Parmi les nombreux événements autour du logiciel libre et le hacking qui se passent en France, et que j’aimerai bien y’assister un jour au Maroc, il y a Pas Sage en Seine. La qualité des conférences est toujours au rendez-vous. La conférence de Skhaen en est un exemple, en 80 minutes il a passé en revue plusieurs concepts et principes de la cryptographie.
Comme le précise Skhaen lui même tout au début de son intervention, la conférence se limite à traiter les bases de la crypto. N’empêche, je pense que même Madame Michu devrait connaître ces notions, plus particulièrement la partie consacrée aux smartphones Android .
Cette présentation est un retour de l'OpenStack Summit 2013 à Portland. Elle
a été présentée lors du Meetup
Cloud open source. C'était ma première sur le sujet donc j'étais un peu
timide
Textes complémentaires slide 18:
Nova se présente en cœur du projet, pour héberger et piloter l'Iaas. Les
travaux sur Nova apportent leur lot d’améliorations, provisioning bare-metal
avec de nouveaux arrivants, la v3 de son API, l’amélioration du support des
hyperviseurs, le nettoyage des options de configuration, et travaille sur le
No-DB compute avec l’introduction d’un nouveau Nova-conductor, le RPC signé, et
le nettoyage de la base de données.
Glance est le projet de services pour localiser, enregistrer et retrouver
les images de machines virtuelles. La communauté travaille sur les images et la
localisation des images multiples, et sur la v2.1 de son API.
Cinder est un composant de base de l’architecture qui fournit le
« block storage as a service », avec le clonage direct de volumes, un
volume scheduler, les pilotes HP 3PAR et fibre channel, et le projet Island de
volumes de stockages.
Quantum fournit l’API pour définir la connectivité au réseau et l’adresser
dans le cloud. Les travaux portent sur le rapprochement nova-network, le
support groupé de sécurité, le mode DHCP/NAT.
Keystone implémente l’API Identity, afin de fournir identité, token,
catalogue et règles via un framework de gestion des identités, ActiveDictory
LDAP en backend, des tokens de préidentification, l’authentification
multifacteur, et la v3 de son API.
Horizon et ses dashboard fournit des vues spécifiques pour
l’administration, l’upload des fichiers Glance, le support du PKI Keystone,
Swift, et de RBAC v3.
Swift, projet d’architecture historiquement plus indépendant, dont la
release 1.7.5 supporte les Core Headers, assure la disponibilité, la
distribution et le stockage par lots des données.
Oslo (OpenStack common library) pour la création de librairies, Oslo
Config, Oslo RPC, common service infrastructure, common robots rap, common
Data, etc.
Heat est un service d'orchestration d'applications Cloud multi-composants,
utilisant le format de templating AWS CloudFormation, à travers l'API native
REST d'OpenStack et une API compatible avec CloudFormation Query.
Ceph est un service de distribution de stockage system open-source,
massivement scalable. Il est composé d'un object store, d'un block store, et
d'un système de fichier distribué compatible POSIX. La plateforme est capable
de se mettre automatiquement à l'échelle à un niveau exabyte et au-delà, elle
fonctionne sur du matériel de série, self-maintenance et self-management, et
n'a pas de point d'erreur. Ceph est dans le kernel Linux et est intégré avec le
système d'exploitation cloud OpenStack.
Puppet, un moteur d'administration automatisé pour vos systèmes unix,
réalise des taches d'administration (telles qu'ajouter des utilisateurs,
installer des packages, et mettre à jour les configurations serveurs) basées
sur des spécifications centralisées.
Crowbar est un framework open-source développé par Dell. Avec Crowbar,vous
pouvez installer des logiciels cloud sur des clusters et mettre à l’échelle des
environnements rapidement et automatiquement. Crowbar fournit aussi des
possibilités de monitoring et de découverte système, et la récupération des
données de performance, entre autres avantages. Avec Crowbar, vous avez un
framework complet configurable et ajustable avec de nombreuses fonctions
intégrées, qui peuvent économiser du temps, diminuer les efforts et réduire les
coûts.
