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Renault : Sortie de Fedora 28 à l'heure !

mardi 1 mai 2018 à 17:00

En ce mardi 1er mai 2018, le projet Fedora est fier d’annoncer la sortie de la distribution GNU/Linux Fedora 28.

Cette version de Fedora s'est surtout concentrée sur trois axes : couche graphique, gestion du matériel et Fedora.next.

Notons que Fedora 28, avec ses quelques 52 changements officiels validés, est sans conteste la version comportant le plus de changements de son histoire. C'est d'autant plus remarquable que la date de sortie initiale n'a jamais été repoussée, une première !

Gnome-Shell-Bureau.png

Couche graphique

Passage à GNOME 3.28. Ce nouvel environnement apporte comme souvent quelques raffinements :

Réduction de la redondance entre Anaconda et gnome-initial-setup, pour la version Workstation, dans la configuration demandée à l'utilisateur crée lors de l'installation. L'objectif étant bien entendu de simplifier le code mais aussi la procédure d'installation afin de rendre le tout cohérent.

Anaconda léger.png

Configurés par Anaconda :

Configurés par gnome-initial-setup :

Supprimés :

En effet, Fedora Workstation suit la politique d'Ubuntu en désactivant le compte root par défaut. Le premier utilisateur sera donc super-utilisateur configuré via sudo automatiquement. Il reste possible de l'activer manuellement si vous le souhaitez.

Le premier utilisateur est donc configuré après le premier redémarrage, une session temporaire de Gnome-Shell sera ouverte automatiquement pour créer l'utilisateur avec l'ensemble des paramètres usuels avant de vous proposer à travers GDM de vous connecter avec.

Fedora a poussé petit à petit l'intégration des modules invités de VirtualBox dans le noyau Linux. Ainsi si vous utilisez VirtualBox pour virtualiser un système Fedora, ce dernier aura automatiquement et dès l'installation, la gestion du plein écran et du presse-papier partagé par exemple. La gestion du dossier partagé devrait arriver après la sortie de Fedora 28. Ainsi il ne sera plus nécessaire de recourir à l'installation manuelle des modules invités pour profiter pleinement de Fedora dans VirtualBox.

Gestion du matériel

Meilleure gestion de l'autonomie des ordinateurs portables avec un processeur Intel. Cela passe par une meilleure gestion de l'énergie des ports SATA pour disques durs et SSD (gain estimé de 1-1,5 W) en reprenant le mode utilisé par Windows : med_power_with_dipm. Intel HDA codec pour le multimédia est mis en sommeil après une seconde d’inactivité (gain estimé de 0,4 W). Et activation de l'économie d'énergie pour les récepteurs Bluetooth en USB (gain estimé de 0,4 W si tous les ports USB sont en repos). Sachant qu'un ordinateur portable récent non orienté puissance consomme moins de 10 W (7,5 W par exemple sur un Lenovo E560) en usage non intensif. Cela peut donner 20% d'autonomie supplémentaire.

Intégration de la norme Thunderbolt 3 qui est une norme concurrente à l'USB sur de nombreux points. Cette norme permet en effet de gérer des transferts de données ou de brancher un écran externe par exemple sur le même port. Cependant ces périphériques pourraient accéder à des informations sensibles de votre machine lors du branchement pour des raisons de performances. En effet pour alléger la charge CPU, ces périphériques peuvent être maîtres de la communication DMA. C'est pourquoi la norme propose une politique de sécurité pour que l'utilisateur autorise ou non l'accès à l'ordinateur et éviter que discrètement un appareil branché sans votre consentement ait un libre accès. Maintenant il est possible de configurer dans GNOME ces accès par le biais des notifications ou du panneau de configuration qui lui est dédié.

Panneau-Thunderbolt.png

Les politiques de sécurité possibles étant :

Mise à jour de VA-API à la version 1.1.0, qui change l'API et l'ABI de ce module vidéo pour plateforme Intel mais propose en contrepartie une meilleure exploitation de l’accélération matérielle du matériel récent de la marque. L'API propose par exemple la gestion du multi-frame, la gestion du format H264 FEI et la correction de bogues concernant Wayland. Le module Video Processing Pipeline peut maintenant effectuer des rotations, des effets miroirs, de la composition et utiliser le filtre couleur Total.

