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Thuban : Second retour sur mastodon

samedi 29 avril 2017 à 09:23

Après des débuts peu encourageants sur mastodon, je reviens un peu dessus avec un avis plus positif.
En effet, la plupart des défauts que je lui reprochais sont inhérents à chaque réseau social grand public. Ceci pourrait aussi arriver sur une instance de diaspora*.

Mastodon devient plus intéressant une fois que l'on a fait beaucoup de tri. Alors que sur diaspora*, on peut suivre des tags et des personnes, sur mastodon on ne suit que des personnes.
Mais, plus intéressant, on peut bloquer les messages postés par certains sur mastodon, ce qu'on ne peut pas faire sur diaspora.
Après un long tri et dénicher des personnes dont les messages sont susceptibles de m'intéresser, c'est plus agréable. J'ai l'impression d'être dans une chatroom géante.

Cependant, reste un gros défaut à mon avis : il n'est actuellement pas possible de supprimer un compte sans demander poliment à l'admin.

Enfin, il y a un client en ligne de commande, et ça c'est top : https://github.com/ihabunek/toot :P

Avez-vous des comptes à suivre en suggestion ?

peha@framapiaf.org
Liberapay@mastodon.rocks
gee@framapiaf.org
jcfrog@framapiaf.org
bronco@framapiaf.org
nitot@framapiaf.org
framasky@framapiaf.org
sebsauvage@framapiaf.org
Zythom@mamot.fr
genma@framapiaf.org
Odysseus@framapiaf.org
goofy@framapiaf.org
Paille@framapiaf.org
journalduhacker@apoil.org
angristan@mstdn.io
jln@mastodon.zaclys.com
tvn@mastodon.xyz
carlchenet@mastodon.social
calaglin@mastodon.zaclys.com
aldrik@mastodon.zaclys.com
StefOfficiel@diaspodon.fr
dada@diaspodon.fr
mathias@unixcorn.xyz
citizenz7@spacejerk.fr
Vigdis@octodon.social
monsieurzik@mastodon.zaclys.com
Bouletcorp@octodon.social
pins@mastodon.social
jz@mamot.fr
spf@framapiaf.org
coyotus@mastodon.brussels
Emmabuntus@framapiaf.org
Framasoft@framapiaf.org

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Remi Collet : Environnement mobile et vie privée

samedi 29 avril 2017 à 08:14

Se configurer un environnement mobile, pour unifier ses informations entre ordinateur fixe, portable, téléphone, en restant maitre de ses données, c'est à dire sans utiliser les services des monstres commerciaux qui sous prétexte de services "gratuits" pillent allégrement nos données et notre vie privée, reste un objectif important et délicat à atteindre.

Mais je pense que le l’enjeu vaut l'effort.

Jusque maintenant, j'utilisais un téléphone sous Firefox OS, mais comme le projet est abandonné, j'ai du me résoudre à changer pour un nouvel appareil sous Android, voici un petit détail de mes choix.

1. Cloud

J'utilise depuis quelques années une instance Owncloud, récemment migrée vers Nextcloud qui me permet de disposer d'un espace pour mes données dont je reste totalement maitre.

2. Courriers

Pour les courriers électroniques, j'utilise depuis l'an 2000 le nom de domaine "famillecollet.com" gérer par gandi.net, qui gère aussi mes courriers. J'ai abandonné l'utilisation des adresses fournies par mon FAI (orange), car leur anti-spam est juste insupportable (100% des messages classés comme spam...) et leur service technique lamentable (impossible de désactiver ce service, malgré plusieurs dossiers ouverts au support).

Sur mes ordinateurs, j'utilise Thunderbird afin d'agréger mes nombreux comptes de messageries, identités et alias. Grâce à Enigmail, je peux aussi signer ou chiffrer les messages que j'envoie.

Je peux aussi accéder à ma messagerie depuis l'application Mail installée sur mon instance Nextcloud, ou le roundcubemail  mis à disposition par Gandi.

