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Tuxicoman : Support des DRMs dans Firefox

mercredi 21 mai 2014 à 21:48

Il y a un gros débat sur la blogosphère autour de l’inclusion prochaine d’une sandbox pour exécuter des DRMs dans Firefox. Je ne trouve pas la solution de Mozilla choquante :

La question qui fâche c’est comment un organisme de standardisation comme le W3C a pu finir par imposer aux utilisateurs d’exécuter du code source fermé par accéder à un contenu.

Mais si on est sérieux 2 secondes, on comprend bien que sans code source fermé, pas de DRM possible. Donc demander l’un et l’autre en même temps n’a pas de sens. Autant demander qu’aucun système de DRM soit standardisé. Sachant qu’on se retrouverait alors au point de départ avec des éditeurs de site web utilisant des technos comme Flash ou Silverlight… avec les problèmes de support multiplateforme qui s’ensuivent (linux, windows, mac, android, ios, maemo, etc…). Au final ces problèmes rendent dépendant les utilisateurs de plateformes spécifiques, ce qui est aussi un grand mal.

Mais finalement, on s’en fout puisqu’on n’installera pas ce DRM, hein !

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La vache libre : En bref – PowerTOP 2.6 disponible

mercredi 21 mai 2014 à 18:58

PowerTOP-2.6

PowerTOP est un outil développé par Arjan van de Ven (développeur Intel) et Kristen Accardi, qui va vous permettre de réduire la consommation électrique de votre PC en vous aidant à identifier les pilotes et les applications consommant le plus de ressources. Ainsi, après avoir vérifié que ceux-ci ne sont pas nécessaires au bon fonctionnement de votre machine, vous pourrez les désactiver afin de réduire la consommation électrique de cette dernière. PowerTOP fonctionne sur différents types de processeurs, mais il est plus ou moins recommandé de l’utiliser sur ceux d’Intel. De même, notez qu’il est préférable de l’utiliser au minimum sur une version 2.6.21 du Kernel Linux. La version 2.6 de PowerTOP  a été publiée il y a quelques jours, embarquant diverses améliorations et son lot de corrections de bugs.

On notera pour commencer l’amélioration de l’apparence du rapport HTML, généré automatiquement lors d’un audit. On notera également la correction d’un certain nombre de bugs se produisant généralement sur du matériel récent. On notera enfin le support de la compilation C++11 et pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’annonce de sortie.

Cette nouvelle version de PowerTOP est d’ores et déjà disponible dans les repos officiels d’Archlinux et de Manjaro et peut être installée à l’aide de la commande suivante :

sudo pacman -S powertop

PowerTOP peut également être installé sur Ubuntu et Fedora, à l’aide des commandes suivantes :

Ubuntu :

sudo apt-get install powertop

Fedora :

yum install powertop

Si vous voulez en savoir plus sur PowerTOP (qui au passage a été un de mes gros coups de cœur de 2013), je vous invite à consulter l’article détaillé que je lui avait dédié.

Amusez-vous bien.

source

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Antistress : L'affaire des DRM et de Mozilla : quelles responsabilités ?

mercredi 21 mai 2014 à 18:35

Panneau de signalisation routière : danger aveugles

Ah, « l'affaire Mozilla et les DRM » : j'en ai même fait un poème ! (bon, LTP m'a dit, l'air navré pour moi, qu'il espérait que ça ne m'avait pas pris trop de temps, mais, heureusement, iGor m'a envoyé un petit message d'encouragement :)

À l'instar de Cyrille Borne qui tente, dans son dernier billet, de comprendre où ça a merdé plutôt que de jeter des pierres à l'aveuglette, je vais tenter une analyse de la situation, d'établir les responsabilités et de proposer des pistes d'action.

* * *

Un peu comme Marcel Gauchet posait la question, dans « La Démocratie contre elle-même », de savoir si la démocratie pourra survivre à son triomphe [1], il faut se demander si Mozilla peut survivre à son succès.

Le problème que Mozilla a réglé

Comme je l'évoquais dans un précédent billet, la guerre des navigateurs a connu différentes batailles :

Avant Mozilla Firefox

La première bataille laisse Microsoft sans véritable concurrent : il aura suffit à Microsoft d'intégrer Internet Explorer à Windows pour étendre mécaniquement le monopole qu'il détenait déjà sur le marché des systèmes d'exploitation au marché des navigateurs Web.

Les méthodes commerciales déloyales et abusives de Microsoft ont permis d'étouffer toute concurrence commerciale de deux façons : assis sur un formidable trésor de guerre, Microsoft pouvait se permettre de vendre son produit à perte (en fournissant gratuitement son navigateur) ; bénéficiant d'une situation de quasi-monopole sur les systèmes d'exploitation, Microsoft pouvait imposer en bundle son produit à une clientèle captive (en incorporant son navigateur au système d'exploitation).

