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Tuxicoman : Arrêter les applications tournant en arrière plan sur Android

dimanche 19 février 2017 à 07:12

Pour voir quelles sont les applications qui tournent en arrière plan, il faut aller dans Paramètres Android -> « Options pour développeurs » -> « Services en cours d’exécution »
Si vous ne trouvez pas l’entrée « Options pour développeurs », allez dans Paramètres Android -> « A propos du téléphone » et appuyez 5 fois sur « Numéro de build » pour faire le menu secret.

Vous pouvez les arrêter de cet écran.

Une autre info intéressante à obtenir, c’est de savoir si ces applications communiquent en permanence avec l’extérieur. Pour cela, l’application NetMonitor, disponible sur Fdroid, va vous donner toutes les connections actives ou récentes, par application :

Chez moi c’est assez propre, mais sinon vous vous apercevrez que beaucoup d’applications envoient des données sur vous en arrière plan.

Mais vous allez aussi vous apercevoir que certaines applications se relancent d’elles mêmes, se lancent au démarrage, ou ne s’arrêtent jamais une fois une fois démarrées manuellement.

Pour cela, allez dans Paramètres Android -> « Confidentialité » -> « Protection des données »

Vous pourrez alors désactiver le lancement au démarrage de l’application et les empêcher de tourner en tâche de fond.

Si vous ne trouvez pas le menu « Confidentialité », installez une distribution Android comme LineageOS

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Bridouz : Privacy Browser et la politique de la concentration

samedi 18 février 2017 à 01:00

Société de diffusion, de communication, de façade, d’éparpillement. Nous vivons dans un monde qui avance vite, parfois trop. Se (re)concentrer sur soi, sur la vie, peut parfois s’avérer difficile avec tous ces moyens de diffusion qui nous entourent, qui nous appellent à la consommation de l’instant.

L’information s’est vu abbrégée avec l’arrivé des chaines d’infos en continu, où le but premier est de tenir le téléspectateur en alerte histoire de se gaver sur les pubs, faire de l’audimate. L’information, elle non plus, ne prend plus le temps. C’est pour celà que le format hebdomadaire ou encore mensuel est plus adapter à la réflexion, l’approfondissement.

Le smartphone est sans doute l’élément qui cristallise le plus cet état d’esprit. Nous le sollicitons un nombre incalculable de fois, mais il nous sollicite également de façon totalement autonome, nous incitant à aller encore plus loin dans l’épanchement. Reprendre la main sur l’outil, c’est la bataille que j’essaie de mener depuis quelque temps. Ne pas être esclave d’une chose qu’on ne décide pas, et plus particulièrement sur le net, là où par rapport à la vie réelle le choix est plus facile.

Ayant virer les services Google de mon smartphone Android, tournant sous LineageOS, j’utilise principalement F-Droid comme magasin d’applications. En fouillant dans ses recoins je suis tombé sur Privacy Browser. Un navigateur web qui se propose de désactiver par défaut le support de Javascript, des cookies, DOM storage et autres.
Première impression : Incroyable ce que l’on gagne en réactivité lorsque le Javascript est désactivé.

Il est bien sûr possible d’activer tout cela dans le menu de configuration de l’application, certains sites/services en ont besoin notamment. Mais là où le navigateur se veut intéressant dans cette politique de la concentration, c’est qu’il ne propose pas, pour le moment, de support à la navigation par onglets. Privacy Browser se supporte que la vue principale, point. Pas de diffusions possibles en ouvrant une multitude d’onglets et, sur un support comme le smartphone, je trouve cela judicieux.

Pour moi le smartphone n’est pas le support principal pour naviguer sur Internet, je lui préfère largement le confort d’un ordinateur. En revanche pour de petites recherches, une utilisation breve, dans l’instant, pour le coup j’utilise plus naturellement le téléphone que le PC.

Le navigateur est très simple à prendre en main et, petit plus, il comporte même une section guide expliquant le pourquoi de la désactivation de Javascript, cookies et consorts. Très bon point pédagogique.
On y retrouve également un bloqueur de publicité ainsi que le support pour une navigation par proxy Tor Orbot.