Sur mon téléphone, j'ai choisi de configurer uniquement l'accès à ma boite principale et personnelle (inutile de recevoir les centaines de messages des listes de diffusions...).

3. Contacts

J'ai installer l'application Contacts sur mon instance Nextcloud. Grâce à l'utilisation d'un standard / protocole ouvert, je peux synchroniser mon carnet d'adresses sur mes PC, avec le module CardBook pour Thunderbird et sur mon téléphone avec l'application CardDav-Sync free.

C'est un vrai bonheur d'utiliser le même carnet d'adresses partout, et de pouvoir l'alimenter depuis partout.

Évidement, je sauvegarde régulièrement (fichier .vcf) sur mon poste fixe, dans un dépôt git local pour garder trace des changements.

4. Agenda

J'ai installé l'application Calendar sur mon instance NextCloud. Encore une fois, en utilisant d'un standard / protocole ouvert, je peux synchroniser mon agenda sur mes PC, avec le module Lightning pour Thunderbird, et sur mon téléphone avec l'application CalDav Sync Adapter.

Enfin, cet agenda synchronisé devient un outil vraiment utile.

De la même manière, je sauvegarde régulièrement (fichier .ics) sur mon poste fixe, dans un dépôt git local.

5. Navigation internet

J'utilise depuis presque  toujours Firefox sur mes ordinateurs (en fait j'ai commencé avec Netscape Navigator 3).

Sur mon téléphone, j'ai donc installé la version Firefox pour Android, configuré pour utiliser le moteur de recherche Qwant respectant la vie privée. Sur l'écran d'accueil, le widget Firefox remplace celui de Google.

6. Documents et photos

Les clients Nextcloud installés sur tous mes PC et mon téléphone me permet d'avoir un dossier synchronisé entre mon instance Nextcloud et l'ensemble de mes appareils, ce qui assure leur redondance, la sauvegarde étant évidement régulière sur une support externe.

La fonction de téléversement depuis la galerie de photos me permet de les récupérer facilement.

7. Cartographie et GPS

J'ai remplacé l'application Maps fournie par défaut par l'application OsmAnd utilisant les cartes du projet libre OpenStreetMap. Les cartes sont téléchargées sur le téléphone, ce qui permet une utilisation hors connexion internet.

De plus le GPS est désactivé, et l'accès à la géolocalisation systématique refusé aux applications.

8. Vie privée

L'ensemble des solutions décrites ci-dessus me semble un très bon début.

Pour terminer, j'ai commencé à désinstaller ou désactiver l'ensemble des applications que je n'utilise pas sur mon téléphone.

Évidement, un compte Google existe, mais l'ensemble des synchronisations pour ce compte sont désactivées.

9. Conclusion

Ce suis vraiment satisfait du résultat obtenu, me permettant de disposer (enfin) d'un véritable environnement mobile, simple et efficace.

Actuellement, j'ai installé des applications gratuites, surtout pour mes tests, mais je prévois de passer rapidement sur les versions payante de manière à supporter leurs auteurs, qui font vraiment un boulot utile.

Non, la protection de sa vie privée n'est pas impossible, elle devrait même être un objectif prioritaire de chacun d'entre nous, et comme j'ai voulu le montrer ici, il existe des alternatives à l'abandon de la vie connectée. Oui, cela me coute un peu d'argent, mais clairement moins que ce que rapporte mes données personnelle à Google ou Facebook.

Effectivement, le m'appuie sur une instance Nextcloud auto-hébergée sur mon serveur dédié, mais il existe des services "propres", vous pouvez notamment regarder ce que fait framasoft avec framagenda, framadrive...

Et pour finir, je vous encourage à lire l'excellent livre surveillance:// de Tristan Nitot, qui décrit de façon très pédagogique ces problèmes, et m'a donné envie de m'y mettre sérieusement.

Oui, je devrais fermer mon compte Facebook ou Twitter et utiliser ceux sur framasphere ou Mastodon, mais malheureusement, pas encore assez d'activité sur ces solutions alternatives aux réseaux sociaux, et je veux, évidement, rester en contact avec mon entourage.

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Okki : Sortie de GNOME App Folders Manager 0.3.2

vendredi 28 avril 2017 à 23:37

Le 11 avril, Microsoft sortait la Creators Update, troisième grosse mise à jour de Windows 10. Parmi les nombreuses nouveautés, les utilisateurs du système étaient sans doute heureux d’apprendre que le menu démarrer proposait enfin les dossiers d’applications, au fonctionnement identique aux autres systèmes : on glisse une vignette sur une autre pour créer un dossier, dont on peut personnaliser le nom. Simple et efficace.

Le dossier d’applications contenant les utilitaires dans GNOME 3.24

Quel rapport avec GNOME ? Depuis de nombreuses années, notre environnement gère également les dossiers d’applications, mais leur création et leur gestion relève toujours autant du parcours du combattant. Pour commencer, on ne peut rien faire depuis la vue d’ensemble des activités. La majorité des utilisateurs ignorent donc jusqu’à l’existence d’une telle fonctionnalité, qui s’avère tout sauf intuitive.

La méthode officielle étant de passer par Logiciels, de cliquer sur la vue Installées, d’activer le mode sélection, de sélectionner les applications qui nous intéressent, de cliquer sur Terminer, pour finalement créer un dossier d’applications pour y ranger notre sélection. On aurait voulu faire compliqué qu’on ne s’y serait pas pris autrement.

Ceci étant, je ne saurais dire si GNOME App Folders Manager est réellement plus simple, mais en tant qu’outil dédié, il nous montre d’emblée nos différentes catégories, nous permet d’en créer de nouvelles et d’y ajouter nos applications (ne pas oublier de sauvegarder avant de quitter l’application).

GNOME App Folders Manager 0.3.2

Au niveau des nouveautés, durant l’année écoulée l’application a eu droit à une nouvelle option permettant d’éditer les propriétés des dossiers, l’ajout de préférences pour choisir le type d’icônes affichées (petites, symboliques…) ou les fichiers desktop manquants, la prise en charge des icônes au format SVG, diverses corrections de bugs et l’ajout de traductions.

Il n’y a désormais plus qu’à espérer qu’il ne faille pas attendre encore 107 ans pour que les développeurs de GNOME proposent enfin quelque chose d’aussi simple que les systèmes concurrents.

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Benoît Boudaud : #Python: 3126 pages, 13 cm d’épaisseur… Du lourd!

vendredi 28 avril 2017 à 15:24

Lundi dernier, le facteur a eu bien du mal à glisser dans ma boite à lettres, le courrier qui m’était destiné. Et pour cause! Il s’agissait de deux grimoires de Mark Lutz intitulés Learning Python et Programming Python que j’avais commandés quelques jours auparavant. 3126 pages, 13 cm d’épaisseur, tout en anglais! Joie!

Cliquer pour visualiser le diaporama.

C’est le livre de Gérard Swinnen intitulé Apprendre à programmer avec Python 3 qui m’a fait découvrir le langage Python et c’est le MOOC Python: des fondamentaux à l’utilisation du langage  qui m’a permis de compléter mes connaissances.

Vous n’êtes pas sans savoir que j’écris aussi régulièrement que possible, des chapitres consacrés au langage Python avant de les publier sur ce blog. Je le fais entre autres, dans un souci de partage des connaissances mais également pour moi-même. En effet, la rédaction de ces chapitres que je souhaite le plus pédagogique possible, m’oblige à décortiquer les concepts et les fonctionnalités du langage Python que je veux partager. Je n’ai pas d’autre choix que de me convertir à la rigueur et personnellement, ça me fait du bien. Attaché à la vulgarisation des connaissances, je le fais également dans le but de prouver que le codage est une activité à la portée de tous et qu’elle peut être une source de plaisir quels que soient le niveau et/ou l’ambition du codeur.