Ayant étouffé toute concurrence (bye bye Netscape), Microsoft décida alors simplement de dissoudre l'équipe de développement d'Internet Explorer à peine la version 6 sortie.

Comme résultat, Internet Explorer, mais surtout le Web, ne connut plus aucune évolution pendant cinq ans.

Arrive Mozilla Firefox

Débarque alors un petit nouveau : Firefox, développé par une association à but non lucratif : Mozilla.

Les parts de marché grappillées par Firefox obligèrent Microsoft à reprendre le développement d'Internet Explorer. Surtout, la réintroduction d'une diversité significative de navigateurs obligea les développeurs Web à arrêter de développer exclusivement pour Internet Explorer 6 et à prendre en compte les standards du Web tels que définis par le W3C et sur lesquels s'appuyait Firefox.

Ce changement de paradigme côté développeurs, réalisé sous la pression exercée par le succès inattendu de Firefox, permit de conforter certains acteurs (tels Apple Safari et Opera qui luttaient jusque là pour afficher tant bien que mal des pages conçues pour Internet Explorer 6) et d'en faire émerger d'autres (Google Chrome fin 2008).

Ce fut la deuxième bataille (remportée par Mozilla Firefox au bénéfice des standards du Web et de l’interopérabilité) et, contrairement à la première (remportée par Microsoft à son bénéfice exclusif), le Web sortit grandi de celle-ci : un consensus se forma entre les acteurs pour développer des standards communs tandis que la concurrence profitait à l’utilisateur.

Plus tard, en 2010, l'Union européenne imposa à Microsoft de modifier les versions de Windows commercialisées en Europe afin d'offrir à l'utilisateur le choix du navigateur au démarrage.

Le problème qui se pose dorénavant

Mozilla a volontairement ouvert le jeu, permettant à une diversité de navigateurs de co-exister. Cette situation aurait pu conduire à une concurrence vertueuse, profitant à l'utilisateur dont le poids relatif se serait trouvé renforcé.

Malheureusement c'était sans compter, à nouveau, sur les pratiques abusives et déloyales de certains acteurs dont la puissance économique pervertit le jeu de la concurrence.

C'est dorénavant Google qui utilise son trésor de guerre et impose en bundle son produit à une clientèle captive !

Comme le note très bien Cyrille dans son dernier billet, Google Chrome s'installe automatiquement lorsque l'utilisateur installe Google Earth.

Pour être complet, il faudrait aussi évoquer la publicité faite pour Google Chrome sur le moteur de recherche de Google, et sans doute un peu partout sur la Toile puisque Google est la régie publicitaire principale du Web (pratique !).

Même en dehors de son propre réseau de produits et services déjà tentaculaire, la rente financière que procure à Google sa situation dominante sur le marché de la publicité en ligne lui permet de financer allégrement aussi bien des bundles logiciels auprès d'éditeurs tiers (installez l'antivirus gratuit Avast pour constater le même phénomène qu'avec Google Earth...) et de fabricants de PC (je me demande d'ailleurs s'il existe quelque part une liste des bundles logiciels ou matériels incluant Google Chrome ? Ça serait diablement intéressant à lire !) que des campagnes de publicité à grande échelle en dehors du Web, notamment par voie d'affichage et télévisuelle.

Bref, Mozilla a ouvert le jeu... à un nouveau prédateur surdimensionné. Pire : à la différence de Microsoft qui ne voulait pas entendre parler du Web et a pu laisser péricliter un Internet Explorer en position dominante, le terrain de jeu de Google est le Web, de sorte qu'il ne faut pas espérer qu'il diminue ses investissements dans Chrome et laisse une quelconque chance à un autre acteur de le rattraper.

Ce rapide tableau dressé, quelles sont les options de Mozilla dans la bataille actuelle ?

L'affaire des DRM dans HTML5

Deux questions : quels étaient les choix de Mozilla ? Que pouvons-nous faire ?

Qu'est-ce que Mozilla pouvait faire ?

Mozilla avance que le refus d'intégrer le DRM HTML5 aurait conduit à marginaliser Firefox. Si l'on admet ce postulat, le dilemme était : Mozilla doit-il se saborder ou intégrer le DRM HTML5 ?

Deux exemples me viennent en tête dans la récente affaire PRISM :

Peut-être que, si Mozilla avait accepté de tout perdre comme Snowden ou Lavabit, cela aurait pu initier un changement ?

Tandis que là, il n’y a apparemment pas de problème avec les DRM puisque tous les navigateurs populaires les embrassent, même celui d’une organisation sans but lucratif ! Bref, le message envoyé aux responsables politiques est : « pas de problème politique avec ça, question suivante ».

Mozilla n’a pas pris le chemin de Snowden ou Lavabit (mais qui peut le lui reprocher, qui peut imposer à quelqu’un d'autre son sacrifice ?) et a considéré qu’il pourrait continuer d’influer à d’autres niveaux.

