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P3ter : Essayer Ubuntu Touch et Firefox OS

mardi 4 février 2014 à 22:47


Parce qu'il n'y a pas que Android, IOS ou Windows Phone pour nos téléphones, j'aimerais vous faire essayer deux alternatives libres et qui respectent votre vie privée : Ubuntu Touch et Firefox OS.

Ces deux systèmes d'exploitation dédiés aux smartphones, commencent doucement à sortir de l'ombre. Il y a plusieurs raisons à cela. Ils sont gratuits et libre, ce qui permet aux constructeurs d'implémenter, facilement et à moindre coût, ces systèmes sur leurs téléphones. Au cours des nouvelles versions, ils sont de plus en plus stables et performants. De plus, des applications célèbres telle que Twitter, Spotify, Cut The Rop, et d'autres, commencent à arriver. Mais surtout des partenariats avec des constructeurs, vont permettre de lancer en Europe dans les prochains mois (ou années), les premiers smartphones sous Firefox OS et Ubuntu Touch.

Mais que valent vraiment ces alternatives ?

Plutôt que d'installer les OS directement sur votre smartphone ou tablette, je vous propose d'installer les émulateurs qui vont vous permettre de les tester sur votre PC.

Ubuntu Touch

L'émulateur est disponible uniquement dans Ubuntu 14.04 actuellement en développement. Pour ma part je l'ai installé dans une VM sous VirtualBox, mais impossible de le faire fonctionner correctement. A défaut, il faut donc une installation d'Ubuntu 14.04 en "dur" sur votre disque.

L'image d'installation est téléchargeable sur ce lien.

Une fois installées, il faut lancer l'installation du simulateur et la création d'une instance :

sudo apt-get install ubuntu-emulator
sudo ubuntu-emulator create nomdelinstance

Enfin pour lancer votre instance d'Ubuntu Touch :

ubuntu-emulator run nomdelinstance

Le premier démarrage est assez long. Une fois terminé on vous demandera de saisir le login et le mot de passe ci-dessous :

login : phablet
password : phablet



Présentation d'Ubuntu Touch
Wiki installation d'Ubuntu Touch


Firefox OS

Pour tester Firefox OS c'est beaucoup plus facile. Il suffit d'installer une simple extension dans votre navigateur Firefox.

L'extension est disponible sur ce lien.



Une fois installée vous pouvez lancer l'extension en allant dans le menu Outils > Développeur web > Firefox Os Simulator. Activez l'émulateur grâce au switch On/Off.


Présentation de Firefox OS

Mon avis

Les avantages de ces alternatives libres sont multiples. Personnellement je suis séduis par les bénéfices des solutions libres. Dans le cas des smartphones, ils sont encore plus importants. Des systèmes d'exploitation mobiles libre c'est la garantie que personne n'écoute vos conversions ou que vos SMS ne soient pas lu par un tier.

Par ailleurs, l'un des avantages d'Ubuntu Touch est de pouvoir utiliser son smartphone comme un ordinateur. En effet, une fois branché sur un écran, la version d'Ubuntu pour PC démarre et vous pouvez l'utiliser à l'aide d'un clavier et d'une souris. En revanche l'un des inconvénient d'Ubuntu Touch est le manque d'application. Pas de Twitter ou de Wase. Du moins, pour le moment. Mais sans un succès suffisant de cet OS, des applications comme celles-ci ne risquent pas de voir le jour sur Ubuntu Touch...

Coté Firefox Os, l'un des avantages que je vois, c'est la facilité donnée aux développeurs en leur permettant de créer ou d'adapter des applications en HTML5, CSS3 et PHP. Résultat, le catalogue d'applications est bien plus intéressants sur Firefox Os. Ce n'est pas la seule raison à ce succès, la notoriété de la Mozilla Foundation et les récents partenariats avec des constructeurs de smartphones.

Pour le moment, nous ne sommes qu'au début de ces solutions alternatives. Même si Firefox Os à pris un peu d'avance, Canonical n'est pas en reste. Des smartphones, équipés de ces outils vont arrivez petit à petit sur le marché, et je dois dire que je suis plutôt impatient de migrer d'Android vers l'un de ces OS libres quand ils seront un peu plus avancés.

Un article à retrouver sur P3ter.fr

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Tuxicoman : Enregister une vidéo du bureau sous Gnome 3

mardi 4 février 2014 à 21:48

J’ai découvert que le raccourci clavier Ctrl-Shift-Alt-R déclenchait l’enregistrement d’une vidéo du bureau au format libre WebM dans votre dossier $HOME/Videos.

