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Admin-Linux : Bkmrx – Partage de bookmark collaboratif

mercredi 23 septembre 2015 à 22:59

Bkmrx, hormis être un nom difficile à retenir, est une solution de partage de bookmark collaborative.
On peut facilement trouver une utilité en entreprise par exemple afin de faire bénéficier à chacun sa veille, sans avoir à innonder ses collègues de mails.
Réalisé en Perl, avec le framework Mojolicious, Twitter Bootstrap, et Elasticsearch.

Voici une liste des fonctionnalités :

Recherche
Solution fléxible et performante pour rechercher des liens que vous ou d’autres utilisateurs on partagés.

Intégration de réseaux sociaux :
Récupération automatique des liens partagés depuis Twitter, Google+, Github et Reddit

Partage
Et recherche de bookmarks d’autres utilisateurs

Import
Il est possible d’importer vos bookmars depuis Delicious et Firefox

Sauvegarde
Sauvegarde des liens, sur le site, c’est marqué dans un format industriel, mais je ne vois pas ce que cela veut dire, j’ai posé la question au créateur…

Bookmarklets
Depuis Firefox, Chrome et iOS il est possible d’ajouter un lien directement.

 

Liens utiles :
Site officiel de Bkmrx
Page Github du projet

Pour la création de l’illustration, j’ai utilisé les images sous licences Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported
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Okki : Sortie de GNOME 3.18

mercredi 23 septembre 2015 à 19:42

Ça y est. Le tout nouveau GNOME 3.18 est disponible.

Parmi les nombreuses nouveautés, nous pouvons citer l’intégration de Google Drive, les nombreuses améliorations apportées à Fichiers (nouvel emplacement pour bénéficier d’une vue d’ensemble des emplacements locaux et distants, un nouveau système pour visualiser l’état d’avancement des opérations longues, comme la copie ou le déplacement de nombreux fichiers…), à l’Agenda (gestion de calendrier), à Logiciels (capacité à pouvoir mettre à jour les micro-logiciels)…

Sans oublier l’ajustement automatique de la luminosité de l’écran pour les ordinateurs équipés d’un capteur de lumière, l’utilisation du pavé tactile multipoint, une meilleure gestion du tactile, et bien plus encore.

Mais je ne vais pas refaire les notes de version, qui ont été traduites en français et que je vous invite à lire.

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Yannic Arnoux : L'obsolescence repoussée

mercredi 23 septembre 2015 à 15:00

J'ai modifié ma façon de consommer depuis déjà quelques années : beaucoup moins d'achats compulsifs, une réflexion plus longue pour acheter en adéquation avec le besoin réel, tout en ignorant les sirènes du Marketing et des modes éphémères. Mon banquier m'en remercie.

Pour différer le recyclage, on peut privilégier l'occasion (à l'achat ou à la vente) qui donne une seconde vie à un matériel. Je l'ai pratiqué pour plusieurs smartphones avec succès ; je veux dire sans déception, du matériel en bon état acquis à un prix correct. Dans mon cas, un smartphone est en dessous de la barre des 200 euros et associé à un forfait sans engagement, ce qui permet de zapper entre les offres les plus intéressantes régulièment. Pour un smartphone, ce n'est pas toujours l'état du matériel qui va décider son propriétaire à s'en débarrasser mais son obsolescence logicielle. Un système qui n'est plus maintenu donne l'impression de rater le train des nouveautés. Dans le monde Android, les ROMS Cyanogen sont une réponse à l'abandon d'un modèle par un constructeur. Pour Firefox, les builds communautaires permettent de prolonger la durée de vie du téléphone. L'équipe Ubuntu promet une mise à jour des téléphones sans intermédiaire tant que le matériel sera suffisamment puissant pour supporter les évolutions d'Ubuntu Touch.

poussiere Pour les PC, un coup de pouce peut rajeunir un matériel vieillissant : une distribution GNU/Linux légère et l'investissement dans un SSD. J'ai profité des soldes de l'été pour acheter un SSD de 64 Go pour ma machine principale, un portable Toshiba de 2009 (processeur Core 2 Duo et 4 Go de RAM) : pour 30 euros j'ai une machine bien plus pêchue qui démarre en 20s chrono.

