Sur Deviantart, Gemneroth présente elementaryOS sur son PC portable ASUS X502C fraîchement acheté. Voici à quoi cela ressemble après avoir installé elementaryOS depuis une clé USB:

Pour les plus curieux voici les détails:

Distro: elementaryOS 0.2 Luna
Panneau supérieur: Wingpanel Slim
Indicators; Synapse Indicator, UbuntuOne Indicator
Icones: Custom UbuntuOne Indicator icon, Modded Blue icon theme
Thèmes: Milk interface theme, Elementary Dark window decoration theme

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Galamment, j’ouvre la portière du taxi qui s’est automatiquement glissé le long du trottoir lorsque nous sommes sorti du restaurant. Eva me regarde et soupire.
— Marchons ! Mon appartement n’est qu’à une demi-heure.
— Mais c’est dangereux ! Il fait nuit !

Une adolescence passée à programmer et à démonter les appareils électroniques, au grand dam de mes parents, le remontage m’intéressant nettement moins, m’a affublée d’un gabarit qui est sans doute aussi éloigné du type lutteur greco-romain que vous pouvez l’imaginer. En conséquence, je ne marche jamais dans les grandes villes la nuit. D’ailleurs, je n’en vois pas l’utilité : dès que je dois me rendre quelque part, un taxi m’attend. Parfois, le système n’a pas détecté à temps que j’allais sortir de chez moi. Je dois battre le pavé quelques minutes mais c’est relativement rare. Je monte dans le taxi et, si je ne donne pas de contre-indication, il démarre automatiquement vers ma destination la plus probable. C’est pratique, confortable, bon marché et, surtout, j’utilise mon temps dans le taxi pour lire ou coder. Chose que je n’ai jamais réussi à faire en marchant.

Pour les déplacements trans-urbains, le taxi me dépose à proximité du train ou de l’avion. Je passe dans le contrôle de sécurité, tout est automatique, pas de temps perdu. Depuis plusieurs années, les ingénieurs discutent afin d’embarquer les taxis directement dans les trains ou les avions mais, pour le moment, cela reste du domaine de la science-fiction.

Quoiqu’il en soit, il ne me viendrait jamais à l’idée de marcher ! Poser un pied devant l’autre pendant des kilomètres de trottoir ? Et pourquoi pas la diligence ou le cheval ?
— Eva, une jeune femme belle comme toi ne devrait pas se promener la nuit.
— Alors qu’un homme oui ? Je te rappelle que, d’après ton profil, tu es pédé monsieur le « macho-qui-protège-les-faibles-femmes » !

Boum, headshot, comme on dit chez nous. Respawn.
— Second essai : des jeunes gens comme nous ne devraient pas se promener la nuit.
— Tu as peur ?
— Oui, il y a encore eu un viol le mois passé. C’était sur tous les sites de news.
— Je vais te poser une simple question : connais-tu le nombre d’accidents de taxis sur le mois écoulé ?
— Euh, non, mais je…
— Est-ce que la probabilité d’être tué ou violé par des délinquants est plus importante que la probabilité d’être tué dans un accident de taxis ?
— Je n’en ai fichtrement pas la moindre idée !
— Sur quel raisonnement te bases-tu alors pour affirmer que marcher est plus dangereux que prendre le taxi ?
— Et bien cela me semble évident, non ?
— L’évidence, cela se mesure, cela s’observe. Si tu ne peux pas observer ni mesurer, mais que tu es intérieurement convaincu, cela s’appelle la foi. C’est le contraire de la réflexion.
— Mais ma foi doit se baser sur des faits. Il y a bien une raison à cette intime conviction.
— Me dit l’homo qui est tombé amoureux d’une femme au premier regard après le visionnage inconscient de quelques pubs. Tu refermes la porte de ce taxi est on y va à pieds ou tu comptes continuer à exposer publiquement la médiocrité de tes préjugés ?

