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Noireaude : Mars Simulation Project – Saurez-vous coloniser Mars ?

mardi 18 juin 2013 à 07:30

mars_conceptHabitats_nasa

Mar Simulation Project est tout à fait le genre de truc sur lequel je pourrais passer des heures et des nuits entières, si je n’avais pas ce blog à alimenter (c’est votre faute). Il s’agit d’un projet (Java) open source et gratuit, visant à simuler le comportement humain dans un environnement extra-terrestre (ici la planète Mars). Il s’inspire du livre « The Case for Mars » qui a pour thème, « comment vivre sur la planète rouge , construire des bases, instaurer de nouvelles règles et comment créer un « terraform » en modifiant l’atmosphère et ouvrir ainsi la voie à une vie durable, en utilisant les technologies d’aujourd’hui ».

L’écran de démarrage va vous permettre de choisir la population initiale de votre mission et le simulateur dispose d’environ 15 composantes principales et de diverses informations liées à vos colons, au règlement, aux véhicules, à la navigation, à vos mission, etc …

Voilà à quoi ressemble le simulateur et ses différents outils :

Mars-Simulation-Project-version-3_04_005

Vous ne pouvez pas le voir sur l’image mais les valeurs relatives à vos différents éléments (colons, science, véhicules, bases) défilent en temps réel, c’est vraiment très impressionnant. Si vous voulez voir de belles captures je vous conseille de consulter le billet signé Bill Toulas (worldofgnome.org).

Votre travail va désormais consister à gérer tout ce petit monde de manière efficace et de les aider à progresser technologiquement. Les personnes composant votre colonie ont des caractères et des talents différents, ce qui fait que certains postes de travail sont plus appropriés pour certains que pour d’autres. À vous de déterminer ce qui est le mieux pour chaque membre de la colonie et d’attribuer des rôles et des positions optimales pour chacun d’entre eux.

Vous pourrez suivre divers facteurs comme par exemple :

Et bien d’autres choses encore, dont je n’ai même pas idée tant ce jeux simulateur est complet. Pour info le projet a été rendu Libre il y a peu de temps et progresse très vite. Vous devriez donc voir arriver très vite de nouvelles possibilités.

Si vous avez envie d’essayer ce simulateur et de partir coloniser Mars, rien de plus simple. Il suffit de vous assurer d’avoir Java installé sur votre machine et de vous rendre sur le site officiel du projet.

Téléchargez ensuite l’archive qui va bien une fois que c’est fait, rendez-vous dans le répertoire du jeux et lancez le fichier « marsProject_3.04.jar » à l’aide de la commande suivante :

java -jar mars-sim-main-3.04.jar

Amusez-vous bien et merci à Tyrry pour le coup de main ;)

source, illustration

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Carl Chenet : Vrac de mini-messages n°5 : rhel7, PyPy, Prism, Debian Wheezy 7.1, docker, SSH, chromium

mardi 18 juin 2013 à 00:01

Suivez-moi aussi sur Identi.ca ou sur Twitter.

Comme chaque semaine, voici les dents/tweets intéressants de la semaine dernière que j’ai publiés sur Identi.ca ou sur Twitter, revus et augmentés d’éventuels observations et commentaires mûris au cours de la semaine passée. Au menu : contenu de RHEL7, la branche 3 de PyPy, question autour de Prism, sortie de Debian Wheezy 7.1, conteneurs Linux avec docker, sécurité autour des clés SSH et chromium 27

Red_hat_logo

Pypy_logo

Wheezy

Wheezy

docker_logo

openssh_logo

chromium_logo

Et vous ? Que pensez-vous des technologies et articles abordés ci-dessus ? N’hésitez pas à réagir dans les commentaires. Et à la semaine prochaine pour la suite de cette série d’articles.


