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Eddy33 : Raspberry Pi et commandes apt

mardi 7 mars 2017 à 10:30

Salut.

Quand on utilise une carte Raspberry Pi avec une distribution Raspbian prête à l'emploi, il est fréquent à avoir à installer de nouveaux paquets et à utiliser des commandes apt Debian.

Voici pour mémoire la liste des opérations apt les plus courantes :

Mise à jour liste des paquets :

% sudo apt-get update


Mise à jour du système :

% sudo apt-get upgrade


Recherche d’un  paquet :

% sudo apt-cache search nom_paquet


Informations sur un  paquet :

% sudo apt-cache show nom_paquet


Installation d’un  paquet :

% sudo apt-get install nom_paquet


Suppression d’un  paquet :

% sudo apt-get remove nom_paquet


Suppression d’un  paquet y compris ses fichiers de configuration :

% sudo apt-get purge nom_paquet

++

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dada : Vérifier la sécurité de son instance Nextcloud

mardi 7 mars 2017 à 08:42

Avoir son informatique dans les nuages, c'est franchement chouette. Mettre en place les services dont on a besoin et s'en servir, c'est même carrément jouissif pour le bidouilleur que je suis. Et je ne vous parle même pas des services inutiles que je m'amuse à faire tourner quand même ! Ne me regardez pas comme ça, nous sommes nombreux dans ce cas-là !

Dans les services que j'utilise beaucoup, il y a ownCloud, devenu Nextcloud dans mon cas. Il fait vraiment le café et me rend un nombre impressionnant de services. Du coup, il est devenu particulièrement critique : à force de mettre des choses et d'autres dedans, on y retrouve une partie de ma vie loin de l'écran, carrément personnelle, que je ne veux pas voir traîner n'importe où.

Là aussi, je suppose que je ne suis pas le seul dans ce cas et c'est peut-être pour ça que les gars de NC ont sorti un utilitaire pour scanner et analyser la qualité de l'installation de leur bébé de part le grand Internet et ses habitants, qui ne sont pas toujours des grands spécialistes.



Voici ce que vous devriez tous avoir sous les yeux une fois l'adresse de votre instance donnée à bouffer au scanner, et c'est presque un minimum ! Le A+ traduit un serveur configuré avec les normes en vigueurs chez les professionnels. Ça tombe bien, l'hébergement, c'est mon métier.

Cette note est tout de même trompeuse puisqu'elle ne s'intéresse pas à la configuration complète du serveur sur lequel Nextcloud tourne, mais c'est déjà ça.

Si vous passez par un prestataire, faites aussi le test et n'hésitez pas à lui remonter, poliment, d'éventuelles inquiétudes !

Nextcloud étant un outil qui doit rester ouvert sur le web, il doit impérativement faire l'objet d'une vigilance importante. D'autres outils peuvent tourner avec des accès très restreints, pas NC.

Je profite de ce billet pour balancer un lien vers cet article de l'excellent Reflets.info : Jacques Attali digital, au propre et au figuré. On peut y lire des choses à la fois drôles et tristes sur la vitrine web de gens qu'on imaginerait à l'écoute de ce genre de problématique. Et je ne parle même pas de Yahoo...


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Littlewing : Découverte de JHIPSTER

mardi 7 mars 2017 à 08:29

Dans la série, je me réveille après les autres, me voici en train de découvrir JHIPSTER.


Pourquoi me direz-vous. En bien je souhaite réaliser un site avec des fonctionnalités assez courantes (CRUD, recherche, identification via réseaux sociaux,…) sans trop me prendre la tête. Et là, je n’ai pas encore trouvé plus simple :).

J’étais tenté de passer par PlayFramework, mais à première vue, JHIPSTER parait plus simple à mettre en œuvre.

Mais bon qu’est-ce qu’il y a sous le capot ?
Un outil de scaffolding basé sur Yeoman fournissant un front angular (1ou 2) un back basé sur spring boot, une couche de persistance pour une base de données (mongodb, cassandra ou SGBDR) et bien plus encore.

Je ne décrirai pas la procédure d’installation car elle est déjà très bien documentée.