Apache Hadoop est un standard de l'industrie et implémentation largement
adoptée de MapReduce. L'objectif de ce projet est de permettre aux utilisateurs
de provisionner et de manager des clusters Hadoop sur Openstack. Preuve de son
efficacité, Amazon fournit Hadoop depuis plusieurs années sous le nom de
service Amazon Elastic MapReduce (EMR).
rsync est un programme Unix utilisé pour maintenir une copie d'une arborescence synchrone avec une autre en ne recopiant que les différences. Grâce à lui on peut donc réduire le nombre de fichier à recopier dans le cas d'arborescence qui change peu (c'est souvent utilisé dans le cadre de mirroir de site par exemple).
Pour ma part, je l'utilise souvent avec l'option -av :
On peut également rajouter l'option --delete afin que rsync procède également à la suppression des fichiers qui ont été supprimé d'un côté.
Seulement voilà, quand on veut faire une sauvegarde incrémentale pour conserver un historique de l'état d'une arborescence (ou les différentes versions d'un fichier), on se rend vite compte que c'est pas vraiment l'idéal. C'est là où on peut faire appel à la commande cp avec l'option -al (a = archive = préservation des liens symboliques + préservation des droits + copie récursive et l = pas de recopie mais utilisation d'un lien hard).
En faisant ainsi, on va recréer notre arborescence mais sans pour autant recopier les données (les fichiers seront identiques puisque pointant sur les mêmes inoeuds). Pour mieux comprendre, faisons quelques tests ...
On se rend bien compte que notre fichier de destination a bien été supprimé avant d'être recréé (457177 != 457178). Ce comportement est normal puisque c'est rsync qui fonctionne de cette manière.
Au final, ceci va donc me permettre de vous proposer un petit mécanisme de sauvegarde incrémentale.
A noter que si vous avez besoin de plus de détails pour comprendre les amis les inoeuds, je vous invite à vous tourner vers Wikipedia ou vers un bon bouquin sur Unix.
Passons maintenant à notre sauvegarde ...
Imaginons une arborescence /var/svn. Vous voulez sauvegarder tout ceci sur un serveur externe via rsync. Pour se faire, lançons tout d'abord une première sauvegarde depuis le serveur SVN :
rsync -av /var/svn/. backup:/var/backup/svn/.
Attention : Notre recopie à distance se fait à l'aide du protocole ssh. Il faudra donc avoir échangé les clés SSH entre le serveur SVN et celui de backup. Le répertoire /var/backup/svn devra également déjà exister sur la machine de backup.
Passons maintenant sur la machine de backup. Avant de lancer le rsync, nous allons d'abord recopier notre arborescence dans un nouveau répertoire en date du jour :
Reste maintenant plus qu'à faire un petit script de cette merveille combiné avec une crontab pour lancer ça automatiquement et vous voilà en face d'un superbe outil de sauvegarde !
A noter qu'il est également possible de se passer de la commande cp -al à l'aide de l'option --link-dest. En effet, cette dernière permet de faire un lien symbolique dans l'ancien répertoire dans le cas où les attributs externes du fichier n'aurait pas changé (permissions et date de modification). Dans ce cas, la commande à passer serait la suivante :
Aujourd’hui, tout le monde a le cloud à la bouche. C’est vrai que ne rien installer et avoir un logiciel collaboratif à portée de main, c’est pratique… Mais nous sommes de plus en plus nombreux à nous inquiéter de savoir où passent nos données…. qui gère les serveurs… comment être autonomes… Le Framacloud est né avec Framapad, un service connu et utilisé par de nombreuses personnes. Aujourd’hui, Framadate connait aussi un grand succès comme alternative libre aux « doodles ». Mais il existe d’autres services qui n’attendent que votre utilisation, vos retours, votre participation.
