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genma : A.I.2 Apprenons l'Informatique, Apprenons Internet

jeudi 28 mai 2015 à 09:00

Ce billet fait suite à mon billet Pourquoi je quitte les Cafés vie privée ? au sein duquel j'explique certaines choses quant à ma vision sur la communication auprès du grand public (une conférence plus détaillée sur le sujet est en cours de préparation).

Le concept

A.I.2 signifie Apprenons l'Informatique, Apprenons Internet

Le nom est assez significatif mais je souhaite expliquer plus en détail ce qu'il y a derrière. Tout d'abord, j'insisterai sur le fait que c'est apprenONS et non pas apprenEZ. On est ensemble. Il n'y a pas quelqu'un qui sait et ceux qui apprennent. Le nom est révélateur d'une volonté d'inclure, de partager...

L'Informatique et Internet sont partout dans nos vies quotidiennes. Il me semble important que le grand public, tout à chacun soit à même de s'approprier les connaissances nécessaires et suffisantes pour comprendre ces outils qui changent les fondements mêmes de notre société, dans notre accès à l'information, aux connaissances, au partage, à la communication...

Sous quel format ?

Le format, ce sera des interventions sur plusieurs formes : conférences, ateliers, débats. Sur un thème donné ou un sur un thème générique. Ayant un rapport avec l'Informatique ou Internet. On peut alors imaginer des A.I.2 spécial. spécial Vie privée, spécial Logiciel Libre, spécial Tor, spécial Sauvegarde, spécial Big Data, spécial Internet des objets... Soit, tout thème sur lequel j'ai des connaissances et sur lequel je suis à même de faire de la vulgarisation et des présentations grand public.

Selon les demandes que j'aurais pour intervenir, on peut partir sur des des bases, des choses simples et monter le niveau de connaissances. Ou aller sur des thèmes précis, ciblés... Mon idée est de voir ce que les public veut ou a besoin d'apprendre. Alors, je le sensibilise, je luis fais comprendre qu'il y a des choses qu'il faut apprendre, qui sont une nécessité.

Lors des ateliers, je pense utiliser différents types de jeux et de mise en situation mon jeu de carte Initier à Tor et GPG via un jeu, mon jeu de rôle (présenté lors de l'animation au Dernier bar avant la fin du monde), des images, des métaphores comme mon texte de Vulgarisation sur https et TOR...

Enfin, toute l'informatique utilisée sera uniquement sur du logiciel libre.

Le public cible

Le public cible est avant tout du grand public, mais également des technophiles, des geeks, des les enseignants- profs, des clubs informatiques. Toute personne intéressé par le concept. Je suis à la recherche de lieux susceptible de m'accueillir le temps d'un samedi après-midi : bar, un local associatif, médiathèque ou autre.

Comment aider ?

Toute personne souhaitant que je fasse une intervention peut me contacter et nous verrons alors comment organiser tout ça.

Sinon je recherche un graphiste pour m'aider à concevoir un logo, des personnes pour m'aider à relire mes tutoriaux, me conseiller. Ou autre. Toute aide est la bienvenue, si ça vous dit.

Mise à disposition des contenus

Comme tout ce que j'ai déjà fait, ce que je continuerai de faire sera sous disponible via le blog et moyens de communications associés (github etc). Tout est et restera sous Licence Creative Commons CC by SA, donc modifiable, distribuable, réutilisable.

Je pense que ma plus-value est dans mon expérience, dans qui je suis, dans ce que je sais faire. D'où mon appel à me solliciter pour que j'intervienne. Mais si vous souhaitez reprendre le concept, faire quelque chose de similaire à votre façon, allez-y. Mais je reste persuadé que j'ai quelque chose à apporter.

Communication autour d'A.I.2

Je pense que je ferai des tags A.I.2 sur les billets de blog. J'essaierai de mettre (comme j'ai commencé) des sortes de pré-requis, connaissances à avoir en entête de chaque billet un peu technique, voir un niveau de technicité (débutant, intermédiaire, avancé).

Pour l'instant, pas de compte twitter ou de site, je mets tout sur ce blog, le temps de voir si le projet est viable, comment ça se déroule etc. Et on verra bien par la suite.

Conclusion

J'insiste et je terminerai là-dessus, le concept n'est pas nouveau (il existe des tas d'associations qui font ça depuis des années). Ce que j'apporte, c'est l'idée d'Apprenons, l'inclusion, le nous. Et la plus-value que j'estime être.

