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Okki : Forcer la compatibilité d’une extension GNOME Shell

samedi 11 avril 2015 à 00:09
La plupart des extensions ne sont malheureusement plus compatibles…

À chaque nouvelle version de GNOME, c’est souvent l’hécatombe parmi les extensions. Que ce soit par manque de temps du développeur de l’extension, ou parce qu’il a fini par abandonner son projet, l’utilisateur se retrouve avec un certain nombre d’extensions désactivées.

Il faut savoir que pour chaque extension, son développeur doit indiquer avec quelles versions de GNOME elle est compatible. Alors, quand une nouvelle version de GNOME est disponible, s’il n’y a plus personne pour tester l’extension et la considérer comme valide, GNOME la désactivera. Et ce, même si l’extension fonctionne encore parfaitement.

Plusieurs choix s’offrent donc à l’utilisateur. Attendre que le développeur de l’extension trouve le temps de faire les tests et modifications nécessaires pour rendre son extension compatible. Trouver une autre extension équivalente; les extensions intéressantes mais abandonnées, étant généralement reprises par d’autres développeurs, sous un autre nom.

Ou, et c’est la solution qui nous intéresse ici, forcer la compatibilité. Mais avant toute chose, il faut rappeler que certaines extensions modifient des parties importantes de GNOME Shell, et qu’elles peuvent donc être source de plantages et autres problèmes, si elles n’ont réellement pas été prévues pour fonctionner sur votre version de GNOME.

Ceci étant dit, passons à la pratique. Deux solutions s’offrent à nous. La première, la plus simple, permet, d’un simple clique, de désactiver la vérification de compatibilité. Pour cela, il suffit de lancer dconf-editor, de vous rendre dans org.gnome.shell, puis d’activer la clé disable-extension-version-validation. Ou, si vous préférez la ligne de commande :

gsettings set org.gnome.shell disable-extension-version-validation true

Forcer la compatibilité des extensions dans dconf-editor

L’autre solution, si vous préférez attendre que les développeurs de chaque extension fassent le nécessaire, mais que vous avez néanmoins besoin d’une extension en particulier, vous pouvez modifier manuellement cette dernière.

Les extensions sont installées dans le répertoire de l’utilisateur :

~/.local/share/gnome-shell/extensions/…

Ou, éventuellement, dans /usr/share/gnome-shell/extensions, si vous les installez depuis les paquets de votre distribution.

Il vous suffit donc de vous rendre dans le répertoire de l’extension qui vous intéresse, d’éditer le fichier metadata.json qui s’y trouve, et d’ajouter le numéro de version du GNOME qui vous concerne, dans le bloc shell-version :

"shell-version": [
"3.10",
"3.12",
"3.14",
"3.16"
],

Dans l’exemple ci-dessus, nous avons ajouté une virgule à la fin de "3.14", suivi de "3.16" juste en dessous, pour rendre l’extension compatible avec GNOME 3.16.

Encore une fois, il ne s’agit que d’une compatibilité au niveau du numéro de version. Si le code de l’extension n’est réellement pas compatible avec votre version de GNOME, il ne pourra pas y avoir de miracle.

Une fois que c’est fait, vous pouvez relancer GNOME avec le raccourci clavier ALT-F2 puis r, ce qui aura pour conséquence de recharger le shell et toutes les extensions.

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Framablog : Performance artistique distribuée : un concert dans votre ordi

vendredi 10 avril 2015 à 15:08

Ces artistes vous proposent de télécharger leur logiciel, dont ils vont prendre le contrôle à distance… Pour envahir votre PC ? Oui. Avec leur performance distribuée. Pour votre plaisir. Voici une démarche assez particulière qu’on vous propose de découvrir par une interview des artistes-développeurs qui la proposent.

La page du projet : http://www.chdh.net/egregore_source.php
Date et heure de la performance : 27 mai 2015 / 21h CET

Bonjour, Nicolas et Cyrille.
Pouvez-vous vous présenter ? Comment en êtes-vous venus à cette démarche ?

Bonjour,

Nous sommes tous  deux artistes et développeurs.

Depuis plus de 10 ans, nous travaillons ensemble sur le développement d’instruments audiovisuels : nous créons des algorithmes qui génèrent des comportements complexes et des mouvements expressifs, et nous travaillons à une représentation sonore et visuelle de ces données. Ensuite nous « jouons » de ces algorithmes en live, en modifiant les paramètres, influant ainsi sur le son et l’image.