Tous les projets Framasoft, qu’ils soient culturels, cloudesques, logiciels ou les trois, demandent des lignes de code… Bien sûr, les salariés ainsi que des bénévoles enrôlé-e-s de force dans l’association mettent les mains dans la source. Mais, encore une fois, l’apport de la communauté est essentiel. C’est pourquoi Framasoft a ouvert un dépôt GitHub. Afin que chacun-e puisse étudier, reproduire, modifier et diffuser du code que nous créons ensemble… Mais laissons Quentin nous le présenter.
— Pouhiou
Framablog : Dis-moi, c’est quoi un GitHub ? A quoi cela peut-il servir pour le développeur en herbe ? La codeuse volontaire ?
Quentin : Je ne vais pas m’embêter et je vais reprendre la définition de Wikipédia : GitHub est un service web d’hébergement et de gestion de développement de logiciels, utilisant le programme Git. En fait, c’est un site web où les développeurs du monde entier peuvent héberger le code source de leurs applications et ainsi le partager s’ils le veulent avec le reste du monde. Chaque membre de GitHub peut faire des propositions pour de nouvelles fonctionnalités, ouvrir des bogues, les corriger et les soumettre au projet initial. Il peut également copier le projet pour travailler sur une copie de celui-ci. On appelle cela un « fork ».
Pour le développeur en herbe ou la codeuse volontaire, cela permet de lire du code écrit par d’autres, de pouvoir le modifier et ensuite, d’en faire part à l’équipe qui développe le projet. Celle-ci peut alors commenter ce qu’a fait ce nouveau développeur et lui dire ce qui est bien et ce qui n’est pas bon dans son code. C’est ainsi que l’on apprend… C’est également comme cela que se créé une communauté autour d’un logiciel, que ce dernier s’enrichit et devient de plus en plus stable. Toutes les contributions sont bénéfiques !
Mais un code, c’est pas un peu personnel ? Je veux dire, c’est facile de mettre le nez dans un projet développé par quelqu’un d’autre ?
Ce n’est pas toujours facile en effet de se plonger dans le code de quelqu’un d’autre, surtout s’il est mal documenté, comprend trop peu de commentaires… il ne faut donc pas hésiter à poser des questions, ni craindre de commettre des erreurs ! Les développeurs sont aussi là pour expliquer le fonctionnement de leur logiciel.
Chez Framasoft, le code n’a rien de personnel puisqu’il est développé soit par les bénévoles, soit par les salariés de Framasoft, il est donc normal qu’il soit mis à la disposition de tous.
Framablog : Du coup quelle est la meilleure méthode pour participer à l’amélioration d’un projet Frama présent sur GitHub ?
Il y a plusieurs façons de participer à un projet Frama, je vais aller de la plus basique (mais non la moins importante) à la plus complexe :
Dire merci. Oui, c’est tout bête, mais quand on utilise un logiciel libre qui nous plaît, il est très facile d’écrire un petit courriel pour dire merci. Ça ne coûte rien, ça fait plaisir à entendre et ça motive encore plus…
Remonter des bogues : c’est également quelque chose de simple, mais ce n’est pas souvent fait. Lorsque vous apercevez un problème sur l’une des applications Framasoft, n’hésitez pas à ouvrir un bogue (rubrique “Issues”) dans GitHub (si vous avez un compte sur ce site) ou tout simplement à nous contacter par courriel pour nous faire de votre problème
Proposer des améliorations : vous avez une idée pour améliorer les applications Framasoft, alors proposez-la (de la même façon qu’au point 2). Pour cela, il faut être un petit peu développeur c’est vrai, mais vous pouvez nous aider en corrigeant les bogues, en apportant votre savoir-faire sur tel ou tel langage, en codant une nouvelle fonctionnalités… Il vous suffit de « forker » les projets Framasoft présents sur GitHub, modifier le code et faire ce que l’on appelle un Pull request : il s’agit une demande d’intégration du nouveau code soumis par le développeur dans l’application.
En conclusion, il n’y a pas de meilleure méthode pour participer, elles sont toutes intéressantes et permettent d’améliorer les applications.
Framablog : Quels sont les projets Frama disponibles sur notre dépôt Github ? Il y en a d’autres qui vont s’y loger bientôt ?
