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Cyrille BORNE : Les méthodes « simplistes » préférées de certains experts du forum Ubuntu-fr

jeudi 11 juillet 2013 à 17:09
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Billet d’humeur et de fiction. Fiction, oui, mais basée sur des fait réels comme on dit dans les mauvais polars.

Je suis un débutant total sur Gnu/Linux et je veux installer Ubuntu en double boot avec Windows. Comme je ne veux pas faire de bêtises je vais demander de l’aide sur le forum Ubuntu francophone car je sais trouver là-bas des gens compétents et dévoués.

Bingo, j’ai trouvé de l’aide. Alors que m’a t’on conseillé :

- Étape 1 : Démarrez votre ordinateur sur :
un DVD ou liveUSB Ubuntu, choisissez « Essayer Ubuntu », puis passez à l’étape 2 ci-dessous.
ou un DVD ou liveUSB Linux-Secure, puis passez directement à l’étape 3 ci-dessous.
ou un CD ou liveUSB Boot-Repair-Disk, puis passez directement à l’étape 4 ci-dessous.

- Étape 2 : Une fois dans la session Ubuntu, installez Boot-Repair en connectant internet puis en saisissant dans un terminal les commandes suivantes :
sudo add-apt-repository ppa:yannubuntu/boot-repair
sudo apt-get update; sudo apt-get install -y boot-repair && boot-repair

- Étape 3 : Lancez Boot-Repair via :
le Dash : cliquer sur le logo Ubuntu en haut à gauche de l’écran, puis saisir boot et cliquer sur l’icône « Réparateur de démarrage » qui apparaîtra.
ou en saisissant boot-repair dans un terminal

- Étape 4 : Cliquez sur le bouton « Créer un rapport BootInfo »

- Étape 5 : Notez sur un papier l’url qui apparaît, et indiquez cette Url aux bénévoles qui vous aident par email ou forum.

Heu, alors c’est tout ? Je résume : télécharger une iso et graver un cd ou un dvd, bon d’accord, c’est logique. Ensuite installer boot-repair et sudo add-apt-repository ppa ? Pourquoi je dois boot-repair ? J’ai déjà cassé quelque chose ? Et  add-apt-repository ppa c’est quoi ce charabia ? Et tout le reste encore ? Et je dois installer où tout ce fatras ? Sur mon Windows ?

Bon, c’est pas un peu compliqué tout ce binz ? On m’avait dit que Linux était devenu bien plus simple maintenant. On m’aurait menti ? Je ne vais pas me décourager pour si peu et je vais chercher d’autres informations dans les méandres du forum Ubuntu.

Alors, déjà c’est pas simple les recherches tellement les demandes et les réponses se ressemblent. Et à chaque fois le même conseil, un rapport boot-info. Mais je suis coriace et je finis par trouver des postes dans la partie . . . préhistoire du site. Là, en effet, je vois des réponses personnalisées, documentées, fouillées. Et on m’explique ce que je dois savoir, comment fonctionne une table de partitions, les tenants et aboutissants et, surtout, comment récolter très facilement les informations me permettant de savoir et de demander des précisions.

Alors, ces commandes, quelles sont-elles ?
sudo fdisk -l
sudo blkid

C’est tout ? Et oui, du moins dans un premier temps car ceux qui savent vraiment vont se dépatouiller avec cela et, si nécessaire, me demander d’autres renseignements. Mais en principe c’est tout.

Simple, non ? Et, surtout, j’ai l’impression que dans ces temps préhistoriques on ne prenait pas les gens pour des demeurés tout juste bons à être des assistés permanents. Oui, mais voilà, c’était avant.

Alors, c’est de la fiction que tout cela ? Malheureusement non. Une preuve ? Oh, il y en a des centaines., mais un exemple parmi tant d’autres peut se trouver ici : http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=14086371 même si certain, tel que Nasman, a essayé de nouer un dialogue et d’expliquer les choses. Mais lui il sait de quoi il parle.

Billet d’humeur ? Oui, totalement et j’assume.

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Clément OUDOT : La 4ème conférence internationale sur LDAP aura lieu cette année à Paris !

jeudi 11 juillet 2013 à 12:32

La LDAPCon est une conférence internationale sur LDAP et les sujets relatifs à la gestion des identités (approvisionnement, autorisation, fédération, etc.) Elle a lieu tous les deux ans dans différents pays, et cette année c'est en France !

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La conférence se tient sur deux jours, les 18 et 19 novembre. Elle sera en anglais, événement international oblige.

L'entrée est payante (250€) mais un prix spécial est disponible jusqu'au 15 septembre. Dépêchez-vous, les places sont limitées ! Vous pouvez les acheter dès aujourd'hui sur EventBrite.

