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dada : Je me sers d'ownCloud 4.5 - 1

mercredi 24 octobre 2012 à 08:42

owncloud-logo.png

Je fais sans doute partie de ceux qui sont tombés dans ownCloud alors qu'ils ne s'y attendaient pas et c'est parfait :)

Ceux qui suivent ce blog depuis quelques temps savent que je fais tout pour m'auto-héberger afin de ne plus dépendre de quoi que ce soit sur la toile.

A vouloir absolument me séparer de Google et de ses services, j'ai passé un temps incroyable à essayer de trouver des applications me permettant de copier/coller ses services. Ça manque certainement d'imagination, mais c'est une source complète de service utiles. Autant s'en inspirer :)

Note : Pour ceux qui ne connaitraient pas ma série de billet sur "Comment se faire son environnement Google, je vous redirige vers le premier, le deuxième et le dernier billet.

ownCloud, une sacrée boite à outils

Alors que j'empilais joyeusement des applications diverses pour répondre à mes besoins, ownCloud est arrivé. Ajoutez à cela la sortie de la version 4.5 de l'application, que demander de plus pour en parler ?

ownCloud : your Cloud, your Data, your Way

Le slogan est assez clair et convient parfaitement à la vision que j'ai de ma vie sur la toile. Je fais ce que je veux avec ma vie, alors je la gère comme un grand.

Je ne parlerai pas de la fonction première d'ownCloud qui consiste à stocker ses fichiers dans "les nuages", ne cherchez pas !

Voyons maintenant ce que cache cet "informatique dans les nuages personnel".

Un calendrier

Chose très très importante pour moi et ma mémoire de poisson rouge, le calendrier est sans doute l'outil dont je me sers le plus.

calendrier.png

J'y marque presque tout dedans. Ce que je note pas, je l'oublie ;)

L’intérêt de ce calendrier est qu'il est compatible Caldav. Autant dire que pouvoir synchroniser mon calendrier sur mon ordinateur fixe, mon PC potable et mon smartphone, c'est magique.

calendriercaldav.png

Glissez le lien que vous fourni ownCloud dans Thunderbird via son module Lightning et le tour est joué : votre calendrier apparaitra.

calendriershell.png

Il en va de même pour le calendrier intégré à GNOME Shell. Ça fait un bout de temps que je l'ai configuré mais il me semble que c'est Evolution qui le gère. Corrigez moi dans les commentaires si je me trompe.

Et je n'oublie pas les smartphone, sous Android en tout cas.

captureandroid1.png

L'application CalDav-Sync vous permet de synchroniser le tout. N'oubliez pas de décocher la synchronisation à sens unique (On-Way-Sync), pour que les événements ajoutés sur votre téléphone s'affichent partout ailleurs.

captureandroid2.png

Et le tour est joué !

Un gestionnaire de tâches

C'est une application à rajouter à partir du panneau applications d'ownCloud.

tacheowncloud2.png

Le gestionnaire de tâches, aussi synchronisé via CalDav, comme son nom l'indique, permet de gérer les trucs qu'on a à faire et qu'on ne veut pas placer directement sur son calendrier. Rien de tel pour ne pas surcharger son agenda avec des petites choses à faire.

tacheowncloud.pngAdmirer cette capture d’écran, ça s’insère très bien dans mon très cher et tendre Thunderbird.

Ce billet commençant à être un peu trop long, je vous propose la suite de ce tour d'horizon d'ownCloud dans de futurs billets. Au programme : un lecteur de musique, un gestionnaire de contactes, un gestionnaire de favoris et une galerie d'images.

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OLPC France : OLPC France en ordre de marche pour 2013

mardi 23 octobre 2012 à 21:36

Le 13 octobre 2012 a eu lieu la 4ème assemblée générale de l’association OLPC France.

Un bilan moral et financier ont été présentés par le président et le trésorier et les membres ont renouvelé leur confiance au bureau. Voici les quelques points marquants évoqués lors de l’assemblée générale.

L’année 2011 avait été l’occasion de projets marquants: WiFi à Nosy Komba, 2ème SugarCamp, finalisation des projets Nutrino et A toi de jouer. Dans l’euphorie de la précédente assemblée générale, il était difficile d’imaginer que l’année 2012 puisse être plus intense !

Pourtant de nombreux faits marquants ont montré plus que jamais la motivation et l’énergie des membres de l’association:

Pour 2013, l’objectif sera d’optimiser encore les actions de l’association pour capitaliser sur notre expérience et rendre notre action plus « industrielle » notamment sur le recrutement de nouveaux volontaires, la capacité à mener des nouveaux déploiements et la réalisation de nouveaux contenus. C’est tout le mal qu’on puisse nous souhaiter !

Côté financier, grâce à nos nouveaux partenaires et à plusieurs dons privés, les recettes ont significativement augmenté cette année. Les frais récurrents étant maîtrisés, l’association dispose d’une trésorerie positive qui nous permet d’envisager le lancement de nouveaux projets en 2013.

Le détail des votes et quelques photos sont disponibles ici.