Pour arrêter l’enregistrer, refaites le même raccourci clavier.

Bon à savoir aussi:

Pratique !

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Framablog : No Es Una Crisis : un web-documentaire (enfin) libre !

mardi 4 février 2014 à 18:23

Le 21 novembre dernier, nous annoncions sur le Framablog une « opération de libération » du web-documentaire « No Es Una Crisis ». En effet, les ressources de ce documentaire produit par ‘‘La Société des Apaches” sont libres (CC BY-SA), malheureusement sa réalisation utilisant la technologie Flash empêchait sa visualisation sur bon nombre de supports (smartphones, tablettes, systèmes d’exploitation libres, anciennes versions de Windows, etc.).

L’objectif était d’arriver, en un week-end, à produire collectivement et bénévolement, une version HTML5 du webdoc permettant sa visualisation sur tous les supports disposant d’un navigateur web récent.

Pierre-Yves Gosset était, avec Fabien Bourgeois, le co-organisateur de ce « marathon de libération ».


noesunacrisis_LOGO_footerpartenaires_plat_m.jpg


Bonjour Pierre-Yves. La première question qui me vient à l’esprit est « Alors, l’objectif a-t-il été atteint ? »

La réponse est : malheureusement non, puisque nous n’avons pas été en mesure de publier la version HTML5 le 15 au soir.

Heureusement, « la route est longue, mais la voie est libre ». Et ne pas avoir atteint l’objectif fixé le dimanche soir ne signifiait pas pour autant la mise au placard du travail effectué le week-end.
Ce qui me permet aujourd’hui d’annoncer qu’une version – non-finalisée, mais fonctionnelle – est en ligne.

Que s’est-il passé ?

Il faut d’abord préciser quelques éléments de contexte.

Nous nous sommes réunis les 14 et 15 décembre 2013, à Lyon, à Locaux Motiv (qui héberge le local de Framasoft).
Suite à l’appel lancé via le Framablog, nous étions 7 le samedi : Adrien, Fabien, Sheetal, tonton, JosephK, Luc, pyg (+ Julien et Frib pour l’équipe du webdoc). Nous avons eu deux désistements de dernière minute. Le dimanche, nous étions 5 : Fabien, tonton, Luc, JosephK et pyg.
Pour la plupart, ces personnes n’avaient jamais travaillé ensemble et ne se connaissaient pas.

Concernant le déroulé, après un présentation du projet de webdoc par les Apaches, nous avons réparti les participants en différentes équipes : vidéos (JosephK et Adrien), panneaux interactifs (Fabien et Luc), panneau « portraits » (tonton, avec l’aide ponctuelle de Luc et Fabien), et « petites mains » (Sheetal et pyg).

IMG_20131214_150819__1_.jpg

Le rendez-vous était donné à 10h, mais je pense que nous n’avons commencé à prendre nos marques que vers 14h, après les traditionnelles pizzas-bières.
Le choix était fait dès le départ de combiner le libérathon avec une soirée « détente » : l’anniversaire de l’association Locaux Motiv (qui nous accueillait). Donc, à 21H, nous avons troqué nos claviers contre des pintes de bière (ou de jus de fruits) au bar De l’Autre Côté du Pont.
La soirée s’est transformée en nuit, puisque certains participants (dont votre serviteur) n’ont retrouvé leur lit que vers 5H du matin.
Cela ne nous a pas empêché de reprendre vaillamment le travail le dimanche vers 10 h 30.
Seulement, à 15 h, il fallait se rendre à l’évidence, nous n’aurions pas le temps d’atteindre notre objectif avec les choix techniques retenus (pourtant pertinents, mais la montre jouait contre nous).

Nous avons donc fait le choix stratégique de changer d’option technologique : l’agencement CSS des éléments des panneaux nous aurait pris trop de temps pour « boucler » à l’heure, et nous sommes donc partis sur une piste « dégradée » (une image par panneau, avec une imagemap, pas de vidéo/son de fond, etc.).

Ce choix s’est avéré payant, puisqu’à 21h, nous avions bien les 4 panneaux interactifs « fonctionnels », mais dans un mode relativement dégradé : peu d’interactivité, pas de titres de séquences, et plein de « petits détails » simples à régler mais dont le nombre ne permettait pas d’envisager une publication le soir même.

Cependant, il restait quelques points bloquants (la transition « accueil > vidéo intro > instructions » non fonctionnelle, certains fichiers json mal encodés empêchant le lancement de certaines vidéos, etc.).