Donc sur GitHub, Framasoft est représentée par l’équipe Framasoft : si vous ouvrez le lien, vous voyez toutes les applications dont le code source est partagé avec la communauté.
…mais aussi d’autres projets qui sont principalement utilisés en interne dans l’association comme Gesdon qui comme son nom l’indique, nous permet de gérer les dons et l’envoi des reçus fiscaux.
Pour le moment, il n’y a que quelques applications dont nous partageons le code source. Nous souhaitons bien sûr partager le maximum, mais le manque de temps ne nous a pas encore permis d’organiser et d’ajouter le code source d’autres applications.
Vous en voulez encore ? Découvrez aussi celles-ci :
Framacalc : Framacalc est à Framapad ce que Calc est à Writer. Il s’agit donc d’un tableur en ligne collaboratif. Même s’il est pour l’instant moins complet que Framapad, Framacalc est tout à fait fonctionnel et vous permettra de travailler à plusieurs et en temps réel sur une feuille de calcul.
Framindmap : Besoin de faire un brainstorming ? Framamind est l’outil qu’il vous faut. Avec sa prise en main intuitive, il vous permettra de structurer vos réflexions pour en faire une superbe carte heuristique. Choisissez les positions de vos idées, les couleurs, et repartez avec vos idées mises au clair, sous forme d’image ou de fichier exportable, que vous pourrez toujours importer plus tard, pour le modifier et le compléter.
Gégé (rien que pour le lulz) : S’il y a un outil du Framaverse qu’on a fait en se disant : « ce pourrait être un délire sympa de le faire », c’est bien celui-ci. L’idée est venue est voyant une démo sur le site de Mozilla (). Et si on faisait pareil avec les personnages de Gee ? Il a suffit de quelques personnalisations du CSS par Bouts et Gégé, le Générateur de Geektionerd, était né. L’outil, simple d’utilisation permet de créer simplement, sans talent de dessinateur, ses BD de Geektionerd en proposant des jeux de mots tellement pourris que même Gee n’aurait pas pu les écrire.
Comme chaque semestre, une nouvelle version d'Ubuntu vient d'être publiée. Connue pendant la phase de développement sous le nom de code "The Raring Ringtail" -- ou bassaris enthousiaste en français --, Ubuntu 13.04 est enfin proposée en version finale, au grand plaisir des passionnés.
Ubuntu 13.04 apporte son lot de nouveautés. Toutefois, celui-ci peut sembler moins impressionnant pour l'utilisateur final. En effet, Ubuntu se trouve dans une période de transition. D'un côté, beaucoup d'effort a été mis sur Unity Next, la nouvelle base de l'interface d'Ubuntu qui n'est pour l'instant disponible que sur les plate-formes mobiles. De l'autre côté, les efforts investis dans la version d'Ubuntu pour postes de travail consistent majoritairement en une stabilisation et une amélioration de la qualité des éléments déjà présents. Ainsi, pour les utilisateurs finaux, les nouveautés qui sont visuellement remarquables restent relativement modestes, bien qu'il y en ait quelques-unes intéressantes.
Les nouveautés
Nouvelles icônes
Certains icônes ont été redessinées. On retrouve donc le gestionnaire de mise à jours, le gestionnaire de fichiers et la Logithèque Ubuntu identifiés par de nouvelles images créée par Matthieu James. Le bouton Ubuntu, qui se trouve au sommet de la barre des lanceurs et affiche le tableau de bord, profite aussi d'une touche de nouveauté.
Boîte de dialogue (éteindre, redémarrer, fermer la session)
Unity continue à affirmer son unicité en redessinant la boîte de dialogue pour éteindre l'ordinateur, le redémarrer, le mettre en veille, ainsi que pour fermer la session. Auparavant, elle traînait un style à la GNOME 2, se fondant plus mal dans Unity. La nouvelle boîte de dialogue emprunte l'apparence du tableau de bord, mais d'une couleur plus sombre. Les boutons sont cependant plus facile d'accès dû à leur taille !
