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Olivier Delort : Mon nouveau nas : le matériel

mercredi 17 décembre 2014 à 10:17

Ca y est j’ai reçu le matériel de mon nouveau Nas personnel pour le stockage de mes données.

Lors d’une précédente réflexion, j’étais revenu sur mon projet d’un Nas virtuel avec proxmox . Trop de contraintes logicielles, matérielles et une très grosse perte de performance n’ayant pas de machine hôte adaptée. De plus le trafic Nas ajouté  au trafic web habituel sur le serveur hôte le mettait à genou régulièrement.

Cahier des charges

J’ai finalisé un cahier des charges avant de passer commande à mon revendeur habituel. Ce nouveau devra répondre à certain critères, au moment où j’écris ses lignes je sais déjà que certains points ne pourront être réalisables j’y reviendrai dans un autre article. Voici la liste :

Concernant le point du système d’exploitation aucune hésitation se sera une Debian stable, avec partage Samba (windows), Nfs (Linux), ownCloud pour tout ce qui est de mon informatique dans les nuages. A cela se rajoutera un serveur rsync pour les sauvegardes des machines virtuelles de proxmox et autres données sensibles.

Petite parenthèse sur les sauvegardes, je compte récupérer mon ancien Nas synology pour réaliser une sauvegarde externalisée. C’est très bien de faire des sauvegardes, mais c’est encore mieux lorsqu’on peut les entreposer sur autre lieu.

Bien sûr rien n’est arrêté, tout sera amené à évoluer, mais dans l’immédiat cela constitue ma base de travail. Fort de cette petite liste en poche, j’ai commencé mes recherches sur les différents fournisseurs informatiques pour établir ma configuration.

Le Matériel

IMG_0144La carte mère, MSI J1800I :

C’est peut-être sur dimensionné pour un simple Nas, mais je prévois toujours large au cas où le Nas évolue sur des applications qui nécessitent un peu plus de ressources. Je n’aime pas être limité dans les projets à cause du matériel. Elle répond quand même à mon cahier des charges sur le point de la basse consommation.

IMG_0146La Ram, Corsair 2 Go en DDR3.

D’habitude je ne prends que de la Kingstone pour sa garantie à vie, qui n’est pas une garantie à vie réelle j’en fais l’expérience il y a quelques temps déjà le service après vente est nickel, mais sur le site revendeur il n’avait que des packs à 8 et 16 Go et par pur flemme je l’avoue j’ai pris cette barrette. L’avenir me dira si j’avais raison.

IMG_0148Une carte extension Sata afin de pouvoir brancher plus que les deux disques durs autorisés par la carte mère. J’espère qu’elle sera bien reconnue sous Debian, d’après mes recherches sur internet oui mais je me méfie toujours de ses cartes d’extension.

IMG_0149Le boîtier un cooler master elite 130.

Lorsque je l’ai sorti du carton j’ai dit : “mince il faisait plus petit sur les photos”, j’aurai dû prendre mon mètre et vérifier les dimensions, mais au final il reste très compact et surtout il me permet de placer jusqu’à 5 disques durs, réparti entre 3×3.5 pouces et 2×2.5 pouces, ce qui est quand même l’essence même du Nas avoir le plus grand espace de stockage. Je voulais aussi éviter du bricolage pour placer tous mes disques durs et qu’ils soient un minimum ventilés.

Il possède deux ventilateurs, un de 120 mm en façade et un autre de 80mm sur le côté pile en face de la carte mère. Il y a une possibilité d’en rajouter deux autres ventilateurs sur le côté. Pour le silence je verrai à l’usage.

IMG_0151 IMG_0150

Dans l’ensemble le montage c’est très bien passé, pas de difficulté particulière au niveau du boîtier. La Ram un peu dure à “enfoncer” dans son logement. Je ne l’ai pas encore démarré, car je suis en train de sauvegarder toutes les données qui migreront sur le Nas, pour ensuite en récupérer les disques durs, je n’en ai pas acheté d’autres ils ont moins d’un an. Pour commencer il y aura trois disques durs. Un pour le système , deux autres de 1 To très certainement en LVM (j’aurai occasion d’en reparler) pour les données.

La récupération des mes données est longue, très longue, mais je le savais en me laçant dans ce projet, une fois terminée, je pourrai commencer l’installation du système et réfléchir au stockage de mes données.

IMG_0152 IMG_0153 IMG_0154

Le boîtier une fois la carte mère montée.

