PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Planet Libre : Brèves du Planet Libre - Monday 04, February 2013

lundi 4 février 2013 à 00:00

Parole De Tux ! Episode 2.1 : Tux et le Langage R !

podcast


antistress : Parole De Tux est un podcast mensuel sur GNU/Linux. Ce numéro traite de façon complète de sujets très intéressants parmi lesquels : le Secure Boot, la spécification Deep Packet Inspection ou encore LMMS (pour Linux MultiMedia Studio), logiciel libre pour Linux et Windows qui permet de produire de la musique ou des jingles avec votre ordinateur (mélodies et rythmes, synthèse et le mixage de sons, arrangement de samples).


Gravatar de Planet Libre
Original post of Planet Libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : Protéger le secteur du logiciel des brevets, par Richard Stallman

dimanche 3 février 2013 à 13:30

En novembre dernier, Richard Stallman faisait paraître dans le magazine Wired un article important sur l’épineuse et dangereuse question des brevets logiciels (ou plutôt « brevets sur des idées informatiques » comme nous le verrons ci-après).

Un article que nous nous sommes empressés de traduire via notre circuit, désormais classique, compte Twitter + Framapad, et qui a été relu et corrigé par la liste « trad-gnu » de l’April.

OpenSourceWay - CC by-sa

Protéger le secteur du logiciel des brevets

Giving the Software Field Protection from Patents

Richard Stallman - version du 02 février 2013 - Gnu.org (CC BY-ND)
(Traduction Framalang : satbadkd, Thérèse, DarthMickey, geecko, Marc, igor, EEva, greygjhart)

Une première version de cet article a été publiée sur Wired en novembre 2012.

Les brevets menacent chaque concepteur de logiciel, et les guerres de brevet que nous avons longtemps craintes ont éclaté. Les développeurs et les utilisateurs – soit, dans notre société, la plupart des gens – ont besoin de logiciels libres de tout brevet.

Les brevets qui nous menacent sont souvent appelés « brevets logiciels », mais ce terme est trompeur. Ces brevets ne concernent aucun programme en particulier. En fait, chaque brevet décrit une idée applicable en pratique, et affirme que quiconque utilise cette idée peut être poursuivi en justice. Il est donc plus clair de les appeler « brevets sur des idées informatiques », ou « brevets sur des algorithmes ».

Le système de brevets américain ne différencie pas les « brevets logiciels » des autres. Seuls les développeurs font la distinction entre les brevets qui nous menacent – ceux qui concernent des idées pouvant être implémentées dans des logiciels – et les autres. Par exemple : si l’idée brevetée est la forme d’une structure physique ou une réaction chimique, aucun programme ne peut implémenter cette idée ; ce brevet ne menace pas le secteur du logiciel. Si par contre l’idée qui est brevetée est un algorithme, alors le canon de ce brevet est braqué sur les développeurs et les utilisateurs.

Cela ne veut pas dire que les brevets couvrant des algorithmes concernent seulement les logiciels. Ces idées peuvent être aussi implémentées dans du matériel… et beaucoup d’entre elles l’ont été. Chaque brevet couvre typiquement les implémentations matérielles et logicielles de l’idée.

Le problème particulier du logiciel

Toujours est-il que c’est dans le domaine du logiciel que les brevets sur des algorithmes posent un problème particulier. Il est facile de combiner des milliers d’idées dans un seul programme. Si 10% de ces idées sont brevetées, cela signifie que des centaines de brevets le menacent.

Quand Dan Ravicher, de la Public Patent Foundation (Fondation publique des brevets) a étudié en 2004 un programme de taille importante (Linux, qui est le noyau du système d’exploitation GNU/Linux), il a trouvé 283 brevets américains qui semblaient couvrir des algorithmes implémentés dans son code source. Cette année-là, on estimait la part de Linux dans le système GNU/Linux complet à 0,25%. En multipliant 300 par 400, on peut estimer que le nombre de brevets qui menacent le système dans son ensemble est de l’ordre de 100 000.

Si la moitié de ces brevets était supprimée pour cause de « mauvaise qualité » – c’est-à-dire pour cause de ratés du système de brevets – cela ne changerait pas grand chose. Que ce soit 100 000 ou 50 000 brevets, la catastrophe est la même. C’est pourquoi c’est une erreur de limiter nos critiques des brevets logiciels aux seuls patent trolls ou aux brevets de « mauvaise qualité ». En ce sens Apple, qui n’est pas un « troll » selon la définition habituelle, est actuellement l’entreprise la plus dangereuse quand elle se sert de ses brevets pour attaquer les autres. Je ne sais pas si les brevets d’Apple sont de « bonne qualité », mais plus la « qualité » du brevet est élevée, plus la menace est grande.

Nous devons corriger l’ensemble du problème, pas seulement une partie.

Pour corriger le problème sur le plan législatif, on suggère habituellement de changer les critères d’octroi des brevets – par exemple, d’interdire la délivrance de brevets sur les pratiques algorithmiques et les systèmes nécessaires à leur mise en œuvre. Mais cette approche a deux inconvénients.

