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Clapico : Téléchargez et visionnez les dernières diffusions d’Arte dans votre Ubuntu

mardi 7 mai 2013 à 16:06

C’est le post ci-dessous que j’ai lu dans mon fil Google + qui m’a donné envie d’écrire ce billet sous la forme d’une réponse à la problématique de Jean-Baptiste.

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Mon cher Jean-Baptiste,

encore une fois, les utilisateurs de GNU/Linux sont mis de côté et, comme d’habitude, ne sont considérés que ceux de Windows et de Mac OS et, si comme moi tu n’as pas de système propriétaire à la maison, tant pis pour toi qui ne représente qu’une infime quantité des internautes.

Heureusement, il te reste une possibilité pour visionner gratuitement films et documentaires diffusés les sept derniers jours sur Arte dans ta Ubuntu: Arte + 7 recorder.

arte-plus-7-recorder

Cette application développée par Benjamin Baudoin s’installe en deux coups de cuiller à pot dans ta distribution préférée. Je dois avant tout te préciser que cette application ne se trouve pas dans les dépôts officiels d’Ubuntu, tu ne dois donc l’installer que si tu sais ce que tu fais. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe un PPA. Tu vas donc ouvrir un terminal et indiquer à ta machine l’adresse du dépôt en entrant la commande:

sudo add-apt-repository ppa:arte+7recorder/ppa

Tu mettras ensuite à jour la liste de tes dépôts avec un

sudo apt-get update

puis tu pourras enfin l’installer avec la commande

sudo apt-get install arte+7recorder

Arte + 7 recorder est maintenant dans le Dash de ton ordinateur, ouvre le.

arte03

Comme c’est le premier démarrage de l’application, tu as un message te demandant de configurer Arte + 7 recorder.

arte01

Comme tu le vois sur l’image suivante, ce n’est pas compliqué, il suffit d’indiquer son lecteur vidéo, le répertoire dans lequel tu souhaites sauvegarder les vidéos puis de redémarrer.

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L’interface est agréable, tu as la liste des vidéos disponibles et lorsque tu cliques sur un titre, apparaît le résumé du film ou documentaire que tu as choisi.

arte04

Un simple clic sur le symbole “+” de couleur verte et hop, l’émission est sélectionnée. Il ne te reste plus qu’à cliquer sur le bouton “Télécharger” qui se transforme alors en bouton “Annuler” si toutefois tu changeais d’avis.

Cerise sur le gâteau  tu n’es pas obligé d’attendre la fin du téléchargement pour lire la vidéo, à condition que ton débit internet soit suffisant, un simple clic droit sur le nom de l’émission en cours de téléchargement et…

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… tu peux immédiatement visionner ton programme.

arte05

Amuse-toi bien.

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Noireaude : AmbianceP 3.0 – Un thème GTK3.x disponible en 7 variantes pour Gnome et Unity

mardi 7 mai 2013 à 13:30

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Plop les bovins,

Nous n’avions pas présenté de thèmes depuis un bon moment dans le coin et nous allons réparer ça tout de suite, en vous parlant d’AmbianceP  3.0, qui vaut vraiment le détour.

AmbianceP est un thème GTK3.x signé Pbaldino, conçu pour Gnome et Unity dans le but d’offrir quelques variations aux thèmes Ambiance et Radiance, que l’on peut retrouver par défaut dans Ubuntu.

Il embarque quelques optimisations ayant pour but d’améliorer l’intégration d’applications Gnome comme par exemple Nautilus, Gnome Documents etc, et point très intéressant, le bel animal est disponible en pas moins de 7 variantes :

  • 1) AmbianceP : Le thème Ambiance classique embarquant quelques améliorations.
  • 2) AmbiancePDark : Le thème Ambiance sombre embarquant quelques améliorations.
  • 3) RadianceP : Le thème de base Radiance embarquant quelques améliorations.
  • 4) RadiancePMetal : Une déclinaison grise et métallique du thème Radiance (très jolie).
  • 5) RadiancePCalm : Une déclinaison du thème Radiance arborant des tons verts.
  • 6) AmbiancePNight : Une version noire du thème Ambiance (ma préférée).
  • 7) RadiancePG : Et enfin, une version du thème Radiance basée sur le thème de Google Plus.

