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Okki : Liste des projets acceptés pour le Google Summer of Code 2015

dimanche 3 mai 2015 à 20:03
Google Summer of Code 2015

Tous les ans, plutôt que de passer l’été à vendre des beignets sur la plage, Google permet à des étudiants de travailler sur des projets libres. Le fameux Google Summer of Code.

Cette année, 24 projets GNOME ont été acceptés :

Notez qu’il ne s’agit que de la liste des projets qui ont été acceptés. Il n’y a aucune garantie sur le fait que les étudiants pourront mener leur projet à terme, et que la qualité du travail soit suffisamment bonne pour qu’il soit un inclus dans les différentes applications.

Rien ne dit que nous retrouverons donc toutes ces fonctionnalités dans la prochaine version de GNOME.

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François Boulogne : Don du mois : grammalecte

dimanche 3 mai 2015 à 00:00

Ce post s'inscrit dans la série des dons pour vous donner envie de contribuer même très modestement à des logiciels libres. Les petites pierres font les grands édifices (ex de pratiques similaires : 1, 2).

Ce mois-ci, j'ai choisi de donner à grammalecte, une campagne de financement pour un correcteur grammatical. Le montant de ce don est de 5€. Les raisons de ce soutien :

Pour donner à grammalecte.

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elementary OS : Les fonds d’écran de Luna vous manquent ?

samedi 2 mai 2015 à 12:20

Certains d’entre vous n’aiment pas les fonds d’écran par défaut sous Freya, et pourtant vous adoriez ceux sous Luna. Heureusement l’équipe d’ElementaryOS a pensé à vous.

Effectivement, annoncé par Daniel Foré dans un billet sur le blog officiel d’ElementaryOS, vous pouvez simplement retrouver la collection des fonds d’écran de Luna en tapant simplement dans le terminal :

sudo apt-get install elementary-wallpapers-extra

Vous pourrez ensuite retrouver vos fonds d’écran à l’endroit habituel dans “Paramètres système” puis dans “Bureau”

eos_luna_full

Le billet Les fonds d’écran de Luna vous manquent ? a été publié sur le site de la elementary OS -

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Okki : Vocal lance une campagne de financement participatif

samedi 2 mai 2015 à 08:26

Nathan Dyer, le développeur du gestionnaire de podcasts Vocal, vient de lancer une campagne de financement participatif, dans le but de pouvoir se consacrer à plein temps au projet.

Si l’objectif des 14 000 dollars est atteint, il promet les fonctionnalités suivantes pour la version 2.0 :

La somme demandée me paraît un peu élevée pour ce type de logiciel, mais qui sait. Peut-être que je sous-estime la demande :)

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Frédéric Micout : L’art de se compliquer la vie ?

vendredi 1 mai 2015 à 23:33

Je passe mon temps à me compliquer la vie lorsque je touche à un ordinateur, et à plus forte raison lorsque je l’administre. A y regarder de près, ce n’est pas forcement faux, en apparence du moins. Je pense en fait que ce n’est qu’une question de point de vue et que tout le monde ne place pas le curseur au même endroit. Il m’a donc semblé intéressant de regarder ça plus en détail.

Une histoire de curseur

Qui dit curseur dit compromis entre, au moins, deux paramètres :

De mon point de vue, lorsqu’on utilise un outil qui nous facilite grandement la vie, il se produit deux choses :

Mobiliser ses capacités à faire des choses intéressantes ou vraiment créatives, c’est cool. La contre partie, c’est qu’il faut se poser quelques questions basiques avant de transférer un tâche quelle qu’elle soit. En fait, la question la plus intéressante consiste à savoir quel est le contrôle que l’on a sur ce nouvel outil. Ce que l’on néglige souvent, c’est que celui contrôle l’outil peut plus facilement contrôler les données traitées par cet outil. Alors, quand on contrôle soit même l’outil, pas de problème, mais quand c’est un autre que vous, c’est sensiblement plus compliqué…

L’innovation

Le cloud, lorsqu’il est géré par un tiers (c’est donc ce détail qui a de l’importance ici), est l’exemple typique où l’on est amené à échanger un peu du contrôle que l’on a de nos données contre un peu de confort. Oui, c’est pratique de pouvoir travailler sur un document depuis n’importe quelle machine, simplement en se connectant à un service avec son navigateur web. Toutefois, ce document n’est alors plus sous votre contrôle et vous ne pouvez rien faire si d’aventure, votre fournisseur de service cloud décidait d’apprécier votre prose. Dans l’absolu, vous n’avez même pas le moyen de savoir quels traitements sont appliqués à vos documents. Finalement, ce ne sont peut être déjà plus tout à fait vos documents (j’exagère à peine).