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Nizar Kerkeni : Micro$oft jetée par la fenêtre de l’université tunisienne !

lundi 17 juin 2013 à 19:42

Tux-vs-Ms

Il y a quelques mois j’ai parlé d’une lettre envoyée par le ministère de l’enseignement supérieure et la recherche scientifique à tous les établissements universitaires en Tunisie afin de “spécifier leur besoins en systèmes et applications Microsft. Aujourd’hui, MIRACLE, c’est une autre lettre qui est envoyée aux différentes instituions universitaires recommandant le déclenchement d’un processus de migration vers les logiciels libres.

Est-ce par conviction ? nos “décideurs” ont-ils finalement compris l’intérêt d’utiliser les logiciels libres dans l’éducation ? Malheureusement non ! est c’est encore une affaire de $ ou plus-tôt une affaire de dinars – par millions. En effet le contrat liant Microsoft au ministère n’a pas était renouvelé faute d’accord sur le prix forfaitaire pour les licences des différents produits de la firme de Redmond.

L’histoire se répète ? Peut être, mais j’espère me tromper :-/

D’après mon analyse, tout laisse à croire que cette nouvelle recommandation n’est qu’une nouvelle manœuvre de chantage entre le ministère et Microsoft pour que cette dernière baisse les prix voir encore plus. En effet, il ne faut pas oublier qu’au début des années 2000 le gouvernement tunisien sous Ben Ali a déclenché tout un programme national de migration vers le libre, des centaines d’enseignants universitaires ont était formés et certifiés, création du secrétariat d’État à l’informatique, à l’Internet et au logiciel libre, etc. Finalement, grâce à Wikileaks, nous avons découvert que ce projet d’envergure nationale n’était en fin de compte qu’un chantage pour que Microsoft accepte, entre autres, de “former des officiers gouvernementaux, au sein du ministère de la justice et du ministère de l’intérieur, sur la façon d’utiliser l’informatique pour lutter contre le crime.” (06TUNIS2424). Ce qui signifie en des termes plus compréhensible : aider la dictature à surveiller et contrôler ses sujets.

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Cyrille BORNE : OpenSUSE, Debian, Arch, OpenIndiana, Fedora et RedHat

lundi 17 juin 2013 à 14:58

Pour une raison qui m'échappe encore, pour partie au moins, OpenSUSE 12.3 est inutilisable sur mon poste de travail. Impossible d'accéder à mon espace personnel. Comment j'en suis arrivé là ? — Bonne question !

Je crois bien que l'explication est à chercher du côté du "One Click" qui, comme le disait Manifesto, installe des repos dans tous les sens. Résultat, on se noie rapidement avec la profusion de providers pour un même paquet. Je n'y avais pas fait plus attention que ça, malgré sa mise en garde.

De mise-à-jour en mise-à-jour, certaines des applications que j'utilise quotidiennement sont devenues complètement instables au point de crasher dès le démarrage. C'est le cas, sur mon poste, pour Digikam, VLC, Amarok… et YaST2 ! YaST qui est l'outil d'installation et de configuration *SUSE. Le centre de contrôle, en somme.

L'idée m'est venue de dés/réinstaller, coup sur coup, YaST2 en notant scrupuleusement toutes dépendances supprimées. La première fois, j'ai retrouvé, pour un temps, le contrôle de la machine, en réinstallant, une à une, toutes les dépendances. Puis, nouvelles mises-à-jour et rebelote ! C'est là que les choses se compliquent.

Nouvelle désinstallation de YaST2, nettoyage des sources logicielles (désactivation des repositories tiers) puis redémarrage et là… patatras !

Au reboot, ça coince, un truc du genre : impossible de monter la partition dédiée à mon espace personnel. J'ai beau chercher comment rebooter en mode rescue, je n'y arrive pas pour le moment. Il faut dire aussi que la procédure est clairement expliquée ! J'ai beau démarrer sur le CD Rescue (version minimale). Rien. Impossible d'obtenir le prompt. Pas mieux avec la version DVD de la distribution. Je veux dire, je n'arrive à rien. Pourtant je ne suis plus un grand débutant. De ce côté-là, le mode "rescue", sous Debian c'est un modèle.

