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Louvain-li-Nux : Foire du Libre 2013

jeudi 14 mars 2013 à 09:59

Le Louvain-li-Nux a l’immense fierté d’organiser sa Foire du Libre ce mardi 26 mars 2013.

Rendez-vous à toutes et à tous dans les auditoires SUD ! L’entrée est bien évidemment gratuite !

 

Affiche FdL 2013

Affiche Foire du Libre 2013

EN BREF

Où : Auditoire SUD 08 de l’Université Catholique de Louvain (UCL), CARTE
Quand : mardi 26 mars 2013 de 16h à 22h
Pour qui : Étudiants, futurs diplômés, (futurs) entrepreneurs, membres d’A.S.B.L., ONG, professeurs, (futures) comptables, (futures) gestionnaires d’entreprises, Monsieur tout le monde à la recherche d’outils informatiques libres et souhaitant en découvrir plus sur cette philosophie, ce mode de fonctionnement particulier et qui a déjà fait ses preuves. Bref, pour tous!
Combien : gratuit !

Vous pourrez assister à des conférences ainsi que rencontrer les conférenciers et associations pour répondre à toutes vos questions.

Horaires des conférences :

Invités/projets présents : divers groupes d’utilisateurs réunis autour de projets (Ubuntu, un système complet, performant et alternatif à Windows, Drupal, un logiciel de gestion de contenu web très répandu, Linux, un noyau très répandu également et très performant), des professeurs qui viendront expliquer leur engouement pour le libre et ce que ça leur a apporté, des entreprises qui éditent des logiciels libres tout en étant très rentables, un représentant politique qui viendra expliquer pourquoi la philosophie du libre peut s’appliquer à d’autres domaines, un graphiste qui montrera que c’est tout a fait possible d’être un artiste de n’utiliser que des logiciels libres et de publier ses productions sous licences libres, etc.

PLUS D’INFOS

Qu’est-ce que le Libre ?

Dans le contexte de notre kot à projet, le Libre recouvre un principe fondamental : il s’agit de la liberté totale d’utiliser sans limite ses logiciels, de les étudier, de les modifier et de les partager avec le reste du monde.

Il s’agit en fait de fournir la recette de fabrication, en quelque sorte. Cette philosophie a de nombreuses implications dans le monde professionnel et dans la société civile. Venez découvrir et en apprendre plus sur les projets libres qui se développent autour de nous, qu’ils soient en rapport avec l’art, l’informatique, l’enseignement, etc.

Pour plus d’informations sur les objectifs de cette foire du libre, nous vous envoyons vers cette page: Foire du Libre

 

Le changement est en route, et nous ne sommes qu’au début d’un très long chemin,

mais la voie est Libre !

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Philippe Scoffoni : Après MSN, Google Reader ferme, mais que fait le Libre ?

jeudi 14 mars 2013 à 09:22

porte-cadenasLes grands services en ligne ferment selon le bon vouloir de leur propriétaires pour pousser leurs utilisateurs dans d’autres services dont on estime la rentabilité plus certaine. Autant d’occasions dont le logiciel libre pourrait se saisir pour récupérer des millions d’utilisateurs. Mais que fait-il ? Il attend comme toujours que les utilisateurs viennent à lui.

Fermeture en série

Cet article est écrit en rebond à deux lectures matinales. L’une d’un lecteur qui me suggérait un article sur la fin de MSN qui va progressivement couper son service et éteindre ses serveurs. L’autre celle de celui qui fait ce qu’il dit qu’il ne faut pas faire tout en l’assumant pleinement (Mais si CYRILLE I LOVE YOU TOO) et qui écrit ce matin sur la mort annoncée de Google Reader et que vous l’avez bien dit de ne pas vous en servir.

Voici deux exemples concrets du pourquoi il ne faudrait pas utiliser ces services qui finissent en général mal. Mais pointer du doigt et dire c’est mal, c’est également un peu simple. Proposer des alternatives c’est mieux. Certes en la matière le logiciel libre a produit nombre de solutions.

Côté MSN, nous avons un protocole ouvert XMPP et tout ce qu’il faut, voir trop comme souvent, pour les serveurs et les utilisateurs. Idem côté lecteur de flux RSS, encore que les solutions réellement ergonomiques ne soient pas légion. Sur ce sujet je vous renvoie aux multiples articles l’ami Cyrille (qui me doit au bas mot 3 liens maintenant). Mais est-ce suffisant de faire le logiciel ?