Bref, il manquait peut-être 4 à 6h de travail pour avoir un rendu « publiable », mais l’équipe était épuisée (et affamée !).

NO_ES_UNA_CRISIS_-_Mozilla_Firefox_055.png

Quels sont les obstacles que vous avez rencontrés ?

Notre incapacité à publier le dimanche soir résulte d’une double cause.

D’abord, nous avons sous-estimé la phase de préparation. En effet, un webdoc de 3 heures, ce sont beaucoup de ressources diverses (des pictos, des logos, des images, des vidéos, des sons, etc.). Sans compter qu’il s’agit d’un webdoc multilingue (FR/ES/EN), ce qui complexifie encore les choses. Or, si nous avions bien accès aux sources, une partie de ces dernières étaient intégrées dans les fichiers .psd et .fla (Adobe Photoshop et Flash). Il a donc parfois fallu extraire des ressources de ces fichiers parfois très lourds et complexes (j’en profite pour remercier Sheetal et la société Mobiped pour leur aide précieuse et la mise à disposition d’une machine disposant de ces logiciels propriétaires, car Gimp refusait évidemment d’ouvrir des .psd de 2 Gio avec plus de 200 calques).
Pourtant, Fabien et moi avions passé plusieurs heures en amont à préparer ce libérathon (identifier les ressources, réfléchir à l’organisation, faire la mise en place, etc.).
Cependant, sans connaitre le nombre exact de participants (nous nous attendions à des défections) et leurs compétences, difficile d’être plus prêts.

Ensuite, nous manquions d’un expert CSS3. Alors évidemment, le web est plein de ressources, d’informations, de bibliothèques préexistantes, etc. Mais même si la courbe d’apprentissage est rapide et relativement sans douleur, on ne peut échapper à quelques tâtonnements. Et ces tâtonnements nous auront fait perdre bien du temps le samedi. Un expert CSS3 nous aurait permis de gagner plusieurs heures, très précieuses dans le cadre d’un « sprint » comme celui-ci.

Ajoutez à cela que nous étions tous bénévoles, et que l’ambiance et la bière étaient bonnes, et vous comprendrez bien qu’un des objectifs était aussi d’apprendre en s’amusant. Nous nous étions lancé un défi, mais nous ne voulions pas non plus nous mettre trop la pression. Il fallait quand même que cela reste un moment de partage et de plaisir !

Souvent, dans ce type de projet, les gens restent coder pendant la nuit. Ce ne fut pas notre cas. Si nous avions préféré rester enfermés plutôt que de sortir, nous aurions sans doute fini dans les temps, mais il n’y a pas que le code dans la vie !

Mozilla_Firefox_056.png

Et aujourd’hui, où en est le webdoc ?

Il est en place !

Il nous aura fallu un peu de temps, car les vacances et les fêtes de fin d’année sont passées par là. Ainsi que l’assemblée générale de Framasoft. Le temps de pouvoir remettre les doigts dans le code, nous étions déjà fin janvier.

Le webdoc est donc accessible sur http://noesunacrisis.com. Ou directement sur http://noesunacrisis.framasoft.org/html5 (si vous avez Flash d’installé et que vous voulez accéder à la version HTML5)

Attention ! Je sens les critiques pleuvoir en commentaires :

Alors, croyez bien que nous sommes tout à fait conscient des (très grands) défauts de cette version. Mais il faut bien comprendre ce que je disais plus haut : nous avons dû faire un choix. Soit nous publiions une version « dégradée » mais fonctionnelle. Soit nous ne publiions pas du tout ! Tout simplement parce qu’aucune des personnes présentes à ce libérathon n’avait de temps à y consacrer après le week-end.

Donc, nous voyons bien tout ce qu’il aurait été possible de faire. Mais disons qu’on a privilégié le « release early » plutôt que de faire une version techniquement nickel en terme de code, de technologies employées, etc… Mais qui n’aurait probablement jamais été finalisée.

Par ailleurs, nous avons publié notre code (hors vidéos) sur notre compte Github : https://github.com/framasoft/noesunacrisis Vous pouvez donc signaler des bugs mais surtout proposer des améliorations du code (car on ne vous cache pas qu’il est assez peu probable qu’on ait beaucoup de temps à y consacrer).