Si vous êtes intéressés et voulez participer à l’aventure, vous êtes le/la bienvenu(e) !

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Articles similaires

Rydgel : Générer son HTML sous Flask avec Jinja2

mardi 23 octobre 2012 à 20:40

Suite du précédent article sur le développement web avec Python & Flask, nous allons voir comment afficher nos différentes pages. Assembler du HTML tend à être fait avec un moteur de templates. Il en existe plusieurs sous Python, mais nous allons nous intéresser uniquement à Jinja2 étant donné qu’il est fourni de base avec Flask. Bien sûr Flask ne vous force pas non plus à l’utiliser et rien ne vous empêche d’en prendre un autre.

Logique du code dans les templates

Si vous avez déjà utilisé des templates dans d’autres langages, vous savez qu’il faut limiter la complexité du code à l’intérieur de ceux-ci. Les templates proposent des opérateurs de base pour gérer des boucles ou des conditions, et des modules pour transformer l’affichage de certaines variables. Quand vous devez faire quelque chose de complexe, la bonne pratique est de lire déjà la documentation pour voir s’il n’existe pas déjà une fonction pour ça. Ensuite il est toujours possible d’augmenter les capacités de Jinja2 avec un module fait maison. Plus d’infos sur ça plus tard dans l’article.

Toujours est-il que les templates doivent rester simple, de telle manière à ce qu’un designer puisse intégrer vos pages sans trop se poser de questions (no troll).

Usage bas niveau

>>> from jinja2 import Template >>> template = Template('umad {{ name }}?') >>> template.render(name='Jérôme') u'umad Jérôme?' 

Voilà en gros le principe. Dans l'utilisation courante on utilisera pas ces méthodes, car on chargera plutôt un fichier .html. Mais c’est ce qui se passe, à peu près, en arrière-plan.

Exemple concret avec Flask

Il faut créer un dossier templates/ à la racine du projet, c’est ici que Jinja2 ira chercher par défaut vos fichiers.

{# projet/templates/layout.html: #}   lang="fr">  </span><span>{%</span> <span>block</span> <span>title</span> <span>%}{%</span> <span>endblock</span> <span>%}</span><span>    id="content"> {% block content %} {% endblock %}   id="footer"> Copyright 2012 etc.    
{# projet/templates/index.html: #} {% extends "layout.html" %}{% block title %}Le titre de ma page{% endblock %}{% block content %} 

Hello World

    {% for user in users %}
  • {{ user }}
  • {% endfor %}
{% endblock %}

Et maintenant côté Python:

# projet/app.py: from flask import render_template@app.route("/") def index(): users = [u"Jérôme", u"Rick Astley", u"Tony Stark"] return render_template('index.html', users=users) 

Commençons par la fin. On a une route qui pointe sur la racine du site, on crée une liste appelée users contenant le nom de 3 personnes. On demande ensuite à Flask de nous retourner le template index.html en lui passant le contexte (notre liste). Le template index hérite du template layout. L’objet users étant une liste, on peut utiliser une boucle {% for %}{% endfor %} pour itérer. La liste des opérateurs (boucles, conditions…) peut se trouver ici.

Note: Les variables sont par défaut échappées dans Flask. (XSS, tout ça).

Les filtres

Un filtre permet de transformer une variable en la passant dans une fonction. Par exemple couper un texte au bout de X caractères, désactiver l’échappement pour cette variable en particulier, etc.

{# Par exemple mon_titre="mon super titre" #} {{ mon_titre|title }}  -> "Mon Super Titre" 

Liste des filtres disponibles de base dans Jinja2, ici.

Création d’un filtre custom pour Jinja2

C’est plutôt facile d’augmenter les capacités de Jinja2. Par exemple:

@app.template_filter('cut') def cut(s, arg="foo"): """Enlève certains caractères d’une chaîne de caractères""" return s.replace(arg, '') 
{# name="foobar" dans cet exemple #} {{ name|cut }}  -> "bar" {{ name|cut("f") }}  -> "oobar" 

Plus d’infos sur cette page et celle-ci.

Documentation

Sur cette page on explique comment Jinja2 est intégré à Flask, avec les variables présentes par défaut et certains filtres ajoutés pour l’occasion. Et voici la documentation officielle du moteur de templates lui-même. Et avec ça, vous devriez pouvoir tout faire :)

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Slobberbone : Rotation de vidéo avec Mencoder

mardi 23 octobre 2012 à 15:28

Ceci est une note afin de ne pas oublier comment faire la prochaine fois que j'utiliserai ma caméra embarquée pour une rando VTT comme un manche :) !

En effet, j'ai eu la bonne idée de filmer ce que je faisais avec une caméra Oregon. Super, sauf qu'évidemment, je l'ai tourné un quart de trop ! Donc soit je tourne mon écran si je veux regarder le résultat, soit je fais un fichier vidéo retouché pour ne plus avoir à faire fonctionner mon muscle stérno-cléido-mastoïdien, car admettons-le tourner son écran de 90° n'est pas toujours simple ... du coup on préfère tourner la tête !