Privacy Browser est donc un navigateur atypique, se voulant plus respectueux de la vie privée des utilisateurs. Et même s’il est possible d’arriver au même résultat avec un Firefox par exemple, il faut bien reconnaître que la rapidité du moteur natif Web View améliore grandement le confort et la fluidité dans l’utilisation quotidienne, ponctuelle, de notre smartphone. Une application à surveiller.

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Framablog : Être un géant du mail, c’est faire la loi…

vendredi 17 février 2017 à 13:37

Google, Yahoo, Microsoft (Outlook.com & Hotmail) voient forcément vos emails. Que vous soyez chez eux ou pas, nombre de vos correspondant·e·s y sont (c’est mathématique !), ce qui fait que vos échanges finissent forcément par passer sur leurs serveurs. Mais ce n’est pas là le seul problème.

Quand les facteurs deviennent shérifs…

« Bonjour, c’est moi qui fais la loi ! »
Par Mennonite Church USA ArchivesAlta Hershey, Incoming Mail, 1957, No restrictions, Link

Ça, c’est côté public : « Tout le monde est chez eux, alors au final, que j’y sois ou pas, qu’est-ce que ça change ? ». En coulisses, côté serveurs justement, ça change tout. La concentration des utilisateurs est telle qu’ils peuvent de fait imposer des pratiques aux « petits » fournisseurs d’emails, de listes de diffusion, etc. Ben oui : si vous ne respectez pas les exigences de Gmail, les emails que vous enverrez vers tou·te·s leurs utilisateurs et utilisatrices peuvent passer en spam, voire être tout bonnement bloqués.

Comme pour Facebook, on se trouve face à un serpent qui se mord la queue : « Tous mes amis sont dessus, alors je peux pas aller sur un autre réseau… » (phrase entendue lors des début de Twitter, Instagram, Snapchat, et Framasphère*…). Sauf qu’en perdurant chez eux, on devient aussi une part de la masse qui leur confère un pouvoir sur la gouvernance – de fait – d’Internet !

Il n’y a pas de solutions idéale (et, s’il vous plaît, ne jugeons pas les personnes qui participent à ces silos… elles sont souvent pas très loin dans le miroir 😄) ; mais nous pensons que prendre conscience des enjeux, c’est faire avancer sa réflexion et sa démarche vers plus de libertés.

Nous reprenons donc ici un article de Luc, notre administrateur-système, qui a partagé sur son blog son expérience de « petit » serveur d’email (à savoir Framasoft, principalement pour Framalistes) face à ces Léviathans. Luc ayant placé son blog dans le domaine public, nous nous sommes permis de remixer cet article avec des précisions qu’il a faites en commentaires et des simplifications/explications sur les parties les plus techniques (à grands coups de notes intempestives 😜 ).

Le pouvoir de nuisance des silos de mail

Crédits : Illus­tra­tion de Vincent Van Gogh, Joseph Roulin assis

par Luc Didry, aka Framasky.

Quand on pense aux GAFAM, on pense surtout à leur vilaine habi­tude d’as­pi­rer les données de leurs utili­sa­teurs (et des autres aussi d’ailleurs) mais on ne pense pas souvent à leur poids déme­suré dans le domaine du mail.

Google, c’est gmail, Micro­soft, c’est hotmail, live, msn et je ne sais quels autres domaines, etc. [Outlook.com. On l’oublie souvent. – Note du Framablog]

Tout ça repré­sente un nombre plus que consé­quent d’uti­li­sa­teurs. Google reven­diquait en 2015 900 millions de comptes Gmail. Bon OK, il y en a une part qui ne doit servir qu’à avoir un compte pour son téléphone Android, mais quand même. C’est énorme.

Je n’ai pas de statis­tiques pour Micro­soft et Yahoo, mais c’est pareil : ils pèsent un certain poids dans les échanges mondiaux [nous, on en a trouvé : 1,6 milliard de comptes à eux trois en 2016 – NdF].

Ce qui nous ramène à une situa­tion des plus déplai­santes où un petit nombre d’ac­teurs peut en em***er une multi­tude.

