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La vache libre : Aegisub – Un éditeur de sous-titres open source très complet pour GNU/Linux, Windows et Mac OS X

jeudi 21 août 2014 à 11:24

- Sans titre - Aegisub 3.2.0_003

Si vous aimez bidouiller, insérer ou traduire des sous-titres, il existe certainement des tas d’applications vous permettant de le faire sous GNU/Linux, à commencer par Gnome Subtitles qui a l’avantage d’être disponible sur la plupart des distributions. J’aurai pu vous parler de lui, mais comme il est déjà très connu c’est sur Aegisub que nous allons nous arrêter dans ce billet, qui a en plus l’avantage d’être disponible sur toutes les plateformes (et en version portable pour Windows). Il dispose de nombreuses options, qui en font une solution très complète vous permettant de quasiment tout faire. Vous pourrez bien entendu insérer des sous-titres dans une vidéo, ou éditer et modifier un fichier de sous-titres déjà existant. Ses outils d’édition vous permettront également de gérer les paramètres de temporisation, de synchronisation, de traduction, d’utiliser différents effets et d’adapter la police de caractères utilisée.

Aegisub possède également un ensemble de scripts intéressants nommés « Automation », utilisables dans le cadre de la création d’un fichier Karaoké. Après un petit tour rapide j’ai également vu une option assez sympa, vous permettant de gérer une fausse vidéo pouvant servir ainsi à effectuer des tests avant de vous lancer.

Options fausse vidéo_004

Alors comme bien souvent (par manque de temps) je n’ai pas vraiment pu tester en détails et je n’ai fait que survoler les fonctions disponibles dans Aegisub. Cela dit il m’a paru vraiment intéressant et si vous n’avez pas trouvé votre bonheur dans ce domaine, je vous conseille de l’essayer.

Si vous tournez sous Windows ou OS X, vous trouverez ce qu’il vous faut sur la page de téléchargement du site officiel. Les utilisateurs de GNU/Linux y trouveront également les sources.

Si vous tournez sous Debian, Ubuntu et dérivés, Aegisub est disponible depuis les dépôts officiels à l’aide de la commande suivante :

sudo apt-get install aegisub aegisub-l10n

Pour Arch Linux, Manjaro et dérivés entrez ceci dans votre terminal :

sudo pacman -S aegisub

Amusez-vous bien.

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Jeyg : Pourquoi le logiciel libre a (en partie) échoué

jeudi 21 août 2014 à 09:09

Afin de vous faire gagner du temps, voici mon opinion d'entrée de jeu: le logiciel libre a réussi à s'imposer comme une option très intéressante et légitime d'un point de vue technique, auprès d'un public averti (développeurs, entreprises TIC) mais a échoué d'un point de vue philosophique, auprès du grand public. Je m'explique.

Le logiciel libre est présent dans des tas de projets, dont certains sont véritablement des piliers des technologies de l'information d'aujourd'hui. Entre autre, des projets comme le noyau Linux, la pile GNU, OpenSSL, Apache HTTPD... Ce ne sont que les plus emblématiques, mais des centaines et des centaines d'autres logiciels libres sont ou deviendront des maillons indispensables à tout système d'information. D'un point de vue plus grand public, je pourrais citer Mozilla Firefox, LibreOffice ou VLC.

Seulement, le constat est simple: les nouvelles technologies sont en constante évolution, leurs usages également. Et à travers ces nouveaux usages, nous n'utilisons plus grand chose d'ouvert. Si tant est que l'on utilise une technologie ouverte, c'est bien souvent pour utiliser au final ou au passage une technologie fermée.

L'exemple le plus frappant est sans doute celui du smartphone. Il serait injuste de dire que le libre y est absent. En effet, on retrouve beaucoup de composants libres au sein des deux plate-formes dominantes que sont Android de Google et IOS d'Apple. Android est issu du projet Android AOSP (Android Open Source Project) et possède un kernel Linux, il est ainsi tout a fait possible de compiler et lancer Android depuis les sources. IOS est un dérivé de Mac OS X destiné au mobile. Mac OS X a, lui, une base UNIX appelée Darwin et un noyau open source XNU. Dans un cas comme dans l'autre, on a donc des bases systèmes libres, ou au moins Open Source.