Mon second PC, le portable LDLC acquis en 2011 montrait des problèmes de surchauffe depuis quelques temps. Étant aussi ma machine de gaming j'étais assez attristé jusqu'à ce que je découvre la trappe de fond qui donne accès au ventilateur et à l'aération bien obstruée par la poussière. Un peu de nettoyage et le problème de chauffe est résolu. J'ai noté cette trappe comme un critère très important dans l'hypothétique achat d'un futur portable.

Hypothétique, car vu la vitesse à laquelle s'étoffe le catalogue de SteamOS, il est peu probable que je rachète un portable avec autant de puissance. Je vais sûrement dissocier le gaming de mes autres activités. Après tout, un Core 2 duo est bien suffisant pour coder en Python et faire des expérimentation système avec Tux.

Au delà, du combat contre l'obsolescence programmée je pense que chacun peut oeuvrer à son niveau pour limiter le gaspillage en prolongeant la durée d'utilisation de son matos par un peu de maintenance, en misant sur le bon cheval de l'OS et en réfrénant un peu ses pulsions de consommation ;-)

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Philippe Scoffoni : 10 logiciels libres de votes pour les associations

mercredi 23 septembre 2015 à 12:06

Urne de voteLes associations doivent régulièrement procéder à divers votes pour approuver des décisions que ce soit, lors des assemblées générales, ou de réunions en cours d’années. Selon l’activité, la taille, la disponibilité des membres, réunir tout le monde dans une même pièce peut devenir un vrai casse-tête, voir bloquant pour le fonctionnement de l’association.

Le vote « en ligne », c’est-à-dire au travers d’un logiciel hébergé sur un serveur web devient une solution tentante. Outre le fait qu’elle permet de gommer les aspects géographiques, elle peut également éviter des déplacements à la fois polluants et coûteux.

Je fais clairement ici le distinguo entre les votes en ligne dans le cadre associatif et celui touchant à l’élection de nos élus. Dans ce dernier cas je suis personnellement fortement opposé à cela, quand bien même le logiciel serait-il open source. J’assume évidemment cette ambiguïté d’une part par les enjeux et par une dose certaine de pragmatisme.

Je m’intéresse ici à des prises de décision qui demandent plus de formalisme comme les votes en assemblée générale ou en conseil d’administration. La problématique posée inclut à la fois la question de la confidentialité du vote, de l’identification du votant et également les délégations de pouvoir qui peuvent être faites.

Il existe bon nombre de solutions en ligne permettant à des associations, pour des budgets plus ou moins élevés, de gérer des votes de ce type. Mais je m’intéresse ici encore une fois aux logiciels libres uniquement. Voici le résultat de mes recherches et des retours obtenus sur les réseaux sociaux.

Tout d’abord dans la catégorie du vote/sondage simple il y a l’incontournable Framadate, respectueux de vos données et basé sur le logiciel libre que vous pouvez télécharger sur le dépôt de développement de Framasoft. Il existe des utilisations du logiciel libre sur lequel il est basé (Studs) dans des logiciels comme Dolibarr. Ce dernier dispose d’un module de gestion des adhérents d’une association.

LimesurveyVoici l’outil de référence en matière de sondage en ligne : LimeSurvey. Il s’agit d’un outil permettant de concevoir des formulaires assez complexes. L’avantage de LimeSurvey sur un Framadate est qu’il permet de gérer l’accès aux formulaires à des utilisateurs. Ces derniers doivent pour cela s’authentifier à l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe.