Fedora.next

Ajout des dépôts modular, modular-updates et modular-updates-testing pour proposer des composants dans des versions différentes que dans les dépôts natifs de Fedora. Cela est proposé par défaut pour l'édition Server, optionnel pour les autres. Cela est la continuité des travaux de Fedora.NEXT, afin de proposer une nouvelle vision des distributions. Ainsi l'utilisateur peut choisir d'utiliser une version plus récente (ou ancienne) de Python que celle proposée nativement. Mais seulement des composants toujours maintenus par le projet officiel sont proposés. Pour le moment les modules suivants sont disponibles : Docker, Django, NodeJS et le langage Go.

Utilisation.png

Et comme d'habitude, Fedora 28 réserve bien d'autres surprises à découvrir.

La communauté francophone

L'association

Logo.png

Borsalinux-fr est l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l'association.

Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.

L'association est en effet propriétaire du site officiel de la communauté francophone de Fedora, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.

Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :

Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.

Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions hebdomadaires chaque lundi soir à 20h30 (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-meeting-1 sur Freenode).

La documentation

Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.

Le moindre que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important : près de soixante-dix articles corrigés et remis au goût du jour. Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.

L'équipe se réunit tous les lundis soir après 21h (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-doc-fr sur Freenode) pour faire progresser la documentation par un travail collaboratif. Le reste de la semaine cela se passe sur les listes de diffusion.

Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.

Liens

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Marien Fressinaud : Ce qui nous pousse au Libre

mardi 1 mai 2018 à 16:00

Il y a quelques jours, Maiwann proposait dans un article, de réconcilier designers et logiciels libres. L’article ne manque pas d’intérêt, ne serait-ce que par ses suggestions d’actions. Bien que je partage bon nombre des constats, je souhaitais le « compléter » d’un point de vue de développeur. Je vous propose donc d’entamer une petite mise en perspective à travers mes expériences personnelles, que ce soit celles sur FreshRSS, Lessy, les actions menées au nom de Framasoft ou encore à travers les écrits que j’ai pu lire à droite à gauche.

J’ai décidé de découper ces réflexions en une suite de plusieurs articles (sans me forcer à tenir sur la durée). Et comme l’idée me trottait depuis un moment, j’en profite pour inaugurer une nouvelle catégorie sur ce blog intitulée « Libres ? ».

Le premier sujet que je souhaite aborder en est un que Maiwann n’aborde quasiment pas : pourquoi faire du logiciel libre ? J’aurais en effet aimé mieux comprendre ce qui motive des designers à vouloir contribuer au Libre. J’essaye donc dans mon article de faire le tour de ce qui peut pousser un développeur à en faire, sans prétendre être exhaustif.

Apprentissage

De l’article de Maiwann, la seule référence à une potentielle motivation se trouve au détour d’un paragraphe :

Lors de nos études, […] alors que nous cherchons à nous entraîner, sur notre temps libre ou pour des projets de fin d’année, nous nous plaignons de ne connaître aucun développeur avec qui co-créer des sites ou logiciels.

Voilà une raison qui devrait parler à bon nombre d’étudiants et d’étudiantes ! Appliquer ce que l’on a pu apprendre en cours et donc, par extension, apprendre par la pratique est souvent moteur chez les développeurs. J’ai moi-même développé un certain nombre de programmes avec cette simple motivation. Par exemple, Minz fut ma tentative de comprendre le fonctionnement interne des frameworks web. FreshRSS a été l’occasion de travailler véritablement en communauté, et donc en équipe travaillant à distance et asynchrone. Petit aparté : paraît-il que ce mode de travail est compliqué à mettre en place dans les boîtes, mais cela se fait très naturellement sur les projets communautaires ; peut-être y a-t-il des choses à en tirer ? Sur Lessy, j’ai pu consolider tout un paquet de connaissances que j’ai ensuite pu proposer et appliquer au boulot. Le logiciel libre est une formidable source d’apprentissage que je recommande fortement à toutes et tous.

Cela étant dit, considérer l’apprentissage comme seul moteur dans le développement d’un logiciel libre est bien entendu extrêmement réducteur et j’aurais tendance à dire que ce n’est pas la raison principale (bien qu’il s’agisse probablement de la porte d’entrée principale pour bon nombre d’entre nous). Cherchons donc ailleurs d’autres raisons qui nous poussent, nous développeurs et développeuses, à produire du logiciel libre.

Plaisir

Dans le prologue du bouquin L’Éthique hacker, Linus Torvalds explique les motivations des hackers derrière le système d’exploitation Linux comme ceci :

La raison pour laquelle les hackers derrière Linux se lancent dans quelque chose, c’est qu’ils trouvent ça très intéressant et qu’ils veulent le partager avec d’autres. Tout d’un coup, vous avez le plaisir parce que vous faites quelque chose d’intéressant et vous avez aussi le pendant social.

Il nous dit plusieurs choses ici. Tout d’abord, le développement d’un tel système relève avant tout du plaisir. Et il est vrai qu’on peut se demander ce qui pousse des milliers de développeurs à partager leurs savoirs et leur temps, généralement de façon gratuite, si ce n’est le plaisir de le faire ? D’ailleurs Pekka Himanen (l’auteur du bouquin) cite un peu plus loin Éric Raymond, à l’origine de la popularisation du terme « open source » (j’aurai l’occasion de revenir sur ce terme plus tard) :

La conception de logiciel et sa mise en œuvre devraient être un art jubilatoire, et une sorte de jeu haut de gamme. Si cette attitude te paraît absurde ou quelque peu embarrassante, arrête et réfléchis un peu. Demande-toi ce que tu as pu oublier. Pourquoi développes-tu un logiciel au lieu de faire autre chose pour gagner de l’argent ou passer le temps ?

On y retrouve la notion de plaisir à travers le « jeu haut de gamme ». Je prends souvent l’exemple du Sudoku ou de la grille de mots-croisés : il n’y a, à priori, aucune raison de remplir ces cases de chiffres ou de lettres, si ce n’est le plaisir de résoudre un problème, parfois complexe. Je trouve personnellement que le développement de logiciel peut amener à un état de satisfaction similaire lorsqu’on se trouve face à un problème et qu’on arrive finalement à le résoudre après plusieurs heures jours semaines de recherche.

D’un point de vue personnel, j’ai toujours été attiré par les domaines de « création ». J’ai immédiatement accroché au développement lorsque j’ai découvert que créer un site web était aussi simple que créer un fichier texte avec quelques mots dedans. Les balises HTML ? un simple jeu de légo. Le CSS ? quelques directives de base à connaître et on arrive rapidement à quelque chose de totalement différent. Un serveur web ? un ordinateur avec un logiciel spécifique qui tourne dessus. Un bug ? une « chasse » durant laquelle on déroule le programme qui nous semblait si logique au moment de l’écrire (mais qui l’est maintenant beaucoup moins !). Pour moi, la beauté de l’informatique réside dans sa simplicité et sa logique : il y a un véritable plaisir à comprendre comment toutes ces petites boîtes s’agencent entre elles et que tout devient plus clair.

Partage

Si l’on se tient aux notions d’apprentissage et de plaisir, il n’y a rien qui distingue le logiciel libre du logiciel propriétaire. Vous pouvez très bien apprendre et éprouver du plaisir en développant du code fermé. Il nous faut revenir à la citation de Torvalds pour commencer à percevoir ce qui les différencie :

[…] ils veulent le partager avec d’autres.

Le partage : on a là une valeur fondamentale du logiciel libre qui ne trouve pas véritablement son pendant du côté du logiciel propriétaire. Bien que j’ai plus de mal à identifier clairement ce qui peut motiver l’être humain à partager ses savoirs, c’est quelque chose que je ressens effectivement. Cet aspect coopératif — Torvalds parle d’un « pendant social » — peut créer ou renforcer des liens avec d’autres personnes ce qui rend cette activité profondément humaine.

Partager, c’est donc transmettre. Transmettre à une communauté, donner les clés pour que celle-ci soit indépendante. Partager ses savoirs qui permettront peut-être à d’autres de bâtir autre chose par-dessus. Cela permet aussi de créer du lien humain, rencontrer des personnes et ouvrir ses perspectives en créant son propre réseau. C’est aussi s’offrir un coin de canapé quand on voyage (coucou Alex 👋). Je me suis rendu compte assez récemment de ce que m’offrait aujourd’hui cette décision en IUT de partager les petits programmes que je pouvais développer sur mon temps libre. La liberté n’est pas que celle du code.

Il y a certainement une forme de fierté à avoir exploré un domaine le premier, ou développé une application que d’autres vont utiliser (« Quoi ? Ce que j’ai fabriqué de mes propres mains t’est aussi utile ? »). Si cette fierté est par essence un peu narcissique (je suis toujours un peu pénible lorsque je suis cité chez NextInpact ou chez Korben 😇), elle est aussi bénéfique car elle encourage à rendre son travail public et donc… partager encore.

Éthique

On retrouve aussi cette notion de partage dans les écrits de Richard Stallman lorsqu’il nous parle des quatre libertés du logiciel :

Elles sont essentielles, pas uniquement pour les enjeux individuels des utilisateurs, mais parce qu’elles favorisent le partage et la coopération qui fondent la solidarité sociale.

Ces mots, pris du point de vue de Stallman, sont bien évidemment à interpréter sous la dimension éthique (et donc politique) du logiciel libre, ce qui n’est pas forcément le cas de Torvalds (je ne saurais néanmoins l’affirmer). Puisque Stallman est à l’origine du mouvement du logiciel libre, on ne peut évidemment pas enlever l’éthique de son équation ou alors vous obtenez de l’open source (comme il l’explique dans l’article cité plus haut). On peut toutefois raisonnablement penser que les partisans du logiciel libre sont moins nombreux que ceux de l’open source, ce que j’explique par une peur ou un désintérêt envers cet object politisé.

Je trouve toutefois dommage de ne pas plus s’y intéresser. En effet, la dimension éthique aide à répondre à une question que beaucoup de personnes peuvent se poser : « ce que je fais au quotidien a-t-il du sens ? ». Stallman y répond par la défense et le respect des utilisateurs et utilisatrices :

Le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté des utilisateurs de l’informatique depuis 1983.

Ou encore :

Pour qu’on puisse dire d’un logiciel qu’il sert ses utilisateurs, il doit respecter leur liberté. Que dire s’il est conçu pour les enchaîner ?

Si je souhaitais conclure par cet argument, c’est parce qu’il aide à boucler la boucle avec l’article de Maiwann. En effet, en tant qu’UX designer, elle va avoir à cœur de répondre aux besoins de ses utilisateur·trices et donc d’imaginer des mécanismes pour rendre l’outil le plus utilisable et accessible possible. Aujourd’hui il me semble percevoir dans cette communauté un mouvement de prise de conscience que ces mécanismes doivent respecter (on y revient !) les personnes utilisant le logiciel. Cela est superbement bien illustré par la vidéo « Temps de cerveau disponible » (de la série « (Tr)oppressé » que je recommande vivement) dans laquelle un ancien employé de Google, expert en éthique, témoigne :

Le but est de capter et d’exploiter au maximum l’attention.

Il l’illustre ensuite par le lancement automatique de l’épisode suivant sur Netflix et par le défilement infini sur Facebook ou Twitter (incitant de ce fait à parcourir son fil d’actualité dans son ensemble) ; ces petits riens qui font que nous revenons sans cesse à ces applications et nous en rendent dépendant alors qu’elles n’ont d’intérêt que de nous divertir.

L’un des problèmes que j’identifie aujourd’hui est que le logiciel libre copie beaucoup (trop) ce qui se fait dans le propriétaire, et en particulier chez GAFAM et consorts… jusque dans leurs mécanismes nocifs. On peut ici reprendre l’exemple du mécanisme de défilement infini que l’on retrouve chez Mastodon ou Diaspora (et même sur FreshRSS !). Une certaine forme de dépendance peut donc s’installer au sein même de logiciels libres.