Premièrement, les avocats reformulent les brevets de manière astucieuse pour qu’ils correspondent à toute règle applicable ; ils transforment toute tentative de limiter un brevet sur le fond en une simple exigence de forme. Par exemple, de nombreux brevets américains sur des algorithmes décrivent un système qui comprend une unité de traitement arithmétique, un séquenceur d’instruction, une mémoire ainsi que des contrôles pour mener à bien un calcul précis. C’est une manière assez particulière de décrire un programme tournant sur un ordinateur pour effectuer un certain calcul ; elle a été élaborée pour que la demande de brevet se conforme aux critères que, pendant quelques temps, l’on a cru être ceux du système américain de brevets.

Deuxièmement, les États-Unis ont déjà plusieurs milliers de brevets sur des algorithmes, et changer les critères pour empêcher d’en créer d’autres ne permettrait pas de se débarrasser de ceux qui existent. Il faudrait attendre pratiquement 20 ans avant que le problème ne soit entièrement résolu du fait de l’expiration des brevets. Et abolir les brevets existants par la loi est probablement anticonstitutionnel (de manière assez perverse, la Cour suprême a insisté pour que le Congrès puisse étendre les privilèges privés au détriment des droits du public mais ne puisse pas aller dans l’autre direction).

Une approche différente : limiter l’effet des brevets, pas la brevetabilité

Ma proposition est de changer l‘effet des brevets. Il faut inscrire dans la loi que développer, distribuer ou exécuter un programme sur des systèmes informatiques polyvalents ne constitue pas une violation de brevet. Cette approche a plusieurs avantages :

Cette approche n’invalide pas entièrement les brevets existants sur des algorithmes, parce qu’ils continueront à s’appliquer aux implémentations utilisant du matériel dédié. C’est un avantage dans le sens que cela supprime un argument mettant en question la validité de cette proposition du point de vue législatif. Les États-Unis ont légiféré il y a quelques années afin d’immuniser les chirurgiens contre les procès en contrefaçon de brevet, de sorte que même si des procédures chirurgicales sont brevetées, les chirurgiens sont protégés. Cela fournit un précédent pour ce type de solution.

Les développeurs et les utilisateurs de logiciels ont besoin de protection contre les brevets. Cette proposition est la seule solution législative qui apporte une protection totale à tous. Nous pourrions ensuite retourner à notre monde de concurrence ou de coopération… sans craindre qu’un inconnu ne vienne balayer notre travail.

Voir également : Une réforme des brevets n’est pas suffisante

Crédit photo : OpenSourceWay (Creative Commons By-Sa)

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Stéphane Laborde : Masse Monétaire € et bilan BCE Février 2013

dimanche 3 février 2013 à 10:54
La BCE vient de publier ses données pour la masse monétaire (agrégats M1, M2 et M3) :

M1 M2 M3 € et croissance sur 12 mois

Toujours en croissance, la monnaie se crée désormais à un rythme proche de 3% sur 12 mois...

Ainsi que pour le bilan mensuel de la BCE :

Bilan BCE et croissance sur 12 mois

Ca se tasse un peu depuis la dernière "envolée"...

Et à part ça, quoi de neuf en ce mois de Février depuis la dernière fois ?

Ce mois-ci vous pouvez écouter les derniers podcast de "Monnaie Libre" : Gérard Foucher nous résume son livre "les secrets de la monnaie" pour comprendre qui fait quoi... Frédéric Bosqué co-fondateur  la monnaie complémentaire "SOL Violette", un nouveau discours sur les fondements axiomatiques de la Théorie Relative de la Monnaie 2.718 et enfin Philippe Scoffoni Directeur de Service Informatique (DSI) qui nous parle de l'économie des logiciels libres et de son incompatibilité fondamentale avec un système monétaire privateur.
www.creationmonetaire.info - Creative Common 3.0

Gravatar de Stéphane Laborde
Original post of Stéphane Laborde.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Denis Szalkowski : Accélérer Firefox à l’aide d’un Ramdrive sous Windows

samedi 2 février 2013 à 20:02
Par     2 février 2013  - Catégorie(s): Firefox  Firefox

La dernière fois que j’ai utilisé un Ramdrive (un disque créé en mémoire), c’était dans les années 1990 sous Msdos. A l’époque, nous y stockions nos fichiers temporaires pour accélérer le fonctionnement du système et des logiciels.

Après le crash de mon SSD, sachant que je dispose de 16 Go de RAM , je me suis dit que c’était le moment ou jamais de passer aux travaux pratiques. L’idée du Ramdrive sous Windows m’est venue après avoir pris connaissance des capacités du logiciel Open Source ImDisk.

Mise en œuvre d’un disque en mémoire avec ImDisk

L’installation de ImDisk ne pose aucun problème particulier. Pour la création du disque en mémoire, vous pouvez utiliser la ligne de commande ou bien RamDiskUI qui génère la création d’un service ImDiskRD sous Windows. Après avoir validé la création du disque en mémoire, vous devez alors redémarrer votre machine. Créer un Ramdrive avec RamDiskUI combiné à ImDisk

 Déplacer le cache de Firefox en Ramdrive

Pour connaître l’emplacement du cache de Firefox, tapez dans la barre d’adresse about:config. Ajoutez la clé « chaîne de caractères » browse.cache.disk.parent_directory. Vous devez alors redémarrer Firefox.