Nouveaux indicateurs
Deux nouveaux indicateurs ont fait leur apparition par défaut dans Unity.
Un indicateur Bluetooth retravaillé propose une interface un peu plus simple pour activer ou désactiver la puce Bluetooth, à l'aide d'interrupteurs. Il rend aussi plus intuitif la manière de rendre visible ou non l'appareil à la découverte par les autres périphériques Bluetooth par l'utilisation, là encore, d'un interrupteur.
L'indicateur de synchronisation (Sync menu), qui avait été proposé dans les dépôts lors de la version 12.10, a été amélioré et est désormais inclus par défaut avec le nouvel Unity. Cet indicateur affiche l'état de synchronisation entre le système Ubuntu et les services de stockage dans le nuage. Actuellement, seul Ubuntu One est pris en charge par cet indicateur. D'autres services, tels DropBox et OwnCloud, pourraient être intégrés dans une future version d'Ubuntu.
Amélioration du tableau de bord
Comme pour le HUD, le moteur de recherche du tableau de bord (Dash) est maintenant plus permissif quant aux erreurs de frappe lors de la saisie d'un terme de recherche. Une faute de frappe n'est plus pénalisée, le moteur recherchant des termes semblables avec davantage de tolérance. Par exemple, une recherche avec le terme erroné "fierfxo" trouve tout de même le navigateur Web "Firefox".
De plus, la réactivité à été globalement amélioré. L'affichage initial du tableau de bord est plus rapide, et le passage d'une lentille à une autre est plus fluide.
La prévisualisation des éléments dans le tableau de bord a été améliorée avec de meilleures performances, mais également l'arrivée d'options selon le contexte. Ainsi, il est possible d'installer ou charger une application, écouter une musique, démarrer un film, visualiser ou partager un fichier, etc. à partir de la vue de prévisualisation
Amélioration de la barre des lanceurs
Plusieurs petites fonctionnalités ont fait leurs apparition pour la barre des lanceurs :
il est possible de voir la liste des fenêtres ouvertes pour une même application. Par exemple, lorsque plusieurs documents sont ouverts dans LibreOffice Writer, il suffit de faire un clic-droit sur le lanceur dans la barre pour afficher la liste ;
lorsqu'une même application a plus d'une fenêtre ouverte, l'utilisation de la molette sur le lanceur les fait défiler. Placez le pointeur de votre souris sur le lanceur, puis faites rouler la molette pour passer d'une fenêtre à l'autre -- même celles qui sont minimisées ;
les volumes amovibles (tels ceux des clés USB et des disques durs externes) affichent maintenant un fond coloré lorsqu'ils sont ouverts ;
par défaut, les bureaux virtuels sont désactivés. Par conséquent, le bouton permettant de passer d'un bureau virtuel à un autre a été retiré. Cette option peut cependant être réactivée par l'outil "Apparence" dans le panneau des Paramètres système ;
il est maintenant possible d'afficher un bouton pour faire passer le bureau au premier plan. Ce bouton est toutefois désactivé par défaut. Il s'active par l'outil "Apparence" dans le panneau des Paramètres système.
Les fonds d'écrans :
La version 13.04 d'Ubuntu est la première version à intégrer un fond d'écran par défaut en haute définition. De plus, comme à l'habitude, une nouvelle sélection de fonds d'écran faits par la communauté sont présents de base avec Ubuntu.
Effets de maximisation
Si on prend une fenêtre non maximisée et qu'on la glisse sur le bord haut de l’écran, la fenêtre passe en plein écran ; si on la glisse sur le côté, elle se redimensionne pour occuper sur la moitié de l’écran. Oui, il n'y a rien de nouveau ici. Mais l'effet qui prévisualise la fonction a lui été changé : il représente maintenant la fenêtre qui s’étire.
Si la capture d'écran ne rend pas justice pour illustrer ce changement, jetez un coup d'oeil à cette vidéo réalisée par le site anglophone OMG! Ubuntu!