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La bande des Geexxx : diaspora v0.5.0.0, deuxième

mercredi 27 mai 2015 à 20:14

La sortie est encore récente, et j’ai depuis mis à jour framasphère. Je me suis dit que ca pouvait être sympa de contacter la presse tech francophone pour essayer de faire un peu de bruit autour de cette sortie, alors j’ai écrit un petit mail aux sites que je connaissais. Comme je ne garde jamais rien pour moi, le voici :

La communauté des contributeurs au projet diaspora* est fière d’annoncer la sortie d’une nouvelle version majeure, la version 0.5.0.0. Diaspora* est un projet Libre d’un réseau social décentralisé et respectueux de la vie privée. Il a été lancé en 2010 par 4 étudiants américains. En Août 2012, ils cédaient la gouvernance du projet à la communauté. Cette nouvelle version est donc la cinquième version majeure publiée par la communauté.

Elle contient de nombreuses améliorations, dont notamment des grosses améliorations de l’expérience utilisateur tant sur desktop que sur mobile, beaucoup de refactoring et de changements sous le capot pour de meilleures performances, de nouvelles actions pour les administrateurs, et toujours des efforts pour améliorer la protection de la vie privée de l’utilisateur (voir ce précédent billet pour des détails sur ce point). L’annonce de la sortie est disponible sur le blog officiel (en anglais).

Avec 785 commits changeant 1336 fichiers, 31671 lignes de code ajoutées et 34509 lignes supprimées par 20 contributeurs différents, cette version est la plus grosse jamais sortie par la communauté. Le dépôt github vient d’ailleurs de dépasser les 10.000 stars, ce qui en fait le 3ème projet Ruby on Rails le plus suivi sur github.

diaspora* a connu un regain d’intérêt en France ces derniers mois, notamment grâce au lancement par Framasoft de leur nœud diaspora* framasphère dans le cadre de leur campagne « Dégooglisons Internet« . Lancé en Octobre dernier, celui-ci approche maintenant les 16.000 utilisateurs. Si vous souhaitez (re)découvrir diaspora*, framasphère est un serveur idéal où s’inscrire. N’oubliez pas de suivre des tags pour voir votre flux se remplir de contenu vous intéressant.

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genma : Pourquoi je quitte les Cafés vie privée ?

mercredi 27 mai 2015 à 09:00

Mon background

Je suis utilisateur de logiciel libre depuis 12 ans. Depuis 12 ans, j'ai passé des heures et des heures à lire les débats, les arguments des uns et des autres sur comment faire pour démocratiser Linux (pardon GNU/Linux), sur le fait qu'il faille ou non porter des logiciels libres sur des OS privateurs... (Oui mais dans ce cas ils ne passeront pas sous GNU/Linux car ils ont déjà tous les logiciels...), les forks (Firefox/Iceweasel)... J'ai assisté, écouté et vu des centaines de conférences sur des tas de domaines... J'ai vu du troll... J'ai participé à des forums, publiés sur des blogs... Bref, j'ai une certaine expérience de ce domaine. J'ai la prétention d'avoir 12 ans de background en terme de diffusion, de sensibilisation, de propagande et de promotion du logiciel libre...

J'ai d'abord été un utilisateur, un apprenant (et je le suis toujours) avant de passer du coté de la diffusion de mes propres connaissances...

Depuis presque deux ans, je co-anime des Cafés vie privée. Au sein d'un groupe hétérogène. Nous avons chacun nos points de vue, nos vécus, nos expériences et nos points de vue sur "Les Cafés vie privée". De plus en plus nombreuses sont les divergences de point de vue. J'accepte la critique argumentée, je me suis remis en question sur de nombreux points. Je comprends les points de vue des autres. Mais quand on se refuse à comprendre et même à écouter mon point de vue, quand on ne cesse de dire "ce n'est pas comme ça qu'il faut faire" sans chercher à comprendre pourquoi je pense que c'est peut être une bonne façon de faire, quand l'intégrisme est omniprésent, il y a un moment où il faut savoir dire non, dire stop.

Comment parler au grand public ?

Je prépare une conférence que je serai amené à faire plusieurs fois sur "L'importance de la vulgarisation et la communication auprès du grand public". Je commence à la préparer, je n'aborderai donc pas ça en détail ici, mais je peux déjà donner quelques éléments de réflexions :
- traiter les gens de Noob, de Mme Michu c'est déjà porter un jugement ;
- selon les mots que l'on choisit, les personnes en face de nous peuvent très rapidement se sentir dévalorisée, jugée, incompétente ;
- jouer sur la peur n'est pas une bonne chose. Parler de la NSA à quelqu'un pour qui le modèle de menace c'est potentiellement la personne qui lui envoie du spam ou des mails de phishing/hammeçonnage, est-ce raisonnable ?
- dire "on dit pas crypter mais chiffrer bordel", est-ce une bonne façon de sensibiliser ?
- imposer la façon de communiquer, imposer le fait que ce ne soit pas organisé, est-ce qu'on tient alors compte des avis des autres ?
- critiquer et reprocher aux autres sans soi-même se remettre en question...
- définir une charte de bonne conduite quand on se revendique des Cafés vie privée... est-ce laisser un peu de liberté ?
Revendiquer le fait d'être irréprochable et ne pas voir que les points ci-dessus sont gênants voir bloquants, ce n'est pas être irréprochable. Bien au contraire.

