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Thuban : Rimworld version A14 m'a fait peur

mercredi 20 juillet 2016 à 08:55

Rimworld est certainement l'un des jeux les plus intéressants auxquels j'ai pu jouer. À la fois drôle, immersif, il demande aussi de la stratégie. Ce dernier est sorti en version A14 il y a quelques jours.

Malheureusement, je ne parvenais plus à le lancer dans cette version.

Heureusement, quelqu'un a trouvé l'origine de la solution. Il s'agit d'un bug d'unity 3d (le moteur du jeu), qui est facile à résoudre en ajoutant l'option "-force-opengl" au lanceur.

Le fichier start_Rimworld.sh devient alors :

#!/bin/bash
#Launcher for the Linux version of RimWorld

# cd into the directory containing this script
SCRIPT=$(readlink -f "$0")
DIR=$(dirname "$SCRIPT")
cd "$DIR"

#Getting game executable name.
GAMEFILE=`ls | egrep x86$`

#Checking if OS is 32 or 64 bits and adjusting the game executable name accordingly.
OSVERSION=`uname -m`
if [[ $OSVERSION == "x86_64" ]]
    then GAMEFILE=${GAMEFILE}_64
fi

#Puts the game executable as... executable if not the case.
if [ ! -x $GAMEFILE ]
    then chmod +x $GAMEFILE
fi

#If this is a dev version, we want to activate logs.
#if [[ $GAMEFILE == *Dev* ]]
#    then LOG="-logfile /tmp/rimworld_log"
#    else LOG=""
#fi

#We always want to activate logs
LOG="-logfile /tmp/rimworld_log"

#Locale resetting (important for Ubuntu players who are not native speakers of English) and launching the game.
LC_ALL=C ./$GAMEFILE $LOG -force-opengl

Sinon, c'est l'été, et les vacances du web pour moi. Ça fait un bien fou un retour aux sources, loin des trolls. :)

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Tuxicoman : GooglePlayDownloader 2.0

mercredi 20 juillet 2016 à 08:03

J’ai mis à jour GooglePlayDownloader mon logiciel libre permettant de télécharger les APK directement sur le PlayStore de Google.
J’en profite pour passer le numéro de version à 2.0 et vous trouverez comme toujours le paquet Debian pour l’installer facilement.

Au menu:

googleplaydownloader2

Mais si vous voulez continuer à télécharger des APKs sur des sites moisis, je ne vous retiens pas :D

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alterlibriste : Installation d'un serveur Debian

mardi 19 juillet 2016 à 22:42

Après mon préambule sur l’auto-hébergement, la première étape c’est l’installation du serveur.

Quelques mots sur la machine, comme je voulais quelque chose de peu encombrant, silencieux et sobre en énergie, un brix était ce qu’il y avait de mieux et à peine plus gros qu’un Rasberry Pi. En comptant l’alim, la ram et le ssd, le budget est à peine plus du double mais il y a clairement plus de capacités. Comme c’est de la récup (merci mon héros anonyme), j’en ai eu pour moins de 100€ pour avoir un Celeron avec 4Go de Ram et un ssd mSata de 120Go.
Par contre, comme il a mangé la foudre, la prise éthernet est HS donc tout passe par le wi-fi (la box est 50cm en dessous).

Concernant la distribution, le choix ne s’est pas posé, ayant déjà un vieux notebook en debian oldstable, un desktop en debian stable, un laptop en Debian testing et un raspberry en Raspbian, il était évident pour moi d’avoir un serveur en Debian stable (désolé pour les fans de BSD).

J’ai donc récupéré la dernière netinstall de Debian 8.5 et c’est parti. Première petite subtilité, la carte wi-fi nécessite les drivers non libres, on récupère le paquet firmware-realtek.deb dans les dépôts non-free que l’on met sur une clé USB et c’est parti (d’ailleurs, si on recommence l’install, l’installateur cherche tout seul sur les périphériques et s’il trouve son bonheur, il ne demande rien à personne, c’est intéressant lorsque l’on sait que l’on a du matériel qui demande des drivers spécifiques).

J’ai donc fait une installation serveur sans interface graphique ni utilitaires de bureau. Et on se retrouve avec une belle ligne de commande et un serveur tout neuf.

Par contre, si le paramétrage du wi-fi avec network-manager dans une interface graphique se fait automatiquement et ne demande que le mot de passe, il faut ici paramétrer le wlan et je dois dire qu’aller rentrer une clé de 64 caractères contenant le réseau wi-fi et le mot de passe était assez cocasse mais j’ai suivi la doc Debian et la première véritable épreuve était passée.

J’était prêt pour accéder à mon serveur en ssh.
Avant de débrancher l’écran, on n’oublie pas de faire un ifconfig pour avoir l’adresse IP du serveur. Personnellement et comme je l’avait fait pour le Rasperry, j’ai fixé dans la configuration des baux DHCP de mon fournisseur d’accès le couple adresse MAC avec l’adresse IP sur laquelle doit toujours se connecter l’appareil en local sinon c’est la galère à chaque fois pour retrouver l’IP quand on veut se connecter en ssh de la manière suivante @@ssh user@192.168.0.xx le xx étant le nombre choisi et fixé.