Diaspora*

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Carl Chenet : Suivre les stats de son site web en Ruby On Rails avec Piwik

mercredi 17 décembre 2014 à 00:00

Suivez-moi aussi sur Identi.ca  ou Twitter  ou Diaspora*diaspora-banner

Après avoir lancé Le Journal du Pirate, le Hacker News francophone, j’avais évidemment besoin de suivre la fréquentation du site. J’avais utilisé AWStats sur un précédent projet et je voulais tenter d’utiliser un logiciel de comception un peu plus récente cette fois-ci.

awstats-logo

Piwik semblait convenir parfaitement. Multi-sites, Interface graphique moderne, des bons échos dans la communauté, je me suis donc naturellement dirigé vers cette solution. Piwik se présente comme une application web avec une base de données MySQL derrière.

piwik_app

Pour les gens intéressés, le site officiel propose une démo très sympa permettant de voir tout de suite les points forts de Piwik.

piwik

Le Journal du Pirate est quant à lui une application Ruby On Rails. Or Piwik requiert l’ajout d’un javascript sur les pages que l’on veut surveiller. Ce qui peut s’avérer délicat à réaliser lorsque que l’on maîtrise mal RoR.

La documentation officielle suivante explique très bien la marche à suivre. Ajouter une gem Ruby à son Gemfile, relancer bundle puis quelques éléments de configuration dans le fichier config/piwik.yml et le tout a marché directement.

rails

Je suis très content du résultat. Niveau interface graphique c’est très agréable et Piwik propose un très grand nombre de métriques associées aux différents sites web supervisés. J’en ai profité pour lui faire surveiller ce blog et le site web de MyTux, ma société d’infogérance de serveurs Debian.

Et vous ? Quel est votre ressenti après avoir utilisé quelques temps Piwik ? Des difficultés à le mettre en place avec RoR ? N’hésitez pas à réagir dans les commentaires de ce billet.


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Cyrille BORNE : Supprimer accents et espaces dans les noms de fichiers et répertoires

mardi 16 décembre 2014 à 14:44

On dispose de plusieurs solutions pour supprimer accents, espaces, et autres éléments souvent gênants dans les noms de fichiers et répertoires, comme des lignes de commandes à base de sed, rename, voir des interfaces graphiques comme pyrenamer ( qui n'a plus de homepage. Copies d'écrans ici ).

J'ai découvert par hasard un autre programme faisant le travail avec une simplicité déconcertante, detox. Il permet de travailler en récursif, de simuler ce qu'il va faire pour prévisualiser les résultats, de modifier les séquences (codages + ) et peut être bien utile pour les débutants dans un terminal et bien au-delà des débutants.

Exemple d'utilisation pour supprimer les espaces et accents :
Dans un répertoire créé à cet effet nous avons :

$ tree
.
├── à é
├── autre b.txt
├── éé
└── un a.txt

Pour supprimer ces accents et espaces il suffira de faire :

$ detox -v *
Scanning: à é
à é -> a_e
Scanning: autre b.txt
autre b.txt -> autre_b.txt
Scanning: éé
éé -> ee
Scanning: un a.txt
un a.txt -> un_a.txt

Si on avait voulu simuler seulement le résultat il suffisait d'ajouter l'option -n. L'option -v est facultative bien sûr. Résultat :

$ tree
.
├── a_e
├── autre_b.txt
├── ee
└── un_a.txt

Enfantin donc et tellement plus simple qu'un programme graphique pour une utilisation basique. Detox est disponible en paquet Debian mais est aussi présent sur les principales distributions comme Mageia et bien d'autres encore.

cep

p.s. On peut discuter de cette astuce sur le forum : http://www.cyrille-borne.com/forum/showthread.php?tid=81

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Tuxicoman : Mini guide MySQL

mardi 16 décembre 2014 à 08:38

Je mets ici mon anti-sèche pour mes besoins basiques de MySQL, à savoir gérer des sites  WordPress, Owncloud, Piwik, etc…

Prise en main

Un super utilisateur nommé « debian-sys-maint » est créé par Debian pour administrer MySQL. Son mot de passe se trouve dans le fichier /etc/mysql/debian.cnf
# cat /etc/mysql/debian.cnf

On peut se connecter à MySQL avec l’une des solutions suivantes :

Vous devriez avoir l’invite de commande MySQL:
mysql>

Pour quitter MySQL à tout moment:
mysql> exit

On va maintenant pouvoir lancer des commandes, chaque commande se termine par le caractère ‘;‘, ne l’oubliez pas.