Convergence des buts ?

Les designers peuvent aujourd’hui nous aider, développeurs et développeuses, à repenser l’éthique de nos logiciels en replaçant les usages au centre de nos préoccupations et en imaginant et proposant des mécanismes permettant « d’endiguer » ce flux permanent d’informations qu’il nous faut ingurgiter.

Elles et ils peuvent aussi nous aider à atteindre véritablement nos utilisateurs en rendant nos outils utilisables et… utilisés. Car un logiciel non utilisable peut-il véritablement être considéré comme Libre ? Je ne peux m’empêcher de faire ici le parallèle avec l’association Liberté 0 qui a pour objet de « sensibiliser et de promouvoir le numérique libre et accessible à toutes et tous ». Dans leur charte, il est explicité :

Les membres du groupe « Liberté 0 » considèrent que la liberté d’exécuter un programme n’a de sens que si celui-ci est utilisable effectivement.

L’association est donc dans cette même démarche de promouvoir l’utilisabilité des logiciels, au même titre que les UX designers (mais sous le prisme de l’accessibilité).

N’y aurait-il pas ici une convergence des buts ? N’existe-t-il pas un lieu où nous pourrions nous regrouper tou·tes ensemble pour imaginer des outils autres que ceux issus du « capitalisme de surveillance » ?


Merci à Maiwann pour sa relecture attentive !

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elementary OS : Le futur Installer d’elementary OS reçoit de nouvelles mises à jour.

mardi 1 mai 2018 à 15:20

Le futur Installer d’elementary OS continue son développement et reçoit de nouvelles mises à jour, voici les plus importantes.

Cet article a été réalisé à l’aide d’une version compilée maison de la future version d’elementary OS : Juno. De nombreux éléments ne sont pas fonctionnels.

Installer continue d’avoir son développement et supporte maintenant le chiffrement de partitions; Ubiquity supporte déjà cette fonctionnalité depuis de nombreuses années (ndlr : pour les personnes ayant déjà utilisées cette fonctionnalité, il y avait un soucis d’intégration : la saisie du mot de passe de chiffrement se faisait avant la sélection de la langue du clavier…).

Installer respecte bien l’ordre suivant :

  1. Sélection de la langue parlée.
  2. Sélection de l’agencement du clavier
  3. Sélection du sous agencement du clavier
  4. Activation (ou non, au choix) du chiffrement des partitions
  5. Installation.

Autre point intéressant : l’Installer détectera votre connectivité à Internet et procédera, pendant le processus de déploiement, à la mise à jour des différents packages. Cette fonctionnalité était déjà présente via Ubiquity mais nécessité de cocher une case : là c’est automatique 🙂

Installer sera aussi capable de détecter si votre installation se fait via une machine virtuelle et vous indiquera qu’elementary ne fonctionnera pas au maximum de ces capacités au travers d’un hyperviseur.









Le billet Le futur Installer d’elementary OS reçoit de nouvelles mises à jour. a été publié sur le site de la elementary OS -

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blog-libre : Consommation de RAM et Ubuntu 18.04 LTS

lundi 30 avril 2018 à 08:00

Avec l’arrivée de cette nouvelle mouture d’Ubuntu, c’est toujours intéressant de voir les ressources consommées en RAM par les différents environnements graphiques disponibles.

C’est le site Ubuntubuzz qui s’y colle. Certes, ils ont pris les versions beta 2, donc non définitives, mais cela permet d’avoir un ordre d’idée.

On se rend rapidement compte que certains bureaux demandent bien un PC solide, Gnome et Budgie en tête.

La mauvaise surprise vient de Mate que je pensais plus léger, la bonne venant de Kubuntu et sa consommation réduite (à voir après ajouts de widgets).

Pour conclure, cela confirme la légèreté de Lubuntu et Xubuntu, même si d’autres problèmes se posent comme l’explique Cascador., cela donne raison à Gilles qui préconise d’installer Xubuntu 16.04.4 LTS

 

 

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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #17

lundi 30 avril 2018 à 00:01

Pour la 16ème semaine de l'année 2018, voici 12 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)

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