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La vache libre : Antimicro passe en version 2.6 et continue sa route tranquillement

mercredi 24 septembre 2014 à 22:51

antimicro-16

Antimicro est une application Qt écrite en C++ dont je vous avais parlé dans ce billet, qui va sans doute vous être utile si vous utilisez un joystick pour jouer (mais pas que) sur votre PC. Celle-ci a été conçue dans le but de vous permettre de mapper les touches (ou une combinaison de touches) d’un clavier ou les contrôle d’une souris, afin de les attribuer à un joystick. Elle dispose d’un grand nombre de possibilités en termes de combinaison et petit détail très intéressant, elle permet de stocker et de charger rapidement jusqu’à 8 configurations différentes. Celles-ci sont stockées dans des fichiers txt que vous pourrez éditer et modifier à l’aide d’un éditeur classique ou si vous préférez, en ligne de commande.

Pour finir cette présentation rapide il est bon de noter que si nous parlons de jeux ici, Antimicro peut également servir à piloter des applications courantes. C’est assez sympa et vraiment très simple à utiliser. La version 2.6 d’Antimicro a été publiée il y a quelques jours, embarquant diverses améliorations et quelques nouvelles options.

On notera par exemple qu’il n’est plus nécessaire de lancer l’application avant de brancher un Joystick, qui peut désormais être connecté à chaud. On notera également que les différents types de profils utilisent désormais une extension unique (.amgp), même si dans les faits il est toujours possible de charger d’anciens profils en .xml.

On notera enfin le déploiement d’un grand nombre de correctifs concernant des modèles de joysticks analogiques et virtuels, la possibilité d’activer des touches ou d’éditer une configuration depuis un terminal, diverses améliorations relatives à Steam et pas mal d’autres choses que j’ai le flemme de traduire. La journée à été plutôt dure. Si ça vous tente vous pouvez néanmoins consulter le changelog disponible sur cette page.

Quand je vous en avais parlé, cette application venait tout juste de pointer le bout du nez en remplacement de QJoyPad, qui n’était plus maintenu. Je suis content de voir qu’elle a réussi à s’imposer et qu’elle continue sa route tranquillement, mais sûrement…

Installation :

Si vous tournez sur Ubuntu ou Linux Mint 17, vous pouvez profiter d’Antimicro via un PPA et  quelques lignes de commande.

Entrez ceci dans votre terminal :

sudo add-apt-repository ppa:ryochan7/antimicro
 sudo apt-get update
 sudo apt-get install antimicro

Si vous tournez sous Manjaro et Arch Linux, il suffit de passer par AUR à l’aide de la commande suivante :

yaourt -S antimicro

Pour les autres distributions GNU/Linux, Debian et MS Windows, je vous renvoies aux instructions présentes sur la page Github du projet, ou à celle-ci pour les binaires.

Amusez-vous bien.

source et image

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P3ter : Etendre une partition sur un disque monté

mercredi 24 septembre 2014 à 17:10

Après un upgrade du VPS qui héberge ce blog, j'ai pu bénéficier d'un espace disque plus important. Cependant le partitionnement, lui, n'a pas changé. Ne pouvant pas redémarrer mon VPS sur un live CD du type GParted, j'ai dû étendre ma partition alors que le disque était monté.

L'opération est simple, mais pensez à sauvegarder vos données avant toute manipulation. Après s'être connecté sur la machine, un terminal ouvert, commencez par passez root avec la commande su - root ou bien avec sudo -i

Pour l'exemple, notre disque sera /dev/sda et nous souhaitons étendre au maximum la partition /dev/sda4, qui est montée dans /data

Lancez la commande ci-dessous, vous permettant d'entrer dans l'outil qui va redéfinir la table de partition. Tant que vous n'avez pas valider l'option "w" (write), aucune modification ne sera réalisée.
fdisk /dev/sda
  1. Affichez la liste des partitions avec l'option "p". Pour cela, tapez la lettre "p" puis tapez sur "Entrée".

  2. Notez le numéro de cylindre qui correspond au début de la partition sda4

  3. Entrez l'option "d" est effacez la partition 4 (sda4). Ceci efface la partition de la table des partitions, mais n'efface pas les données sur le disque.

  4. Entrez l'option "n", pour créer une nouvelle partition. Assurez-vous qu'elle commence sur le même cylindre que celui que vous avez noté à l'étape 1. Pour le cylindre de fin, laissez la valeur par défaut qui devrait correspondre au dernier cylindre du disque.

