PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #37

lundi 14 septembre 2020 à 00:01

Pour la 37ème semaine de l'année 2020, voici 10 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker :)

Gravatar de Journal du hacker
Original post of Journal du hacker.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Remi Collet : PHP en route vers la sortie de la version 8.0.0

samedi 12 septembre 2020 à 08:22

La version 8.0.0 Beta 3 a été publiée. C'est maintenant la phase de stabilisation qui commence pour les développeurs, et de test pour les utilisateurs.

Les RPM sont disponibles dans le dépôt remi-php80 pour Fedora  31 et et Enterprise Linux  7 (RHEL, CentOS) ou dans le stream php:remi--8.0 ainsi qu'en Software Collection dans le dépôt remi-safe (ou remi pour Fedora).

 

emblem-important-4-24.pngLe dépôt contient actuellement des versions en cours de développement qui ne sont pas destinées à être utilisées en production.

Lire aussi : PHP 8.0 en Software Collection

emblem-notice-24.pngInstallation : voir la Configuration du dépôt et choisir le mode d'installation.

Remplacement du PHP par défaut du système par la version 8.0 avec les modules (le plus simple pour Fedora et EL-8) :

dnf module disable php
dnf module install php:remi-8.0
dnf update

Remplacement du PHP par défaut du système par la version 8.0 avec le dépôt (le plus simple pour EL-7) :

yum-config-manager --enable remi-php80
yum update php\\*

Installation en parallèle, en Software Collection de PHP 8.0 (recommandée pour les tests) :

yum install php80

emblem-important-2-24.pngÀ noter :

emblem-notice-24.pngInformations, lire :

Paquets de base (php)

Software Collections (php74)

Gravatar de Remi Collet
Original post of Remi Collet.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

genma : Keepass et la gestion des conflits

jeudi 10 septembre 2020 à 09:00

Korben sur son blog a pris le temps de faire un billet assez complet Tout savoir sur KeePass, le logiciel de gestion de mots de passe qui explique les différences entre Keepass (la version officielle), KeePassXC (le client cross plateforme communautaire) et autres projets compatibles.

Personnellement, j'installe KeePassXC sur mes machines et j'utilise le client Keepass2Android. La base de données Keepass quand à elle est synchronisée sur mes différentes machines sur lesquelles j'ai besoin d'avoir accès au contenu de ce coffre-fort numérique de mot de passe, via un serveur Nextcloud.

Dans une discussion Linkedin mentionnant un article sur les usages des gestionnaires de mots de passe en ligne (comme les services payants LastPass, ou autohébergé comme Bitwarden), Philippe SCOFFONI a posté le message suivant :

A titre perso je préfère une application "lourde" type Keepass2 avec une synchro via mon serveur Nextcloud. Mais tout de suite bien moins accessible pour la grande majorité.

Suivi de cet autre message Attention, j'utilise Keepass 2 qui intègre une fonction de détection des modifications du fichier alors qu'il est ouvert et propose de les fusionner. Nous avons fonctionné à 3/4 en synchro via Nextcloud sans soucis. Il faut juste être vigilant lors de l'enregistrement car c'est à ce moment que l'on peut se voir proposer une "fusion".

Il est vrai que je ne m'étais jamais poser la question des conflits, étant seul à gérer mes mots de passe et n'utilisant le client Android que pour de la consultation (et des copier-coller des logins/mots de passe pour des comptes auxquels j'ai besoin d'accéder au sein du navigateur ou pour la connexion via l'application, comme Twitter exemple). J'ai donc regardé un peu cette problématique de gestion des conflits et KeepassXC (tout comme Keepass2 donc, que je n'utilise pas) propose une fonction de fusion de deux bases de données Keepass.

J'ai donc faits quelques tests en local en modifiant la base de données, en la renommant et en remodifiant des entrées à nouveau. Et j'ai demandé à KeepassXc de faire la fusion des deux bases. Les modifications les plus récentes sont prises en compte (ajout, suppression, mise à jour d'entrées) entre la base ouverte et celle avec laquelle on demande la fusion. C'est un peu "le dernier qui a parlé qui a raison". Mais il est possible de voir l'historique pour le rétablir / saisir les données manquantes pour que la fusion soit la plus propre possible, tout ne pouvant pas se résoudre de façon automatique. Pour moi, la fonctionnalité est donc bien et correctement implémenté. Et il est bon de savoir qu'elle existe.