Que vont devenir les utilisateurs de Google Reader et de MSN ?

La quasi-totalité ira probablement se jeter dans les bras des successeurs annoncés de ces services. Les utilisateurs de MSN migreront docilement vers Skype et les utilisateurs de Google Reader suivront les conseils de l’ami Korben et iront chez Feedly.

Bref tout ceci ne fera probablement pas avancer davantage le logiciel libre. Pourtant ces deux faits sont de véritables opportunités pour tenter de récupérer des millions d’utilisateurs. Mais le hic, c’est qu’il faut monter un GROS projet pour cela. Avec des fermes de serveurs, un site web en plein de langues différentes, une solution qui s’installe et se configure en trois clics sur les postes des utilisateurs et surtout lancer une communication fracassante pour les attirer.

Cela suppose aussi d‘importants moyens financiers. Donc il faut des commerciaux pour aller frapper à la porte des entreprises après que des gens du marketing aient conçu de jolies plaquettes. Évidemment le préalable absolu, c’est qu’un modèle économique pour ces services ait été pensé.

Mais ce genre de projet, des administrateurs systèmes et des développeurs n’ont pas les compétences pour les monter. C’est pour cela que je répète de façon récurrente qu’il faut que les utilisateurs soient aux commandes.

C’est pour cela que je crois qu’il faut une gouvernance pour le logiciel libre (celui des hackers). C’est pour cela qu’il faut que des projets qui proposent de faire autrement émergent. A défaut, il restera comme toujours incapable de se saisir des opportunités que lui procurent ses concurrents propriétaires.

Le champ restera alors “libre” pour des marchands d’open source plus ou moins bien intentionnés qui enfermeront à nouveau les utilisateurs dans d’autres systèmes de dépendance comme le fait si bien Google. Cela doit-il être le triste destin du logiciel libre, une occasion manquée ?

PS: S’il y a des fous qui passent par là et pensent qu’il est possible de monter un projet pour récupérer quelques millions d’utilisateurs de Google Reader, laisser un message, on essayera de se regrouper :-)


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 14/03/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Cyrille BORNE : On te l'avait bien dit version Libriste : Google Reader fermera ses portes le 1er juillet

jeudi 14 mars 2013 à 08:00

C'est l'apocalypse dans mon agrégateur ce matin, tous les gros blogueurs sont enragés : Google fermera le service Google Reader le premier juillet de cette année. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un agrégateur RSS, il s'agit d'une forme de boîte mail qui ramasse non pas les mails mais les annonces des sites que vous suivez dès qu'il y a une publication. C'est un outil indispensable pour les blogueurs qui font leur veille c'est à dire qui collectent de l'information pour pondre un billet derrière. Imaginez que je doive aller sur 200 sites plusieurs fois par jour, le gain de temps est considérable. Google Reader est un formidable outil, était en tout cas, des statistiques sur la publication, l'aspect multiplateforme, et c'était un outil très prisé par les blogueurs ce qui à mon sens est d'un point de vue stratégique une lourde erreur de Google. Si les blogueurs sont un peu malin ils vont réfléchir sur le long terme et se pencher sur des solutions libres, s'ils le sont moins ils orienteront des gens vers des solutions propriétaires. Dans un cas comme dans l'autre ils seront certainement plus réticents à faire l'apologie des services Google, aujourd'hui Google Reader, ça signifie que Gmail est nécessairement dans le collimateur, celui-ci sera avalé par le réseau social Google +. On a beau penser que la blogosphère est morte c'est encore elle qui influence et encore plus sur des sujets technologiques.

En début de semaine, j'avais écrit un billet en réponse à celui de Coreight qui a eu le nez creux en cherchant des alternatives à Google, j'en avais fait la version libérée. Comprenez que pour les libristes, l'annonce laisse indifférent, si on a poussé la démarche libre, un chemin que nous poussons plus ou moins loin selon les moyens, le temps et les compétences, Google Reader n'est plus qu'un souvenir et nous utilisons une solution libre et certainement plus durable, pour ma part c'est leed l'agrégateur d'idleman. Plus durable ne signifie pas éternelle, si idleman arrête son projet il ne sera toutefois pas coupé, pourra être utilisé, pourra être repris, la liberté ne protège pas de tout mais ça aide.