OpenSUSE 12.3, distribution pour les débutants ? Il faut la fuir ! Ce système "One Click", pour séduisant qu'il paraisse de prime abord et, en réalité, une vraie calamité. Mais ce n'est là, bien entendu, que mon avis après quelques mois d'utilisation. Rien d'autre. À prendre ou à laisser. Après tout vous pouvez bien évidemment penser autrement mais, pour ma part, je n'ai pas de bonne raison de croire le contraire. Il faudra de bons arguments pour me convaincre qu'il en va autrement.

Bref, comme vous le voyez, mon enthousiasme pour OpenSUSE est bel et bien retombé comme un soufflé ! Le bal des distributions a, quant à lui, repris de plus belle. J'ai testé de nouveau Debian Wheezy mais rien n'y fait : ma carte graphique et mon écran sont toujours mal reconnus. Dommage. J'ai voulu installer Arch mais… je n'ai pas pu booter sur le CD d'installation. Et je dois dire que la documentation pour faciliter la prise en main m'a quelque peu refroidi. Pas eu d'allant pour aller au-delà de cet échec pourtant la présentation de la distribution est séduisante. J'ai testé, par ailleurs et très brièvement, OpenIndiana mais le développement semble plutôt stationnaire. J'ai failli retourner voir si l'herbe était plus verte du côté des *BSD.

En désespoir de cause, il faut bien le dire, parce que je ne savais plus trop à quel saint me vouer, j'ai donc réinstallé Fedora dans la version 18 parallèlement à RedHat (RHEL 6.4 dite "Santiago"), une distribution stable, fiable qui m'aura sorti de plusieurs mauvais pas ces derniers mois. Avec une RedHat d'installée en permanence, je sais qu'au pire, quand je suis dans la panade, je me retrouve sur Gnome 2 et plus serein. C'est déjà pas mal.

Après une installation toute fraîche de Fedora 18, je finalise en suivant ce guide de post-install proposé par Simon Richelle sur AbySciences. Petit guide certes mais très bien fait. Si vous connaissez mieux ou si vous y voyez à redire, n'hésitez pas, je suis preneur.

Comme vous pouvez vous en douter, j'ai dû mal à ravaler mon amertume sans grimacer. Dans l'immédiat, passons… Ou plutôt, terminons avec deux trois mots sur RHEL 6.4.

Sur une RedHat toute nue (ou presque), la disponibilité logicielle est un peu sèche. Au quotidien, nombre d'applications font rapidement défaut. À commencer par le nécessaire (codecs) pour l'audio et la vidéo. La solution la plus simple que j'ai trouvée est d'installer le RepoForge (pour RHEL, CentOS et Scientific Linux). En pratique, un clic sur le lien correspondant à la version de la distribution pour l'architecture correspondante. Et l'installation de VLC a entrainé celle de l'essentiel pour la survie en audio et en vidéo. Rien de moins.


À propos de l'auteur : Christophe
Photographe
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crowd42 : Une équipe de l’université de Glassgow construit une plateforme de cloud computing avec Raspberry PI et Lego

lundi 17 juin 2013 à 14:10

Il y a quelque temps, je vous ai parlé ici même de la prouesse technique d’une équipe de l’université de Southampton, qui a réussi à concevoir un super-calculateur rien qu’avec Raspberry PI et du Lego. Apparemment cette initiative a inspiré d’autres universitaires, cette fois-ci, il s’agit de Glassgow University.

En effet, quatre chercheurs de cette université ont construit une plate-forme de cloud computing, et comme leurs collègues de Southampton, ils se sont contentés de micro-ordinateurs Raspberry PI et de Lego pour réaliser leur projet.

raspberry_pi_cloud

En tout, ils ont eu besoin de 56 Raspberry PI, le coût total s’élève à 4000 livres (£). Ce qui est loin derrière ce que peut coûter ce genre d’infrastructure sur le marché.

For an initial investment of less than £4,000, we’ve been able to build a Linux-based system which allows researchers and students complete access to a working cloud computing infrastructure at a tiny fraction of the cost of its commercial equivalent

J’espère -encore une fois- que ça donnera des idées à nos universités marocaines…

source

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