Enfin, le conseil que j'aurai : sauvegarder régulièrement la base de données (le fichier Keepass) et conserver l'historique de ce fichier Keepass via ces sauvegardes de plusieurs fichiers : on pourra ainsi récupérer une "vieille" entrée si besoin et la resaisir manuellement, sans passer par le processus de fusion (sauf si il y a beaucoup de changements / entrées à resaisir).

Gravatar de genma
Original post of genma.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

RaspbianFrance : Comment brancher et utiliser un module GSM SIM800L avec le Raspberry Pi (sans batterie).

mercredi 9 septembre 2020 à 17:28
Raspberry Pi connecté à un SIM800L

Le SIM800L est un modem GSM/GPRS très utilisé en électronique en raison de son prix très faible et de sa large disponibilité. C’est un moyen abordable d’envoyer des SMS avec un Raspberry Pi ou un Arduino, de se connecter en 3G ou d’implanter un GPS.

Pourtant, il est presque impossible de trouver des explications satisfaisantes sur son utilisation et particulièrement sur son branchement.

Dans ce tutoriel nous allons donc voir comment brancher et alimenter un SIM800L depuis un Raspberry (notez que cela fonctionne aussi pour un Arduino), sans alimentation externe ni batterie !

Le matériel nécessaire pour brancher votre SIM800L à votre Raspberry.

Nous rentrerons dans les détails et les explications plus loin dans ce tutoriel, mais sachez que pour relier un SIM800L à un Raspberry un peu de matériel est nécessaire. Ainsi, vous aurez besoin :

Un kit comme celui-ci contient tout ce dont vous aurez besoin.

Bien entendu, vous devrez également disposer d’un Raspberry avec raspbian installé et d’une carte SIM avec un abonnement. À noter, la carte SIM doit-être au format micro sim. Si la votre est d’un format plus petit (nano), il vous faudra un adaptateur.

Maintenant, passons aux explications et à la pratique.

Pas le temps ou l’envie de lire les explications ? Passez directement à la partie « En pratique… ».

La théorie, comment utiliser un SIM800L avec un Raspberry Pi ?

Le SIM800L est un modem. C’est lui qui se charge de s’enregistrer auprès du réseau de votre opérateur, etc. Globalement il se comporte comme un téléphone que vous pourriez contrôler directement depuis votre Raspberry.

Pour pouvoir contrôler le SIM800L, depuis le Raspberry, vous allez devoir fournir une alimentation au premier et connecter physiquement et logiciellement les deux en utilisant un port TTL, plus souvent appelé port ou interface série.

À partir de là vous pourrez contrôler le SIM800L en envoyant sur le port série des commandes dites Hayes – on parle en fait plus souvent de commandes AT – qui sont des commandes spécifiques aux fonctions d’un modem. Par exemple, envoyer un SMS, entrer un code PIN, vérifier l’état du réseau, et bien d’autres choses encore !

En théorie, pour utiliser un SIM800L avec le Raspberry Pi vous devez donc faire comme ceci :

  1. Brancher le VDD du SIM800L à un GPIO fournissant du courant sur le Raspberry.
  2. Connecter le GND du SIM800L à un GPIO GND sur le Raspberry.
  3. Relier le TXD du SIM800L au RXD du Raspberry.
  4. Relier le RXD du Raspberry au TXD du SIM800L.
  5. Envoyer et recevoir des données avec des commandes AT sur le port série.

Seulement voilà, tout ça c’est la théorie, mais vous allez voir qu’en pratique les choses sont un peu plus compliquées…

La réalité, pourquoi est-il difficile de brancher un SIM800L ?

Si la théorie semble simple, en réalité vous trouverez assez peu de tutoriels sur internet vous expliquant comment utiliser le SIM800L avec un Raspberry. Pire, vous trouverez essentiellement des tutoriels incorrects qui, au mieux, rendront votre installation complètement instable, au pire, abîmeront votre SIM800L.

Mais alors, comment se fait-il qu’il n’y ait pas plus de ressources de qualité disponibles pour un module si connu ? Parce-que le SIM800L est particulièrement difficile à alimenter et sensible.

Un module conçu pour les téléphones et les batteries.