Changer l'emplacement du cache sous Firefox

Dsfc Dsfc

Accélérer Firefox à l’aide d’un Ramdrive sous Windows

4 votes, 4.00 avg. rating (81% score)

Gravatar de Denis Szalkowski
Original post of Denis Szalkowski.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

OLPC France : Découvrez Sugar depuis votre machine

samedi 2 février 2013 à 15:27

Suite à notre appel à volontaires, vous êtes nombreux à nous avoir demandé comment vous pouviez nous aider. Merci à vous tous, nous vous avons tous répondu individuellement (où cela ne devrait tarder…). L’une des premières choses importantes est de découvrir la plate-forme pédagogique Sugar qui est évidemment essentielle pour comprendre le projet OLPC. Voici comment.

Nul besoin pour découvrir Sugar d’avoir un ordinateur XO. Sugar peut être installé sur de nombreuses distributions GNU/Linux ou simplement depuis une clé USB via Sugar on a Stick sur laquelle « bootera » votre ordinateur.

Je vous propose ici un moyen non intrusif de découvrir Sugar en parallèle de votre système habituel, en utilisant VirtualBox.

VirtualBox permet d’exécuter simplement une machine virtuelle (c’est-à-dire un autre système) sur votre ordinateur sans modifier votre système d’exploitation actuel. VirtualBox est disponible gratuitement pour de nombreuses plateformes (Windows, MacOS, Linux ou Solaris).

Télécharger le nécessaire

Commencez par télécharger VirtualBox et lancer son installation.

Une fois installé, vous aurez peut-être à redémarrer votre ordinateur.

Téléchargez ensuite la dernière version de Sugar on a Stick depuis le site du Sugar Labs. Choisissez la version 32 bits. Attention, le téléchargement peut-être long (500Mo).

Vous obtenez un fichier .ISO que vous allez utiliser comme un CD de démarrage pour une nouvelle machine virtuelle. Voici comment:

Créer une machine virtuelle Sugar

Lancez l’application VirtualBox en cliquant sur son icône.
Créez une nouvelle machine virtuelle en choisissant « New » dans la barre d’outils.

Choisissez un nom pour votre machine virtuelle (« Test Sugar » ici). Indiquez Linux comme système d’exploitation et Fedora comme version.

Les écrans suivants qui vont s’afficher vont vous permettre de choisir les options, vous pouvez prendre les options par défaut et faire « Suivant » à chaque fois. Sur l’écran « Taille et emplacement du fichier disque virtuel », vous pouvez éventuellement réduire la taille à 1Go et changer l’emplacement du fichier si vous ne disposez pas de beaucoup de place sur votre disque dur.

L’écran récapitulatif affiche les options choisies.

Cliquez sur « Créer » pour lancer la création de la machine virtuelle. Elle apparaît alors dans l’écran de VirtualBox.

Nous allons maintenant changer sa configuration pour l’associer à Sugar on a Stick.

Pour cela, sélectionnez le nom de votre machine et appuyez sur bouton droit de la souris pour accéder à l’action « Configuration » (ou appuyez sur « Configuration » dans la barre d’outils).

Dans les paramètres choisissez « Stockage », cliquer sur l’icône du lecteur CD et aller dans le menu pour choisir l’emplacement du fichier ISO de Sugar on a Stick que vous avez téléchargé précedemment. Faites OK pour terminer la configuration.

Lancement de Sugar

C’est terminé ! Il vous suffit de Démarrer votre machine virtuelle. Elle va s’ouvrir dans une nouvelle fenêtre puis « booter » sur Fedora et Sugar.

A la première utilisation, vous aurez deux écrans de personnalisation qui vous permettent de donner le nom et choisir la couleur du personnage central.


Ensuite vous arrivez sur l’écran principal de Sugar.

Les touches de Fonction du clavier permettent de retrouver les différentes vues Sugar:

Aller plus loin

Si vous êtes connecté à Internet, vous pouvez ensuite simplement télécharger de nouvelles activités. Lancer pour cela l’activité « Browser » (l’icône mappemonde) puis cliquer sur Activities pour accéder à l’App Store Sugar.


Si vous avez un clavier français, il peut être nécessaire de reconfigurer votre clavier pour que les touches soient correctement affectées (sinon vous taperez en QWERTY). Pour cela, lancez l’activité Terminal et tapez la commande « setxkbmap -layout fr ».

Enfin, lorsque vous voulez arrêter la machine virtuelle, fermer simplement la fenêtre. Attention: faites « Enregistrer l’état » plutôt que « Eteindre » sinon la machine sera réinitialisée (retour au premier démarrage) à chaque lancement.

Voilà c’est tout. A vous de jouer pour découvrir les possibilités de Sugar et partager vos impressions avec nous !

Gravatar de OLPC France
Original post of OLPC France.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires