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dada : Ubuntu devient-elle un triste équivalent libre à MacOS ?

jeudi 7 mars 2013 à 14:27

J'aime bien balancer de simples billets montrant qu'il existe une alternative libre à tel ou tel service. En ce moment, je tourne pas mal avec ownCloud qu'on peut comparer à un Mega ou un Dropbox libre, mais mon écosystème est constitué d'un paquet d'outils libres. Je me sers le moins possible de Google et de ses services, par exemple, et ça fait déjà un paquet de trucs à installer.

Bref, quand je recherche et trouve du privateur, du pas-libre, je fais ce que je peux pour le réutiliser en version libre.

En voyant passer pas mal d'articles sur Ubuntu, ces derniers mois, je me dis que cette distribution GNU/Linux est une alternative libre à MacOS. Ou va le devenir.

ubuntu-logo14.png

GNU/Linux pour Ubuntu, avec Ubuntu et par Ubuntu

Non pas qu'Ubuntu perde son titre de distribution GNU/Linux. Elle reste basée sur une Debian, avec dedans du kernel, du X, de la GPL, etc. Mais Ubuntu se sert de sa propre interface graphique (Unity) et bientôt de son propre serveur X (Mir). Du made in Ubuntu/Canonical pour propulser Ubuntu ça me gêne.

Lorsque je me sers de ma Debian, je sais que j'ai la chance de pouvoir utiliser un système fait par une communauté dans laquelle les utilisateurs, les développeurs, les contributeurs de tout poil s'entendent pour faire avancer et vivre ce beau projet.

Ubuntu ne dégage plus vraiment ce genre de sentiment.

J'ai comme l'impression qu'il s'enferme dans leur monde : leur gestionnaire de fenêtre, leur serveur X, leur machin, leur truc. Canonical s'appuie toujours sur le monde libre, sur Debian, mais brosse tout à la sauce Ubuntu.

Ubuntu par Ubuntu

Dans son article "Is Wayland incapable of delivering what Mir can ?", Swapnil Bhartiya conclu sur une question : en choisissant Mir, Ubuntu dit chercher à dépasser les (supposées et inventées) limites techniques du futur remplaçant de Xorg, à savoir Wayland, ou cherche-t-elle à assoir un contrôle sur ce qui lui sert de fondation ?

Ce qui me traverse vraiment l'esprit depuis des mois et qui c'est confirmé ces derniers jours me pousse à répondre : Ubuntu cherche le contrôle.

À la manière de la marque à la pomme, Ubuntu met en marche un mouvement de contrôle optimal de ce qui lui semble être important pour son avenir.

Imaginez, lorsque je vois quelqu'un qui sort son iPhone pour le brancher à son MacBook en écoutant de la musique avec son iPod qu'il vient juste de synchroniser avec iCloud ou iTunes, moi, ça me fait peur.

On en pense quoi si le gars en question fait ça avec sa tablette sous Ubuntu, son smartphone sous Ubuntu, son PC sous Ubuntu et avec du Ubuntu One ?

La "Communauté Canonical"

Avec l'affaire Amazon, certains avaient déjà perdu la bonne image qu'ils avaient d'Ubuntu, d'autres ont attendu mais ne se sentent plus l'envie de suivre Canonical. comme Martin Owens.

Release your code, don’t get locked in, earn your bread, keep up the good work - Martin Owens

La communauté Canonical, c'est comme ça que certains nomment maintenant l'écosystème gravitant autour d'Ubuntu. Il ne s'agit plus vraiment d'une communauté au sens debianneux, pas même au sens red'hateux. Canonical contrôle et les autres suivent.

Après, on pourrait dire que ce ne sont que des considérations de développeur, que l'utilisateur, lui, il est content. C'est possible mais, pour moi, la vie d'une distrib' tourne autour de ces deux groupes.

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Jonathan Le Lous : L'enjeu majeur pour OpenStack : l'évolution des compétences !

jeudi 7 mars 2013 à 14:22

OpenStack s'impose davantage chaque jour comme la suite de logiciel de référence en matière de IaaS (Infrastructure as a Service) open source. Globalement sur le marché cloud que ce soit en mode public ou privé même si cette dernière correspond davantage, par ses choix techniques, à une approche publique. L'annonce récente d'IBM, qui est une référence en matière d'intégration d'open source, semble être le point culminant en matière de reconnaissance.