Après tout ce blabla, et un # yum install mencoder lame lame-libs

Il ne me reste plus qu'à utiliser la commande suivante :

mencoder -ffourcc XVID -oac mp3lame -lavcopts acodec=mp3:abitrate=128 -ovc lavc -lavcopts vcodec=mpeg4:vbitrate=800 -vf rotate=2 mon_fichier.avi -o mon_nouveau_fichier.avi

Ici, la "seule" option qui m'interesse se trouve être rotate qui peut prendre 4 valeurs :

0 Rotation de 90 degres sens horaire et flip (par defaut).  
1 Rotation de 90 degres sens horaire   
2 Rotation de 90 degres sens anti horaire   
3 Rotation de 90 degres sens  anti-horaire et flip. 

Et voilà le travail, rien d'extraordinaire, mais ça me permettra de l'avoir sous la main pour la prochaine bourde :) !

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Framablog : Quand le politique se met au service du privé pour que le public arrête le libre !

mardi 23 octobre 2012 à 15:04

« L’affaire OpenJustitia » qui se déroule actuellement en Suisse est un cas très intéressant.

Comme on peut le lire sur le site du projet, OpenJustitia est « un ensemble de logiciels spécifiques pour les tribunaux. Le Tribunal fédéral a développé ces derniers de sa propre main et les a personnalisés à ses propres besoins. OpenJustitia permet notamment une recherche efficace dans les décisions du tribunal. »

Il a donc été développé en interne et, comme son nom le suggère, il est libre (sous lience GNU GPL v3) et a d’ailleurs reçu un prix dernièrement aux CH Open Source Awards 2012.

OpenJustitia

Nous voici donc en présence d’un logiciel libre métier développé et mutualisé par l’administration. D’ailleurs le canton de Vaud a d’ores et déjà signé une convention de collaboration avec le Tribunal fédéral.

C’est exactement ce que prône en France une association comme l’ADULLACT avec la fameuse citation de son président François Elie : « l’argent public ne doit payer qu’une fois ».

Sauf qu’un parti politique (et derrière lui un éditeur de logiciels propriétaires) ne l’entendent pas de cette oreille, comme nous le rapporte l’ICTjournal.

Pour ce qui concerne l’éditeur, c’est (plus que) maladroit mais (malheureusement) compréhensible :

L’entreprise bernoise Weblaw, éditrice de logiciels de tribunaux propriétaires, estime que le Tribunal fédéral et sa solution font de l’ombre aux fournisseurs privés de logiciels. Le Tribunal fédéral doit-il s’occuper de droit ou de logiciels ?

Mais ce qui l’est moins c’est de voir l’UDC lui emboîter le pas et ne pas saisir l’intérêt, voire le bon sens, à utiliser du logiciel libre dans les institutions publiques :

Le Conseil fédéral doit examiner, à la demande de l’UDC, si le Tribunal fédéral a le droit de d’agir comme fournisseur du logiciel open-source Openjustitia. En agissant de la sorte, ce dernier délivrerait des services non liés à ses compétences judiciaires.

Il est « totalement absurde » que le Tribunal fédéral fonctionne comme distributeur de logiciels, a déclaré Martin Baltisser, secrétaire général de l’UDC. Selon lui, d’une part le Tribunal fédéral n’aurait aucun intérêt prépondérant à agir en tant que fournisseur de logiciels, d’autre part il serait également dépourvu de base légale. Selon la Constitution et la Loi sur les finances de la Confédération, l’Etat ne peut intervenir au niveau commercial uniquement s’il n’existe pas d’offre privée et qu’une loi l’y autorise. Le Tribunal fédéral réplique qu’il ne réalise «aucun service commercial», comme le projet est open source, le logiciel est mis à disposition gratuitement.

Comme on peut le voir ci-dessous, on en a même parlé le 20 octobre dernier à la RTS mais, triste classique, en occultant complètement le libre pour n’évoquer que le gratuit :


D’autres voix se font heureusement entendre, comme celle de l’élu des Verts François Marthaler qui conteste, à juste titre et avec vigueur, cette demande de clarification de l’UDC sur son blog :

Je veux bien croire que la situation économique de Weblaw soit menacée. Mais je ne peux pas imaginer que les pouvoirs publics se trouvent empêchés de développer des solutions plus performantes et surtout moins onéreuses, dans l’intérêt de tous les contribuables et du bon fonctionnement de l’Etat. Plus encore que les coûts du développement initial du logiciel, ce qui est en jeu, c’est la maintenance et l’évolution du système au profit de l’administration, des justiciables et, finalement, des contribuables.

Sans le dire, Weblaw s’attaque au modèle économique des logiciels libres (open source). Un modèle dans lequel le prestataire ne peut prétendre encaisser plus que la réelle valeur ajoutée au produit et pas une rente de situation. Que se serait-il passé si une société privée avait conçu le logiciel OpenJustitia et avait décidé de le mettre sous licence GNU/GPL ? Rien ! L’UDC n’aurait pas pu invoquer le « moins d’Etat » pour défendre les intérêts privés de cette petite société.

Espérons que comme le dit le dicton : les chiens aboient, la caravane passe…

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