Limesurvey permet également la gestion des votes par un système de « Tokens ». Il s’agit d’une adresse web unique qui est envoyée aux votants. Dans ce cas, pas d’identification par mot de passe. L’avantage de ce mode de fonctionnement est que vous envoyez le « droit de vote » à une liste de personnes bien précise et que le vote peut rester anonyme. LimeSurvey peut selon votre souhait ne pas conserver le lien entre, le token, et son destinataire.

La faille est que bien évidement, les votants peuvent s’échanger ou s’envoyer leur token. Une forme de vote par procuration informelle. Cependant, cela peut-être complété par un email formel indiquant son souhait de donner son pouvoir de vote à une autre personne. Celui qui délègue son vote, envoi son token à la personne à qui il l’a confié. Elle pourra alors le moment venu voter autant de fois que de pouvoir obtenu.

Ce type de fonctionnement doit bien sûr être décrit dans le règlement intérieur de l’association et documenté ! Les votants ne sont pas tous des geeks :-) !

Sûrement moins connu que le précédent, Poll-O est un logiciel libre publié sous licence GNU AGPL. Il comporte des fonctionnalités équivalentes à LimeSurvey au niveau des formulaires et gère le vote par URL secrète et code d’accès.

Pollen est une solution qui semble ne pas avoir évolué depuis un an. Il propose au niveau du sondage différents types de réponses pour un vote : répartition en pourcentage sur les différentes réponses, méthode Condorcet, Borda, vote alternatif ou Coombs. Au niveau du vote, vous avez la possibilité de donner un poids à chaque votant ce qui peut-être utile dans certains cas.

Toujours moins connu et pour ceux qui aurait des velléités de redonner vie au projet, il y a epoll. Il fut développé dans un cadre universitaire en PERL et utilise la base de données PostgreSQL. Il s’agissait de répondre à un besoin interne (voir la présentation du projet datant de 2009). Il présente l’intérêt d’avoir pas mal travaillé la notion d’anonymat du vote ou plus exactement l’absence de relation entre le votant et le vote.

logo-democracyosPassons du côté point lourd anglo-saxon, mais dont la finalité me semble plus lointaine du besoin exprimé : DemocracyOS. Ce logiciel me fait plus penser à une plateforme collaborative en ligne. La liste des fonctionnalités est pour le moins flou et seule une analyse un peu approfondie permettrait de définir le contour précis de cet outil. Toujours est-il qu’il permet de gérer un cycle de vie autour de propositions, de leurs discussions et de leur rejet ou acceptation.

logoloomioDans la même catégorie outil de débat ou de démocratie participative, pour utiliser un terme bien dévoyé par nos politiques, signalons Loomio. Tout comme DemocracyOs l’accent est mis sur la partie discussion/échange. Il s’agit plus d’un outil visant à faciliter les prises de décisions.

Bien entendu ce type de besoins peut être couvert avec des outils classiques comme les bons vieux forums de discussions qui incluent également des outils de vote. Bref, c’est un petit peu la remise au goût du jour de ce qui existe déjà depuis des années  :-) .

Quelques solutions encore :

Un dernier pour la route comme on dit ! Pourquoi ne pas faire des assemblées générales en immersion 3D  :-) . Il vous faut une plateforme OpenSimulator, créer des comptes pour les participants qui viendront ainsi sous la forme d’un avatar, aménager un espace sympa pour votre réunion virtuelle et c’est parti. Il est possible de voter à main levée grâce à votre avatar ou encore via une des applications web précédentes intégrées dans l’environnement 3D ! C’est d’ailleur ainsi que se passe les « grandes messes » du projet OpenSimulator.

J’ai l’air d’en parler sur le ton de la plaisanterie, mais c’est bien un usage potentiel de ce type d’outil. Vous pouvez même vérifier l’identité des participants en leur demandant de parler et décliner leur identité ou encore (il manque un peu de code quand même) de montrer leur tête via une webcam… Il est même possible de combiner une AG en présentiel ET virtuel. Venez faire un tour chez Meza si vous souhaitez tenter l’expérience.