À l’origine le SIM800L a été conçu pour être utilisé dans des téléphones par des constructeurs. Son utilisation en électronique grand public est bien plus récente et n’a pas du tout été envisagée par le fabricant.

Batterie lithium ion dans un téléphone.
À la base le SIM800L est censé s’intégrer dans des téléphones avec une batterie…

Conséquence de son utilisation au sein de téléphones, le module est pensé pour être alimenté avec des batteries lithium-ion, lesquelles proposent des tensions d’environ 3,6 à 3,7 volts. Cette particularité va nous poser un premier problème, car en électronique numérique on utilise généralement 3,3 volts ou 5 volts, mais pas 3,6 volts.

Un module gourmand en énergie.

Second problème, le SIM800L effectue des opérations radio qui demandent de gros pics de courant très ponctuels. Typiquement les opérations en cause sont l’enregistrement sur le réseau de l’opérateur, l’envoi de messages, etc. Si durant ces phases le module n’obtient pas le courant nécessaire son comportement devient complètement imprédictible, allant du message d’erreur au redémarrage en passant par la perte de réseau.

Il se trouve hélas que les alimentations de façon générale et les ports GPIO du Raspberry Pi en particulier ont beaucoup de mal à répondre à ce genre de pics de consommation.

En fait, la quantité d’énergie consommée est si grande et sur une si courte durée qu’utiliser des câbles d’alimentation trop longs et trop fins peut suffire à faire planter le module ! C’est d’ailleurs typiquement le cas si vous branchez plusieurs câbles Dupont en série.

Rassurez-vous, nous allons vous expliquer comment résoudre ces deux problèmes !

En pratique, comment alimenter un SIM800L directement depuis un Raspberry ?

Nous avons donc vu que deux problèmes se posent à nous pour alimenter un SIM800L depuis un Raspberry : une tension incompatible et des pics de consommation électrique.

Pour commencer, nous allons nous attaquer au problème de tension.

Diminuer la tension fournie par le Raspberry Pi.

Si on lit la datasheet, c’est-à-dire la fiche technique, du SIM800L, on voit que le constructeur indique une tension d’alimentation comprise en 3,4 et 4,4 volts, avec une tension optimale de 4 volts.

Le Raspberry Pi lui peut fournir deux tensions, 3,3 et 5 volts. Nous devrions donc augmenter un peu notre tension ou la diminuer.

Éliminons la première possibilité qui est trop compliquée à mettre en œuvre et penchons-nous sur la deuxième. Nous cherchons donc un moyen fiable, simple et très peu cher de diminuer une tension d’au moins 0,6 volts, sans diminuer l’intensité du courant (ampères). Coup de chance, il se trouve qu’il existe un composant électronique qui fait exactement ça, et qu’en plus ce composant est tellement répandu qu’absolument tous les électroniciens le connaissent : la diode.

Des diodes 1N4007 en gros plan
La diode 1N4007, probablement la plus connue et utilisée.

Les diodes sont principalement connues pour laisser passer le courant dans un seul sens. Mais une de leur caractéristique est également de provoquer une chute de tension, laquelle est estimée pour les diodes au silicium à 0,7 volts.

Il nous suffit donc d’insérer une diode au silicium, nous prendrons une 1N4007, entre le GPIO 5 volts de notre Pi et le PIN VDD (alimentation) de notre SIM800L. Et voilà, nous avons une tension de 4,3 volts, juste ce qu’il nous faut.

Fournir une source de courant pouvant répondre aux pics de consommation.

Maintenant que nous avons résolu notre problème de tension, reste notre problème de pics de consommation. Cette fois il nous faudrait un composant nous permettant de « stocker du courant » et de le fournir de façon très rapide quand le SIM800L en a besoin. Là encore coup de chance, ça existe et ça s’appelle un condensateur !

Un tas de condensateurs.
Les condensateurs on en trouve partout, de toutes les formes, de toutes les tailles.

Les condensateurs sont utilisés dans de nombreux cas, mais l’une des utilisation les plus connues est la stabilisation d’alimentation. Ils se chargent quand il y a trop de courant et se décharge quand il en manque.

Nous allons donc insérer un condensateur électrolytique (on prendra au minimum un 100 µF 5 V, si on a plus en µF ou en volts aucun problème) en parallèle des pins VDD et GND de notre SIM800L.

Le montage complet.