Comme j'aime à l'expliquer, l'informatique est un domaine où je suis à l'aise car c'est ma passion. La personne en face de moi n'a pas à se sentir "inférieure", elle a des tas de domaines dans lesquelles elle a des connaissances, des facilités que je n'ai pas. La personne ne doit pas se sentir dévalorisée. Il faut se mettre à son niveau de connaissance, lui expliquer, avec des mots simples. On commence par les base et on monte en compétence, on élève le niveau de connaissances. On voit ce que la personnes veut apprendre, on sensibilise, on fait comprendre qu'il y a des choses qu'on estime qu'il faut qu'elle apprenne.

Et quand on interagit, quand on communique, l'intégrisme n'est pas la solution pour sensibiliser. Soit on veut rester entre nous. Soit on veut s'ouvrir aux autres. Personnellement, je suis pour la seconde option. De même que l'intégrisme dans le logiciel libre (que je peux cependant comprendre) n'est pas la solution pour la démocratisation du logiciel libre, l'intégrisme dans les Cafés vie privée n'est pas - de mon point de vue la solution. D'où ma décision.

Je quitte pour mieux continuer

J'ai ma personnalité, mon égo, ma façon de faire. Les personnes que je rencontre voient ma volonté d'être pédagogue, ouvert... La pédagogie, la vulgarisation veut dire aussi de la simplification, peut potentiellement induire en erreur. D'où mon insistance : "Je ne détiens pas la vérité. Faites vous votre propre avis. Apprenez. Critiquez. Jugez. Multipliez les sources d'informations". Je peux comprendre que l'on aime pas ma façon de faire, ma volonté de simplifier, de vulgariser. Mais je pense que c'est la bonne façon de faire.

L'appellation n'appartient à personne, mais selon la visibilité de ceux qui animent, il est facile d'assimiler une personne et une façon de faire à un concept. Je quitte donc pour mieux faire ce que j'ai vraiment envie de faire. Il y aura toujours des réflexions, des jugements, des trolls sur ce que je fais, mais si je ne fais plus ça sous l'appellation "Café vie privée" (appellation trop restrictive quand à mon ambition - le mot est lâché), on ne me jugera que moi, on n'associera pas ce que je fais avec les "Cafés vie privée", on ne pourra pas dire Les "Cafés vie privée" sont comme ça ou comme si vu que Genma les fait comme ça.

La suite ?

Je continuerai peut-être de participer aux Cafés vie privée, je ne sais pas encore. Mais je pense également faire mon propre canal de communication, en mon nom. Ainsi ce sera clairement différencier ce que je fais de façon collective de ce que je fais à titre personnel. Tout ce que je fais étant sous licence Creative Commons by SA, il vous est possible de reprendre, de modifier, de diffuser de partager et de faire à votre tour votre propre diffusion de connaissance. Car c'est là le plus important pour moi : partager, diffuser, élever le niveau de connaissances de tout le monde sur des domaines qui sont chers à mes yeux.

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Okki : GNOME 3.18 supportera différents types de capteurs

mardi 26 mai 2015 à 22:43

Les tablettes et les ordinateurs portables modernes sont désormais truffés de capteurs : un accéléromètre pour le positionnement de l’écran, un capteur de lumière ambiante pour ajuster la luminosité de l’écran, un compas gyroscopique pour la navigation…

Suite aux travaux sur la WeTab, GNOME et Linux supportaient déjà les accéléromètres depuis plusieurs années, mais certains changements apportés par Windows 8 et les périphériques compatibles avec ce dernier ont poussé à tout remettre à plat.

Bastien Nocera a donc développé le projet iio-sensor-proxy, dont la version 1.0 vient tout juste de sortir. En plus des accéléromètres, cette première version stable supporte également les capteurs de lumière ambiante, ce qui signifie qu’en plus de pouvoir s’adapter automatiquement à une rotation de l’écran, GNOME 3.18 pourra également adapter, tout aussi automatiquement, la luminosité de ce dernier.