Je constate que ma mâchoire et la porte du taxi sont stupidement béantes. Je referme les deux et tente de me reconstruire une contenance. Cette femme est réellement un être hors du commun. Au lieu de me provoquer ma colère, sa répartie, sa rapidité de réflexion m’interpelle. J’aimerais avoir ce don… Une seconde ! Et si nous avions tous cette capacité ? Et si nous nous efforcions de la détruire là où Eva n’a fait que la cultiver ? Cette pensée me semble effrayant. Nous nous mettons en marche.
— Tu sais Nellio, si j’ai pris l’habitude de marcher, c’est avant tout parce que mes parents n’avaient pas de quoi payer le taxi.
— Pourtant, ce n’est vraiment pas cher.
— Non. À la minute, c’est plus ou moins le même tarif que se passer des pubs. C’est un choix à faire.

Je médite en silence sur cette dernière phrase. L’air est doux, la nuit est fraîche. Eva frisonne. Je retire ma veste et la pose sur ses épaules.
— Pas besoin, on est presque ar…

Fermement, je maintiens le vêtement. Elle lutte un peu, par principe mais cède assez rapidement. On peut militer pour l’égalité des sexes tout en appréciant le charme désuet de cette absurde galanterie.
— En plus, dans les taxis, il y a des publicités diffusées qui…
— Chut !

Je lui impose le silence d’un doigt sur la bouche. J’ai envie de lui montrer les quelques étoiles qui percent entre les gratte-ciels mais je résiste à tomber dans un cliché aussi éculé. Le coup de la veste est déjà bien suffisant pour être catalogué parmi les ringards. En silence, nous continuons à marcher tandis que mon esprit se peuple de pensées affreusement hétérosexuelles.

Le taxi qui nous a dépassé ressemblait à tous les autres. Mais Eva a sursauté. Ses ongles s’impriment dans mon bras, me tire contre le mur. Elle semble inquiète. Moi qui commençait à me détendre et à apprécier la balade.
— Il revient ! Vite !

J’essaie de tourner la tête dans la direction qu’elle indique mais, d’une main ferme, elle me saisit la nuque et m’embrasse rageusement, presque violemment, en une étreinte aussi brusque que fougueuse. Nos dents s’entrechoquent, nos nez s’écrasent. Mon cerveau étonné se dit brièvement qu’elle doit une bonne raison pour agir aussi étrangement. Mais il n’est guère besoin de raison pour un baiser. Je ferme les yeux en bénissant cet étrange taxi…

Photo par Dimitris Agelakis

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Final Term est un projet encore en cours de développement dont nous parlons régulièrement dans l’étable, qui a pour ambition de fournir aux utilisateurs un terminal au look très soigné et pourvu de fonctions avancées. Il dispose par exemple d’un système d’auto complétion, de liens cliquables, de menus rétractables et de diverses animations. Une nouvelle version de Final Terme a été publiée récemment embarquant de nombreuses améliorations situées sous le capot, pas mal de corrections de bugs et une nouvelle option intéressante.

Cette nouvelle option va vous permettre d’utiliser des commandes dites « passives », ce qui dans les fait se traduit par un menu qui apparaît en cours de frappe. Si vous entrez sudo apt par exemple, celui-ci va vous permettre de choisir parmi différentes commandes possibles, avec la possibilité d’en lancer une ou de la sélectionner de manière passive (sans la lancer). Cela va vous permettre de la modifier avant de la lancer, ce qui peut être utile quand on utilise plusieurs fois la même commande avec différents arguments au cours d’une même session. C’est un sacré gain de temps.

Ok il y’a un fail sur la capture :D

Pour le reste nous relèverons l’ajout d’une option relative à l’icône du programme présente dans le launcher, qui permet désormais (via un clic droit) de lancer une nouvelle fenêtre de Final Term.

Si ça vous intéresse et que vous avez envie de tester cette nouvelle version de Final Term (toujours pas conseillé en usage courant), vous pouvez vous rendre sur cette page où j’ai indiqué le PPA à utiliser et le lien vers les sources.

Amusez-vous bien.

source

Original post of Noireaude.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

S’il y’a un jeu magnifique tournant sous GNU/Linux c’est sans aucun doute 0.A.D, dont nous vous avions déjà parlé dans ce billet. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, il s’agit d’un jeu de stratégie en temps réel open source et multi-plateforme, qui ressemble un peu à Age Of Empire dans le principe. Il embarque un graphisme très soigné, un mode solo, multi-joueur, et vous serez en mesure d’incarner diverses civilisations comme les Grècques, les Romains, les Perses etc. Une nouvelle version Alpha 14 (Naukratis) de 0.A.D a été publiée récemment, embarquant sont lot d’améliorations, de corrections de bugs et de nouvelles fonctionnalités. On signalera également qu’une campagne de dons via Indiegogo a été lancée, afin d’aider et de participer au développement de ce superbe jeu.