  5. Attention : si vous souhaitez étendre la partition de démarrage (/dev/sda1, par exemple), avant d'enregistrer les modifications avec l'option "w", il faut impérativement utiliser l'option "a" pour indiquer que la nouvelle partition sda1, que vous venez de créer, est la partition bootable.


  6. Si tout c'est bien passé jusqu'ici, entrez l'option "w" pour enregistrer la nouvelle table de partitions. Un message vous indiquera que la table de partition ne peut être lu parce que le disque est occupé, mais ce n'est pas gênant pour continuer.

  7. Redémarrez avec la commande "reboot"


Désormais vous avez un filsystem (/data) de la taille de l'ancien disque. Mais cette fois il est dans une partition (/dev/sda4), plus grande.

Voir les filesystems avec la commande : df -h
Voir le partitionnement avec la commande (droits root) : fdisk /dev/sda

La partition est prête, il ne reste plus qu'à étendre le filesystem avec la commande ci-dessous.

resize2fs /dev/sda4

Faites un petit df -h pour vérifier la taille du filesystem et c'est terminé !

Un article à retrouver sur P3ter.fr

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Olivier Delort : Mise à jour vers Gnome 3.14 sur Debian Sid

mercredi 24 septembre 2014 à 08:00

Depuis le 20 septembre je reçois des mises à jour depuis experimental sur la nouvelle mouture de de Gnome à savoir la 3.14.

Au moment où j’écris ses lignes la migration n’est pas complète, beaucoup de choses manques notamment les extensions pour générer les thèmes de gnome-shell la fameuse “user-themes“, qui est toujours coincée en 3.12 chez Sid. Du coup au revoir mon joli thème perso, je vais devoir le mettre à jour et l’activer à la main.

Après un rapide tour du propriétaire je remarque une nette rapidité à l’ouverture de session, le petit effet de zoom à l’exécution d’une application dans le menu est agréable. J’ai une réelle impression de vélocité du système dans ma navigation, utilisation, ouvertures de mes applications quotidiennes.

il y a encore quelques petits bugs, comme celui de Nautilus qui ne souhaite pas rester dans ma barre de favoris et quelques réglages effacés (l’affichage non désiré des fichiers cachés).

Beaucoup de paquets n’ont pas encore été mis à jour, mais cela devrait arriver dans les jours à venir. Pour ma part j’attends patiemment de retrouver une interface graphique stable, mais c’est le jeu quand on est sous Sid.

 

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Philippe Scoffoni : Owncloud reproduit-il les erreurs de MySQL ?

mercredi 24 septembre 2014 à 07:57

owncloud-logoOwncloud fait partie de ces logiciels libres qui ont le vent en poupe et à juste raison. Pour faire simple, cet outil peut-être qualifié de Dropbox libre. Ses fonctionnalités de partage de fichier couvrent en grande partie celle du service en ligne de stockage américain.

Mais Owncloud va plus loin et intègre d’autres applications comme un système de gestion d’agendas ou de contacts. Il est également possible d’intégrer des applications tierces comme le webmail Roundcube.

En quelque sorte, Owncloud se transforme en un intégré que l’on compose avec les applications qui nous sont utiles. Une approche tout à fait séduisante et qui permet d’envisager une simplification de son informatique personnelle ou de son entreprise. Au demeurant je fais partie de ses utilisateurs pour les fonctions de partage de fichiers. Je le recommande même dans mon guide de solutions informatique pour les TPE. Pour les autres fonctions de webmail, d’agenda et de contacts, je continue de préférer mon groupware SOGo.

Sur le sujet des mails d’ailleurs, le développement d’un webmail spécifique à Owncloud est en cours. Je suis cependant un peu dubitatif sur l’intérêt de développer un énième webmail alors que Roundcube le fait très bien et qu’il suffirait (il me semble) d’automatiser un peu plus son installation au sein d’Owncloud.

Quel rapport avec MySQL ?

Je me suis un peu penché sur l’évolution d’Owncloud sur le versant entreprise. Car Owncloud n’appartient plus à ce que l’on appelle la sphère non marchande du logiciel libre constitué d’associations et de développeurs bénévoles. Derrière Owncloud se trouve une entreprise portant le même nom. Sur le site de celle-ci, on peut voir qu’il existe une version professionnelle accessible en échange du paiement d’un abonnement qui donne accès à du support, mais pas uniquement.