Mais il faut reconnaître que la vulgarisation a ses limites. Il vient un moment où il faut prendre une grande inspiration et plonger dans les subtilités du langage. Si on ne le fait pas, on finit par se contenter de ce que l’on a et par tourner en rond.

C’est la raison pour laquelle j’ai fait l’acquisition de Learning Python et Programming Python, deux pavés à côté desquels la Sainte Bible fait figure d’opuscule.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, évacuons immédiatement l’aspect négatif à savoir la couverture du premier tome qui représente un rat. Outre le fait que je ne vois pas bien le rapport avec le langage Python, j’ai une sainte horreur de ces bestioles et par conséquent, je vais être dans l’obligation de recouvrir la couverture de ce tome d’une livrée moins vomitive.

En dehors de ça, je dois dire que je suis tout à fait satisfait de mon acquisition.  Le premier tome, Learning Python, est clairement consacré à l’apprentissage proprement dit du langage, c’est-à dire de sa syntaxe. C’est très complet, très détaillé. Notez qu’avec 1500 pages, ce serait quand-même un comble si on terminait la lecture de ce livre avec une impression de succintitude. Donc, Ça commence avec le premier chapitre consacré à la manière d’exécuter un programme écrit en python (par exemple dans un terminal interactif) et ça se termine par le quarantième chapitre consacré aux métaclasses, un concept très avancé.

Cela dit, je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée de commencer l’apprentissage du Python avec ce pavé de 1500 pages lorsqu’on est un vrai débutant. Pour le coup, le livre de Gérard Swinnen, très pédagogique, me semble bien plus adapté.

python3

Pour ce qui est de Learning Python, j’ai décidé de le parcourir de manière linéaire, c’est-à dire un chapitre après l’autre et en prenant mon temps. À chaque jour suffit sa peine… D’autant plus que je lis en parallèle, le deuxième tome du même auteur intitulé Programming Python. Il est encore plus volumineux que le premier!

Programming Python est consacré, non pas à l’apprentissage du langage proprement dit mais à la programmation pure et dure.  On entre en quelque sorte dans le vif du sujet. Il aborde des concepts tels que :

J’ai commencé à le lire et je me réjouis déjà d’avoir découvert le module pickle qui permet entre autres, d’enregistrer des données dans un fichier tout en conservant leur type. C’est bien pratique.

Voilà… À raison de dix pages quotidiennes (cinq pour chaque tome), j’en ai pour trois cents jours de lecture! Mais c’est la condition sine qua non si je veux continuer à rédiger des chapitres sur le langage Python.


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RaspbianFrance : Test de l’écran tactile officiel de la raspberry pi, notre avis

vendredi 28 avril 2017 à 14:23

En 2015, la Fondation Raspberry Pi avait annoncé le lancement d’un écran officiel pour la raspberry, répondant ainsi a un besoin depuis longtemps exprimé par la communauté.

Nous avions à l’époque indiqué que nous sortirions un test de l’écran, mais une chose en chassant une autre, nous ne l’avions finalement jamais fait… Nous profitons donc aujourd’hui de notre volonté de diversifier le contenu de Raspbian France pour vous proposer notre test de l’écran tactile de la Raspberry Pi.

Pourquoi un écran tactile pour la Raspberry Pi ?

Avant de nous pencher sur les caractéristiques de l’écran, penchons nous sur la question de l’utilité d’un écran pour la raspberry et de son utilisation.

S’il est possible de se connecter en SSH à la Raspberry Pi, et ainsi éviter l’utilisation d’un écran, cela ne permet pas de profiter de l’interface graphique de la Raspberry Pi.
Pour ceux d’entre nous qui souhaitent donc utiliser l’interface de Raspbian, ou autre, le branchement d’un écran devient alors souvent la solution la plus pratique. Ainsi donc, les cas d’utilisation d’un écran sont multiples, depuis l’utilisation de la Raspberry Pi comme ordinateur de bureau, jusqu’à la création d’un média-center, en passant par un rôle de contrôleur domotique.