Voici plus précisément les fonctionnalités que je teste :
Coté front

Coté Back

J’ai toujours été un peu réticent vis à vis des outils de ce type ( appfuse, jboss forge,..) . Mais, là je suis bluffé. Si on veut faire une application de type CRUD sans se prendre la tête à réinventer la roue pour l’identification, l’ administration des logs, la documentation, etc , JHIPSTER est, à mon avis, l’un des meilleurs choix actuellement.

Cependant, cette intégration à un coût. En effet, l’équipe a fait des choix très structurants. Ce qui est normal pour fournir une solution aussi intégrée. Il faut les accepter si on opte pour ce genre de solution. Par exemple, le monitoring des services springboot est uniquement visible par une console web alors quand dans version standard de ce FRAMEWORK, c’est visible via API REST. C’est certes pas mal quand on est tout seul à gérer l’application, mais dès que l’on veut intégrer la supervision dans une entreprise qui dispose déjà d’outils tels que NAGIOS, cela devient plus problématique.

Pour finir, je dirais que l’une des contraintes à accepter lorsqu’on utilise ce genre de FRAMEWORK est qu’il faut rester dans le cadre préétabli pour qu’il y ait une réelle productivité. Si on veut tordre le modèle on risque de perdre en efficacité et en maintenabilité. A titre personnel pour mon use case, je m’en accommode bien et ça me permet de faire plus de choses en JAVASCRIPT que je n’aurai pu faire avec une application réalisée « from scratch ».

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Renault : Petit bilan de Rawhide, épisode 2

mardi 7 mars 2017 à 08:00

Comme promis, à peu près tous les mois j'essaye de tenir au courant la communauté de mes aventures avec Rawhide / la prochaine version stable. Depuis fin janvier il y a eu de l'aventures et des changements.

Séparation de Rawhide et de Fedora 26

Cela fait une semaine que la séparation a débuté, pour se terminer durant le week-end. Aujourd'hui Rawhide sera donc la future Fedora 27, la branche pour la future Fedora 26 est maintenant indépendante et en voie de stabilisation. En théorie la branche qui va mener à Fedora 26 va introduire moins de changements et plus de correctifs pour améliorer sa stabilité au quotidien et il y a du travail. ;-)

Personnellement j'ai basculé sur la future Fedora 26 pour suivre au mieux son développement et rapporter les anomalies que je rencontre. Par défaut, quelqu'un sous Rawhide avant la séparation restera sur Rawhide après. Si vous souhaitez basculer sur Fedora 26, il est nécessaire d'exécuter la commande suivante :

# dnf distro-sync --releasever=26

Notons que cette commande fonctionne aussi pour passer de Fedora 25 à la future F26. Elle sera probablement plus longue et risquée.

Cette séparation signifie aussi que toutes les fonctionnalités prévues pour F26 doivent être un minimum testable (pour éviter les retards). Puis on va entrer dans le cycle de gel pour la version Alpha qui devrait sortir le 21 mars. Cela signifie aussi que les mises à jour vont passer par Bodhi maintenant, et que les outils de QA vont être accessibles à nouveau comme ceux pour donner le karma aux mises à jour, ou pour tester automatiquement les images.

Une grosse étape a donc été franchie, qui a nécessité beaucoup de travail pour l'équipe de l'infrastructure et les mainteneurs de paquets. Merci à eux.

Plus d'Alpha à partir de Fedora 27 ?

Il y a deux semaines une proposition sur la liste de diffusion de développement souhaite mettre un terme aux versions Alpha dans Fedora.

Comment ? En améliorant la qualité de Fedora Rawhide ! Passage des mises à jour par Bodhi, signature des paquets, utilisation des tests automatiques de QA, etc. L'objectif en améliorant la qualité de Rawhide est de supprimer la première étape d'une nouvelle version stable, pour gagner du temps et en énergie. La Alpha pouvant n'être qu'un jalon pour les nouvelles fonctionnalités. Cela pourrait aussi améliorer grandement la qualité de vie des testeurs en limitant l'impact de certains bogues.

Mais pour l'instant il n'y a pas de validation de ce plan, il faudra être un peu patient pour connaître le fin mot de l'histoire.