Les loupes par défauts
Plusieurs loupes ("scopes") ont été écrites et sont disponibles à travers des PPA. Les loupes sont des sources de recherche pour les lentilles du tableau de bord. Plus on dispose de loupes, plus les sources sont diversifiées -- et plus on a de résultats d'intérêt. Par exemple, la loupe Youtube sert à rechercher des vidéos dans Youtube pour les afficher dans les résultats de recherche du tableau de bord.
Un nombre conséquent de loupes ont été écrits par David Callé, et la liste continue de s'agrandir. Parmi elles, on trouve des loupes pour IMDB, les marques-pages de Firefox et Chrome, une calculatrice, DeviantArt, Wikipedia, la météo, les webradios, Google News et Virtualbox. Si elles ne sont pas livrées par défaut avec une installation de base d'Ubuntu 13.04, le développeur nous rassure en signalant qu'un PPA est mis à disposition.
Le gestionnaire de mises à jour
Le gestionnaire de mises à jour offre maintenant une liste simplifiée. Plutôt que d'afficher une longue liste de l'ensemble des paquets à mettre a jour sans réelle distinction, les paquets sont regroupés par applications. Il est ainsi plus facile de savoir quelles applications sont mises à jour. Si disponible, l’icône de l'application est également affichée.
La gestion des comptes en ligne
Les comptes en lignes permettent de définir pour l'ensemble des applications un compte commun. Par exemple, inscrire un compte Google dans l'outil des comptes en ligne permet à la photothèque Shotwell de se synchroniser avec Picasa, au tableau de bord d'effectuer des recherches dans Google Docs et au logiciel de messagerie instantanée Empathy de discuter avec des contacts de Google Talk.
Auparavant, l'ajout d'un compte en ligne impliquait sa prise en charge automatique et inconditionnelle par tous les logiciels et services pouvant interagir avec celui-ci -- ce qui n'était pas forcement voulu par l'utilisateur. Avec Ubuntu 13.04, l'outil de gestion des comptes en ligne permet à l'utilisateur de facilement activer ou désactiver l'accès au compte par un logiciel ou service. De cette manière, par exemple, il pourrait toujours autoriser Empathy à accéder à sa liste de contacts Google Talk, tout en bloquant la synchronisation de Shotwell avec Picasa.
Les reports et suppressions
Comme lors des cycles de développement précédents, certains objectifs ont été reportés à plus tard, par manque de temps ou par l'immaturité d'une fonctionnalité. Entre autre :
une amélioration de la gestion de la vie privée, avec la possibilité de gérer finement les données envoyée ou non pour la recherches en ligne par le tableau de bord ;
une extension des recherches en ligne avec plusieurs dizaines de nouvelles loupes -- elles sont disponibles individuellement dans un PPA ;
la possibilité de réaliser des achats directement depuis le tableau de bord.
L’ensemble de ces reports sont plutôt bienvenus pour améliorer la stabilité générale de la distribution, mais qui réduit d’autant les nouveautés visibles par l'utilisateur final.
En ce qui concerne la suppression de logiciels, on remarque la disparition d'Ubuntu Music Store en tant que greffon dans Rhythmbox et Banshee. En effet, Canonical mise sur la version Web de son magasin. De plus, les recherches dans le catalogue d'Ubuntu One Music Store peuvent se faire directement depuis le tableau de bord, ce qui rend obsolète l'intégration dans un lecteur de musique. À terme, les achats devraient pouvoir être faites directement dans le tableau de bord.
Autre retrait notable: le client de microblogging Gwibber n'est plus. Il est remplacé par une loupe et une lentille directement dans le tableau de bord. Un nouveau client (friends-app) peut aussi être téléchargé, mais celui-ci n'est pas inclus par défaut dans Ubuntu 13.04.
Télécharger Ubuntu 13.04
Avant toute chose, il est fortement conseillé de patienter un peu avant de passer à cette nouvelle version. Il reste en effet toujours quelques bugs lors des sorties, et il est préférable d'attendre pour ne pas essuyer les plâtres.