Mais personne n'est dupe: ces systèmes, dans leur totalité, sont tout sauf libres. Google implémente ses apps et services dans tous les Android officiels, et déporte tous les développements de nouvelles fonctionnalités vers ses Play Services. Officiellement, il s'agit de lutter contre la fragmentation des versions d'Android, en proposant via Play Services des mises à jour pour toutes les versions. L'effet de bord, c'est que l'on assiste à une vampirisation de composants du projet AOSP vers des composants Google, totalement fermés, eux. Apple n'est pas en reste avec son IOS, appliquant la formule bien connue de Mac OS X : des bases Open Source, mais tout le reste du système complètement fermé de par ses surcouches propriétaires.

Et que dire évidemment de la philosophie d'utilisation de ces plate-formes: des app stores (dépôts) fermés, à tendance monopolistique, où l'écrasante majorité des applications disponibles n'est pas libre, et pire encore, récolte une quantité de données personnelles inquiétante. Comment ces données sont exploitées ? Nous ne le savons jamais vraiment.

C'est peut être le plus gros échec du logiciel libre. A trop vouloir défendre ses principes, le logiciel libre n'est-il pas passé à coté des combats majeurs d'aujourd'hui, à savoir, les services en ligne et le traitement des données personnelles ? Il est impressionnant de constater à quel point les gens n'utilisent aujourd'hui plus qu'un navigateur web. Tous leurs services sont accessibles sur Internet, à travers ce concept flou qu'ils appellent "Cloud" . Le logiciel libre, sensé redonner le contrôle de l'outil informatique aux utilisateurs, n'est plus d'aucun secours dans ce paradigme la.

A ce sentiment la vient s'ajouter un autre constat sans appel : le grand public se moque éperdument qu'un logiciel soit libre. Au mieux il verra la gratuité (oui, les logiciels libres sont gratuits, dans l'esprit du grand public. Et c'est vrai dans l'immense majorité des cas - la plupart des business models du libre cherchant à faire payer le monde professionnel - le reste se tournant vers le don). Oui, en tant que geek, je préfère utiliser Firefox parce que ça marche bien, et en plus Mozilla défend vraiment le libre et l'ouverture dans un sens plus large. Au contraire d'un Chrome, qui n'est libre qu'à la base (Chromium). Mais honnêtement, une personne lambda ne sortira jamais cet argument. Ce qui explique d'ailleurs en partie la percée phénoménale des parts de marché de Chrome: Google a vendu au grand public que son navigateur était plus rapide et sécurisé. Les gens ont sauté le pas sans se poser la question du libre / pas libre.

Est-ce parce qu'ils ne sont pas sensibilisés aux sujets ? La question peut se poser. Pourtant de nombreux mouvements tentent de sensibiliser à ces questions. Seulement, les gens se sentent-ils concernés ? Ils devraient, l'enjeux est important. Ont-ils le bagage technique pour se sentir concernés ? La réponses est très clairement non. Et c'est bien pour ça que les gens s'en foutent. Parce qu'ils ont autre chose à faire. Toutes ces histoires, ça intéresses les geeks, pas Monsieur Lambda.

Je ne cherche pas à enterrer le logiciel libre. Comme je l'ai dit au tout début de ce billet, je pense d'ailleurs qu'il a gagné ses lettres de noblesses dans le monde professionnel. Le logiciel libre apparaît ni plus ni moins comme une nécessité pour des composants aussi critiques et utilisés que Linux ou OpenSSL. Des milliers, des millions de serveurs tournent à base de logiciels libres. Ces serveurs génèrent des données, qui génèrent de l'argent, qui fait vivre des milliers, des millions de gens. Dans un autre registre, l'explosion de GitHub et des technologies web ouvertes prouvent que le libre peut s'imposer de lui même encore aujourd'hui.

Je pense néanmoins qu'il est nécessaire que la communauté promouvant le logiciel libre se remette en question sur plusieurs points:

  1. Revoir son approche auprès du grand public. Cela fait des années que l'on entend le même discours, avec trop peu de résultat. Peut être faudrait-il se demander si l'on s'adresse aux bonnes personnes de la bonne façon ?
  2. Entamer une réflexion plus profonde sur ses combats. Le libre a raté le virage de la mobilité, des applications web et du Cloud.

Pour être franc, je ne pense pas que la situation soit réversible. Je pense malheureusement que, le logiciel libre tend à n’être qu'une base pour composants fermés. Le tout libre restera à jamais une utopie. Les usages sont trop ancrés pour qu'un renversement intervienne. Il appartient au public averti de veiller sur le logiciel libre et les standards ouverts, mais le combat philosophique pour le grand public me semble perdu. Il y a cependant un autre combat crucial à défendre pour tous les utilisateurs: le recueil et le traitement des données personnelles à l'ère de la mobilité, du web des services et du Cloud.