Dans les prochaines versions, il est prévu de pouvoir exporter les données brutes de l’accéléromètre pour qu’elles puissent être utilisées par les applications. Ce qui pourrait être intéressant dans le cas de jeux vidéos. Il est également prévu d’ajouter le support du compas gyroscopique, dont les informations seront communiquées au service de géolocalisation GeoClue, permettant ainsi d’obtenir l’emplacement et la direction avec une même API.


Histoire de mieux comprendre le projet, s’ensuit un petit entretien avec Bastien Nocera, que je remercie encore une fois pour le temps qu’il a bien voulu m’accorder ;)

Le projet s’appuie sur systemd. Qu’apporte réellement ce dernier, et cela a t’il permis de simplifier le développement ?

Dans ce cas précis, systemd/udev est uniquement utilisé pour lancer le daemon en tâche de fond, quand un capteur apparaît (lors du démarrage, lorsque qu’on sort du sommeil, ou, comme pour le ColorHug ALS, s’il est branché en USB). systemd permet de simplifier le lancement de services D-Bus lorsqu’ils sont attachés à un périphérique amovible. C’est aussi la manière dont bluetoothd, le daemon qui s’occupe du Bluetooth, fonctionne.

Utiliser un autre système d’init est parfaitement possible, mais moins pratique, et surtout inutile étant donné que toutes les distributions majeures de Linux utilisent systemd (et que iio-sensor-proxy ne fonctionne que sur Linux).

Les capteurs semblent être reconnus comme des périphériques HID. Est -ce que ça implique une certaine normalisation, offrant par défaut, une fois le pilote initial développé, le support de tous les capteurs d’un même type, ou est-ce qu’il faudra développer des pilotes différents pour chaque capteur de chaque fabricant ?

Certains capteurs sont des capteurs HID, mais pas tous. Pour avoir le tampon de certification pour Windows 8, les capteurs doivent utiliser HID pour exporter leurs données, et le faire d’une certaine manière. Cependant, sous Linux, les capteurs sont souvent, de toute façon, gérés par la surcouche du noyau IIO (« Industrial I/O », entrées-sorties industrielles). Ce qui nous permet de gérer à la fois les capteurs basés sur le HID que supporte Windows 8 par défaut, ainsi que de nombreux autres que les constructeurs peuvent intégrer dans leurs systèmes.

Les capteurs mono-fonctions plus anciens, comme ceux de la WeTab, sont eux encore différents, apparaissant comme de vrais périphériques d’entrée, tels une souris, mais avec Z, l’axe de la profondeur, en plus. Nous supportons aussi les capteurs utilisés sur MacBook, qui sont exportés par le noyau Linux de manière différente. En clair, les capteurs HID compatibles Windows 8 bénéficieront de pilotes Linux déjà intégrés, mais les autres, avec un driver IIO supporté, fonctionneront aussi.

Dans le cas des capteurs de lumière ambiante, j’ai cru comprendre que les différents fabricants n’utilisaient pas une unité de mesure commune et normalisée. Comment avez-vous procédé pour pouvoir tout de même offrir à l’utilisateur un système unifié ?

Dans ce cas, le problème n’est plus dans iio-sensor-proxy lui-même. Le daemon exporte le fait que les données sont sans unité, ramenées à un pourcentage et les applications se débrouillent pour savoir si elles peuvent gérer ces données. Dans le cas de gnome-settings-daemon (une tâche de fond qui gère l’énergie sous GNOME), nous utilisons les préférences de l’utilisateur pour calibrer les changements de luminosité de l’écran, et « apprend ». Pour plus de détails, il vaut mieux inspecter le patch écrit par Richard Hughes directement.

Comment est gérée la sécurité, pour qu’un programme malicieux ne puisse pas accéder à certaines informations sensibles, comme la localisation de l’utilisateur et la direction prise ?

Pour l’instant, le problème ne se pose pas : nous n’exportons pas aux applications les données brutes des accéléromètres, ou les données des compas électroniques. Dans le futur, les données du compas ne seront disponibles que pour GeoClue, qui renverra ces données vers les applications de géolocalisation, telles que Cartes ou Météo, avec les mêmes demandes de permission.

Pour ce qui est de l’accéléromètre, le même système sera mis en place. Dans les deux cas de figure, nous attendons un déploiement plus généralisé des technologies utilisées, comme kdbus et xdg-app.

Les intéressés peuvent suivre le développement de cette fonctionnalité sur GitHub.

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alterlibriste : ZTE Open C, alors, 10 mois ?

mardi 26 mai 2015 à 22:19

Voici dix mois que j’ai mon Open C et je voulais faire un petit bilan ainsi que faire le point sur mon billet sur la façon de faire évoluer son téléphone vers les dernières versions de Firefox OS dont la conclusion était :

ce n’est pas encore la révolution, la 2.2 sera une version intéressante mais laissons-lui le temps de corriger ses problèmes. Pour le moment, mon conseil est de rester en 2.1.