Comme vous pouvez le constater les choix ne manquent pas et il y en a vraiment pour tous les goûts avec ce thème. Cela faisait un moment que je n’avais pas croisé un thème aussi beau et aussi complet.

Alors si ça vous tente, vous allez sans doute être ravis de savoir que ce thème est d’ores et déjà disponible sur Ubuntu 13.04 et qu’il peut être installé très facilement.

Vous pouvez vous le procurer en vous rendant sur cette page mais attention, ne vous trompez pas car il y a deux versions distinctes. Une pour Ubuntu 13.04 et l’autre pour Ubuntu 12.10, choisissez la bonne.

Pour l’installer il suffit de décompresser l’archive et de placer son contenu dans le dossier .themes ou themes de votre distribution.

NB : N’oubliez pas le CTRL + H pour afficher les fichiers cachés et si le répertoire n’existe pas, créez le tout simplement.

Une fois que c’est fait activez le thème à l’aide de Tweak Unity, Ubuntu Tweak Tool, ou de Gnome Tweak Tool.

Amusez-vous bien.

Moo!

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Etenil : Premiers pas sous FirefoxOS

mardi 7 mai 2013 à 12:41

Le concept de FirefoxOS m'a toujours paru particulièrement attrayant; un système d'exploitation libre qui n'est rattaché à aucune entreprise publicitaire et qui permet de faire des applications via un set de langages standards (CSS, HTML et Javascript).

J'ai donc été parmi ceux qui n'ont su attendre et ont submergé l'entreprise Geeksphone de commandes. Et j'ai reçu mon Peak la semaine dernière.

Mon précédent téléphone étant un HTC Desire de première génération, je trouve le Peak très satisfaisant, à la fois au niveau hardware et software. Les petits bugs de FirefoxOS sont très supportables et pardonnables vu l'immaturité de l'OS.

Je ne vais pas m'étendre sur l'appareil lui-même, vous trouverez une multitude de tests en ligne. La partie qui m'intéresse, c'est plutôt de faire des applications.

Comme projet préliminaire, je me suis lancé dans le développement d'une petite application de TODO list. J'ai vite trouvé la documentation de mozilla, qui m'a orienté sur l'espèce de SDK ou de modèle d'application qu'est Mortar, avec un petit article qui explique la chose.

Mortar est un environnement de développement assez complet. Il incorpore son propre serveur web et des outils d'empaquetage automatique, il repose sur NodeJS et est censé être facilement utilisable.

NodeJS et la plupart des technos de Mortar m'étant inconnues, je me suis vite retrouvé à pédaler dans la semoule. L'outil de construction Volo demandait des dépendances que je n'arrivais pas à installer (surement parce que je suis manchot). Bref, j'ai vite failli abandonner.

Heureusement, l'article à propos de Mortar réfère à un autre article écrit par Pierre Richard, lequel indique justement que Mortar n'est pas assez simple pour les nouveaux venus, et propose en sus un modèle d'application type très facile à utiliser pour réaliser des applications simples.

Voilà exactement ce qu'il me fallait!

J'ai donc sauté dessus, puis lu les guides de style et de palette de couleurs de Firefox OS pour réaliser ma petite application.

Finalement la réalisation elle-même fut très rapide et ne m'a pris qu'une paire d'heures. Vous pouvez utiliser et installer le résultat pour vous faire une idée.

Avant de vous donner le code, j'aimerais élaborer sur quelques points qui m'ont posé problème.

Gaia, le projet d'interface graphique de Firefox OS, ne donne pas de guides assez techniques à mon goût. Si on sait comment afficher certaines parties graphiques, on ne sait pas quelles sont les bonnes pratiques pour y arriver.

Spécifiquement, la page d'entrée des items de todo (quand on appuie sur le bouton +) est simplement un autre div dans la page index.html principale. Mon expérience d'autres langages et UI me poussait à faire un fichier HTML séparé pour chaque partie de l'interface, mais cela ne semble pas être nécessaire après tout.