Il faut savoir que l’accès ssh par internet en ssh user@nom_de_domaine nécessite par défaut sur Debian (mais c’est configurable) l’utilisation de clés à générer (la doc explique tout ça) en plus du mot de passe.
Il est aussi conseillé d’installer et de configurer fail2ban pour éviter les tentatives d’intrusion par force brute.

La sécurisation de l’accès ssh et le paramétrage de fail2ban demandent quelques heures pour potasser les doc et parcourir les fichiers de config qui vont bien puis tester que si on essaie d’entrer sans le bon mot de passe on se fait bien bannir, éventuellement recevoir un mail pour être prévenu (nécessite le paquet et la configuration de sendmail qui n’est pas installé par défaut mais indispensable pour beaucoup de services) et ensuite ignorer les adresses desquelles on se connecte régulièrement pour éviter de se bannir soi-même en cas d’erreurs de saisie répétées.

Par défaut sur Debian, c’est Apache qui est installé par défaut comme serveur, la mode semble aller vers Ngnix, je suis personnellement resté traditionaliste là-dessus. Parce que à partir de maintenant, il va falloir faire des choix comme le type de serveur mais aussi la version de php ou le type de base de données. Il peut être intéressant d’aller voir les services que l’on veut absolument utiliser et s’ils ont des impératifs auquel cas, on n’a pas trop le choix. Ensuite, je suppose que certaines sont réputées plus performantes, d’autres plus légères. On peut même en utiliser plusieurs. J’ai personnellement fait le choix d’utiliser MariaDB et j’ai aussi installé phpmyadmin pour avoir un outil d’administration en page web au cas où.

Voilà pour la partie serveur. Je n’ai pas fait cela tout à fait dans cet ordre car quand on a un serveur tout neuf, on veut bien essayer d’installer d’abord un service et puis on passe à la sécurisation petit à petit et je suppose que j’ai vais encore améliorer les choses petit à petit au fur et à mesure de mon apprentissage.

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Philippe Scoffoni : Le groupware SOGo change de modèle économique

mardi 19 juillet 2016 à 22:06

gorupware SOGoL’annonce vient de paraître et le changement est suffisamment significatif pour que cela mérite une petite news.

SOGo est un logiciel de messagerie collaborative qui se greffe sur une infrastructure traditionnelle de transfert et de stockage d’email comme par exemple le duo Postfix et Dovecot avec un annuaire LDAP pour la gestion des comptes utilisateurs.

Avec SOGo, vous bénéficiez d’un webmail auquel ont été ajoutées des fonctionnalités d’agenda et de gestion de contacts. Ces derniers disposent de fonctions de partage. SOGo c’est aussi des protocoles de synchronisation comme CalDav et CardDav ou encore ActiveSync pour les terminaux mobiles. A cette palette s’ajoute aussi le projet OpenChange qui a pour but de faire croire à Outlook qu’il est en train de discuter avec un serveur Exchange.

Jusqu’à présent pour installer et mettre une installation SOGo, il était possible d’utiliser des dépôts destinés aux principales distributions GNU/Linux du marché : Debian, Ubuntu, CentOS, Red Hat ou encore openSUSE. Ceci pour pas un rond.

Et bien, c’est fini maintenant. Il va falloir payer pour avoir accès aux dépôts un support. Ce modèle économique est similaire à celui de Red Hat ou encore d’autres acteurs de la messagerie collaborative comme BlueMind. Les tarifs sont également connus et s’échelonnent de 700 € par an et par serveur à 9 600 € pour une version « Grand compte » illimitée.

Je pense que pas mal de grosses boîtes vont grincer des dents en lisant cette annonce. Inverse prend potentiellement un gros risque en procédant ainsi. Mais j’imagine qu’elle connaît mieux que quiconque le nombre de téléchargement. Je vous laisse libre d’interpréter ce changement comme bon il vous semble. Je pense que les appréciations iront de « gros enfoirés » à « c’est tout à fait normal ». Je ne porterais pas de jugement en bien ou en mal. Au fond de moi, une petite voix me dit que c’est inévitable et qu’il y va peut-être de la survie de ce projet face à la pression des utilisateurs. Ou alors, nous sommes encore en face d’une inévitable évolution liée au modèle de l’éditeur de logiciel libre.

Je ne suis pas étonné de cette évolution. Le logiciel libre attire de plus en plus d’utilisateurs qui hélas ne comprennent pas le modèle et se contente de n’y voir qu’une opportunité de gratuité sciant sans le savoir la branche sur laquelle ils se sont assis. D’où l’importance de continuer à expliquer et faire comprendre les modèles économiques du logiciel libre si l’on veut que ce dernier ait une chance de continuer d’exister. Et surtout expliquer aux utilisateurs comment financer le logiciel libre et l’aider à se développer dans l’intérêt commun de ceux qui écrivent le code et de ceux qui l’utilisent. Une indispensable synergie souvent faiblement mise en œuvre.

