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Thuban : Mise à jour de dontpanic en version 1.3

jeudi 21 avril 2016 à 18:33
Depuis le temps, je me replonge dans le code de dontpanic bien qu'il n'y ait plus grand chose à y faire en réalité :)

Il passe donc en version 1.3, avec les changements suivants :

- Correction du bug pour recherche sur tous les moteurs même avec traduction activée,
- Correction d'un bug lors du téléchargement des sous-titres,
- Le même dossier temporaire est utilisé entre deux sessions. Cela évite le surpeuplement de /tmp,
- Dontpanic affiche un petit message s'il peut être mis à jour,
- L'apparence légèrement améliorée.

Je vous invite donc à mettre à jour dontpanic en téléchargeant la dernière version.

Si vous avez ajouté mon dépôt debian, alors un simple "apt update && apt upgrade" sera suffisant.

N'hésitez pas à commenter si vous avez des suggestions à faire ;)
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Nicolas Lœuillet : Un dépôt monolithique pour wallabag ?

jeudi 21 avril 2016 à 17:00

Un dépôt monolithique, kézaco ? C'est un dépôt global, qui regroupe tous les applications de votre projet.

Par exemple, un dépôt monolithique pour wallabag, ça serait un dépôt qui recense le code source de l'application web, de la documentation, du site web, de l'appli android, de l'image Docker, etc.

Mais t'es fou ? Tout dans un seul dépôt ?

Oui. Tout.

Quelques exemples de projets qui font ça ? Google, Facebook ou plus proche de wallabag, Symfony.

Dans le projet Symfony, il y a un dépôt qui regroupe tout le code source du framework et un dépôt par composant.
Par exemple, le composant Console a son propre dépôt ici : https://github.com/symfony/Console et se trouve aussi dans le dépôt global : https://github.com/symfony/symfony/tree/master/src/Symfony/Component/Console

Tout est synchronisé automatiquement (via un outil développé par Fabien Potencier pour remplacer git subtree, pas assez performant pour un projet comme Symfony).

L'intérêt ? La personne qui souhaite récupérer tout le projet Symfony peut récupérer le framework complet. La personne qui ne souhaite que le composant Console le peut également.

Quels intérêts pour wallabag ?

Prenons le cas de notre dépôt pour l'image Docker : https://github.com/wallabag/docker/blob/master/Dockerfile

Dans ce fichier se trouve la dernière version stable de wallabag en dur.

Dans le projet wallabag/wallabag, on a aussi des fichiers où cette version est stockée (la documentation, le README, etc.).

Si nous n'avions qu'un seul dépôt, une seule pull request serait nécessaire. Là, il en faut une par dépôt. Donc autant de revues de code nécessaires.

Certains changements (typiquement, des changements dans l'API) pourraient également impacter les applications pour smartphone par exemple. Là encore, un seul dépôt pour gérer tout ça apporterait de la flexibilité pour faire évoluer les projets.

La documentation de tous nos projets se trouverait à un seul endroit.
Il n'y aurait qu'un seul endroit pour rapporter des bugs : bien plus pratique pour les utilisateurs qui n'auraient pas à se demander si c'est dans tel ou tel dépôt.

Quelles contraintes ?

C'est là le souci : il faudrait mettre ça en place et j'ai une crainte de tout casser.

Il faudrait aussi mettre en place la synchronisation automatique entre tous les dépôts, pour éviter de devoir ça manuellement à chaque merge.

Quelques inconnues sur la mise en place, mais je compte bien me lancer.
Je vais surement ouvrir un ticket sur wallabag/wallabag pour avoir l'avis des principaux contributeurs à wallabag.

À suivre donc, car je compte avancer là-dessus dans les semaines à venir.