Les changements constatés

Si j'utilise la version de développement, outre aider à rapporter les soucis, c'est aussi pour identifier les changements et en profiter. Et je dois dire que contrairement à la dernière fois, il y a quelques changements visibles. Je ne vais présenter que ce qui me semble notable, visible et que j'ai constaté, il est possible que j'ai loupé de gros trucs. ;-)

Cela tourne autours de GNOME. Déjà il y a une refonte des icônes, qui semble légère de prime abord mais qui peut surprendre (notamment l’icône de Nautilus toute bleue !). Cela est également visible dans les applications GNOME telles que Nautilus (pour les dossier ou les fichiers).

Nouvelles_icones.png

À voir l'étendue de ce nouveau design, mais personnellement j'apprécie.

Ensuite il y a un gros travail en cours sur l'outil de configuration de GNOME. L'objectif est de le rendre plus proche d'en point de vue design des autres applications. Mais aussi plus clair. Et on commence à visualiser ces changements sur quelques pages. Par exemple ici sur la page des utilisateurs :

Ajouter_utilisateur.png Utilisateur.png

Mais cela est visible aussi sur la page des imprimantes (mais n'en ayant pas d'installé pour l'instant, je ne peux vous le montrer, regardez du côté du développeur Felipe Borges qui communique beaucoup sur le sujet).

Il y a l'ajout du nouveau mode nuit. Vous connaissez Redshift ou équivalent ? Ces applications modifient la couleur d'affichage de votre écran suivant l'heure de la journée pour éviter de fatiguer vos yeux notamment le soir en appliquant un filtre rouge. Cette fonctionnalité n'était plus possible directement avec Wayland. Maintenant GNOME intègre cette fonctionnalité directement et cela fonctionne sous Wayland aussi :

Mode_nuit.png

J'ai testé pendant une semaine en gros, la fonctionnalité marche comme prévue mais je ne trouve pas cela pertinent. Je trouvais au contraire que cela me fatiguait plus les yeux, en plus de ne pas être forcément très pratique. En effet, techniquement il faudrait que cela tienne compte de la météo, de l'orientation des fenêtres, de l'éclairage, etc. et non seulement de l'heure et de la latitude. Puis il y a des applications où cela sert plus qu'à d'autres.

Avec mon thème sombre, ce sont surtout les pages web à fond blancs qui posent soucis. Ce serait bien d'activer ce mode sur Firefox par exemple mais pas sur le lecteur vidéo où on souhaite le respect de la couleur d'affichage par exemple. Suivant l'usage de l'ordinateur, on peut se retrouver à jongler avec l'activation de ce mode. Personnellement je l'ai coupé, mais il fonctionne comme attendu.

Enfin, il y une refonte des notifications dans GNOME Shell.

Notifications.png

On peut voir l’apparition du bouton pour tout nettoyer, une interface un peu plus claire et « plat », l'ajout des informations de la météo aussi pour éviter de lancer l'application dédiée.

Problèmes rencontrés

Comme d'habitude, Fedora Rawhide nous réserve des surprises en terme de stabilité. Comme la dernière fois, je n'en ai pas rencontré tant que cela, seulement quatre mais qui sont assez importantes.

Le premier est que depuis quelques temps GNOME Wayland crashe plutôt régulièrement avec ma configuration. Cela semble lié au pilote graphique nouveau. Je vais essayer d'obtenir d'autres traces pour faire avancer le sujet.

Le deuxième j'en avais déjà parlé lors du compte rendu du FOSDEM. Je n'ai pas fait de rapport car je n'arrive pas à le reproduire. Cela ressemble un peu à celui-là mais je n'en suis pas sûr même si les symptômes et conditions sont similaires (j'avais en effet changé la disposition par défaut de mon clavier il y a peu).

Le troisième bogue est après la reconstruction générale des paquets avec GCC 7 (le compilateur par défaut de F26), Firefox devenait inutilisable. L'interface n'était pas cohérente, pas chargée entièrement, les pages Web non plus… Cela est due sans doute à une trop grande optimisation du code par GCC qui a cassé le fonctionnement. Quelques jours après le rapport, problème corrigé. :-)

Notons que le bogue que j'avais identifié concernant la lecture des vidéos semble résolue. Enfin ! J'attends encore un peu avant de signaler cela sur le Bugzilla histoire d'être sûr (bogue à caractère aléatoire qui nécessite donc plusieurs essais pour vérifier sa disparition).