On peut donc saluer le géant Google pour ce formidable coup de pouce qu'il nous donne, pour ce rappel :

Libérez vous ! Ce n'est que le commencement !



201303i-know-what-you-did.jpg

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Vincent Gay : Partage d'une imprimante et d'un scanner (Archlinux - sytemd)

jeudi 14 mars 2013 à 07:30

SANE (Scanner Access Now Easy), l'interface de gestion de scanner sous Linux, tout comme CUPS (Common Unix Printing System), le système d'impression, permettent le partage des périphériques sur un réseau. Ceci ce fait assez facilement à condition de faire les choses dans l'ordre. Et sous Archlinux, à contrario des distributions dites "grand public", vous devrez le faire vous-même. Voici à titre d'exemple la mise en la mise en œuvre d'une imprimante multifonction HP phostomart 3100.

Installation de l'imprimante

Il faut d'abord installer les paquets cups, ghostscript et le pilote pour votre imprimante (ici hplip). 

$ yaourt -S cups ghostscript hplip 

Pour connaître le driver pour votre imprimante vous pouvez consulter la base de donnée d'OpenPrinting.

Il vous faut maintenant démarrer le serveur

$ sudo systemctl start cups.service

et pour qu'il se lance automatiquement au démarrage de l'ordinateur

$ sudo systemctl enable cups.service

Vous pouvez maintenant utiliser plusieurs outils graphiques pour paramétrer votre imprimante :

Il est tout aussi possible d'installer son imprimante en ligne de commande :

$ sudo lpadmin -p  -E -v  -P 

pour connaître device et ppd vous pouvez utiliser lpinfo. Exemple chez moi :

$ lpinfo -v | grep usb:
direct usb://HP/Photosmart%20C3100%20series?serial=MY67QC62HX04P9&interface=1
$ lpinfo -m | grep hp-photosmart_3100
drv:///hp/hpijs.drv/hp-photosmart_3100_series-hpijs.ppd HP Photosmart 3100 Series hpijs, 3.13.3
lsb/usr/HP/hp-photosmart_3100_series-hpijs.ppd.gz HP Photosmart 3100 Series hpijs, 3.13.3
drv:///hp/hpcups.drv/hp-photosmart_3100_series.ppd HP Photosmart 3100 Series, hpcups 3.13.3
lsb/usr/HP/hp-photosmart_3100_series.ppd.gz HP Photosmart 3100 Series, hpcups 3.13.3

Ce qui nous donnera donc :

$ sudo lpadmin -p  -E -v  -P 

Voir aussi les commandes : lpoptions, lpstat, cupsenable, cupsdisable, cupsreject, lpr, lpq, lprm...

Installation du scanner

La partie matériel est déjà installée avec hplip. Pour d'autre matériels regarder du coté de hpoj (autres HP), iscan (Epson) brscan (Brother)... 

Coté logiciel il vous faudra sane et son interface graphique xsane, ainsi qu'éventuellement xsane-gimp le plugin pour gimp.

$ yaourt -S sane xsane xsane-gimp 

Vérifiez la présence d'une ligne hpaio dans le fichier etc/sane.d/dll.conf Décommentez-la ou ajoutez-la si nécessaire. Certains scanners nécessitent un firmware : téléversez-le dans /usr/share/sane (par exemple) puis indiquez-le à sane dans /etc/sane.d/.conf

Partage de l'imprimante

Au préalable il faut installer avahi et démarrer le démon (si ce n'est déjà fait). Si vous oubliez ce point le serveur cups refusera de redémarrer après les modifications permettant le partage.

$ yaourt -S avahi
$ sudo systemctl enable avahi-daemon.service # pour un démarrage automatique
$ sudo systemctl start avahi-daemon.service # pour tout de suite

Installation sur le client

S'il n'y a pas d'imprimante directement attachée au poste client le paquet libcups est le seul qui ait besoin d'être installé. Il suffit ensuite d'indiquer l'adresse IP ou le nom du serveur dans /etc/cups/client.conf ou d'utiliser rechercher une imprimante réseau avec votre interface graphique (system-config-printer ou le centre de contrôle de KDE...).

Partage du scanner

Èditez le fichier /etc/sane.d/saned.conf et ajoutez 192.168.0.0/24 sous localhost (ou [2001:db8:185e::42:12]/64 si vous êtes en ipv6).

Installez xinetd .

