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Framablog : Renault ZOE : une voiture avec DRM est-elle encore une voiture ?

jeudi 28 novembre 2013 à 20:03

Lorsque nos voitures ressembleront définitivement à des iPhones, nous ne pourrons les conduire que sur des autoroutes Apple…

Renault Zoé


Renault verrouillera à distance ses voitures électriques

Renault will remotely lock down electric cars

Gerloff - 31 octobre 2013 - FSFE Blog
(Traduction : Jeff_, Dimitri, chr, MFolschette, Catalaburro, Penguin, ttoine, P + anonymes)

Longtemps, les voitures ont été un symbole de liberté et d’indépendance. Plus maintenant. Dans sa voiture électrique Zoe, le fabricant automobile Renault a apparemment la possibilité d’empêcher à distance la batterie de se recharger. Et c’est plus inquiétant qu’il n’y paraît.

Lorsque vous achetez une Renault Zoe, la batterie n’est pas incluse. Au lieu de ça, vous signez avec le constructeur un contrat de location pour la batterie. Sur un forum de possesseurs de Zoe, l’utilisateur Franko30 dénonce le fait qu’une clause de ce contrat donne le droit à Renault d’interdire à la batterie de se recharger lorsque la durée de location contractuelle prend fin. D’après un article du journal Der Spiegel, le constructeur peut aussi le faire en cas de défaut de paiement de votre part.

Cela signifie que Renault a les moyens de contrôler à distance le processus de rechargement de la batterie. Selon le même article, la Zoe (et la plupart des autres voitures électriques) collecte une multitude de données concernant votre utilisation du véhicule, et les envoie au constructeur à votre insu. Ces données indiquent au constructeur où vous allez, quand et à quelle vitesse, où vous rechargez la batterie, et plein d’autres choses encore. Nous savions déjà que Tesla faisait cela depuis la prise de bec publique avec un journaliste qui avait publié une critique de leurs voitures dans le New York Times. Voir un constructeur grand public comme Renault faire la même chose révèle à quel point cette pratique est dangereuse.

Ce genre de choses cadre bien avec le tableau dystopique que brossait Cory Doctorow dans son discours de 2011 « La guerre imminente contre nos libertés d’utilisateurs » (que vous devriez absolument regarder, si ce n’est pas déjà fait, d’autant que traduit en français par le Framablog NdT), au cours duquel il dit que « nous n’avons plus de voitures, mais des ordinateurs que l’on peut conduire ». La question est alors de savoir qui contrôle cet ordinateur. Vous, le constructeur, ou quelqu’un d’autre ?

S’il y a un mécanisme qui permet de contrôler à distance ce que fait votre voiture, certains feront usage de ce mécanisme à un moment donné. Il pourrait s’agir du constructeur qui verrouille votre voiture car vous ne pouvez pas poursuivre la location de la batterie parce que vous avez perdu votre emploi, ce qui signifie qu’il devient plus difficile pour vous de trouver du travail. Il pourrait s’agir du gouvernement, qui forcerait le constructeur à faire ce qu’il lui demande. Dans son post sur le forum, Franko30 prédit que les gouvernements pourraient simplement demander aux constructeurs de voitures de bloquer le rechargement des batteries à proximité d’événements politiques controversés (un sommet du G8 par exemple) afin d’empêcher la participation à des manifestations. Sans oublier la possibilité pour une personne malveillante d’obtenir l’accès à ce mécanisme en soudoyant un employé de chez Renault.

Le seul moyen de se prémunir de tout cela est de se tenir éloigné des voitures et autres ordinateurs que vous ne pouvez pas totalement contrôler, et de créer des systèmes qui responsabilisent les utilisateurs. À la Free Software Foundation Europe, nous soutenons les personnes qui créent des systèmes donnant le contrôle à l’utilisateur.

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Slobberbone : Quand mon utilisateur n'a pas de droits sur un disque USB formaté en extend 2/3/4

jeudi 28 novembre 2013 à 13:45

Ceci est plus uns note qu'un article mais bon ... ça peut servir à plus d'un !

J'ai eu besoin de monter un disque dur externe formaté en ext2/3/4 avec les droits pour mon utilisateur sous Fedora, voici la procédure à suivre :

Et voilà, votre utilisateur à tous les droits sur le disque USB formaté en ext2/3/4 !