OpenStack

Dès le lancement du projet open source par Rackspace, l'accent a été mis sur la volonté de voir OpenStack devenir le Linux du cloud. Alors que cette volonté paraissait ambitieuse au départ, il semblerait qu'aujourd'hui la solution suive effectivement ce chemin. Si l'adoption par les industriels du secteur semble acquise, on peut aussi constater, en participant aux événements des communautés open source, que de plus en plus de personnes assistent, participent et contribuent à OpenStack. L'exemple le plus frappant est sans nul doute Debian dont la communauté travaille sur la portabilité d'OpenStack. Un signe certain que la communauté d'OpenStack dépasse aujourd'hui les simples intérêts économiques. L'apparition d'une communauté de bénévoles dans l'open source est, en effet, un gage de pérennité et de qualité.

Si Linux s'est installé comme une référence dans les infrastructures c'est notamment grâce aux "early adopters" techniques dont certains sont devenus de grandes entreprises comme Red Hat. C'est aussi grâce aux défenseurs du logiciel libre qui ont milité, et contribué, pour la reconnaissance du système d'exploitation. Enfin le virage final est, sans aucun doute, l'adoption de Linux par les grands utilisateurs. Une des particularités de l'open source étant en effet que l'utilisateur peut, de façon autonome ou non, intégrer massivement les logiciels via les équipes internes. Cette "linuxisation" n'a été réalisable cependant que par la montée en compétence des équipes techniques que ce soit chez les utilisateurs ou les prestataires de service. Cette montée en compétences au départ timide s'est institutionnalisée avec le temps. Aujourd'hui il est difficile de proposer un diplôme dans l'administration systèmes, les réseaux ou l'embarqué sans aborder le sujet de Linux.

Si OpenStack suit la voie de Linux, il devra aussi le faire via la montée en compétences. En effet il est de l'intérêt des utilisateurs et des offreurs de cloud public de disposer de compétences internes pour faire évoluer leur infrastructure dans un environnement cloud libre. Loin du modèle propriétaire qui propose une dépendance à l'éditeur ou l'offreur, OpenStack propose autonomie technologique qui se base sur des compétences internes ou des prestataires hautement qualifiés. Plusieurs compétences sont ainsi sollicités: les architectes et les administrateurs bien entendu mais aussi des profils de développeurs Python qui développerons les spécificités de l'IaaS en fonction des besoins et contraintes métiers.

Le marché d'OpenStack s'articule autour de deux catégories d'acteurs aux besoins de compétences spécifiques: - Les éditeurs de distribution cloud qui offrent une garantie de service importante tel que Suse. Ces éditeurs ont massivement besoin de compétences en matière de développement. - Les prestataires de service qui interviennent pour adapter la suite aux besoins spécifiques de grands comptes. Ces prestataires ont besoin de compétences en matière d'administration systèmes et d'architectes mais aussi de développeurs qui permettront d'adapter OpenStack aux besoins et aux contraintes des clients.

Il est ainsi fort à parier que le marché d'OpenStack soit avant tout un marché de compétences. La question reste cependant entière: mais où sont ces compétences aujourd'hui ? La solution est apportée par les organismes de formations. Alter Way Formation, le spécialiste de la formation open source - Pub ;-) -, est ainsi le premier acteur à proposer de faire évoluer les compétences des administrateurs systèmes et des architectes mais aussi des développeurs dans les environnements OpenStack. Cette troisième catégorie, les organismes de formation mais aussi les écoles et les universités, d'acteurs sont, sans nul doute les pivots pour faire d'OpenStack la référence en matière de cloud open source.

A bientôt, Jonathan

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Fitzdsl Blog : Faites tourner vos foreman-proxy avec passenger

jeudi 7 mars 2013 à 08:59

J’ai récemment décidé de remplacer le démon Webrick utilisé habituellement par Foreman-Proxy
par Apache 2.4 et Passenger pour des question principalement d’industrialisation.
Comme nous allons le voir le setup est assez simple.
Je pars du principe que vous avez déjà installé apache et passenger (pour Foreman, Puppetmasterd, etc ..).