Le cloud n’est qu’un exemple parmi d’autres mais c’est le plus parlant. J’aurais tout aussi bien pu parler de voitures sans pilotes, de télévisions connectées, de services centralisés sur internet… L’innovation aujourd’hui, au moins dans le numérique, semble se focaliser uniquement sur les moyens de nous simplifier la vie, et par ricocher, nous amène à déléguer à des tiers la gestion de choses anodines en apparence mais potentiellement importantes dans le fond. L’utilisateur moyen n’aurait pas d’autre but que de se décharger des basses besognes à n’importe quel prix, afin de mobiliser son énergie à réaliser des tâches de plus haut niveau ?

L’envie de progrès

Je ne me retrouve pas dans cette course à l’innovation car à mon sens, elle nous dépossède peu à peu, mais sûrement, de choses importantes. Je pense d’abord au respect de notre vie privée, mais aussi à notre indépendance vis à vis de tel ou tel fournisseur de solution, à notre capacité de faire des choix éclairés ou à notre autonomie face à un dysfonctionnement. L’innovation vue sous cet angle ressemble plus à un moyen d’asservir ou de garder l’utilisateur captif qu’autre chose. En tout cas, elle ne permet pas de réel progrès.

L’envie de progrès me semble être le dénominateur commun de ceux qui cherchent à comprendre comment tout ce joyeux bordel fonctionne et comment il pourrait mieux fonctionner pour profiter à tous. Le partage de l’information à chaque fois que c’est possible ou la curiosité sont alors des réponses possibles face à cette problématique.

Je me complique la vie, certes, mais c’est un acte assumé. Assumé en tout cas depuis que j’ai pris conscience de l’importance de ce qu’il est nécessaire de perdre pour un peu de confort. Mon propre curseur est sans doute plus proche de l’envie (ou plutôt de la nécessité) de maîtrise que de la facilité d’usage.

Ainsi, ceux qui passent de temps à autre sur ce blog savent par exemple qu’il est auto-hébergé. Ça implique des contraintes :

Ça peut paraître lourd et contraignant. La réalisation de cette tâche aurait été nettement plus simple (et possiblement mieux réalisée sur le plan technique) si je l’avais transférée chez un prestataire de service quelconque. Pour autant, mes données sont sur ma machine et je suis le seul à y avoir légitimement accès. Ça ne me met pas totalement à l’abri car un cambriolage ou un piratage est toujours possible après tout, mais ça va dans le bon sens.

L’auto-hébergement (et tant qu’à faire, rien qu’avec du logiciel libre) n’est qu’un exemple. j’aurais aussi pu parler de l’utilisation d’outils permettant d’améliorer le respect de sa vie privée sur le web. Un navigateur Firefox, bien paramétré et avec les bons plugins par exemple est parfois contraignant à utiliser au quotidien et rend certains sites quasiment impraticables. Cet outil a en fait un rôle pédagogique car il pointe par exemple des problèmes potentiels de sécurité. J’ai en mémoire un site web sur lequel je ne pouvais pas naviguer lorsque le plugin « request policy » était activé dans mon navigateur, la faute à un menu entièrement géré par JQuery (JQuery étant chargé dans ce cas depuis le site de google).

Pour conclure

La guillotine a en son temps été une innovation technique remarquable. Pourtant, le progrès pour l’homme fut d’en interdire l’utilisation. Il en va de même pour l’innovation dans le numérique qui n’est pas non plus synonyme systématiquement de progrès. Conservons donc notre curiosité et notre esprit critique, même si ça fait parfois mal au crâne.

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