Notez toutefois que l’ensemble de ces utilisations ne demande pas les mêmes caractéristiques, et que si un contrôleur domotique tirera avantageusement parti d’un écran tactile de petite taille, un media-center, lui, profitera davantage d’une dalle de grande taille (ou mieux, d’un vidéo-projecteur) et se passera sans trop de problème du tactile.

À vous de voir si un écran tactile de 7 pouces correspond à vos besoins.

Où trouver l’écran, et à quel prix ?

Avant de passer à la prise en main de l’écran, commençons par un aspect aussi terre-à-terre qu’important, le prix de l’écran et sa disponibilité.

Si l’écran est facilement disponible en France, il est en revanche légèrement plus cher qu’à l’étranger, puisque, comme vous le savez sûrement, la T.V.A sur les produits informatiques est de 20%, ce qui fait mal au c*l nous offre l’occasion de participer à la prospérité de notre beau pays.

Vous pouvez donc acheter l’écran tactile officiel de la Raspberry Pi fondation aux alentours de 80€ sur Amazon.

Pour informations, si ce prix peut sembler relativement élevé, il reste finalement dans la moyenne de ce que l’on peut trouver sur le marché.

Il existe également des écrans non officiels à des prix inférieurs, pour des tailles allant de 3.5 pouces à 10.1 pouces, mais proposant des technologies différentes et des qualités souvent légèrement inférieures (des drivers sont généralement fournis et doivent être installés).

Écran non officiel pour la Raspberry Pi

La plupart des écrans tactiles non officiels utilisent une technologie résistive plutôt que capacitive.

Ces questions de disponibilité traitées, passons à la prise en main de l’écran.

Prise en main de l’écran de la Raspberry ?

Niveau caractéristiques techniques cet écran n’est, évidemment, pas à comparer avec les écrans de PC traditionnels et encore moins avec les télés et autres dalles de plus de 20 pouces. Si l’on exige de ceux-ci des couleurs parfaites et une très haute résolution, ici, on attendra plutôt une certaine solidité, un prise en main agréable, un tactile efficace et une bonne lisibilité dans un encombrement réduit. C’est donc ces différents points sur lesquels nous nous sommes attardés.

L’image est belle et fluide

Pour ce qui concerne l’affichage, l’écran propose une résolution 800×480 et 60 FPS, le tout dans un format 7 pouces. L’image est donc fluide et parfaitement lisible, tandis que les pixels, même de près, sont pratiquement invisibles.

Couleurs de l'écran officiel de la Raspberry Pi

Si les couleurs sont un peu lumineuses, la qualité de l’image et sa netteté sont, elles, absolument irréprochables ! (PS : Non, ce ne sont pas les mains des rédacteurs de Raspbian France, nous nos mains c’est des mains d’hommes, des vraies, avec des ampoules et des doigts noirs du sang séché de nos ennemis, tout ça tout ça…)

Concernant les couleurs, impossible pour nous de donner un test « labo » (n’est pas Les Numériques qui veut). Les couleurs nous semblent cependant bien équilibrées, mais un peu trop claires. Rien de désagréable cependant, et cela aurait même plutôt tendance à améliorer la lisibilité de l’ensemble.

Dernier point, souvent sous-estimé et pourtant très important, l’angle de vue est tout à fait honorable. L’image reste relativement inchangée même en étant complètement sur le côté de l’écran, et le texte parfaitement lisible quel que soit l’angle de vue.

Prise en main et branchement

Côté encombrement, et prise en main, rien à reprocher non plus à cet écran. Relié à la Raspberry Pi via des câbles nappe, il est possible de visser celle-ci derrière l’écran pour en faire un seul bloc que vous pourrez alors, par exemple,  protéger à l’aide d’un boîtier adapté, comme celui-ci vendu chez Amazon.