Mon installation de smart-proxy étant par Git, celui-ci est localisé dans /opt, je vous laisse adapter vos chemins !
La configuration d’apache est la suivante :

Listen 8444

  ServerName foreman-proxy.example.com
  ServerAlias proxy1.example.com

  DocumentRoot /opt/smart-proxy/public

  RailsAutoDetect On
  PassengerTempDir /opt/smart-proxy/tmp
  AddDefaultCharset UTF-8
  HostnameLookups On

  SSLEngine on
  SSLCertificateKeyFile /var/lib/puppet/ssl/private_keys/proxy1.example.com.pem
  SSLCertificateFile /var/lib/puppet/ssl/certs/proxy1.example.com.pem
  SSLCACertificateFile /var/lib/puppet/ssl/certs/ca.pem

  
     Require local
     Require ip 192.168.0.0/16 10.0.0.0/8
  

  CustomLog ${APACHE_LOG_DIR}/foreman-proxy.example.com/access.log combined
  ErrorLog ${APACHE_LOG_DIR}/foreman-proxy.example.com/error.log

J’ai choisi de ne pas faire écouter passenger sur le même port que le démon webrick, mais vous pouvez très bien utiliser le 8443.
On remarque que la configuration SSL ne se fait plus au niveau de la configuration du proxy mais directement dans apache.

Au niveau du proxy, il est important de savoir que pour le moment, la directive « :trusted_hosts » provoque une erreur 500.
Le bug à été remonté ici : http://projects.theforeman.org/issues/2259

Voila, il vous reste à arrêter votre daemon smart-proxy et relancer apache et c’est tout bon !
Attention, si vous avez changé de port d’écoute, penser à mettre à jour votre configuration au niveau de Foreman.

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Denis Szalkowski : Gestion des erreurs en PHP

jeudi 7 mars 2013 à 08:02
Par     7 mars 2013  - Catégorie(s): Php  Php

Gestion des erreurs en PHPA l’occasion de l’utilisation de WampServer, j’ai dû revoir sérieusement ma copie sur la gestion des erreurs en PHP.

Désactiver XDEBUG dans WampServer

WampServer embarque avec lui l’application XDEBUG. Pour que le PHP retrouve un comportement « normal » (un peu comme notre Président Pépère), vous devez la désactiver en éditant le fichier php.ini en commentant la ligne suivante :

;zend_extension = « c:/wamp/bin/php/php5.4.3/zend_ext/php_xdebug-2.2.0-5.4-vc9-x86_64.dll »

Les directives PHP de la gestion d’erreur

Le comportement du PHP en termes de gestion d’erreur se règle au travers du fichier php.ini (en hébergement dédié) ou du fichier .htaccess (pour tout type d’hébergement). A la racine de votre site Web, ajoutez au fichier .htaccess les directives suivantes :

php_flag display_errors Off
php_flag track_errors On
php_flag log_errors On
php_value error_log ./php_errors.log

L’intérêt de ce réglage est de disposer d’un fichier d’erreurs consigné dans le répertoire courant où s’exécutent vos différents scripts PHP.

Un peu de code PHP

L’instruction error_reporting(0) désactive l’affichage des messages d’erreur ! Sachez qu’elle fait double emploi avec la directive display_errors Off introduite dans le fichier .htaccess. Pour récupérer l’erreur, utilisez l’instruction error_get_last() ou $php_errormsg si vous avez activé préalablement la directive track_errors. L’instruction throw new Exception(‘…’) provoque l’exception qui sera interceptée dans le bloc catch{…}.

    error_reporting(0);
    try
    {
        $a=1/0;
        if(error_get_last())
        {
            throw new Exception(‘Division par zéro = la tête à toto !’);
        }
        //si track_errors à On
        /*
        if($php_errormsg)
        {
            throw new Exception(‘Division par zéro = la tête à toto !’);
        }   
         */         
    }
    catch(Exception $e)
    {
        echo $e->getCode().’
’;
        echo $e->getMessage().’
’;            
        echo $e->getLine().’
’;            
        echo $e->getFile().’
’;
    }      
?>

Références

Dsfc Dsfc

Gestion des erreurs en PHP

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Nicolargo : Youtube, Free et la fin des emmerdes

mercredi 6 mars 2013 à 22:02

Une petite procédure qui marche (oui oui je suis en train de regarder une vidéo HD alors qu'il est 21h56 !!!) pour en finir une bonne fois pour toutes (enfin jusqu'à ce que Free trouve la parade) avec les problèmes de lecture vidéo Youtube chez Free.

Il suffit d'utiliser un petit fichier proxy.pac à configurer dans votre navigateur ou dans votre système.

Par exemple sous Ubuntu, il suffit d'accéder aux paramètres réseaux puis à saisir:

capture_053

Et voilà, c'est tout.

Pour les explications du pourquoi du comment, il suffit de lire le billet sur le site de Korben.

Cet article Youtube, Free et la fin des emmerdes est apparu en premier sur Le blog de NicoLargo.

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