Pour lister toutes les bases de données présentes:
mysql> SHOW databases;

Pour lister tous les utilisateurs:
mysql> SELECT User,Host FROM mysql.user;

Procédure pour installer un nouveau site web facilement

Souvent, il vous arrivera pour installer un nouveau service (WordPress, Owncloud, Piwik, etc…) de devoir créer une nouvelle base de données et un nouvel utilisateur ayant tous les droits sur celle ci. Voyons comment faire ca.

Comme nous allons créer un nouvel utilisateur et son mot de passe, je vous invite générer un bon de mot de passe en suivant ce guide avant de commencer.

Ensuite, un fois connecté à MySQL :

Créez un nouvel utilisateur en utilisant le mot de passe généré:
mysql> CREATE USER 'piwik_user'@'localhost' IDENTIFIED BY 'mot_de_passe_complique';

Créez une nouvelle base de donnée:
mysql> CREATE DATABASE piwik_database;

Donnez les permissions à l’utilsateur sur la base de données:
mysql> GRANT ALL ON piwik_database.* TO 'piwik_user'@'localhost';

Appliquez les privilèges:
mysql> FLUSH PRIVILEGES;

Fini !
mysql> exit;

Et voila, vous êtes bon. C’était pas si dur :-)

Sauvegarde et restauration

Une chose super indispensable à savoir aussi, sauvegarder sa base de donnée. Car on ne peut pas récupérer les données sans que MySQL tourne. Donc il faut penser à bien faire ses sauvegardes tant que MySQL fonctionne.

$ mysqldump --user=debian-sys-maint --password=MOTDEPASSE piwik_database > ~/mysql-piwik_database-backup.sql

Pour restaurer:

$ mysqldump --user=debian-sys-maint --password=MOTDEPASSE piwik_database < ~/mysql-piwik_database-backup.sql

Si vous réimportez la base de données dans un MySQL vierge (ex: résintallation de PC), il faut aussi penser à re-créer les utilisateurs (cf guide ci-dessus) :
$ mysql --user=debian-sys-maint --password=MOTDEPASSE
mysql> CREATE USER 'piwik_user'@'localhost' IDENTIFIED BY 'mot_de_passe_complique';
mysql> GRANT ALL ON piwik_database.* TO 'piwik_user'@'localhost';
mysql> FLUSH PRIVILEGES;
mysql> exit;

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Cyrille BORNE : ZTE OPEN C, téléphone sous FirefoxOS

mardi 16 décembre 2014 à 08:00

Présentation du produit, un achat philosophique ou pour une recherche de vraie simplicité

J'ai acheté mon téléphone ZTE OPEN C au début du mois de juillet 2014, il s'agit d'un téléphone qu'on doit pouvoir trouver aux environs de 50 € actuellement et qui d'un point de vue technique est une véritable bouse. Il s'agit d'un téléphone 4 pouces avec une résolution de 480x800, qui embarque 512 Mo de Ram pour 4 Go de stockage, un processeur dual-core Cortex A7 cadencé à 1.2 GHZ. L'appareil photo c'est un bien grand mot, c'est du 2 Mo Pixel, il n'y a pas de caméra frontale de façon à réaliser des selfies, ce qui est terrible. Pour rester dans la photo, la qualité est convenable compte tenu des spécificités techniques pour les extérieurs, pour les intérieurs c'est particulièrement médiocre cela dit ça dépanne.

Il s'agit du seul téléphone Firefox OS sorti en France, son prix de lancement était de 70 €, à ce prix on a du Android avec des qualités techniques supérieures, on a même du téléphone Windows Phone, la motivation ne peut donc venir du hardware. Le système d'exploitation Firefox OS est limité par rapport à la concurrence, le market est pauvre, les jeux sont quasiment inexistants, il n'y a pas de GPS voiture ce qui est la plus grosse limitation du téléphone pour ma part. En effet, dans le téléphone est embarqué l'application Here de Nokia mais celle-ci est d'une part très imprécise et d'autre part ne guide pas, aucune application de type openstreet map en pilotage n'est apparue. Voici ce que donne mon itinéraire pour aller à Clermont l'Hérault, l'appareil me propose un détour de plus de 25 km pour aller à un village qui est à 7 km. La batterie à l'instar des téléphones d'entrée de gamme ne tient pas 24 heures.