Certe, SOGo reste un logiciel libre. Qui veut et en a les compétences peut se construire les packages nécessaires à son installation. Nous verrons peut-être apparaître dans les mois une version communautaire de SOGo à l’image de CentOS et de Red Hat.

Si je pouvais faire une demande, à Inverse, ce serait de prévoir un prix « ras les pâquerettes » sans support, mais juste avec l’accès aux dépôts et de prévoir une offre « gratuite » pour les organisations d’intérêt général. C’est ce que fait BlueMind en offrant gratuitement l’accès à son offre payante aux associations promouvant les logiciels libres.

Pour la première demande, il semblerait que ce soit déjà mort d’après la liste de discussion SOGo. Pour la deuxième, cela reste à voir, mais j’ai comme un doute…


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 19/07/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Renault : Votez cette semaine pour le FESCo et le Conseil de Fedora !

mardi 19 juillet 2016 à 09:15

En ce mois de juillet 2016, comme régulièrement, la communauté de Fedora est invitée à voter pour des postes à des organes décisionnaires du projet Fedora.

En effet, comme le projet Fedora est communautaire, une partie du collège des organisations suivantes doit être renouvelée : Council et FESCo. Et ce sont les contributeurs qui décident ! Chaque candidat a bien sûr un programme et un passif qu'ils souhaitent mettre en avant durant leur mandat pour orienter le projet Fedora dans certaines directions. Je vous invite à étudier les propositions des différents candidats pour cela.

J'ai voté

Pour voter, il est nécessaire d'avoir un compte FAS actif et de faire son choix sur le site du scrutin. Vous avez jusqu'au mardi 26 juillet à 2h du matin heure française pour le faire. Donc n'attendez pas trop.

Je vais profiter de l'occasion pour résumer le rôle de chacun de ces comités afin de clarifier l'aspect décisionnel du projet Fedora mais aussi visualiser le caractère communautaire de celui-ci.

Council

Le Council est ce qu'on pourrait qualifier le grand conseil du projet. C'est donc l'organe décisionnaire le plus élevé de Fedora. Le conseil définit les objectifs à long terme du projet Fedora et participe à l'organisation de celui-ci pour y parvenir. Cela se fait notamment par le biais de discussions ouvertes et transparentes vis à vis de la communauté.

Mais il gère également l'aspect financier. Cela concerne notamment les budgets alloués pour organiser les évènements, produire les goodies, ou des initiatives permettant de remplir les dits objectifs. Ils ont enfin la charge de régler les conflits personnels importants au sein du projet, tout comme les aspects légaux liés à la marque Fedora.

Les rôles au sein du conseil sont complexes.

Ceux avec droit de vote complet

Tout d'abord il y a le FPL (Fedora Project Leader) qui est le dirigeant du conseil et de facto le représentant du projet. Son rôle est lié à la tenue de l'agenda et des discussions du conseil, mais aussi de représenter le projet Fedora dans son ensemble. Il doit également servir à dégager un consensus au cours des débats. Ce rôle est tenu par un employé de Red Hat et est choisi avec le consentement du conseil en question.

Il y a aussi le FCAIC (Fedora Community Action and Impact Coordinator) qui fait le lien entre la communauté et l'entreprise Red Hat pour faciliter et encourager la coopération. Comme pour le FPL, c'est un employé de Red Hat qui occupe cette position avec l'approbation du conseil.

Il y a deux places destinées à la représentation technique et à la représentation plus marketing / ambassadrice du projet. Ces deux places découlent d'une nomination décidée au sein des organes dédiées à ces activités : le FESCo et le FAmSCo. Ces places sont communautaires mais ce sont uniquement ces comités qui décident des attributions.

Il reste deux places communautaires totalement ouvertes et dont tout le monde peut soumettre sa candidature ou voter. Cela permet de représenter les autres secteurs d'activité comme la traduction ou la documentation mais aussi la voix communautaire au sens la plus large possible. C'est pour l'une de ces places que le vote est ouvert cette semaine !

Ceux avec le droit de vote partiel

Un conseiller en diversité est nommé par le FPL avec le soutien du conseil pour favoriser l'intégration au sein du projet des populations le plus souvent discriminées. Son objectif est donc de déterminer les programmes pour régler cette problématique et résoudre les conflits associés qui peuvent se présenter.

Un gestionnaire du programme Fedora qui s'occupe du planning des différentes versions de Fedora. Il s'assure du bon respect des délais, du suivi des fonctionnalités et des cycles de tests. Il fait également office de secrétaire du conseil. C'est un employé de Red Hat qui occupe ce rôle toujours avec l'approbation du conseil.

FESCo

Le FESCo (Fedora Engineering Steering Committee) est un conseil entièrement composé de membres élus et totalement dévoués à l'aspect technique du projet Fedora.

Ils vont donc traiter en particulier les points suivants :

Le responsable de ce groupe est tournant. Les 9 membres sont élus pour un an, sachant que chaque élection renouvelle la moitié du collège.

Notons par ailleurs que le contributeur francophone Haïkel Guémar renouvelle sa candidature pour ce comité.

Gravatar de Renault
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