$ yaourt -S xinetd

Èditez /etc/xinetd.d/sane et vérifiez que disabled = no.

service sane-port
{
port = 6566
socket_type = stream
wait = no
user = root
group = scanner
server = /usr/sbin/saned
disable = no
}

Ajoutez si besoin sane-port 6566/tcp à /etc/services puis lancez le démon :

$ sudo systemctl start xinetd.service
$ sudo systemctl enable xinetd.service

Installation sur le client

Spécifiez l'adresse IP du serveur dans /etc/sane.d/net.conf ou son nom si vous utilisez nss-mdns

# static IP address
192.168.0.50
# host name
vincent-u400

ta ta for now

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fgallaire : La syntaxe des sets en Python

jeudi 14 mars 2013 à 02:45

Pour comprendre la génèse de la syntaxe des sets, il faut étudier celle des types conteneurs historiques de Python qui sont :

Ces types conteneurs sont donc dotés d’une syntaxe légère et facilement utilisable :

>>> l = [1, 2, 3]
>>> l
[1, 2, 3]
>>> t = (1, 2, 3)
>>> t
(1, 2, 3)
>>> d = {1: '1', 2: '2', 3: '3'}
>>> d
{1: '1', 2: '2', 3: '3'}

Les tuples, qui sont en fait des listes immutables et que l’on ne peut donc pas modifier, sont souvent oubliés car assez peu utilisés, en tout cas de manière consciente. En effet, une simple énumération sans syntaxe spécifique est en fait un tuple :

>>> e = 1, 2, 3
>>> e
(1, 2, 3)

Si l’on peut donc dire que globalement, les listes et les dictionnaires répondent à la grande majorité des besoins des programmeurs, un quatrième type conteneur s’est lentement mais sûrement fait une place au soleil des pythonistes : les sets.

Un set est un ensemble, c’est-à-dire une collection non ordonnée d’éléments uniques, ce qui se révèle très pratique dans beaucoup d’usages courants. Ce nouveau type conteneur étant fourni en deux saveurs, l’une mutable (comme les listes), et l’autre immutable (comme les tuples).

D’abord introduits dans Python 2.3 sous la forme d’un nouveau module sets ajouté à la bibliothèque standard. Il est ensuite devenu un type built-in dans Python 2.4, ce qui représentait une amélioration syntaxique non négligeable. Plus besoin d’écrire :

>>> import sets
>>> s_mutable = sets.Set([1, 2, 3])
>>> s_immutable = sets.ImmutableSet([1, 2, 3])

On pouvait dorénavant se contenter de :

>>> s_mutable = set([1,2,3])
>>> s_immutable = frozenset([1,2,3])

Et de bénéficier en plus d’une implémentation du type set en C et non plus en Python, avec la belle augmentation de performance qui va avec.

L’intégration des sets mutables (les plus utiles) dans le core du langage Python, au même niveau que les tuples, les listes et les dictionnaires, se heurtait encore à une limitation syntaxique : il fallait écrire set([1, 2, 3]). En effet, il n’y a que trois signes de ponctuation ASCII 7 bits fonctionnant par paire et facilement accessibles sur un clavier, les parenthèse, les crochets et les accolades, qui comme on l’a vu sont déjà utilisés respectivement par les tuples, les listes et les dictionnaires.

Mais que pouvait-on alors faire pour mieux intégrer syntaxiquement les sets à Python ? C’est dans Python 3.0 que la solution a été trouvée : si les tuples et les listes sont des énumérations que l’on ne pourrait distinguer des sets, les dictionnaires sont eux bien différents, et l’on peut donc utiliser les accolades { et } pour une énumération sans risque de confusion :

>>> s = {1, 2, 3}
>>> s
{1, 2, 3}

Il reste cependant une petite exception qui rend cette solution syntaxique imparfaite, et potentiellement génératrice d’erreurs ou d’incompréhensions, c’est le cas de l’ensemble vide. En effet, {} ne peut pas représenter à la fois le dictionnaire vide et le set vide :

>>> s = {}
>>> s
{}
>>> isinstance(s, set)
False
>>> isinstance(s, dict)
True

De manière logique et rétrocompatible, {} représente donc toujours le dictionnaire vide, et c’est set() qui permet de créer un set vide :

>>> s = set()
>>> s
set()
>>> s.add(1)
>>> s
{1}

Enfin, ce sucre syntaxique de Python 3 a été backporté dans Python 2.7.

 

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