Donc avec le ZTE OPEN C, on ne joue pas ou presque pas, on ne fait pas de selfie, on ne peut pas trouver une adresse si bien qu'il faut se promener avec un GPS dans sa voiture. Comprenez que cela limite particulièrement le nombre d'utilisateurs potentiels pour ce téléphone. Pourtant le système d'exploitation ne manque pas de qualité, il est très fluide comparativement à Android, il est simple, intuitif, et il est surtout libre à des années lumières d'un Google qui vous traque, qui vous impose la création d'un compte et le reste.

Si on achète donc un téléphone Firefox OS c'est parce qu'on veut un smartphone simple ou qu'on veut un smartphone libre et éventuellement évolutif. Le téléphone est livré dans une version 1.3 de Firefox OS, on peut le faire passer sous Android ou dans la version 2.2 de Firefox OS.

ZTE OPEN C Français et Européens ne sont pas les mêmes appareils, attention.

J'ai acheté mon appareil sur ebay en Angleterre, il s'agit de ce qu'on appelle la version EU de l'appareil. On se rend compte de la version de l'appareil en allant dans paramètres, informations sur l'appareil, vous avez alors un truc du genre : EU_EBAY_OPENCV1.0.0B06. Notez le EU dans le nom du firmware, si votre téléphone a un FR c'est qu'il s'agit d'un téléphone acheté en France. Notez qu'il existe aussi une version US et c'est là que les problèmes commencent. Les téléphones d'un point de vue hardware au moins sont différents pour les versions françaises et européennes au niveau de l'appareil photo si bien que les images que vous allez trouver sur le web, les procédures de compilation vont fonctionner pour un téléphone et pas pour l'autre. Soyez donc TRÈS vigilants dans les manipulations que vous allez réaliser avec votre téléphone.

Dans le cas d'un téléphone Français, je ne peux que vous inviter à vous diriger vers les images communautaires qui vous permettent d'avoir des mises à jour régulières sur votre téléphone. Il faut savoir en effet que ZTE a déjà distribué des mises à jour pour ce téléphone mais on reste dans la branche 1.3. Une mise à jour officielle vers la 1.4 devrait être d'actualité mais elle n'est toujours pas là, si bien que je ne peux que vous conseiller de bricoler le téléphone pour profiter des versions 2.x qui apportent une expérience utilisateur largement supérieure.

Attention, tout ce qui suit concerne uniquement la version EU du téléphone, si je venais à acheter un nouveau téléphone, ce serait certainement un FR pour profiter des images communautaires et arrêter de me casser la tête à compiler. De plus vous entrez dans la zone dangereuse, toutes les manipulations à venir peuvent tuer le téléphone.

Rooter son téléphone, l'étape Windows.

Pas de root, pas de possibilité de mise à jour, pas de possibilité d'accéder au répertoire data, cela reste tout de même une étape sensible qui risque de bricker votre téléphone. A l'époque, puisque j'ai routé mon téléphone en moins de 24 heures, cette opération bloquait les mises à jour officielles. Un retour en arrière est possible en chargeant une image du téléphone non rooté.

La procédure se passe par ici et se fait exclusivement sous Windows : http://en.comebuy.com/developer-firefox-os-open-c.html

Pour se faire il faut impérativement le pilote usb du ZTE qui n'est pas reconnu par défaut : http://www.ztedevices.com/support/smart_phone/b5a2981a-1714-4ac7-89e1-630e93e220f8.html

La procédure est comme on peut le voir très classique, il faut en outre penser à retirer la carte SIM.

Passer le téléphone sous Android 4.4

Dans les mises en avant sur la vente de ce téléphone il y avait la possibilité de faire une bascule vers Android 4.4, c'est désormais possible à partir du moment où le téléphone est rooté. On récupère l'image à cette adresse et on la colle dans la carte MicroSD de l'appareil. Il faut redémarrer le téléphone en mode recovery c'est à dire au démarrage du téléphone sur le bouton marche et le bouton de volume +, on arrive à un écran de ce type :

Il suffit de faire une install from zip et de pointer vers l'image disque, le redémarrage se fait sous Android, comme peuvent en témoigner les écrans suivants

adb, la commande miracle pour communiquer avec son téléphone, et bien plus encore.