En effet, entre la 1.3 d’origine et la 2.2 qui commence à être aboutie, il y a quand même une sacrée différence.
Je dirais qu’avec cette version, la plupart des choses que j’ai pu reprocher au système dans mes précédents billets ont été apportée : on peut faire une recherche avec Duck Duck Go en moteur par défaut, le copier-coller fonctionne très bien, on peut télécharger n’importe quelle pièce jointe dans les mails, bref, on peut commencer à faire ce que n’importe quel smartphone courant sait faire.
On pourra toujours râler que le navigateur n’a quasiment aucune option ou qu’il n’y a pas encore toutes les applis dont on pourrait avoir besoin mais franchement, à partir de la version 2.2, Firefox OS pourra largement supporter la comparaison avec un autre OS mobile d’autant que les téléphones annoncés sont un peu plus performant que l’Open C. Pour ceux qui peuvent attendre encore quelques mois, attendez l’Open L ou peut-être une autre bonne surprise si d’autres fabricants s’y mettent.

Mais revenons aux possesseurs de l’Open C.
Dans mon billet de novembre dernier, je détaillais les moyens de faire évoluer le téléphone. Clairement, sur les 4 évoquées, il n’en reste plus qu’une.

Détaillons un peu les avantages et les éventuels inconvénients de ces builds communautaires. Un très bon point, c’est qu’une fois l’appareil rooté, les mises à jour, tant qu’elles se font en montée de version récupèrent automatiquement toutes les données internes, ainsi, les contacts, SMS et autres données des applis sont conservées.

Un autre intérêt, c’est qu’avant la mise à disposition publique, un groupe de testeur (dont je fais partie et qui accueille toutes les bonnes volontés) se chargent de tester la compilation pour éviter de pousser une version qui contiendrait des bugs critiques. C’est ce qui a été le cas ces derniers temps et c’est pourquoi il n’y a pas eu de mise à jour pendant 2 mois (et que j’attendais que la situation se débloque avant de faire ce billet).

Il faut cependant savoir que les bugs ne sont pas du fait de l’équipe qui s’occupe de mettre à disposition les builds et que d’éventuels problèmes ou retards dans la mise à disposition des mises à jour ne doivent pas lui être imputés. Au mieux, cela permet de remonter les bugs aux développeurs et de constater des problèmes de compatibilité matérielles ou avec les opérateurs mais on ne peut faire autre chose qu’attendre une nouvelle compilation en espérant que le problème ait été réglé entre temps.

Une chose importante à savoir, c’est qu’une fois une version choisie, les mises à jour vont se faire en suivant cette version : stable, beta, aurora ou nightly (actuellement respectivement 2.0, 2.1, 2.2, 3.0). Le problème, c’est que lorsqu’il y a une nouvelle version, tout se décale et par exemple lors de la création de la 3.0 ceux qui était en 2.1 relativement stabilisée se sont retrouvé d’un coup en 2.2 largement bugguée. C’est pourquoi, je recommande au commun des utilisateurs de rester en version stable ou beta pour ne pas avoir de mauvaise surprise. La version aurora ne fera pas peur à ceux qui peuvent supporter quelques bugs et la nightly qui casse régulièrement n’est carrément pas pour un usage quotidien.

Quant à la fréquence des mises à jour, elle est donnée à titre indicatif mais ne doit pas être prise au pied de la lettre.
Personnellement, je préfère d’ailleurs ne pas mettre à jour une version qui fonctionne et ne la recommande que pour régler un bug ou obtenir de nouvelles fonctionnalités. Si vous êtes aussi dans ce cas, il vous suffit de modifier l’adresse de mise à jour tout en bas du menu développeurs.

Quoi qu’il en soit, avant toute mise à jour, je vous recommande une sauvegarde de votre système grâce à la recovery de Vampirefo dont je vous ai vanté les mérites à plusieurs reprises ainsi qu’une sauvegarde de votre carte SD interne (chez moi, pour une raison indéterminée, la mise à jour automatique se solde par un effacement complet de ce qu’elle contient et un échec de la mise à jour).

Ceci étant dit, je conclurai ce billet en disant que maintenant, la version 2.2 a atteint ses objectifs et devient utilisable, une petite liste non exhaustive des différences par rapport à la 2.1 :

Voilà de quoi vous mettre en appétit pour sauter sur cette version qui je l’espère équipera les prochains téléphones disponibles en France.

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