Pas vraiment de solution idéale clé en main. Tout dépendra donc de vos besoins précis qui vous pousseront à adopter un simple Framadate ou à vous lancer dans un développement. Cet article n’est pas exhaustif, vos retours d’expérience sur ces logiciels ou d’autres seront de précieux compléments.

Pour finir, je laisse la parole à Matthieu qui m’a suggéré cet article et transmis certaines informations que je vous ai ici resituées :

La structure dans laquelle je travaille fédère quelques dizaines d’associations.  Au cours du prochain congrès, des votes auront lieu (statuts, bilan moral et financier, renouvellement du bureau). Une des particularités de ce vote est le mode de scrutin qui est un vote pondéré et cumulatif :

N’ayant pas trouvé ces modes de scrutins dans les logiciels de vote, j’envisage de les développer en partant d’un logiciel existant, et bien sûr de reverser le code produit à la communauté. Si certains lecteurs souhaitent me donner des conseils ou des coups de main, qu’ils n’hésitent pas à me contacter à l’adresse matthieu point ploquin chez free.fr .

Merci d’avance !

Matthieu


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 23/09/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Framablog : Mon courrier sécurisé ? — C’est dans la boîte !

mercredi 23 septembre 2015 à 08:56

Ne plus dépendre de Gmail, Yahoo ou Outlook.com, ne plus avoir toutes ses conversations stockées et centralisées sur les serveurs des géants du web étasunien… C’est un peu le Graal des Dupuis-Morizeau.

Mais comment faire, lorsqu’on a peu de connaissances en informatique, pour avoir une boite email vraiment indépendante et pouvoir chiffrer ses échanges ?

Les barbu-e-s du logiciel libre le savent, la solution la plus sensée réside dans l’auto-hébergement, et c’est souvent complexe à mettre en place.

Mais des solutions innovantes, à base de logiciel et de matériel libre, naissent pour aider notre famille témoin à reprendre le contrôle de leurs emails sans se fouler le clavier.

Aujourd’hui, nous interrogeons Pierre Parent, co fondateur de Own-Mailbox : un petit boîtier qui pourrait bien être une solution simple, respectueuse et efficace pour tous les Dupuis-Morizeau qui nous entourent.

Découvrez la Own-Mailbox en cliquant sur l'image

Découvrez la Own-Mailbox en cliquant sur l’image

Salut, tu peux expliquer d’où vient le projet, tout ça ? Les membres sont, cocorico, français ?

Salut,

Donc tout d’abord, je me présente : Pierre Parent, cofondateur de Own-Mailbox.

Le projet a pour origine tout d’abord mon engagement et mon attachement au logiciel libre et à la vie privée sur Internet.
J’ai découvert les logiciels libres en 2007 grâce à un professeur de l’Insa de Rouen où j’ai fait mes études.

Le projet a aussi pour origine ma volonté de me libérer du travail subordonné et donc salarié. J’ai cette pulsion de liberté qui me pousse à rêver de pouvoir travailler librement sur des choses que je juge moi-même bonnes pour le monde et pour les autres ; ou à défaut, a minima obéir à des décisions collectives et démocratiques auxquelles j’aurai moi-même pris part.

Dès lors, de nombreuses idées de produit pouvant permettre le lancement d’une création d’entreprise me sont venues.
Own-Mailbox a été la plus consistante. J’ai donc continué dans cette cette voie pour améliorer l’idée et aller plus loin.

Romain Kornig, un ami de l’Insa de Rouen, a tout de suite été très enthousiaste quand je lui ai parlé de l’idée de Own-Mailbox,

Un peu plus tard quand le projet a commencé à prendre forme et que j’ai senti que cela pouvait déboucher sur quelque chose de sérieux, je me suis rendu compte que je ne pouvais faire ce projet tout seul. J’ai proposé à Romain de me rejoindre, et il a tout de suite dit oui !

Nous avons fondé tous les deux la boite (sans jeux de mots !) à Rennes.