Soyons clairs, je ne critique nullement le fait de proposer du support payant. C’est indispensable à la survie de cette entreprise et au financement des développements d’Owncloud. Mais ce n’est pas que du support. C’est aussi :

Un modèle qui n’est pas sans rappeler celui de la base de données MySQL. Au passage si le développement d’un client mail peut-être considéré comme une idée pertinente pour offrir une solution globale, elle peut aussi être vue comme une façon de s’assurer le  contrôle de tous les droits d’auteurs afin de garantir le modèle à double licence. L’utilisation de Roundcube et de la licence GPL rend la chose plus délicate probablement. Comme indiqué dans le fichier “CONTRIBUTING” pour participer au code de l’application mail d’Owncloud, il faut signer un accord de contribution.

Je ne sais pas comment le projet Owncloud va évoluer, mais il est désormais soumis aux aléas des rachats d’entreprises et aux stratégies de monétisation “traditionnelle” et aux conflits juridiques qui vont avec. Sur ce dernier point, je vous renvoie sur le nouvel opus de la communication autour du procès Bluemind vs Linagora mettant dans la boucle un acteur non marchand comme Framasoft. Ce modèle de l’entreprise unique qui détient les droits et porte un logiciel libre ne favorise guère le développement d’un logiciel vraiment libre sur le long terme. Il existe des contre-exemples,mais encore n’ont-ils pas l’ancienneté d’un projet comme MySQL. Tout tient souvent dans la volonté du dirigeant fondateur.

Il n’en reste pas moins vrai qu’à ce jour, c’est le modèle le plus efficace  pour permettre le développement rapide de logiciels aboutis hélas plus ou moins libre. Si Owncloud a encore de progrès à faire sur le plan technique, il réussit régulièrement à lever des fonds privés pour accélérer son développement. Mais quelles sont les contreparties de ces apports, quel impact sur la stratégie commerciale et par rebond sur la portion de code libre mis à disposition, seul l’avenir le dira.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 24/09/2014. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Zeph : Sauvegarder ses bases de données MariaDB / MySQL

mardi 23 septembre 2014 à 22:40

 

On trouve pas mal de script pour sauvegarder ses bases de données, mais rarement celui qui fait exactement ce que l'on veut !

Pour ma part j'ai besoin de plusieurs choses :

Après avoir glaner plusieurs scripts sur le net, mélangés et modifiés, je suis arrivé à un résultat qui me convient ...

Je vous livre mon script en espérant qu'il puisse aider d'autres personnes, qui l'adapteront à leur besoin :

#!/bin/bash
# example de crontab
##mm     hh      DD  MM   W    /path/progam [--option]...  ( W = weekday: 0-6 [Sun=0] )
# 0   10,13,16   *   *   1-5   /home/Sauvegarde/script/save_db.sh

# configuration de l'accès à la base de données
# Liste des bases à sauvegarder
DBNAMES="mabase mabase2 mabase3"
HOST="--host=localhost"
USER="--user=root"
# si vous n'avez pas de mot de passe commenter la ligne suivante et décommenter la suivante
PASSWORD="--password=monmotdepasse"
#PASSWORD=""
PORT="--port=3306"
# vous pouvez changer ces valeurs elles sont optionnelles ...
OPTIONS="--default-character-set=latin1 --set-charset"

# Chemin pour la sauvegarde + chemin à synchroniser avec la sauvegarde
BACKUP_DIR="/home/Sauvegarde/db"
RSYNC_DIR="/save/base"

# Nombre de backup a conserver
NB_ZIP=10

# Nom du fichier pour la restauration
RESTORESCRIPT="$BACKUP_DIR/__restoreData.sql"

# on recupère la date et l'heure pour le nom de la sauvegarde
DATE=`/bin/date '+%y-%m-%d_%Hh%M'`

#### début du script ####
echo 'Suppression des fichiers temporaires (*.sql) ...'
rm -f ${BACKUP_DIR}/*.sql > /dev/null 2>&1

cd ${BACKUP_DIR}

for DB in $DBNAMES
do
    echo "=========================================="
    echo "                 " ${DB}
    echo "=========================================="
    echo 'USE $DB;' > $RESTORESCRIPT
    echo 'SET FOREIGN_KEY_CHECKS=0;' > $RESTORESCRIPT