Pour cette version et comme à chaque nouvelle mise à jour, les changements sont nombreux.

On notera en vrac :

• Quelques changements de gameplay
• Les fermes vont maintenant garder un rendement sans devoir être reconstruites, mais celui-ci sera décroissant au cours de la partie
• Les indicateurs de santé ont été revus pour êtres plus réalistes et fonctionnent maintenant de la même manière pour toutes les factions
• Certaines incohérences ont été revues. C’est le cas par exemple pour les dégâts sur les bâtiments causés par des archers
• Les alliés peuvent désormais être mis en garnison dans les bâtiments des autres factions
• Lorsque vous négociez avec un allié il y’a désormais un bonus de +25 % par rapport à votre propre commerce
• Les unités de combat à distance peuvent désormais attaquer au contact sans limite de distance minimum

On notera également l’apparition d’un nouveau type de bâtiments pour les forgerons, de nombreuses améliorations au niveau du son et des graphismes, la possibilité de changer la vitesse de jeux en mode solo, la diffusion d’une liste de chansons au lieu d’une seule pendant les parties, les murs peuvent être maintenant construits en bordure des côtes et enfin, un grand nombre de corrections de bugs et d’améliorations situées sous le capot.

Si vous voulez en savoir plus vous pouvez consulter l’annonce de sortie.

Si vous avez envie de tester 0.A.D celui-ci est disponible sous GNU/Linux, Windows et Mac OS X, depuis la page suivante. Les utilisateurs d’Ubuntu et dérivés peuvent également passer par un PPA dédié, en entrant ces quelques lignes de commande dans leur terminal.

Installer 0.A.D sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:wfg/0ad
sudo apt-get update
sudo apt-get install 0ad

Désinstaller 0.A.D :

sudo ppa-purge ppa:wfg/0ad

ou

sudo add-apt-repository -r ppa:wfg/0ad
sudo apt-get update
sudo apt-get remove 0ad

Amusez-vous bien.

source

Original post of Noireaude.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Screengen est un petit logiciel libre qui s’utilise en ligne de commande et qui je l’avoue m’a fait tomber sur le c.. tant il a été bien pensé. Pour vous la faire courte, il permet de créer très facilement une image contenant un certain nombre de miniatures à partir d’une vidéo, permettant ainsi d’en résumer le contenu. Cela va vous permettre de joindre cette image à la vidéo en question lors d’un partage, afin que les gens puissent se faire une idée de son contenu en un seul coup d’œil. Nous allons voir tout de suite comment fonctionne ScreenGen, qui franchement roxxe du poney. Mais attention!!! Du poney de très très haute compétition, c’est mon coup de cœur de la semaine.

Il va bien sûr falloir commencer par l’installer, ce qui sur Ubuntu et dérivés peut se faire à l’aide du PPA suivant.

Installer SreenGen sur Ubuntu et dérivés :

sudo apt-add-repository ppa:samrog131/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install screengen

Une fois que c’est fait vous allez voir, c’est très simple.

Il suffit de vous rendre dans le répertoire contenant la vidéo dont vous voulez extraire une miniature avec votre terminal, à l’aide de la commande cd.

Exemple :

cd ~/Vidéos

Pour l’exemple nous allons utiliser la vidéo scrat.mp4 que vous pouvez voir sur la capture.

Pour générer une miniature à partir de cette vidéo nous pouvons utiliser la commande suivante;

screengen scrat.mp4

si tout c’est bien passé vous devriez obtenir le retour suivant dans votre shell.

Il ne vous reste plus qu’à vous rendre dans votre répertoire et à admirer votre image miniature, qui comporte en plus des diverses séquences quelques infos de base sur la vidéo :

• Son nom
• Son extension
• Sa taille
• Le bitrate
• Et le type d’encodage audio et vidéo

Vous pouvez voir ce que ça donne grâce à l’image d’illustration du billet (cliquez ICI pour la voir en taille réelle).