Own-Mailbox, c’est un boîtier qu’on met entre Internet et sa machine ?

Non. Own-Mailbox, c’est un tout petit serveur mail que l’on branche chez soi, qui se configure automatiquement, et qui devient alors accessible depuis partout dans le monde. On peut alors y accéder via un webmail (HTTPS) ou en IMAPS, depuis chez soi, mais aussi depuis partout dans le monde. Le serveur permet de chiffrer les emails de manière très simple, afin d’éviter d’être espionné.

Own-Mailbox remplace un peu les serveurs de Gmail, mais en tout petit, chez soi, et hors de portée de la NSA.

Et comment ça se branche, ce boîtier, il faut une prise spéciale ? Et une fois le truc branché, mon ordinateur va le reconnaître tout de suite ou bien il y a un logiciel à installer, des paramètres à régler, une authentification à opérer, etc.  ?

C’est très simple. On branche un câble Ethernet entre la Own-Mailbox et sa box internet, et on la relie au secteur via le transformateur fourni. Voilà.

Aucun logiciel supplémentaire n’est nécessaire, on accède à la Own-Mailbox via un navigateur web (comme Firefox) ou un client mail (comme Thunderbird)

Ça veut dire qu’il faut se promener partout avec ?

Non, la Own-Mailbox doit rester chez vous.

Je te préviens, s’il faut que je me mette à Linux et à la ligne de commande, compte pas sur moi.

Pas du tout, c’est très simple, comme tu peux le voir notre vidéo de démonstration (en anglais) :


Vidéo « Own-Mailbox »

Par les temps qui courent, on comprend bien l’intérêt de protéger sa correspondance, mais ça ne rend pas les choses un peu compliquées ? Notre famille-test, les Dupuis-Morizeau, ils vont s’en sortir ?

Own-Mailbox est précisément conçue pour rendre le chiffrement et l’auto-hébergement accessibles à tous. Nous nous assurons qu’à aucun moment l’utilisation d’une Own-Mailbox ne demande une quelconque compétence technique.

En revanche la question serait plutôt : est-ce que notre famille-test va accorder assez d »importance à la vie privée pour investir le minimum (temps et argent) nécessaire à sa défense ? Je ne connais pas encore la réponse…

Pourquoi les gens qui s’y connaissent me cassent les pieds avec la différence entre « chiffrer » et « crypter ». Ça ne veut pas dire « rendre illisible » dans les deux cas ?

Ha ha ! Il y a quelques années je disais tous le temps « encrypter » jusqu’à ce que l’on me reproche tellement, et que l’on me dise que ça n’est pas français, que j’ai commencer à dire « chiffrer ».

Explique plus doucement, je n’y comprends rien. Ces histoires de clé privée / clé publique. Je ne sais jamais si je publie la bonne… Et si je l’efface par mégarde, ma clé, je ne pourrai plus lire mes vieux mails ?

Bon à mon avis il faut publier la clef… publique ! Après je ne suis pas sûr sûr… 😉

Plus sérieusement Own-Mailbox publiera pour toi la clef publique donc pas besoin de t’embêter avec ça !

Avec Own-Mailbox tu ne pourras pas effacer ta clef par erreur, à moins d’avoir les compétences techniques nécessaires (console linux, ssh, etc.)

Si ça n’est pas le cas, ou si tu ne bidouilles pas ta Own-Mailbox, tu n’as rien a craindre ! 😉

C’est vraiment sûr et garanti, le chiffrage ? Nan, passque quitte à se faire suer, autant que ça marche, hein… La NSA, elle peut peut-être lire quand même ? On peut le pirater, ce boîtier ?

Le chiffrement de Own-Mailbox se base sur des logiciels libres reconnus, testés et éprouvés depuis des années (la technologie GPG).

Eux-mêmes reposent sur des algorithmes mathématiques qui rendent le déchiffrement par des tiers tellement coûteux en temps de calcul qu’il paraît impossible.