Mais cela veut dire de facto « à un niveau où il pourra former des alliances » (puisqu'il ne peut dorénavant, seul, faire pencher la balance). Comme c'est le cas de l'alliance qu'il forme actuellement avec Google pour faire évoluer la plateforme Web malgré l’inertie d’Apple qui, avec son juteux système d’applications natives, n’est pas pressé d’être concurrencé par des applications universelles (Safari est devenu le nouvel IE6).

Bref, sauf peut-être à se sacrifier, Mozilla ne peut rien tout seul. En revanche il peut (peut-être) faire des choses en formant des alliances de circonstance... Mais est-ce vraiment le cas ?

Dans l'exemple précédent d'alliance avec Google, ce dernier a t-il besoin de Mozilla ? Mozilla peut-il vraiment lui faire faire ce qu’il n’a pas déjà décidé ? Autrement dit, la plateforme Web évoluerait-elle finalement moins sans Mozilla ? On en revient à la question de l'influence de Mozilla : s'il n'en a pas eu présentement, les possibilités d'influer à l'avenir paraissent faibles pour ne pas dire nulles, même en formant des alliances : avec un acteur largement dominant, les possibilités d'alliance sont de fait limitées.

Au final il apparaît que, hors sacrifice ultime (Snowden, Lavabit…), Mozilla ne sert peut-être à rien (ou presque) sans parts de marché significatives, spécialement dans cette configuration où un acteur est ultra dominant.

Que peut-on faire ?

Nous voulons que ça change ? Aidons Mozilla à prendre des parts de marché. Si possible à Google, d'ailleurs, ça sera deux fois plus efficace puisqu'il est l'acteur dominant. Nous pouvons le faire avec nos petites mains, par le bouche à oreille, etc.

La réponse devrait toutefois être principalement politique, à mon sens : il y a clairement des pratiques commerciales abusives de la part de Google (le jeu des installations parasites, l'abus de position dominante sur le marché de la publicité en ligne et des moteurs de recherche). Notamment, une loi imposant que l’option d'installation de logiciels et fonctions non demandés soit décochée par défaut semble légitime. Que font les politiques ? Que faisons-nous pour les faire bouger ?



[1] En substance : la démocratie produit de l'individualisme, mais elle a besoin du collectif pour se régénérer.

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Tuxicoman : Problème d’extinction sous Debian Jessie

mercredi 21 mai 2014 à 18:14

Cela faisait plusieurs semaines que je n’arrivais plus à éteindre mon ordinateur en tant que simple utilisateur depuis Gnome 3 ou GDM sous Debian Jessie.

J’ai trouvé la solution, passer à systemd en tant qu’init par défaut.

Facile :

# apt-get install systemd-sysv
# reboot

En prime, l’hibernation fonctionne maintenant.

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Framablog : Microsoft et l'Éducation nationale : le scandale continue...

mercredi 21 mai 2014 à 09:27

Microsoft Académie de Paris

Le 28 mai prochain, l’académie de Paris organise sa « Journée 2014 de l’innovation et du numérique éducatif ».

Cette journée est ouverte à tout le personnel, à savoir « encadrement, formateurs, enseignants du premier et du second degrés, CPE de l’académie de Paris ». Et pour finir la journée (en beauté) : « Clôture par Monsieur le recteur de l’académie de Paris ».

Elle est ainsi présentée : « Le numérique vivifie la pédagogie, facilite l’accès au savoir et favorise le travail collaboratif. Bref, le numérique peut changer l’école. Comment alors s’y préparer ?

Faciliter l’accès au savoir et favoriser le travail collaboratif… Naïvement on pense naturellement au Libre.

Il n’en sera rien puisque cette journée se déroulera au siège de Microsoft France !!! (qui en profite au passage, dans le programme, pour y glisser sa « Classe immersive »).

Faut-il que l’académie de Paris manque à ce point de locaux pour devoir organiser cette journée chez Microsoft ? Accepterait-on que le ministère de l’Agriculture organise son colloque chez Monsanto ?

Ce n’est pas le première fois que Microsoft invite ainsi nos fonctionnaires : en 2011 Les inspecteurs de l’éducation nationale convoqués chez Microsoft, et en 2013 L’école selon Microsoft : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer l’éducation privatrice et fermée.

Nous sommes en 2014 et l’Éducation nationale baigne toujours dans une culture propriétaire. C’est bien joué de la part de Microsoft. Beaucoup moins de la part d’une institution qui s’égare une fois de plus dans sa mission de service public, au détriment de ses élèves et de nos enfants.

Edit du 22 mai : la réponse Twitter de l’académie de Paris qui évoque un « choix technique » assez peu convaincant.

Réponse Académie de Paris

Sources :

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