L'appel à conférences est ouvert et n'attend que votre contribution, n'hésitez pas à soumettre un sujet sur votre utilisation de la gestion des identités : http://www.ldapcon.org/#cfp

Enfin, la conférence cherche des sponsors, si cela intéresse votre organisation, transmettez-lui la présentation des formules de sponsoring de l'événement : http://ldapcon.org/ldapcon_2013_spo....

ldapcon_2013_logo_square_date.png

Toutes les informations sur la conférence sont disponibles sur le site web : http://ldapcon.org.

En espérant vous voir nombreux cet automne à Paris !

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Noireaude : Installer Shaarli sur un serveur local ou distant c’est pas compliqué

jeudi 11 juillet 2013 à 10:30

shaarli
Il y a longtemps que je me pose la question de savoir si je vais garder ou non ma boîte à liens (wiki-link) et depuis que je rumine là-dessus, plusieurs personnes m’ont suggéré d’utiliser Shaarli. Celui-ci devant être installé via FTP sur mon serveur et étant assez doué pour tout flinguer, je ne vous cache pas que j’ai longtemps hésité avant de me décider. Suivant plusieurs flux en provenance de Shaarli via mes flux RSS, dont celui de son créateur Sebsauvage, je me suis dit qu’il fallait quand même que je teste cette plateforme et je ne fus pas déçu. Nous allons donc voir dans ce billet comment installer Shaarli sur son serveur et vous allez pouvoir le constater, ce n’est pas bien difficile. Mais avant de commencer, nous allons quand même présenter Shaarli pour ceux qui ne connaissent pas encore.

Il s’agit d’un agrégateur de liens ayant pour but de fournir une alternative libre à Delicious, publié sous licence zlib/libpng et proposant quelques options bien sympathiques comme la gestions des tags, la conversion automatique des url en liens cliquables, l’intégration automatique de QR codes, la possibilité d’accéder à la page principale et aux différents tags via les flux RSS/ATOM et bien d’autres choses encore…

Installation :

Comme vous pouvez vous en douter le premier prérequis est de posséder un serveur local ou distant et le deuxième est d’avoir au minimum une version PHP 5.1 (ou 5.2 pour la prise en charge de l’auto complétion). Si tous est ok de ce côté là il va falloir également vous procurer un client FTP (je vous conseille Filezilla).

Téléchargez ensuite la dernière version de Shaarli (0.04.1 beta) et décompressez le dossier avant de le renommer et de le transférer sur votre serveur. Perso j’ai renommé le dossier « shaarli-lavachelibre », mais faites comme bon vous semble. Pour la localisation je l’ai placé dans « /www ».

shaarli-1

L’url permettant d’y accéder dépendra ensuite de la configuration de votre serveur. Vous pouvez y accéder en entrant une url directe (liée bien sûr au nom du répertoire), ou comme chez nous, via une url liée à votre nom de domaine :

Exemple :

www.http://la-vache-libre.org/shaarli-lavachelibre/

Les prochaines étapes sont très simples et consistent à configurer votre nouvel agrégateur de liens. Commencez par vous rendre sur place à l’aide de votre navigateur web :

shaarli-2

Et entrez les informations de login, votre mot de passe et le nom de votre page.

shaarli-3

Et si tout est ok, vous devriez en avoir confirmation après avoir validé les informations demandées plus haut.

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Vous êtes désormais prêts à vous loguer pour de bon :

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Vous pouvez dès lors commencer à fouiner dans les options de Shaarli :

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Avant de poster votre premier lien :

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Conclusion :

Installer Shaarli c’est vraiment facile et je crois bien que ma boîte à liens va mourir à petit feu pour être remplacée par cette alternative. C’est un outil qui est vraiment sympa car vous gardez la main sur vos données et vous pouvez en prime l’utiliser de plusieurs manières.

Je ne pense pas par exemple poster des news externes dessus ou très peu, car j’ai déjà d’autres plateformes comme Facebook, G+ et Twitter pour ça et qu’au final je les utilise très peu en dehors de la diffusion de mes propres liens (pas bien je sais, mais c’est par manque de temps). En revanche grâce au système de tags je peux très bien envisager de placer des liens dans le but de référencer les sites que j’aime bien afin d’en faire profiter les lecteurs.

En bref que vous soyez un diffuseur de news compulsif, un agrégateur méticuleux ou les deux, Shaarli ça roxxe du poney!

Merci Sebsauvage.

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dada : OpenWeatherMap : la carte météo libre

jeudi 11 juillet 2013 à 09:37

On connait tous OSM. Je vous avez parlé de OSRM. Voici maintenant OWM.

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Les initiatives autour d'OpenStreetMap deviennent vraiment sympathiques et très utiles. Qui aurait cru qu'un écosystème aussi intéressant aurait pu se développer autour du fleuron de la cartographie libre ? J'avais de l'espoir, mais pas tant.

Donc, OpenWeatherMap, si on en croit la page d'accueil, est un service basé sur OSM qui offre à qui veut bien les données météorologiques de la planète, d'un pays, d'une région ou d'une ville.