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Framablog : Allumons les réverbères du Libre

jeudi 21 avril 2016 à 09:23

Dans son communiqué de presse du 07 avril 2016, la Commission des lois du Sénat français déclare approuver le projet de loi pour une République Numérique porté par la secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire. Néanmoins, le Sénat a tenu à renommer ce projet de loi :

La commission a adopté le projet de loi en le modifiant : sans constituer la révolution que suggérait son premier intitulé, il contient un certain nombre de dispositions utiles pour assurer une meilleure régulation de la société numérique et améliorer la protection des droits des individus. C’est pourquoi la commission a modifié le titre du projet de loi, désormais intitulé : « projet de loi pour une société numérique ».

L’argument est limpide : nul ne saurait transformer les prérogatives de la puissance publique en place. C’est à la société de se transformer (se numériser) et c’est à la République (et ses institutions) qu’il revient de réguler les usages numériques. Tel est l’ordre des choses, et il est fort compréhensible que la Commission des lois ne laisse pas passer un texte qui transformerait une République dont elle est garante de l’intégrité.

Pourtant, cette rigidité est-elle bien conforme à l’air du temps ? Cette société numérique n’est-elle pas justement en train de montrer que ces usages sont précisément ceux d’une démocratie en train de se faire, mobilisant les attentions et renouvelant les pratiques politiques y compris debout à la place de la République. Peut-être est-ce justement à cause de cela et de ce qu’il cristallise comme besoin de transparence, de démocratie et de coopération, que le logiciel libre peine tant à être compris et assimilé par les institutions.

Ce texte de Véronique Bonnet, administratrice de l’April, synthétise ces questionnements. Un peu d’espoir peut-être en usant nous-mêmes, de plus en plus, du logiciel libre pour s’émanciper enfin ?

Sympathy for the Free Software

Par Véronique Bonnet, administratrice de l’April

Indésirable, le logiciel libre (free software) ? Un amendement de la commission des lois du Sénat vient de faire disparaître, pour l’instant, avant l’examen en séance prévu fin avril, l’encouragement au logiciel libre. Certes, il s’agissait bien d’un amendement de repli, non juridiquement contraignant, que l’Assemblée avait voté comme pis-aller, vu les tirs de barrage contre la priorisation. Le simple encouragement est-il déjà tabou ? Caillou dans la chaussure ? Loup dans la bergerie ? Disons ici notre sympathie irréductible, notre attachement citoyen au logiciel libre, n’en déplaise aux frilosités qui se drapent dans des habits bien improbables.

Du diable, on dit qu’il est dans les détails.

Un détail, justement. Le projet de loi numérique a changé de nom, la semaine dernière, en cours de route. Initialement, il s’appelait « Projet de loi pour une république numérique ». Le Conseil d’État, en décembre dernier, s’était étonné du décalage entre un tel intitulé et le contenu du projet de loi.

Dans le second volet d’un article publié le 15 avril par la revue EpiNet, intitulé « Bienheureuse panne d’imprimante, encore », j’ai essayé de montrer que si on prenait au sérieux la notion de république, alors on ne pouvait pas faire l’économie d’une priorisation de l’informatique libre dans le domaine public, « dans la tâche de protéger des regards ce qui doit l’être, et celle de rendre visible et accessible ce qui doit l’être, dans une république. »

J’avais dans mon argumentaire fait état de deux axes, esquissés, mais non assumés par le texte soumis à l’examen des parlementaires. Un premier axe qui disait vouloir découvrir et laisser à découvert ce qui devait l’être, dans une république, soit les traitements algorithmiques des paramètres qui débouchent sur des décisions et influent sur les existences. Un second axe qui disait vouloir couvrir et garder couvert ce qui devait le rester dans une république, soit le contrôle des données personnelles.

La semaine dernière, le gouvernement a remplacé le terme de « république », peut être trop contraignant, par le terme de « société ». Société numérique en lieu et place de la république numérique ? En rabattre sur les exigences de fraternité, d’égalité et de liberté vers une loi a minima peu conforme aux exigences de la république, mais bien suffisante pour la société. On ne peut s’empêcher de faire le lien avec la très thatcherienne et libérale exclamation : « such a thing as society ! », dans un contexte où il était demandé à cette responsable britannique de prendre au sérieux le traitement social de la pauvreté.