Maintenant que nous avons résolu nos problèmes, voyons à quoi ressemble notre montage complet avant de tout tester en envoyant un SMS.

Pour maintenir tous nos composants en place et les relier entre eux nous allons utiliser une breadboard et des câbles Dupont.

Voici donc le schéma de branchement final, le fil rouge va au VDD, le noir au GND.

Montage avec un SIM800L et un Raspberry.
Le montage complet permettant de connecter un SIM800L à un Raspberry Pi.

Quelques remarques concernant le montage :

Une fois le montage terminé vous allez pouvoir insérer la carte SIM dans l’emplacement prévu sur le SIM800L.

Faîtes bien attention au sens, ce n’est absolument pas intuitif. Vous devez rentrez la carte coté contacts contre le circuit imprimé, le coin coupé en biais vers l’ouverture (il dépasse un peu). Si vous rentrez la carte à l’envers vous aurez une erreur type SIM not inserted en utilisant le module.

Une fois le montage fini, allumez votre Raspberry Pi, nous allons pouvoir tester en envoyant un SMS !

Envoyer votre premier SMS depuis le Raspberry avec un SIM800L.

Pour finir ce tutoriel, nous allons envoyer un premier SMS pour vérifier que tout fonctionne. Nous n’irons pas plus loin quant à l’utilisation du SIM800L, sachez néanmoins qu’il propose beaucoup d’autres fonctionnalités. Pour une utilisation plus poussée reportez-vous au guide des commandes AT pour la SIM800.

Pour commencer, vous allez devoir suivre notre tutoriel pour activer le port série du Raspberry Pi. Une fois que vous aurez fini d’activer le port série nous pourrons nous connecter à la SIM800L via le port série.

Pour cela, ouvrez une connexion sur /dev/serial0 avec minicom en utilisant la ligne de commande ci-dessous :

sudo minicom -b 115000 -o -D /dev/serial0

Tapez la commande AT (souvent la premières ligne ne s’affiche pas quand on tape, c’est normal) puis faites un retour à la ligne pour valider. Vous devriez avoir un message de réponse OK.

Maintenant nous allons vérifier que la carte SIM est bien débloquée (le code PIN est entré). Pour cela tapez la commande AT+CPIN?. Si la carte est débloquée vous devriez avoir une réponse :

+CPIN: READY
OK

Si vous avez une réponse comme celle ci-dessous c’est que vous devez entrez le code PIN de votre carte.

+CPIN: SIM PIN
OK

Pour cela utilisez la commande AT+CPIN=0000 en remplaçant 0000 par votre propre code PIN. Vous devriez alors avoir une réponse sous la forme :

AT+CPIN=0000
OK
+CPIN: READY
SMS Ready
Call Ready

C’est bon, vous êtes connecté au réseau de votre opérateur. Il ne nous reste plus qu’à envoyer un SMS. Pour cela utilisez les commandes AT+CMGF=1 pour activer le mode texte (ça nous permet d’écrire le SMS dans un format compréhensible pour un humain), puis AT+CMGS="+33612345678" en remplaçant +33612345678 par le numéro auquel vous souhaitez envoyer le SMS.

Un caractère > va apparaître, tapez votre SMS puis une fois que vous avez fini, faîtes Ctrl+Z.

Au final vous devriez avoir quelque chose de la forme suivante :

AT+CMGF=1
OK
AT+CMGS="+33612345678"
> Mon premier SMS avec un SIM800L
+CMGS: 29

OK

Et voilà, vous avez envoyé votre premier SMS avec un Raspberry Pi et un SIM800L !

Comme vous pouvez le constater l’usage au quotidien directement avec les commandes AT n’est pas forcément très pratique, mais rassurez-vous, des logiciels existent pour vous simplifier la vie, et nous en parlerons d’ailleurs très prochainement dans un autre tutoriel !

Lire l'article complet : Comment brancher et utiliser un module GSM SIM800L avec le Raspberry Pi (sans batterie).