WARNING : la liste à puce qui suit contient des exemples techniques un poil velus. Nos notes vous aideront à y survivre, mais vous avez le droit de la passer pour lire la suite des réflexions de Luc. Ah, et puis il a son franc-parler, le loustic. ^^ – NdF.

Petits exemples vécus :

Pour s’en remettre, voici une image qui fait plaisir…

On peut le voir, le pouvoir de nuisance de ces silos est énorme. Et plus encore dans le cas de Yahoo qui n’im­pacte pas que les commu­ni­ca­tions entre ses serveurs et votre serveur de listes de diffu­sion, mais entre tous les serveurs et votre serveur de listes, pour peu que l’ex­pé­di­teur utilise une adresse Yahoo [on confirme : dès qu’une personne chez Yahoo utilisait Framalistes, ça devenait un beau bord… Bref, vous comprenez. Mais Luc a lutté et a fini par arranger tout cela. – NdF]. Et comme il y a encore pas mal de gens possé­dant une adresse Yahoo, il y a des chances que vous vous rencon­triez le problème un jour ou l’autre.

Je sais bien que c’est pour lutter contre le spam, et que la messagerie propre devient si compliquée que ça pourrait limite devenir un champ d’expertise à part entière, mais le problème est que quand un de ces gros acteurs tousse, ce sont tous les administrateurs de mail qui s’enrhument.

Si ces acteurs étaient de taille modeste, l’en­semble de la commu­nauté pour­rait soit leur dire d’ar­rê­ter leurs bêtises, soit les lais­ser crever dans leurs forte­resses injoi­gnables. Mais ce n’est malheu­reu­se­ment pas le cas. 🙁 « À grand pouvoir, grandes responsabilités »… Je crois avoir montré leur pouvoir de nuisance, j’aimerais qu’ils prennent leurs responsabilités.

Ils peuvent dicter leur loi, de la même façon qu’Internet Explorer 6 le faisait sur le web il y a des années et que Chrome le fait aujourd’hui (n’ayez pas peur, le titre de la vidéo est en anglais, mais la vidéo est en français). C’est surtout ça qui me dérange.

Une seule solu­tion pour faire cesser ce genre d’abus : la dégoo­gli­sa­tion ! Une décen­tra­li­sa­tion du net, le retour à un Inter­net d’avant, fait de petites briques et pas d’im­menses pans de béton.

 

PS : ne me lancez pas sur MailInB­lack, ça me donne des envies de meurtre.

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Full Circle Magazine FR : NS Inkscape, volume 6

vendredi 17 février 2017 à 12:12

Bonjour !

Voici le dernier numéro spécial Inkscape, le volume 6. Mais ne vous en faites pas, il y en aura d'autres ! Celui-ci est disponible, comme d'habitude, sur notre page NUMÉROS ou directement en cliquant sur la photo de la couverture ci-dessous :

Inkscape6fr.png

Encore un grand merci à d52fr !

Amusez-vous bien et à très bientôt.

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Tuxicoman : Quelle réaction à la surveillance ?

vendredi 17 février 2017 à 08:29

Les révélations au grand public de l’espionnage de masse par Edward Snowden datent de 2013.

3 ans après, quelle réaction du grand public?

Un article du journal LeMonde dresse un bilan assez noir incluant les reculs législatifs en matière de vie privée que les populations ont acceptées depuis. Puisque depuis, même en France, l’espionnage de masse est devenu légal (sic)

Pour ma part, je me concentrerai sur le comportement individuel de chacun :

J’ai envie de dire : « tout ça pour ça ? »

Aujourd’hui les alternatives basées sur du code libre, auditable, communautaire et des données stockées de manière décentralisée voir privée sont bien présentes et très efficaces :

Et pourtant, même les gens informés et contre la surveillance de masse ne me donne comme moyen de communiquer avec eu que WhatsApp(Facebook), Skype(Microsoft), Gmail(Google) ou Facebook. C’est à pleurer d’hypocrisie.

Pour une piqûre de rappel, voici les premiers slides de Snowden sur PRISM (notez le coût ridicule de 20millions !):

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