge peut offrir par exemple de développer du coté « clients » les outils sur lesquels baser ce type de services de façon à ce qu’en cas de sortie d’une plateforme tout éditeur ou libraire puisse retrouver le même outil libre et le déployer, ou le voir déployer, ailleurs : expertise, qualité, indépendance et pérennité !

J’invite donc chacun à venir exprimer ses besoins en logiciels ou extensions métier, à discuter des tenants et aboutissants d’un tel projet et à y verser des logiciels développés en interne et complexes à maintenir seul.

Nous espérons au cours de ces deux réunions pouvoir identifier un besoin phare à lancer comme projet pilote.

Déroulement :

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Julien : Nvidia retombe dans ses travers

vendredi 18 octobre 2013 à 11:01

Cela faisait un moment que Nvidia n’avaient pas fait parler d’eux. Ces dernières années Nvidia nous avait habitué à négliger les utilisateurs de systèmes d’exploitation libres au chapitre des drivers. Souvenons-nous notamment de l’épisode concernant le support de leur technologie Optimus sous Linux. A l’époque Nvidia fournissait des drivers pour Linux mais qui en comparaison avec leurs homologues sous Windows souffraient d’un réel déficit en fonctionnalités, et plus précisément le support d’Optimus. Evidemment la communauté libre comptant pour quantité négligeable pour ces grandes entreprises prêtresses du logiciel propriétaire, tout le monde s’en foutait. Et ce n’est pas les quelques agités (dont moi) qui allaient les faire changer d’avis.

Seulement quand Linus Torvalds affiche en public ce qu’il pense de ce genre de politique, le retentissement est tout autre. Nvidia (relation de cause à effet ?) avait alors pris la décision de porter sa technologie sous Linux.

On pourrait se dire que cette fois c’est bien parti, mais voilà que Nvida recommence et gratifie les utilisateurs de distributions Linux d’un gros « Fuck You !» ? En effet ils annoncent par la voie officielle d’un de leurs responsables, que la fonction BaseMosaic ne supporte que 3 moniteurs dans la nouvelle version du pilote alors que l’ancienne version, elle, supportait bien les 4 moniteurs. Et ceci au nom de quoi ? DE LA PARITÉ ENTRE UTILISATEURS WINDOWS ET LINUX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En effet pour je ne sais quelle raison la nouvelle version de leurs pilotes sous Windows ne supporte plus 4 écrans et alors que ça pourrait très bien fonctionner sous Linux, Nvidia a décidé de volontairement brider son logiciel pour qu’à leur tour les utilisateurs de Linux ne puissent pas utiliser 4 écrans !!!

Je suis atterré. Sans verser dans l’angélisme, comment justifier que dans un sens on se fout de la parité mais pas dans l’autre ? Cette attitude est proprement honteuse, je n’arrive même pas à trouver les mots pour définir ce que je ressens. Alors que faire ? Demander à Linus Torvalds de remonter au créneau ? ce qu’il ne manquera pas de faire j’en suis sûr. Je ne suis pas utilisateur de Nvidia et ne le serait sûrement jamais, mais je me sens impacté en tant qu’utilisateur de Logiciels Libres, et surtout par le fait que l’on me fasse vraiment ressentir que je ne suis qu’un marginal.

Et vous qu’en pensez-vous ?

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