Gravatar de RaspbianFrance
Original post of RaspbianFrance.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

genma : Ubuntu - Ripper des cd Audio en 2020

mardi 8 septembre 2020 à 09:00

Un rip (anglicisme, verbe ripper) est une donnée numérique (son, image) extraite depuis une source de données analogique ou numérique. Typiquement, il peut s'agir, par exemple, de convertir les pistes d'un CD audio de musique en autant de fichiers informatiques, par exemple au format MP3. Source

Introduction

En faisant un tour dans mon quartier, devant chez une personne qui déménageait, j'ai trouvé un carton de CD audio jetés / mis là pour être relevé par les encombrants. J'ai fouillé un peu : beaucoup de cd gravés de musiques que je ne connaissais pas (avec des pochettes issus d'impressions sur imprimantes jets d'encre, impressions jaunies et de mauvaises qualités), mais aussi quelques albums des années 90/2000, des cd originaux que je n'avais pas. Je les ai donc récupérés (et nettoyer COVID oblige).

En 2020, je n'écoute plus que de la musique dématérialisée et cela fait plus de 15 ans que j'ai encodé les derniers cd audio achetés, renommés et tagués proprement les fichiers issus des différents encodages fait dans les années 2000 (avec un de mes premiers PC). Pour le renommage, gprename est très bien ; pour taguer les fichiers (les tags MP3) Easytag et j'avais fait ça à la main.

En 2020, les logiciels qui permettent de ripper reconnaissent les signatures des pistes audios et vont chercher sur Internet, sur des sites spécialisés, les noms des chansons et taguent les titres automatiquement (oui ça le fait depuis des années, mais dans les années 2000, je n'avais pas Internet chez moi, je ne l'ai eu qu'en 2006).

Deux logiciels qui font la même chose

J'ai branché un graveur DVD externe en USB (je n'ai plus de lecteur CD sur mon ordinateur portable) et j'ai cherché un logiciel pour convertir mes CD audios en fichiers numériques. Dans le monde du logiciel libre, il est classique qu'il y ait plusieurs logiciels qui font sensiblement la même chose. Le domaine du rip de cd n'échappe à la règle. Le réflexe pour moi est de me tourner vers le site Ubuntu-fr.org (wiki et forum) pour voir un peu quel(s) logiciel(s) je pourrais utiliser. Parmi tous les logiciels, j'en ai retenu deux que j'ai testé.

Premier logiciel que j'ai testé, SoundJuicer. L'encodage semble être fait en même temps que la lecture du fichier et dans le cas de ma configuration, l'encodage était assez lent : 20 minutes annoncé pour un album.

Deuxième logiciel testé, ASunder (https://doc.ubuntu-fr.org/asunder). Pour le même CD, ASunder faisait la conversion en 3 minutes montre en main. ASunder fonctionne de la façon suivante : il passe par une extraction d'un fichier temporaire format "wav" puis par une conversion de celui-ci dans le format final (ogg, mp3...) Ma machine étant équipée d'un bon processeur moderne (un Intel CoreI5 de 2018) et d'un SSD, l'encodage d'un fichier musical ne pose effectivement pas de problème et le fait de passer par un fichier temporaire (le lecteur DVD permettant une lecture rapide du cd audio et le processeur un encodage extrêmement rapide). C'est donc le logiciel que je retiendrai si j'en ai de nouveau besoin.

ASunder en 2020

Sur ASunder, la base de données définit par défaut pour la recherche des informations sur l'album (artiste, nom de l'album, titre des chansons) n'existe plus. Pour palier au problème, une version patchée existe (le code source a été modifié en conséquence et il faut recompiler le logiciel) mais comme il s'agit d'un simple paramètre, il est facile de le changer via l'interface du logiciel.

La CDDB, pour Compact Disc Data Base, autrement dit base de données pour disque compact (musical), regroupe l'ensemble des informations utiles pour renseigner les tags ID3 des fichiers mp3, wma et Ogg Vorbis.Source

Pour ne pas saisir les titres à la main, on remplace le serveur CDDB par défaut.

The changelog for Asunder 2.9.6 shows that the default CDDB server has been changed to gnudb.gnudb.org http://littlesvr.ca/asunder/releases/ChangeLog. You can enter this in Preferences -> Advanced in place of freedb.freedb.org.

Dans les Préférences, Avancées, on remplace donc "freedb.freedb.org" par "gnudb.gnudb.org".

Conclusion

Je ne sais pas si ce tutoriel sera utile à d'autres et si moi-même j'aurai de nouveau l'usage d'un tel logiciel. Mais il aura au moins le mérite d'exister et de permettre d'avoir l'information si le besoin se présentait de nouveau.

Gravatar de genma
Original post of genma.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

I'm richer than you! infinity loop