Je n'ai pas trouvé d'explication sur les animations et leur implémentation. Les applications de Gaia (qui viennent avec l'OS) sont de très bonne facture et incorporent lesdites animations, mais elles sont aussi complexes et utilisent des styles et codes partagés, les rendant plus difficile à comprendre.

Un développeur plus habile que moi aurait surement utilisé une quelconque solution pour animer les changements de pages, mais je me suis contenté de ne pas animer du tout.

Vous pourrez trouver mon code sur gitorious, ou pour les plus corrompus, github, qui repose sur une version simplifiée de fxosstub. Contrairement à mon habitude, je l'ai placé sous licence MIT dans l'espoir qu'il sera utile aux nouveaux arrivants comme moi.

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Noireaude : Wikimedia Commons – Partagez vos photos avec la communauté libriste depuis votre smartphone Android ou iOS

mardi 7 mai 2013 à 10:30

Plop les bovins!

La fondation Wikimedia qui héberge entre autres  Wikipedia et la BDD de Wikimedia Commons, vient il y a peu de lancer une application Android et iOS, qui va vous permettre de partager vos photos avec la communauté du libre. Dans la mesure ou bien entendu, vous n’ayez rien contre le fait que celles-ci soient rendues libres, car elles seront en effet publiées sous licence CC (Creative Commons).

Le bel animal encore en version beta est bien évidement libre lui aussi et publié sous licence Apache2.

L’application permet entre autres :

Dans les faits voilà à quoi elle ressemble :

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Pas mal non ?!

Pour vous procurer la version Android vous pouvez passer au choix par le playstore, ou si vous préférez, par les dépôts F-droid. Si vous voulez jeter un coup d’œil au code source, vous le trouverez sur cette page.

Pour iOS c’est ICI que cela se passe et pour une fois, c’est l’occasion de faire un truc bien avec un iMerdasse (là c’est Noireaude qui parle).

NB: L’appli n’est pour le moment utilisable que si vous possédez un compte sur le portail Wikimedia.

Amusez-vous bien, Romu votre serviteur.

Source, images

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Benkemoun : Les architectures web – le serveur dédié

mardi 7 mai 2013 à 09:15

icone-projet-webCet article fait suite à l’introduction sur les architectures web. La dernière fois, nous nous sommes intéressés aux composants d’une architecture web ainsi qu’à une installation basique mais limitée à un unique serveur virtuel. Nous allons maintenant nous placer dans une nouvelle situation plus exigeante. En effet, le site que vous hébergiez dans un premier temps sur un serveur virtuel est à l’étroit. Votre site a gagné en popularité et votre serveur virtuel ne vous suffit plus en terme de performances.

Regard en arrière

Afin de pouvoir étudier les possibilités d’évolution, il est intéressant de se pencher sur l’offre que vous possédez actuellement, le serveur virtuel. En effet, le serveur virtuel est une machine virtuelle hébergée sur le même serveur physique de nombreuses autres en utilisant des technologies de virtualisation telles que VMWare ou Xen. L’inconvénient majeur de ce type de solution est, selon moi, la mutualisation des ressources de disque dur.

Les disques dur à plateau sont aujourd’hui le composant informatique qui a évolué le plus lentement en terme de performances. Ceci s’explique assez simplement par des contraintes physiques extrêmement complexes liées aux composants mécaniques de très haute précision. Si en plus, vous vous retrouvez mutualisés sur un jeu de disques dur à plateau, ça commence à devenir vraiment léger en terme de performances. Évidemment, les technologies telles que le RAID10 permettent d’obtenir des performances accrues mais ça reste assez modeste par rapport ce que peuvent offrir des SSD.

Les offres de machines virtuelles hébergées sur des machines physiques dotées de SSD existent mais elles sont assez rares et souvent onéreuses.

En avant !

La première solution qui se présente à vous lorsque vous souhaitez disposer de plus de performances est la solution du serveur dédié. En effet, au lieu de partager des ressources avec vos voisins, vous allez pouvoir tout garder pour vous.