Pour la plus part des gens la commande de base va être largement suffisante, mais si vous voulez aller plus loin Screengen dispose d’une foule d’options qui vont vous permettre entre autres, de choisir le type de bordure de l’image, l’intervalle des séquences à utiliser pour générer la miniature (de la première à la dixième minute uniquement par exemple) et bien d’autres choses encore.

Voici la liste des commandes disponibles pour ceux que ça intéresse.

–preset Use section in config file (default – « Default »)
–presetsList Show all presets in config file (all other parameters ignored)
–presetInfo Show all values in preset (all other parameters ignored, example: –presetInfo MyPreset)
–frames Frames count in screenlist (default – 16)
–width Width screenlist (default – 1200)
–horCount Frames in horisontal (default – 4)
–offsetBegin Time offset from begin (default – « 00:01:00″)
–offsetEnd Time offset from end (default – « 00:01:00″)
–listBorder Depth border screenlist (default – 10)
–frameBorder Depth border frame (default – 5)
–shadowOffset Offset shadow of frame (default – 5)
–shadowInt Intensity shadow of frame (default – 10, range 0-100)
–shadowColor R,G,B color shadow of frame (default – « 0,0,0″ – black, « 255,255,255″ – white)
–background Picture file for background (if empty, fill white)
–backgroundColor R,G,B[,A] background color (default – « 255,255,255″)
–picType Type of picture file (default – « jpg »)
–header Header with information (default – true)
–timeFrame Time stamp on frame (default – true)
–fontFrameName Name font on frame (default – « Liberation Sans »)
–fontFrameSize Size font on frame (default – 10)
–fontFrameWeight Weight font on frame (default – Normal, (Light,DemiBold,Bold,Black))
–fontFrameItalic Italic font on frame (default – false)
–fontFrameColor R,G,B[,A] color font on frame (default – « 255,255,255″)
–fontFrameShadowOffset Offset shadow of time stamp (default – 0)
–fontFrameShadowInt Intensity shadow of time stamp (default – 2, range 0-100)
–fontFrameShadowColor R,G,B color shadow of time stamp (default – « 0,0,0″)
–stampPos Position time stamp (default – « rb » (RightBottom), (rb, rt, lb, lr))
–stampOffset Offset from the edge of the frame to the timestamp (default – 3)
–fontHeaderName Name font on header (default – « Liberation Sans »)
–fontHeaderSize Size font on header (default – 13)
–fontHeaderWeight Weight font on header (default – Bold, (Normal,Light,DemiBold,Black))
–fontHeaderItalic Italic font on header (default – false)
–fontHeaderColor R,G,B[,A] color font on header (default – « 0,0,0″)
–headerBackground Picture file for header background (if empty, default color for header)
–headerColor R,G,B[,A] color header background (default – « 255,255,255″)
–headerBorderColor R,G,B[,A] color header border (default – « 0,0,0″)
–headerBorder Depth border header (default – 2)
–infoShadowOffset Offset shadow of information text (default – 5)
–infoShadowInt Intensity shadow of information text (default – 10, range 0-100)
–infoShadowColor R,G,B color shadow of information text (default – « 100,100,100″)
–logoFile Picture file for logotype (it is recommended PNG image with alpha channel)
–logoShadowOffset Offset shadow of logotype (default – 5)
–logoShadowInt Intensity shadow of logotype (default – 10, range 0-100)
–logoShadowColor R,G,B color shadow of logotype (default – « 100,100,100″)
–foreground Picture file for foreground (it is recommended PNG image with alpha channel)
–aspect Aspect ratio (if 0.0 – source aspect, default – 0.0)
–descr Custom text, located at the top of the header
–outFolder Folder for result files
–frameBoxColor R,G,B[,A] color frame border (default – « 120,120,120″)
–frameBox Depth border frame (default – 0)
–stampDescr Custom text, located on frame
–stampDescrPos Position custom text (default – « lt » (LeftTop), (rb, rt, lb, lr))

Sur ce je ne vous en dit pas plus et je vais vous laisser tester ce petit soft très sympa, qui précisons le également est disponible sur Archlinux via AUR et sur les autres distributions grâce aux sources disponibles depuis le site officiel du projet.

Amusez-vous bien.

source

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