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Tuxicoman : Forcer l’usage d’HTTPS à Firefox

jeudi 21 août 2014 à 07:52

Certains sites web sont accessibles en HTTP et HTTPS mais l’on voudrait toujours les visiter en HTTPS pour éviter de se faire sniffer son mot de passe ou son cookie, ou laisser quelqu’un savoir ce que l’on consulte sur un site web (genre la NSA ou l’admin réseau).

Pour cela, le plugin pour Firefox NoScript a une fonction bien pratique qui permet de forcer l’accès de certains sites (ou de tous les sites) en HTTPS.

noscript https

Il existe aussi le plugin Firefox HTTPS everywhere développé par l’Electronic Frontier Fondation mais bizarrement celui-ci n’est pas disponible dans le dépôt d’addons de Mozilla.

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Framablog : Le Libre (et Framasoft) à la Fête de l'Huma, entretien avec Yann Le Pollotec

mercredi 20 août 2014 à 16:24

Fête de l'Humanité 2014

Le Libre revient explicitement et concrètement à la Fête de l’Humanité, grâce à l’initiative de Yann Le Pollotec et toute son équipe.

En effet, cette année, un espace sera consacré « aux logiciels libres, aux hackers et aux fablabs », au sein du Village de l’économie sociale et solidaire, avec notamment la présence de l’April, FDN, La Quadrature ou encore Ubuntu. Des débats seront également proposés avec Richard Stallman le vendredi 12 septembre, Bernard Stiegler le samedi 13 et une table ronde animée par Sebastien Broca le dimanche 14. Les temps étant difficiles une campagne de financement a été lancée pour couvrir les frais occasionnés.

Framasoft en sera, en tenant un stand pendant les 3 jours et en participant à la table-ronde du dimanche avec son président Christophe Masutti.

En attendant, nous sommes allés à la rencontre de Yann Le Pollotec (informaticien, membre du conseil national et animateur de la réflexion sur la révolution numérique.au PCF), afin d’avoir de plus amples informations sur l’événement, afin aussi de savoir ce que le logiciel libre avait à dire à la gauche et réciproquement.


Yann Le Pollotec


Entretien avec Yann Le Pollotec

Entrons tout de suite dans le vif du sujet : le logiciel libre est-il de gauche ?

Les quatre libertés du logiciel libre, de par les valeurs de partage et la notion de biens communs qu’elles portent, ne peuvent que rejoindre ce pourquoi les hommes et les femmes sincèrement de gauche se battent. Je pense en particulier à la notion de « Commun » qui me semble être la seule voie d’avenir pour que la gauche sorte du mortifère dilemme entre le marché et l’État.

Certes certains libéraux et libertariens s’en réclament également, car contradictoirement, malgré sa tendance à tout vouloir privatiser, le capitalisme pour se développer a toujours eu besoin de biens communs à exploiter.

Tu fais partie de ceux qui réfléchissent à la « révolution numérique » au sein du PCF. Est-il possible de résumer les positions du parti sur le sujet et plus particulièrement sur le logiciel libre ?

Le PCF s’est battu pour le logiciel libre depuis 1994, ainsi que contre toutes les tentatives de brevets logiciels au Parlement européen.

Le texte suivant adopté lors du dernier Congrès du PCF résume notre position : « Sous la crise du capitalisme émergent déjà les prémisses d’une troisième révolution industrielle avec les logiciels libres, les machines auto-réplicatives libres, l’open source hardware, les mouvements hackers et maker. Ainsi se créent et se développent des lieux de conception et de proximité en réseau, ouverts et gratuits, où l’on partage savoir et savoir-faire, où l’on crée plutôt qu’on ne consomme, où l’on expérimente et apprend collectivement, où le producteur n’est plus dépossédé de sa création, tels les Fab Lab, qui sont les moteurs de ce mouvement. Toutes ces avancées portent en elles des possibilités de mise en commun, de partage et de coopération inédites. »

Lorsque tu communiques avec tes camarades du parti, vois-tu souvent passer des adresses en gmail et de pièces jointes en .doc ?

Oui malheureusement en cela les militants communistes ne sont pas différents de la majorité de la population.

Mais les choses progressent, ainsi au siège national du Parti, et dans la plupart des fédérations départementales, nous sommes équipés de LibreOffice, de Thunderbird, et Firefox, et nous avons notre propre nom de domaine : pcf.fr. Mais les mauvaises habitudes ont la vie dure ainsi que la peur de perdre ses sacro-saintes « macro excel ». C’est pourquoi l’espace à la Fête de l’Huma est aussi une occasion de les faire régresser par l’exemple et la pédagogie.