Edward Snowden a fait confiance à ces logiciels à des moments où sa vie était en jeu.

Après, un bug est toujours possible, mais le code des logiciels de chiffrement étant ouvert il est constamment relu par de nombreuses personnes ce qui réduit le risque de bug, et le cas échéant réduit le délai avant qu’il ne soit corrigé.

Soutenez Own-Mailbox et précommandez la vôtre en cliquant sur l'image

Soutenez Own-Mailbox et précommandez la vôtre en cliquant sur l’image

Il va falloir que je retienne un mot de passe de vingt caractères, avec des chiffres et des caractères spéciaux ? Pfou !

Non, avec la Own-Mailbox un mot de passe de 10 caractères est sûr.

Des mesures sont prises de manière à ce que l’interface de connexion ne puisse être piratée avec un mot de passe de 10 caractères

(Empêcher le brute force, voir notre FAQ).

Comment dialoguer avec un-e correspondant-e qui ne chiffre pas ses mails ? Comment ille fait pour lire ce que je lui écris ?

Alors soit ce que tu veux lui envoyer n’est pas confidentiel, et tu as toujours la possibilité de le lui envoyer en clair.
Soit tu veux lui envoyer un message confidentiel, eh bien nous avons conçu un système basé sur un lien HTTPS, en le cliquant la personne destinataire du message pourra le visualiser ton message sans risque d’être espionnée.

Une dernière solution est aussi de la convaincre de commencer à chiffrer ses emails et/ou utiliser une Own-Mailbox !

Et si j’écris à quelqu’un-e qui utilise une boite mail fournie par Google ou Microsoft, ça sert à quelque chose de chiffrer ?

Oui, le principe du chiffrement est justement que les intermédiaires (Google ou Microsoft), ne peuvent pas déchiffrer le contenu, seul le destinataire le peut.

Je vois dans la partie « Fonctionnalités » du site web l’annonce suivante : « Integrated Framasoft services, to provide you with private large file sharing, event scheduling, shared spreadsheet and documents. », ça veut dire quoi ?

Cela veut dire que l’on planifie d’ajouter de manière pré-installé sur notre boîtier, une partie des services proposées par Framasoft pour « dégoogliser » Internet( http://degooglisons-internet.org/liste/ ) afin de fournir des services connexes aux mails tel que le partage de gros fichier, les tableurs partagés, l’organisation de réunions, le tout de manière totalement confidentielle.

Vous aussi, vous vous lancez dans le crowdfunding ? Forcément, on vous imagine mal demander des subventions au Ministère de l’Intérieur. :-)

Pour que Own-Mailbox puisse être utilisable par tous il faut qu’elle soit « All-In-The-Box » et « Plug-And-Play ». Cela implique que nous
produisions des boîtiers physiques pré-configurées.

Nous ne pouvons évidement pas financer de notre poche les premières séries de production, et les banques et autres investisseurs traditionnels ont du mal à se projeter dans ce type de projet un peu hors-système.

Le crowdfunding paraît donc la solution optimale pour ce type de projet, et vous retrouverez notre campagne ici, sur kickstarter.

N’hésitez pas à participer, la campagne ne dure que jusqu’au 5 Octobre 2015.

L’étape d’après, c’est quoi ?

Alors tout d’abord l’étape la plus importante, c’est de livrer les Own-Mailbox aux contributeurs sur Kickstarter, puis aux clients qui suivront !

Lorsque la Own-Mailbox sera bien lancée nous allons sortir une version PME de Own-Mailbox. Car l’espionnage industriel implique de grosses pertes pour les entreprises française comme l’a révélé Wikileaks il y a quelques mois (à hauteur de 200 millions par an).

Par la suite nous avons beaucoup d’autres projets de produits dans les cartons, mais pour l’instant nous gardons cela pour nous !

Pour soutenir ce projet et avoir votre Own-Mailbox avant tout le monde, allez sur leur page Kicktarter.

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