Pour ce qui est des branchements, l’écran est donc relié à la Raspberry Pi par l’intermédiaire de câbles nappe branchés sur les display port, et plusieurs modes d’alimentations sont disponibles, offrant la possibilité d’alimenter l’écran via la Raspberry Pi, ou inversement, et en utilisant les ports USB ou bien GPIO.

Branchement de l'écran tactile sur la Raspberry Pi

Ici, l’écran est vissé sur la Raspberry Pi et les deux sont reliés via le display port et la Raspberry Pi alimente l’écran via les ports GPIO.

Petit bémol néanmoins, si la connectivité est efficace et évite d’avoir un câble qui traîne, ce mode de connexion rend assez long le branchement/débranchement de l’écran, ce qui rend l’ensemble assez inadapté si l’objectif est d’utiliser un seul écran avec plusieurs Raspberry Pi, en le branchant/débranchant selon les besoins.

Un tactile d’excellente qualité

Si dans l’ensemble l’écran est de bonne qualité, c’est sur le tactile qu’il tire réellement son épingle du jeu. En effet, si beaucoup d’écrans tactiles pour Raspberry Pi reposent sur une technologie résistive (donc plutôt adaptée à un stylet), l’écran officiel, lui, propose une technologie capacitive de très bonne qualité.

La détection est très bonne, à la fois précise et fluide. L’écran est multi-touch et répond parfaitement aux opérations habituelles (zoom, clic droit, etc.).

Seul défaut, Raspbian ne propose pas (en tout cas par défaut), de clavier virtuel. Si le tactile remplacera sans difficulté la souris dans la plupart des tâches, vous serez néanmoins obligé de brancher un clavier physique, ou d’installer un clavier virtuel (ce qui dépanne pour une utilisation passagère, mais est loin d’être viable pour une utilisation intensive).

Verdict, résultats de notre test de l’écran officiel de la raspberry pi.

Dans l’ensemble, notre avis sur cet écran est très positif. Nous l’utilisons relativement régulièrement, le plus souvent pour faire nos tests lorsque nous écrivons des tutoriels.

Côté image et qualité, l’écran rempli parfaitement son rôle et offre de bonnes performances. Pour ce qui est du tactile, il nous a toujours donné entière satisfaction et offre une expérience d’utilisation très agréable.

Seul problème pour nous, si les branchements de cet écran sont très adaptés à une utilisation quotidienne, ils se révèlent en revanche peu pratiques pour qui souhaiterai changer régulièrement la machine connectée à l’écran.

Si vous souhaitez créer un contrôleur pour votre media-center, un écran pour un système domotique ou de surveillance, une tablette faîte maison, ou encore une simple interface pour une borne ou une application, cet écran est absolument parfait et vous êtes certain de n’avoir aucun problème avec, et vous pourrez le trouver chez Amazon aux alentours de 80€.

Si vous souhaitez réellement faire dans l’ultra portable, alors vous devriez plutôt porter votre regard vers des écrans de 3,5 pouces comme celui-ci, faisant la même taille que la Raspberry Pi, et pouvant donc s’intégrer directement dans son boîtier.

Par ailleurs, si votre objectif est de monter un ordinateur fixe vous devriez plutôt regarder directement du côté des écrans HDMI. Si votre objectif est de monter un ordinateur portable à moindre coût, notre conseil serait plutôt de vous tourner directement vers de véritables ordinateurs portables, en choisissant des machines un peu datées et en remplaçant Windows par Ubuntu, vous parviendrez facilement à faire baisser les tarifs tout en gardant des performances très suffisantes.

Nous espérons que ce test vous aura été utile et qu’il vous aura aidé à faire votre choix. N’hésitez pas à nous dire en commentaire si vous souhaitez voir plus de test sur le site, et éventuellement sur quels produits. Et si vous avez du mal à savoir quels périphériques choisir pour votre Raspberry Pi, jetez donc un œil à notre guide !

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