Nous sommes nombreux à vouloir re-décentraliser le Web plutôt que céder nos données à « GAFA » (Google, Apple, Facebook, Amazon). Le mouvement des fablabs et du DIY va-t-il re-décentraliser le capital ?

Oui parce que s’ils socialisent la conception via les échanges sur le Net et les bases de données disponibles, et ils décentralisent dans le même temps la production. Les petites unités de production que sont les fablabs, les hackerspaces et les makerspaces, impliquent une dispersion du capital qui va à l’encontre de la tendance atavique du capitalisme à le concentrer. La démocratisation et le partages des connaissances techniques et des moyens de créer et de produire dans le cadre de ces tiers lieux démentent les prédictions de Jacques Ellul sur l’équivalence entre développement des technologies et concentration du pouvoir, des ressources et du capital.

Favorable au revenu de base universel ? Et comme le souhaite Bernard Stiegler : demain, tous intermittents du spectacle ?

La révolution numérique dans le cadre économique actuel est une machine à détruire l’emploi salarié et à faire baisser les salaires. Par contre cette même révolution numérique, dans le cadre d’un autre partage des richesses et là c’est un combat politique, peut permettre, comme Marx l’appelait de ses vœux dans les Grundrissel émergence d’une humanité libérée du salariat et où « la distribution des moyens de paiement devra correspondre au volume de richesses socialement produites et non au volume du travail fourni. ».

C’est pourquoi je suis persuadé à l’instar de Bernard Stiegler que les batailles politiques pour instaurer un revenu universel et une baisse drastique du temps de travail, en lien avec la question de la propriété, seront fondamentales. Après on peut bien sûr débattre pour savoir si on résout le problème avec un « salaire socialisé » comme le propose Bernard Friot, un système de « sécurité d’emploi et de formation tout au long de la vie» comme y invite Paul Boccara, ou sous la forme de revenu universel de base conditionnel ou non.

Alors cette année, le Libre est à l’honneur et à l’affiche à la Fête de l’Huma. QQOQCCP ? (Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Et pourquoi ?)

La Fête de l’humanité des 12, 13 et 14 septembre 2014 à la Courneuve, consacrera donc un espace aux cultures et aux valeurs du logiciel libre, des hackers et du mouvement émergent des Fablab. Cet espace sera un lieu d’éducation populaire par la démonstration et la pratique (Imprimante 3d, atelier soudure, installation de distributions GNU/Linux, fabrication de Jerry..). Mais il sera aussi un endroit où on mènera le débat politique au sens noble du terme sur tous les enjeux de la révolution numérique : le big-data, la neutralité du net, la propriété intellectuelle, les tiers-lieux, l’économie du partage et de la coopération,…

April, Ars Industrialis, Creative Commons France, Emmabuntüs, Fab-Lab Cité des sciences : Carrefour numérique, Fabrique du Ponan, Fac-Lab, FDN, Open Edge, Jerry Do It Together, La Quadrature du Net, Les petits débrouillards d’IDF, Mageia, Parinux, Ubuntu et Framasoft ont accepté d’être partie prenante en tant qu’exposants et acteurs de cet espace.

Il y aura également des débats avec des personnalités comme Bernard Stiegler ou Sebastien Broca, des structures comme l’April, la Quadrature du Net ou Framasoft et… Richard Stallman himself !

Oui trois grands moments de débats structureront la vie de cet espace :


FabLab Stand Blanc-Mesnil 2013


Il existait par le passé un « Village du Logiciel Libre » sous la houlette de Jérôme Relinger. Ainsi donc le logiciel libre revient à la Fête de l’Humanité. Mais peut-être est-il plus juste de dire qu’il ne l’a jamais quitté ?

À vrai dire, c’est toujours une affaire d’hommes et de femmes, le « village du logiciel libre » avait été créé par Jérôme Relinger et Jacques Coubard. Les aléas de la vie ont fait que Jérôme a vogué vers d’autres horizons et que Jacques est malheureusement décédé.