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Stéphane Laborde : Monnaie Libre n°43 Le néochartalisme sur l’euro, l’Etat, la monnaie, le bitcoin, les logiciels et valeurs libres, le revenu de base

jeudi 28 novembre 2013 à 13:10

Ce numéro de Monnaie Libre est consacré à la sortie du tout premier livre néochartaliste francophone « devises, l’irrésistible émergence de la monnaie » écrit par Jean-Baptiste Bersac, blogueur sur Frapper Monnaie et invité multi-récidiviste de l’émission.

L’occasion de faire un bilan complet de l’approche à la fois empirique et théorique du néochartalisme sur tous les sujets. Tout d’abord en première partie un panorama sur l’étendue du domaine économique et monétaire analysé, puis en seconde partie les différentes approches du livre comprenant l’histoire des monnaies, leur transformation jusqu’à l’état actuel, puis les recommandations qui en découlent.

Enfin, pour terminer, en troisième partie Jean-Baptiste nous donne le point de vue et les propositions Néochartalistes sur la crise de l’euro, qui rejoignent sur certains points les recommandations de Jacques Sapir, mais aussi le rôle de L’Etat, la nature de la monnaie, et donc aussi un point de vue économique sur le bitcoin, les logiciels et valeurs libres et enfin aussi le Revenu de Base, que le néochartalisme estime être une possibilité parfaitement compatible avec ce qu’il appelle « les stabilisateurs automatiques ».

L'irrésistible émergence de la monnaie, le livre néochartaliste francophone par Jean-Baptiste Bersac

L’irrésistible émergence de la monnaie, le premier livre néochartaliste francophone par Jean-Baptiste Bersac (2013)

cc-by-sa Monnaie Libre

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Framablog : Framasoft invité au bal de l'école par l'Hadopi : on y va ou pas ?

jeudi 28 novembre 2013 à 11:30

Nous avons tout récemment reçu le mail ci-dessous envoyé par l’Hadopi.

Il s’agit d’une invitation à participer, dans des établissements scolaires, à des ateliers « pour sensibiliser le jeune public au droit d’auteur et à la création » (une dizaine de dates sont programmées aux quatre coins de la France pour le premier trimestre 2014).

« Parmi les éclairages divers que nous souhaiterions apporter aux élèves, le regard de Framasoft nous semblerait évidemment très intéressant. »

L’Hadopi agit là dans le cadre de ses missions puisqu’il est explicitement dit dans la loi : « Les élèves reçoivent une information sur les dangers du téléchargement et de la mise à disposition illicites d’œuvres ou d’objets protégés par un droit d’auteur ou un droit voisin pour la création artistique (…) Cette information porte également sur l’existence d’une offre légale d’œuvres ou d’objets protégés par un droit d’auteur ou un droit voisin sur les services de communication au public en ligne. »

Première réaction, presque instinctive, au sein de notre association : sourire narquois, méfiance et forte propension à décliner (gentiment) l’invitation. Pas envie de se faire récupérer et servir de caution ou d’alibi.

Il fait dire que quelques ateliers ont déjà eu lieu et qu’à lire les articles suivants de PC INpact, cela incite à une certaine prudence (litote) : Avec la Hadopi, les sites PUR investissent les salles de classe et On a testé la journée portes ouvertes fermées de la Hadopi.

Non, donc, a priori très peu pour nous.


Hadopi


D’un autre côté, c’est tout de même contrariant de laisser des Hadopi, ou pire encore des Calysto et Microsoft, avoir le champ libre (sic) pour pénétrer ainsi l’école et y tenir un discours pas forcément en phase avec le nôtre (nouvelle litote).

Serait-ce une bonne idée d’y aller quand même, sous certaines conditions et en avançant groupés ?

Dans les conditions préalables, il pourrait y avoir l’assurance de disposer d’un réel temps d’intervention dans une totale liberté de parole (avec droit de distribuer quelques petits flyers aux élèves à la fin) ainsi que de pouvoir en toute objectivité relater la journée sur nos sites. Et avancer groupés, cela signifie contacter tous nos petits amis : April, AFUL, La Quadrature du Net, SavoirsCom1, etc. pour se coordonner et être présents à toutes les journées.

Telle est la question que nous vous posons dans les commentaires.

Mail d’invitation de l’Hadopi

Bonjour,

Pour sensibiliser le jeune public au droit d’auteur et à la création, l’Hadopi anime des ateliers auprès des élèves de collège-lycée, en collaboration avec les rectorats.