Enfin, le dernier est un problème du noyau Linux lié au Wifi pour certains modèles de carte (dont ma carte évidemment). Le noyau crashait partiellement lors de son activation ce qui était plutôt pénible et obligeait de garder un vieux noyau en secours. N'ayant pas encore la connexion par câble à la maison, c'était plutôt embêtant. Mais c'est corrigé. Ouf.

Ce sera tout pour cette fois, ce qui me semble déjà chargé. Je vous donne rendez-vous dans 1 mois pour la suite des aventures.

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Tuxicoman : Logiciel libre et auto hébergement, quid de la masse populaire?

mardi 7 mars 2017 à 07:03

Un utilisateur de Facebook rapporte 80$ de revenus publicitaires par an à Facebook. C’est une moyenne. Un utilisateur très assidu en rapporte plus.

In fine, Facebook dégage un bénéfice net de 10 milliards de dollars par an, principalement issu des revenus publicitaires.

Le prix à payer pour le service est :

Si l’on considère ces points comme non problématiques, alors les services proposés par Facebook (Facebook, Instagram, WhatsApp) sont très pratiques.

Il permettent de tisser des liens et accéder à des informations à une échelle et vitesse sans précédent pour le plus grand nombre et. Certes le web permet de communiquer à l’échelle de la planète depuis longtemps, mais la plupart des gens ne peuvent apprendre le HTML, comprendre le fonctionnement d’un serveur dans un réseau, payer un nom de domaine ou ne serait ce que le matériel nécessaire à un hébergement.

J’adore le logiciel libre notamment car il permet de voir et s’approprier comment fonctionne réellement un ordinateur mais la plupart des gens ne comprennent même pas ce qu’il y a derrière le mot « cloud ». Le « nuage » de fumée est un concept qui leur est suffisant pour utiliser le service.

Il y a donc là un dilemme. Si les alternatives libres à Facebook sont plus contraignantes à l’utilisation que Facebook, il est peu probable que la majorité des gens y migrent. Tout simplement car ils n’en comprennent pas l’enjeu et donc l’intérêt.

Leurs besoin sont instinctifs ou basiques : envoyer une vidéo rigolote, partager facilement des infos publiques, voir des images de mode vestimentaire, etc… et ils n’ont rien de sérieux à cacher. Snowden a tout dit et presque rien n’a bougé.

Dans ce contexte, quel est l’objectif du logiciel libre pour la masse des individus ?

Sa forme actuelle présuppose que l’utilisateur est éclairé, ne serait ce que pour décider quel moyen technique de communication utiliser (XMPP, email, Diaspora, GNUsocial, Movim, WebRTC, etc…) et maintenir lui même son ordinateur (comprendre APT/RPM est plus complexe qu’utiliser un app store de Google/Apple/Microsoft) et donc un utilisateur non éclairé ne peut pas s’en sortir seul.

Une faible partie de la population est actuellement prête à faire l’effort d’apprentissage (dénombrez parmi vous les utilisateurs éclairés de logiciels libres qui ne travaillent pas dans l’informatique) et l’usage d’un logiciel libre par un utilisateur non éclairé est similaire à l’utilisation d’un logiciel propriétaire (il ne peut rien modifier, est tributaire des conditions d’un prestataire pour toute modification ou administration de son informatique).

Tout le monde n’est pas programmeur comme Stallmann.

A mon avis, le libre ne s’imposera que si Facebook abuse de son monopole et devient un problème pour l’écosystème au dessus de lui (annonceurs, services de paiement, éditeurs de contenus, etc…). A ce moment, certains acteurs pourraient se regrouper pour imposer une base logicielle plus propice à la « libre » concurrence et fabriquée à partir de logiciels/protocoles libres et interopérables.

De la même manière, Steam a posé un pied dans l’environnement Linux, mais les utilisateurs ne bougeront pas à moins que les performances Linux dépassent celles de Windows ou que Microsoft gère mal sa cannibalisation du marché avec son magasin d’application intégré à Windows 10. Mais bon, Steam, c’est le mal, puisque pour le coup, c’est un système de DRM pour logiciels non libres.

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