Enfin, il y a des “effets de bord” positifs à ne plus utiliser Flash, en dehors du fait que cela évite d’utiliser un plugin propriétaire. Comme par exemple le fait de pouvoir pointer directement vers une vidéo ou un panneau. Ainsi, plutôt que de dire « Je te conseille de regarder la vidéo sur la comparaison entre la crise immobilière et la situation des clubs de football espagnols. Va sur http://noesunacrisis.com, puis clique sur “No Futur” (en bas), puis le dessin du stade de foot (à droite) », on peut se contenter de donner le lien
http://noesunacrisis.framasoft.org/html5/video.html#foot
(et on peut même changer les sous-titres en live, ce que ne permettait pas la version Flash).

Un dernier mot pour la fin ?

Comme il s’agit d’une œuvre culturelle, j’aimerais faire comme aux Oscars/Grammy/Césars et remercier tout plein de gens :

Cela aura vraiment été une expérience enrichissante !

IMG_20131214_150802__1_.jpg

Rappel des principaux liens :

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Romaine Lubrique : Pourquoi les jeux vidéos devraient entrer dans le domaine public plus tôt

mardi 4 février 2014 à 13:11

Quand un journaliste spécialisé dans le jeu vidéo lance un pavé dans la mare en direction d'un secteur étouffé lui aussi par le trop plein de copyright.

- Culture / ,

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Philippe Scoffoni : ReactOS la version libre de Windows NT toujours vivant

mardi 4 février 2014 à 08:49

reactOSReactOS c’est un peu le serpent de mer que je vois resurgir régulièrement. Je l’avais testé dans un lointain passé et j’avoue que je n’en avais pas gardé un souvenir ému.

Pour ceux qui ne connaîtrait pas ce projet, sachez qu’il s’agit tout simplement d’un système d’exploitation qui se veut compatible avec les binaires des applications et pilotes matériels destinés à Microsoft Windows. Il ne s’agit donc pas d’une distribution GNU/Linux ni même un descendant de système Unix.

J’ai donc téléchargé la dernière ISO et tenté l’installation dans une machine virtuelle. Ce qui fait drôle c’est que pour les moins jeunes comme moi qui ont bien connu Windows NT l’interface est totalement similaire.

reactos

Malheureusement l’installation se plante un peu plus loin. Qu’à cela ne tienne l’équipe met aussi à disposition une machine virtuelle pour VirtualBox. Vous me direz que je cherche les ennuis ? Non je lis les pages de haut en bas en m’arrêtant à la première option :-) .

Cette fois cela marche et on se retrouve dans un environnement graphique qui sent bon le passé. C’est là que l’on se rend compte qu’en matière d’interface, si ce n’est des ombres et des effets d’interface, on a pas inventé grand-chose ces vingt dernières années.

Je découvre un gestionnaire d’applications façon GNU/Linux. On y trouve des applications récentes comme VLC en 2.1.2, Firefox 26, Thunderbird 24. VLC s’installe, je reste bloqué sur Firefox avec juste l’installeur lancé dans la barre de tâche, mais bloqué. Je clique un peu partout, l’application disparaît de la barre de tâches, je ferme le gestionnaire d’applications, le relance et là c’est lui qui reste bloqué. Je retrouve mes vieilles habitudes, gestionnaire de tâche,  je tue le processus et je reboot. Le problème subsiste malgré tout, plus moyen d’accéder à l’application. Je vous laisse le soin d’approfondir la découverte, pour aujourd’hui j’en resterais là.

Ce qui m’a poussé à faire cet article c’est le lancement du projet Thorium Core sur KickStarter qui vise à développer un service de bureau de travail en mode cloud compatible avec les applications pour Windows, mais sans Windows.

J’avoue que je suis pour le moins sceptique. La compatibilité avec Windows peut faciliter l’utilisation d’applications métiers voir pourquoi pas de la suite Office. Reste à savoir si elle fonctionne sur ReactOS, dans quelle version et avec quelle stabilité. Certes l’économie des licences Windows peut permettre de proposer un service à un prix attractif.

Mais si on compare a ce qui existe déjà dans le domaine du bureau de travail en mode cloud avec GNU/Linux je doute toujours de la pertinence du projet. Sans compter qu’avec Wine on dispose déjà d’un outil presque similaire. Au pire il est même possible de mettre une machine virtuelle Windows accessible en bureau à distance depuis le bureau Linux pour la ou les applications réclamant Windows.

Mais sait-on jamais si le projet rencontre ses financeurs et permet de finaliser enfin ReactOS, on aurait une nouvelle alternative à Windows. En cette année où les utilisateurs de Windows XP continuent de faire de la résistance, il y a eut-être une fenêtre de tir non pas dans le cloud, mais sur les postes des utilisateurs.

[Source]


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 04/02/2014. | Lien direct vers cet article

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