Remplacer « république » par « société », est-ce donner congé à bon compte à la juste revendication d’une interopérabilité, d’une auditabilité, soit, en un mot, de choix numériques qui garantissent une dimension publique vraiment publique et une dimension privée vraiment privée, purement et simplement ? La république oblige. La société, tout autant.

À ce moment de croisée des chemins pour le Libre, puisque c’est maintenant l’ensemble des Sénateurs qui doit examiner le projet de loi, esquissons en quelques traits de quelle liberté heureuse ce combat pour la priorité au logiciel libre est fait.

En tant que libristes, nous sommes, en quelque sorte, des allumeurs de réverbères. Une variante des lanceurs d’alerte. Un peu ce que les lucioles sont aux colibris. Nous essayons de sensibiliser sur le non auditable, le non interopérable, l’obscurantisme des verrous logiciels, des chausse-trappes, des rentes de situation. Allumeur de réverbère, c’est un beau métier.

 

allumeur de réverbère dessin de saint exupéry pour le Petit Prince

Copyright © 2016 Le Petit Prince – Eh non, l’ouvrage n’est toujours pas dans le domaine public en France.

 

Celui du Petit Prince, dans l’accélération folle de la succession des jours et des nuits, réduits chacun à une minute, suivait néanmoins la consigne : éclairer quand il le fallait, éteindre quand il le fallait. Saint-Exupéry suggère de celui-là qu’il est un peu lampiste. La consigne lui a été donnée quand le jour durait un jour, et la nuit une nuit. Mais lampiste encore au sens d’autrefois : celui qui veille à l’allumage des lampes.

Ma main au feu que la régie lumière du projet de loi « pour une république numérique », puis « pour une société numérique » soit plus proche du Prince de Machiavel, régulateur et opératoire, que de la philosophie des Lumières, émancipatrice. Le pire est de faire croire que le logiciel libre peut porter atteinte aux appels d’offre, un vilain petit canard juridique, monstre mal bâti. Démon ? Seulement au sens du démon de Socrate, cette voix intérieure qui est médiation entre les situations et les concepts. Free Software, doux démon. Loin des tentations de la Pomme et autres gaffes à âmes.

reguler-internet

Faut-il, pourtant, se résoudre, abjurer ? « Eppure, si muove », aurait dit, ou en tous cas pensé, Galilée. Que l’on traduit d’ordinaire par « et pourtant, elle tourne ». Il parlait de la Terre, dans la perspective de l’héliocentrisme honni par les potentats d’alors. Aller contre l’évidence de la logique des êtres parlants d’étudier, utiliser, améliorer, redistribuer, en sécurisant leurs échanges et en ayant une visibilité sur ce qu’il veulent partager ou garder pour eux ?

Ceux qui prennent les libristes pour de joyeux lampistes — pas au sens d’autrefois —, et les vessies pour les lanternes, et les enfants du bon dieu pour des canards sauvages, feraient bien de s’aviser que le bon sens finit toujours pas prévaloir sur les mauvais prétextes.

Il y a quelque chose comme une raison dans l’histoire. Si ce n’est pas sous cette législature, tôt ou tard, le free software finira par s’imposer. Mais ce serait mieux maintenant.

Devil-Girl-300px

Devil girl by GDJ,  Public Domain

Pour ma part, c’est tout vu. Je roule en GNU/Linux. Je m’habille en Debian. Je n’ai pas encore de RoLeX pour réussir ma vie, mais je suis, j’eXisTe en LaTeX. Je priorise avec l’April. Je dégooglise avec Framasoft. Je neutralise avec LQDN. J’ai jeté aux orties mes menottes numériques. Contre les portes dérobées, je mets en garde les autres, avec d’autres. Et à toi, Free Software, je dis ma sympathie, que diable !