# Création d'un fichier contenant la structure + un fichier de données pour chaque tables
    for TABLE in `mysql $PORT $HOST $USER $PASSWORD $DB -e "SELECT TABLE_NAME FROM information_schema.TABLES WHERE TABLE_SCHEMA='$DB' AND TABLE_TYPE NOT LIKE '%VIEW%'" | egrep -v 'TABLE_NAME' `; do
        TABLENAME=$(echo $TABLE|awk '{ printf "%s", $0 }')
        FILENAMESTRUCT="${TABLENAME}_structure.sql"
        FILENAMEDATA="${TABLENAME}_data.sql"
        echo Dumping $TABLENAME
        echo "SELECT '     $TABLENAME' AS 'TABLE';" >> $RESTORESCRIPT
        echo 'source' $FILENAMESTRUCT';' >> $RESTORESCRIPT
        echo 'source' $FILENAMEDATA';' >> $RESTORESCRIPT
        echo Create file $FILENAMESTRUCT
        mysqldump --no-data $OPTIONS $PORT $HOST $USER $PASSWORD $DB $TABLENAME > ${BACKUP_DIR}/${FILENAMESTRUCT}
        echo Create file $FILENAMEDATA
        mysqldump --no-create-info $OPTIONS $PORT $HOST $USER $PASSWORD $DB $TABLENAME > ${BACKUP_DIR}/${FILENAMEDATA}
    done

# Création d'un fichier pour la création de chaque vue
    VIEWLIST=`mysql $HOST $USER $PASSWORD $DB -e "SELECT GROUP_CONCAT(TABLE_NAME SEPARATOR ' ') AS VIEW_NAME FROM information_schema.TABLES WHERE TABLE_SCHEMA='$DB' AND TABLE_TYPE LIKE '%VIEW%'" | egrep -v 'VIEW_NAME' `;
    FILENAMEVIEW="_${DB}_view.sql"
    echo Dumping $VIEWLIST
    echo "SELECT '     $VIEWLIST' AS 'VIEW';" >> $RESTORESCRIPT
    echo 'source' $FILENAMEVIEW';' >> $RESTORESCRIPT
    echo Create file $FILENAMEVIEW
    mysqldump --no-data $OPTIONS $PORT $HOST $USER $PASSWORD $DB $VIEWLIST > ${BACKUP_DIR}/${FILENAMEVIEW}

# Création du fichier des triggers et des routines
    FILENAMETRIGGER="_${DB}_trigger_function.sql"
    echo Dumping Trigger and Function
    echo "SELECT '     TRIGGER and FUNCTION' AS 'TRIGGER';" >> $RESTORESCRIPT
    echo 'source' $FILENAMETRIGGER';' >> $RESTORESCRIPT
    echo Create file $FILENAMETRIGGER
    mysqldump --triggers --routines --no-create-info --no-data --no-create-db --skip-opt $OPTIONS $PORT $HOST $USER $PASSWORD $DB > ${BACKUP_DIR}/${FILENAMETRIGGER}

    echo 'SET FOREIGN_KEY_CHECKS=1;' >> $RESTORESCRIPT

#    echo making tar...
#    tar -cf ${DB}_${DATE}.tar *.sql  > /dev/null 2>&1

    echo Compressing to ${DB}_${DATE}.zip
#    gzip -9 ${DB}_${DATE}.tar > /dev/null 2>&1
    rm -f ${BACKUP_DIR}/${DB}_${DATE}.zip > /dev/null 2>&1
    zip -X ${DB}_${DATE}.zip *.sql > /dev/null 2>&1

    echo removing temporary files...
    rm -f ${BACKUP_DIR}/*.sql > /dev/null 2>&1
#    rm -f ${BACKUP_DIR}/*.tar > /dev/null 2>&1
    echo "   done with     " $DB
    echo
    echo Removing old zip
#    find ${BACKUP_DIR}/${DB}_*.zip -mtime +7 -exec rm {} \\;
    ls -1tr ${BACKUP_DIR}/${DB}_*.zip | head -n -${NB_ZIP} | xargs -d '\\n' rm -f
done
echo "=========================================="
echo "            done with all database!       "
echo "=========================================="
echo ""
echo "=========================================="
echo "=              Sync Data                 ="
echo "=========================================="

rsync -a --delete ${BACKUP_DIR}/ ${RSYNC_DIR} &> /dev/null

 

Pour la restauration complète on dézippe une sauvegarde, on se place dans le dossier décompressé et on donne à MySQL le fichier contenant l'appel à l'ensemble des fichiers sql

mysql -h locahost -ss -u MONUSER -pMONPASSWORD < __restoreData.sql

 

Si vous souhaitez juste une partie, vous pouvez modifier le fichier __restoreData.sql , ou donner à MySQL uniquement la partie voulue.
Exemple pour restaurer uniquement les données de la table toto

mysql -h locahost -ss -u MONUSER -pMONPASSWORD MABASE < toto_data.sql

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