En terme de choix, vous allez avoir face à vous une offre pléthorique. Vous aurez le choix entre de très nombreux fournisseurs différents disposant de très nombreuses offres. En terme de prix, l’entrée de gamme des serveurs dédies est tout à fait abordable même pour un particulier. Si vous acceptez de mettre un budget légèrement supérieur à l’entrée de gamme, vous accéderez rapidement à une puissance de calcul tout à fait conséquente.

Le choix de l’hébergeur est à faire en fonction des critères de prix et des fonctionnalités qui vous sont proposées. Une bonne solution pour avoir des retours est d’interroger des amis qui ont eu l’occasion de louer un serveur dédié. Vous allez ainsi pouvoir avoir un retour d’expérience concret vous permettant de vous faire une idée.

Lors de cette phase, le choix du serveur se fera probablement en fonction du budget dont vous disposez. Je ne peux que vous recommander de vous pencher sur le choix d’un serveur disposant de SSD. En effet, vous allez héberger sur un même serveur toute votre architecture web ce qui va générer des IO aléatoires et concurrents importants. Or, il s’agit d’un point sur lesquels les SSD sont très significativement plus performants que les disques dur à plateau.

Au niveau du choix du système d’exploitation, je ne peux que vous recommander de choisir le système d’exploitation avec lequel vous êtes le plus à l’aise si votre objectif est d’avoir une architecture stable. Il y a tout de même une nuance à apporter à ceci. Le choix d’une distribution de type « rolling release » telle que Arch Linux ou Gentoo bien qu’agréable à utiliser car disposant de versions très récentes des applications vous rajoutera un travail d’administration conséquent. En effet, le suivi des mises à jour de sécurité et des applications a besoin d’être très régulier. De plus, contrairement à des distributions telles que Debian ou CentOS, les versions de logiciels disponibles dans les dépôts ont fait l’objet d’une procédure de test moins approfondie. Pour résumer, c’est donc à vous de voir en fonction des vos objectifs et des vos sensibilités. Il n’y a pas vraiment de bon ou de mauvais choix, tout dépend de ce que vous souhaitez réaliser.

Les spécificités

Au niveau du système d’exploitation, il y aura peu de différences entre un serveur virtuel et un serveur dédié. Toute votre pile applicative sera hébergée dans un même système d’exploitation.

Les quelques différences se situent au niveau de l’interface avec le matériel physique. Tout d’abord, vous allez devoir gérer le RAID logiciel qui sera probablement fourni avec votre serveur. La mise en place du RAID sera probablement faite par défaut par votre hébergeur ou par vous-même à travers l’interface de gestion. Je ne peux que vous recommander de vous interroger sur le schéma de partitionnement avec lequel votre serveur sera livré car il correspondra peut être pas à ce que vous souhaitez. Il serait dommage de s’en rendre compte une fois que vous aurez tout installé.

La fonctionnalité la plus intéressante à activer au niveau de mdadm est l’activation des alertes par email en cas de défaillance du RAID. Il s’agit réellement d’une fonctionnalité indispensable car découvrir que votre RAID est mort lorsque vous commencez à avoir des erreurs de disque ou des kernel panic n’est pas très agréable. Vous disposez également d’un autre outil qui vous permettra de suivre la santé de vos disques. Il s’agit de SMART. Vous avez à votre disposition sous Linux le paquet « smartmontools » qui vous permettra d’exécuter des tests manuels mais aussi de mettre en place des tests réguliers avec envoi d’alertes email si jamais les choses ne se passent pas comme elles le devraient.

Bilan

Le passage du serveur virtuel vers le serveur dédié est le premier grand pas. En effet, vous êtes désormais libres de faire ce que vous souhaitez avec le matériel mis à disposition. Vous devrez rapidement remarquer une amélioration des performances de votre site ainsi qu’une capacité d’accueil de visiteurs assoiffés de contenu accrue.

Néanmoins, votre serveur dédié reste un SPOF conséquent car vous ne disposez que de très peu de redondance dans un serveur dédié. De plus, la cohabitation entre tous les composants de votre architecture dans un même système d’exploitation peut se passer plus ou moins bien. Dans le prochain article, nous allons donc nous intéresser à la prochaine étape de l’évolution de votre architecture, le passage vers plusieurs serveurs.

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