Ces ateliers visent à informer les élèves sur le droit d’auteur et les mécanismes de la création afin d’encourager la responsabilité et l’esprit critique face aux pratiques culturelles sur Internet. Ils visent également à initier les élèves à la création de façon concrète et ludique et à leur permettre de découvrir un univers culturel.

Pour cela, des artistes et des professionnels sont invités à apporter leur témoignage, leur expertise et leur savoir-faire. Parmi les éclairages divers que nous souhaiterions apporter aux élèves, le regard de Framasoft nous semblerait évidemment très intéressant. Aussi, nous serions ravis que vous puissiez participer à un atelier dans les mois à venir.

Pourrions-nous convenir d’une rencontre prochaine pour vous apporter plus de précisions et - je l’espère - pour envisager ensemble les contours d’une participation ?

Vous trouverez ci-joint un calendrier prévisionnel pour les ateliers des mois à venir, nous vous remercions de nous indiquer si vous pourriez être intéressés par une participation à l’un d’entre eux.

Dans l’attente de votre retour, je me tiens à votre entière disposition.

Mail d’un lycéen

Et pour conclure ce billet sur un son de cloche différent, voici un autre message que nous reçu il y a deux semaines.

Bonjour, je suis élève de Terminale Scientifique et engagé comme beaucoup dans la promotion du logiciel libre. Je vous laisse consulter mon profil sur Wikipédia pour connaitre mes actions.

J’ai proposé à l’animateur culturel de mon lycée d’organiser trois séances de débats sur trois sujets qui me semblent important : les logiciels libres, Internet, le travail collaboratif et les licences libres.

J’aurais aimé savoir si vous aviez des informations à me fournir pour débuter mon travail : dépliants, documents, affiches que je pourrais acheter à l’association et qui permettraient aux intervenants de ces sessions de discussion de repartir avec quelque chose. Il est bien évident que je fournirai un don à l’association[1].

Un travail collaboratif entre les membres de la communauté sur ces sujets pourrait aussi grandement m’aider, pour ne rien omettre et trier les informations les plus importantes. L’idée étant d’intervenir de façon pertinente sur ces sujets et de laisser aux invités le message du débat. D’avance, merci beaucoup de l’aide que vous pourriez m’apporter.

Nous lui avons conseillé de prendre contact avec le Groupe d’utilisateurs de Logiciels libres[2] de son département .

Ce qui fut fait : « ils m’ont tous assuré de leur soutien pour l’écriture et la relecture de mes travaux. Ils m’ont aussi proposé de venir intervenir au sein du lycée. »

Notes

[1] Petit PS en passant à l’Hadopi puisque le lycéen évoque les dons. Framasoft est en campagne de soutien actuellement. Si vous êtes capables de dépenser 3,2 millions d’euros pour une campagne de communication, vous pouvez bien faire un petit geste, non ? ;)

[2] Pour rappel : la liste des GULL francophones sur le site de l’AFUL.

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Emmanuel Kasper : Utiliser l'API gandi pour faire du DNS dynamique (à la DynDNS)

jeudi 28 novembre 2013 à 10:42
Vous avez un nom de domaine enregistré chez gandi.net ? Vous avez besoin d'un nom de domain pour une machine perso sur une ligne ADSL ? Rien de plus simple !

Créer d'abord une clé d'API sur https://www.gandi.net/admin/api_key

Puis on crée via l'interface web une entrée initiale pour la machine qui nous intéresse (par exemple monpc.mydomain.com) sur https://www.gandi.net/admin/domain

On télécharge le script python qui va accèder à cette API:
git clone https://github.com/lembregtse/gandi-dyndns.git /usr/local/src/gandi-dyndns
ln -s  /usr/local/src/gandi-dyndns/gandi-dyndns  /usr/local/bin/gandi-dyndns

Premier jet en ligne de commande ( vous devez utilisez la clé de production pour que ca marche)
gandi-dyndns --api=123rdyy --domain=mydomain.com --record=monpc

On ajoute dans la crontab le script suivant pour actualiser toutes les heures:

dans un fichier /etc/cron.hourly/gandy

#!/bin/sh
/usr/local/bin/gandi-dyndns --api=123rdBy --domain=mydomain.com --record=monpc > /var/log/gandy.log

Enjoy your dyndns !

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