Sous Linux pour mettre en place adb, la première chose à faire est d'autoriser le debogage distant de votre téléphone, vous le trouvez dans les paramètres, informations sur le téléphone, plus d'informations, développeurs, deboggage distant. Vous aurez besoin de android-tools-adb, android-tools-fastboot. Il y a un problème de reconnaissance auquel je n'ai absolument rien compris, si bien que j'ai suivi le tutorial de rom1v sans me poser de questions. Désormais adb devices me donne List of devices attached a17ed6 device, a17ed6 étant mon smartphone.

Quelques exemple de commandes

Compilation

Pour compiler Firefox OS, je vous renvoie vers la page de Mozilla pour les dépendances elles sont détaillées selon la distribution que vous utilisez. Il faut comprendre le principe de la compilation, si j'ai un nexus, je fais ./config.sh nexus. La problématique c’est que dans la doc officielle le fameux nom, nexus dans mon exemple, n’existe pas pour l’OPEN C. Il faut donc compiler pour l’OPEN C comme on compilerait pour le flame sauf qu’on va communiquer un fichier xml qui rajoute une description matérielle pour l’OPEN C que vous trouverez dans cet archive : openc.xml (la solution est issue d’ici : https://bugzilla.mozilla.org/show_bug.cgi?id=1016867)

git clone git://github.com/mozilla-b2g/B2G.git (à réaliser si c'est pour une première fois)
cd B2G

git fetch origin

git checkout origin/master
git show HEAD (il s'agit d'une option qui permet de voir la date de la dernière livraison et les modifications)

rm -rf objdir-gecko/ out/ backup-flame/

export PRODUCTION=1 (ces deux options servent à supprimer les programmes de développement et ils sont très nombreux)
export GAIA_APP_TARGET=production
./config.sh flame openc.xml
./build.sh gecko -j1 (l'option -j1 si j'ai bien compris permet de faire une compilation en mono-core. Il se trouve que j'ai eu des plantages de façon systématique sans l'option -j1)
./flash.sh gecko
cd gaia
make reset-gaia

adb shell stop b2g (stoppe b2g)

adb shell stop gaia (stoppe gaia)

adb push /home/user/data /data (remise en place des données sauvegardées)

Choisir sa version lorsqu'on compile Firefox OS.

Par défaut lorsqu'on compile Boot2Gecko on se retrouve avec la dernière version c'est à dire la branche très instable, 2.2 au moment où j'écris ces lignes. Je tourne actuellement sur la version 2.1, qui est correcte, pour choisir la version qu'on vise à compiler, il faut éditer le fichier openc.xml et y apporter les modifications suivantes

 

 
 
   
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Contourner le problème des certificats auto-signés.

Ce problème ne concerne pas la version 2.1 sur laquelle je tourne, je l'avais en version 1.3. Le problème en fait c'est que si des gros sites comme Yahoo, Gmail, Outlook et d'autres passent sans problème, pour des sites plus petits, mon hébergeur o2switch par exemple, les certificats auto-signés ne passent pas, si bien qu'il est impossible de récupérer les mails depuis le client de FirefoxOS. Pour contourner le problème. L'idée c'est de rappatrier la base des certificats et d'y injecter le ou les certificats désiré(s) afin de pouvoir accéder à des services comme le mail ou le calendrier sur lequel Firefox OS bute en donnant un problème de sécurité. Il sera nécessaire d'installer les paquets libnss3-tools et adb. Ceci ne pourra fonctionner que si le téléphone est rooté.

La première chose, identifier le répertoire firefox où sont contenus les fichiers à éditer : adb shell "ls -d /data/b2g/mozilla/*.default" chez moi j'ai le retour : /data/b2g/mozilla/j2v7h43b.default

Récupérer les fichiers par la commande pull

adb pull /data/b2g/mozilla/XYZ.default/cert9.db .
adb pull /data/b2g/mozilla/XYZ.default/key4.db .
adb pull /data/b2g/mozilla/XYZ.default/pkcs11.txt .

où XYZ.default chez moi = j2v7h43b.default

Saisir la commande : nss-certutil -d 'sql:.' -N  à la demande de mot de passe, appuyer sur entrée. (si la commande nss-certutil ne fonctionne pas, saisir certutil)

Pour importer les certificats au format pem présents dans le /home de l'utilisateur :

for i in ~/*.pem; do nss-certutil -d 'sql:.' -A -n "`basename $i`" -t "C,C,TC" -i $i; done

Il ne reste plus qu'à remettre les bases modifiées dans le téléphone :

adb push cert9.db /data/b2g/mozilla/XYZ.default/
adb push key4.db /data/b2g/mozilla/XYZ.default/ 

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