Mais les braises couvaient sous les cendres. À la fête de l’Humanité 2013, le stand du PC -Blanc-Mesnil, sous le thème de « Hackons le capitalisme » avait accueilli en démonstration un mini fablab avec entre autres une imprimante 3D et organisé un débat sur ce thème. Par le bouche à oreille, divers acteurs du monde du logiciel libre, des fablabs et des hackerspace ont spontanément participé à l’animation de ce mini-espace drainant ainsi sur les 3 jours de la Fête plusieurs centaines de curieux comme de passionnés. Le débat a lui aussi été un succès, tant en termes de participation que de qualité des échanges

Spontanément les acteurs comme les visiteurs de ce mini-espace en sont venus à souhaiter ardemment un véritable espace lors de la Fête de l’Humanité 2014 dédié aux mouvements des logiciels libres, aux hackers et aux fablabs, et sous la responsabilité officielle de la Fête de l’Humanité. Un collectif s’est donc constitué, de manière bénévole et militante, à partir des animateurs et des visiteurs du mini fablab de 2013, pour réaliser un espace du libre, des hackers et des Fab-Lab à la Fête de l’Humanité 2014.

Nouvelle dénomination : « Espace du libre, des hackers et des fablabs ». Pourquoi un tel choix ? Y a-t-il une forte différence entre les 3 dénominations ? Illustre-t-il une évolution et la situation actuelle ?

Oui car il s’agissait à la fois de se placer dans la filiation du village précédant, de casser les lieux communs que les médias dominants donnent des hackers en les assimilant aux crackers et d’attirer l’attention sur le mouvement émergent des fablabs avec le mariage des bits et des atomes. Bien sûr aux cœurs de ces trois mots, on retrouve un socle de valeurs communes et déjà une Histoire qui elle aussi est commune.


Fête de l'Humanité 2014 - Ulule


Une campagne de financement participatif a été lancée sur Ulule pour couvrir les frais de cet espace. Pourquoi ? Que peut-on faire pour aider, participer ?

La direction de la Fête de l’Huma a donné son accord pour la création de l’Espace mais à condition qu’hormis le terrain et l’électricité cela soit à coût zéro pour elle, en raison des graves difficultés financières du journal l’Humanité. D’où la nécessité de trouver un financement participatif pour les frais de transports, de location de mobiliers et de matériels, de réalisation d’une exposition pédagogique de présentation des enjeux de la révolution numérique,…

Vous pouvez participer personnellement à ce financement sur : http://fr.ulule.com/hackers-fablab/.

Par exemple : pour 60 euros, vous avez la vignette d’entrée pour les 3 jours (et tous les spectacles), le tee-shirt officiel, votre nom sur le panneau et une initiation à l’impression 3d. Et nous vous invitions également à populariser cette campagne autour de vous, dans vos réseaux et vos cercles de connaissances. Merci.

Le crowdfunding (financement participatif) est-il soluble dans les valeurs du communisme ?

Le crowdfunding est une réponse « bottom-up » aux dysfonctionnements majeurs des banques traditionnelles et du système financier dans son ensemble. L’existence et le développement du Crowdfunding n’empêche le combat politique pour mettre les banques et la monnaie au service du financement de l’intérêt général et du bien commun.

Où en est le projet de créer un fablab original et ambitieux au Blanc-Mesnil ?

Ce projet était porté par la municipalité communiste sortante. Malheureusement en mars, elle a été battue par une liste de l’UMP. Les priorités du nouveau maire sont de mettre en place une police municipale armée et des caméras de vidéo surveillance et non de favoriser l’installation d’un fablab. Aujourd’hui avec l’association « Fablab au Blanc-Mesnil » nous sommes en train de travailler à poursuivre notre projet dans le cadre de ces nouvelles conditions y compris en l’élargissant aux communes voisines.


FabLab Stand Blanc-Mesnil 2013

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elementary OS : un futur logiciel FTP elementary ?

mercredi 20 août 2014 à 10:43

J'ai encore trouvé le développement d'une application tierce par un utilisateur d'elementary OS. Cette fois il s'agit d'une interface de gestion pour protocole FTP. Perso, j'utilise Filezilla mais si je peux avoir une alternative qui se fonde bien dans le bureau Panthéon je ne dirais pas non :)

Bon le développement n'en est qu'à ses début mais voici quand même quelque captures:

taxi-1 taxi-2

L'application pourrait avoir le nom de "Taxi", DanRabbit a mis sur son dépôt Launchpad de mockup justement un mockup de Taxi, cette application pourrait elle devenir officielle ?

taxi-danrabbit

 

EDIT: Aujourd'hui, Dan Rabbit a publié sur son compte Google+ non seulement l’adresse du projet sur launchpad:

https://launchpad.net/taxi

mais aussi une capture (Taxi sera surement une application officielle elementary)

Screenshot from 2014-08-19 14-44-23

Source: https://plus.google.com/114110942766706309284/posts/R6FD2tQ3dEg

Le billet un futur logiciel FTP elementary ? a été publié sur elementary OS Fr - Communauté francophone d'elementaryOS

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