 

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genma : Yunohost, Autohébergement, Let's Encrypt

jeudi 21 avril 2016 à 09:00

Installer Let's Encrypt

Pour installer Let's Encrypt sur Yunohost (et remplacer le certificat autosigné généré par défaut), j'ai suivi le tutoriel suivant How to : install letsencrypt certificates disponible en anglais et en français. Le tutoriel est bien fait, je n'ai pas de remarque particulière.

Let's Encrypt et Freebox

Comme je l'évoquais dans mon article Yunohost, Freebox OS, Let's Encrypt, la Freebox propose un accès https qui repose sur l'usage d'un certificat TLS fourni via Let's encrypt.

Le soucis est que l'on peut se retrouver dans le cas ou pour une même adresse, avec le port 80, si on a consulté cette adresse (associé au FreeboxOS), on a chargé un premier certificat Let's Encrypt. Et si on redirige ensuite le port 80 sur Yunohost, on charge un second certificat.

On a un conflit entre les deux certificats vu qu'ils pointent au final sur une même IP... On a le message d'erreur qui s'affiche.

Seule solution que je vois pour l'instant : créer différents profils dans Firefox (via la commande Firefox -p). Dans l'un des profils, je peux aller sur la partie administration de la Freebox, son certificat est associée à l'adresse Ip publique de la box. Dans l'autre profil, je vais sur l'adresse de mon cloud personnel et le certificat Let's Encrypt.

Une autre solution : désactiver l'accès à la partie administration à distance de la Freebox, passer par le réseau local (accessible à distance via le VPN fournit par la Freebox, un VPN installé sur son instance Yunohost ou via SSH...).

Let's Encrypt et Pseudonymat

Autre problématique, au moment de le création du certificat de Let'S Encrypt, on doit saisir un email. Je n'y avais pas prêté attention. Mais il y a peu de temps, j'ai reçu un mail m'indiquant que mon certificat (qui a une durée de validité de 90 jours) allait arrivé prochainement à expiration. Mon mail se retrouve donc associé à mon nom de domaine.

Dans mon cas, ce n'est pas un soucis. Mais cela veut dire qu'un organisme externe, en l'occurence ceux qui sont derrière Let's encrypt ont le lien entre un nom de domaine et un mail. A voir si c'est génant ou pas et faire attention en conséquence lors de la saisie à bien indiquer le bon mail ;-)

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System Linux : Commande rpm

jeudi 21 avril 2016 à 08:00

Un résumé de quelques options bien pratique de la commande phare de RedHat, Centos et Fedora : RPM

La commande rpm :

rpm : RPM Package Manager,

Voici les commandes de base :

Installer ou mettre à jour un paquet

rpm -Uhv *.rpm

Installer un paquet

rpm -ihv *.rpm

Désinstaller un paquet

rpm -e *  (sans '.rpm')

La recherche

Rechercher si le paquet truc est installé

rpm -q truc  (nom complet, sans '.rpm')

Recherche dans tous les paquets installés si gcc est présent

rpm -qa | grep gcc

Liste de tous les paquets installés

rpm -qa

Renvoie quel paquet rpm a installé un certain fichier : permet ainsi de déterminer le nom du paquet ayant installé tel programme ou telle librairie

rpm -q --whatprovides /usr/bin/ogg123

Renvoie tous les fichiers installés par un paquet

rpm -q --fileprovide vorbis-tools
rpm -ql vorbis-tools

Description du paquet installé

rpm -qi paquet

Si un paquet fait sa maline et veut pas s'installer pour x ou y raison

rpm -ivh --nodeps --force nom du package 

Lister les fichiers d’un paquet rpm

rpm –ql « nom du package »               

Connaître le paquet d’un fichier

rpm -qf /etc/openldap/ldap.conf        

Connaître le contenu d’un rpm

rpm -pql  package.rpm

Afficher les changes logs

rpm -q truc --changelog   

Affiche plus d'information ainsi que l'architecture d'un paquet, exemple avec libxml2

rpm --query --queryformat "%{NAME}-%{VERSION}.%{RELEASE} (%{ARCH})
" libxml2   

Connaitre la date d'installation d'un paquet

rpm -qa --last | grep truc  

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