Pour ceux qui souhaitent faire une installation complète, les images du disque d'installation, à graver sur un DVD ou à extraire dans une clé USB, sont disponibles sur la page officielle du téléchargement d'Ubuntu.
Pour ceux qui préfèrent effectuer une mise à niveau depuis leur installation actuelle d'Ubuntu 12.10, surveillez les annonces de votre gestionnaire de mises à jour. Celui-ci vous indiquera qu'une nouvelle version est disponible et vous invitera à effectuer la migration.
N'hésitez pas à donner vos retours dans les commentaires !
Les annonces qui auront un impact futur...
Le cycle de développement de The Raring Ringtail a été ponctué par de nombreuses annonces parallèles qui, si elles n'ont pas nécessairement trouvé un nid dans Ubuntu 13.04, laissent percevoir néanmoins des futures influences.
Lancement officiel d'Unity Next
Une des grandes nouveautés du début de l'année 2013 a sûrement été le lancement d'Unity Next, de pair avec la sortie des premières pré-versions d'Ubuntu Touch -- cette version d'Ubuntu prévue pour les plate-formes mobiles. Cette nouvelle version d'Unity, qui devrait devenir un environnement de bureau à part entière, va marquer une étape importante pour Ubuntu.
Unity Next se caractérise par l'utilisation de la bibliothèque graphique Qt 5 et du langage QML afin de dessiner l'interface, en lieu et place de Nux. Les futures applications développées autour d'Unity Next semblent aussi davantage utiliser QML, délaissant la bibliothèque GTK. Un ensemble de lignes directrices ont été établies également pour encadrer le style et la structure des applications, dans le but de rendre l'ensemble des applications cohérentes pour les utilisateurs et faciliter le travail des développeurs. Un certain nombre d'applications de bases sont développées, afin d'initialiser ce mouvement et fournir des exemples.
L'ensemble des API ont ou vont évoluer vers Unity Next : la gestion des notifications, la barre des lanceurs, le tableau de bord... Toutefois, tous ces changements restent pour l'instant uniquement disponibles sur la version Ubuntu Touch ; ils ne sont pas encore présents dans la version d'Ubuntu pour postes de travail. À terme, l'objectif est d'avoir un seul système d'exploitation sur tous types de machines, l’interface s'adaptant ensuite selon les dimensions des écrans et la présence ou non d'options tactiles.
Évolution du cycle de maintenance
À partir de cette nouvelle Ubuntu 13.04, le cycle de maintenance des versions stables d'Ubuntu a été revu -- à la baisse. Les versions régulières d'Ubuntu ne seront désormais maintenues que durant neuf mois, plutôt que 18 mois, dans le but d'alléger la charge de travail de maintenance et de permettre aux développeurs de se concentrer sur les nouvelles versions. Cette annonce ne change toutefois pas le cycle de maintenance des versions LTS, qui demeure d'une durée de cinq ans.
D'ailleurs, Canonical pressera désormais des DVD d'installation (liveDVD) que pour les versions LTS. Les communautés locales souhaitant obtenir des DVD officiels aux couleurs d'Ubuntu à offrir lors d'évènements ou les utilisateurs finaux désirant acheter un DVD officiel dans la boutique de Canonical n'en trouveront que pour les versions soutenues à long terme. Les versions régulières seront disponibles de manière officielle que de manière électronique, téléchargeables par Internet.
Enfin, il a été voté au courant du mois de mars qu'une solution sera évaluée afin d'offrir aux développeurs et aux utilisateurs enthousiastes un moyen pour suivre constamment la version de développement d'Ubuntu, sans qu'il soit nécessaire d'effectuer de mise à niveau. Même s'il a été suggéré qu'un dépôt virtuel soit mis disposition, la méthode n'a pas encore été officiellement décidée.
Après cette sortie d'Ubuntu 13.04, le développement d'Ubuntu se met en pause quelques jours. Il reprendra par la suite pour le prochain cycle, dont le nom de code est The Saucy Salamander -- la salamandre délurée !