Le tout est accessible depuis une carte sur laquelle apparait toutes les informations que vous souhaitez :

C'est la carte de Météo France, mais sur toute la planète, en libre. Certains pays ne sont cependant pas représentés, c'est presque toute la planète, donc.

A cet accès déjà sympathique à la carte météo de la planète s'ajoute une API.

Avec elle, vous pouvez :


Je vous propose la carte de la région où je vais habiter pendant les 10 prochains mois. Au départ, je voulez intégrer la carte météo directement dans ce billet via l'API fournie par OWM, mais Dotclear ne l'autorise pas. Dommage.

Il existe aussi des applications Android et iPhone qui se servent déjà d'OWM pour fournir une météo "libre". Je n'en parlerais pas : je n'ai pas d'iPhone et les versions Android ne sont pas compatibles avec mon vieux smartphone. Re-dommage.

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Articles similaires

Noireaude : Comprendre et gérer ses partitions

jeudi 11 juillet 2013 à 07:30

HDD

Le disque dur est l’un des derniers composants mécaniques de l’ordinateur (sauf pour les chanceux qui ont des SSD). Son fonctionnement est relativement complexe, mais comprendre comment le système d’exploitation le gère peut vous permettre d’optimiser vos performances et d’éviter quelques problèmes. Commençons par expliquer les partitions et le formatage.

Essayons de considérer votre disque dur comme une tarte. Une partition est une « part » de cette tarte, ou vous stockez vos fichiers qui sont la « garniture ». Le système de fichiers est la « pâte ». La différence est qu’il peut y avoir différentes pâtes et garnitures sur une même tarte.

Systèmes de fichiers

Voyons maintenant les différents types de pâte : pâte brisée, sablée, feuilletée… alias les systèmes de fichiers :

Il en existe bien plus, qui sont souvent créés exclusivement pour des différents OS ou plates-formes. Sachez par exemple que la PS3 a un disque dur au format… ps3 !

Partitions

Le partitionnement permet de séparer un disque dur en plusieurs ensembles logiques, qui doivent ensuite être formatés avec un système de fichier précis. C’est une opération automatique réalisée à l’installation d’un système. Un disque dur peut très bien fonctionner avec une seule partition, mais en distinguer plusieurs permet d’optimiser certaines portions du disque selon les actions qu’elles vont effectuer, ou de préserver certains fichiers.

Par exemple sous Windows 7 on retrouve souvent ça :

Alors que sur une installation Linux standard (par exemple Ubuntu), on a :

Sous Windows le swap est une portion de la partition du système, ce qui ne change pas grand chose. En revanche, je recommande souvent de créer une partition additionnelle sous Windows, pour stocker ses documents à part les rendant ainsi moins vulnérables.

Le fait qu’on dépasse la capacité de 4 partitions non-logiques par disque est problématique et empêche dans ce cas de faire un dual boot. Plusieurs solutions sont alors possibles, comme utiliser des partitions logiques ou supprimer certaines partitions facultatives.

Mais abordons d’abord l’aspect pratique :

GParted, le couteau suisse des partitions

Précautions à prendre :
Sauvegardez toujours vos données précieuses car il est facile de faire une erreur en formatant. Soyez bien sûrs des partitions que vous formatez et n’interrompez jamais une phase en cours, sinon votre disque peut être endommagé. On n’est jamais assez parano avec les partitions et les erreurs sont irréversibles. Pour rappel, la team de la Vache Libre ne peut être tenue responsable d’une perte suite à un formatage erroné.

Plusieurs moyens existent pour formater une partition.

S’il s’agit d’un média amovible (clé USB, carte SD…) ou un disque externe, c’est une opération habituellement réalisable depuis l’explorateur de fichiers, peu importe votre OS.

Sous Linux un outil beaucoup plus complet et efficace existe,  j’ai nommé GParted. Il est disponible sur toutes les distributions et permet énormément d’actions sur tout les type de partitions et de systèmes de fichiers.

gparted

Ce logiciel est un véritable couteau suisse puisqu’il permet de retailler, formater, créer ou déplacer des partitions de plus de 15 formats différents. Voici un aperçu de GParted exécuté sous ma distribution Linux. Les rectangles en haut de la fenêtre représentent mes partitions, le noir étant la partition système bloquée pour empêcher le formatage pendant son utilisation :)

Chaque action est ajoutée dans une file d’attente que vous devrez exécuter à la fin, ce qui appliquera les modifications faites à vos disques durs. Pour formater une partition rien de plus simple : faites un clic droit sur la partition voulue, sélectionnez le système de fichier voulu, puis validez la file d’attente :

ntfsf

Prenez bien le temps de comprendre ce logiciel et vérifiez toujours ce que vous faites. J’espère que cela vous a été utile. Je ferai par la suite un second article sur l’utilisation avancée de GParted et des autres outils de partitionnement de GNU/Linux.

À suivre…

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