Copie d’ecran du logiciel egregore

Le projet « Égrégore source » est une adaptation du logiciel que nous avons développé pour notre performance « Égrégore », que nous avons jouée pendant 3 ans. Nous avions déjà distribué une partie de nos instruments lors de l’édition DVD « Vivarium » en 2008, et nous avons voulu aller plus loin dans cette démarche en éditant un logiciel plus facile à utiliser, même pour des gens non initiés à ce type d’outils.

C’est une sorte d’archive, une trace de la performance fixée à un moment, mais sous forme ouverte et que les gens peuvent donc s’approprier différemment. Il est plus riche de diffuser les instruments, plutôt que de figer un résultat produit par ces algorithmes.

Expliquez-nous votre concept. C’est une sorte de concert, mais chacun chez soi ? Du coup est-ce que l’on peut parler de « spectacle vivant », selon vous ?

En distribuant les instruments, il manque un aspect fondamental qui nous est cher, c’est celui du temps partagé ensemble que l’on vit lors d’un concert.
C’est pourquoi il nous a semblé important d’intégrer cet aspect dans cette édition.

Le 27 mai à 21h, toutes les personnes qui lanceront le logiciel et qui seront connectées à Internet assisteront à la performance.
Ils recevront en direct les données de contrôle que nous générerons, les potentiomètres se mettront à bouger tout seuls !

C’est donc un concert où chacun est chez soi, mais qui garde l’essence du concert, le fait de partager un événement ensemble, simultanément.
On imagine qu’il y aura des personnes qui se réuniront ou qui organiseront des diffusions locales en petits groupes pour vivre la performance.

Quelle différence avec un vidéo-concert que vous feriez en livestream ? Le logiciel sert à quoi dans cette histoire ?

Ici, nous allons intervenir sur les instruments situés sur les ordinateurs du public. C’est un rappel sur la réalité physique de la dispersion du logiciel, une appropriation d’une utopie d’Internet, la connexion instantanée entre des situations géographiques éloignées. En bougeant les potentiomètres à distance, le public peut également assister à la manière dont on joue des instruments et pas seulement au résultat, un peu comme les pianos dont les touches s’enfoncent toutes seules avec une partition mécanique.

De plus, les instruments sont génératifs et vont tous créer un rendu légèrement différent, chaque logiciel va donc produire une performance unique.

Enfin la qualité du rendu son/image est supérieure à une vidéo « streamée », même avec un débit faible (~2ko/s) et un ordinateur moyen.

C’est une performance éphémère ou vous l’enregistrez pour la rediffuser ? C’est de l’improvisation, ou tout est-il écrit ?

Cette performance sera jouée en live, comme nous l’avons fait de nombreuses fois. Nous avons un canevas temporel et nous improvisons dedans.
Les données correspondant à notre jeu avec les instruments seront enregistrées et il sera possible de les télécharger et de les rejouer a posteriori dans le logiciel.

Est-ce que le public peut participer, applaudir, manifester, interagir avec vous ?
En utilisateurs modernes d’Internet, nous apprécions particulièrement l’IRC :)
Il y aura un canal sur freenode (#chdh) sur lequel les gens pourront se manifester.

Mais ce retour reste différent que lors d’une performance habituelle. Notre jeu sera sûrement plus intime, ce qui correspond également à la manière dont le public y assistera, seul devant son écran.

Concrètement, comment fait-on pour assister à votre performance ? Il faut payer quelque chose ?
Il suffit de télécharger l’application et de la lancer au bon moment en étant connecté à Internet pour assister à la performance en direct.

Vous pourriez « partir en tournée » ?

« Égrégore source » est plutôt là pour marquer la fin de la performance égregore, que nous avons jouée de nombreuses fois devant un public.

On peut vous faire un don si on a bien aimé ?
Vous pouvez acheter la version physique de l’édition ! C’est une édition limitée à 233 exemplaires qui comprend une clé USB, un schéma complet de l’algorithme sous forme de carte et un texte critique de l’artiste Atau Tanaka.

Fascicule et clé USB

Nous inviter à venir jouer, venir nous voir est aussi un très bon moyen de nous soutenir.

Le logiciel est sous licence libre (GPLv3), pourquoi ? Pouvez-vous nous en dire plus sur le développement ?

Pour travailler, nous utilisons beaucoup le logiciel Pure Data, développé en licence libre, et enrichi par une communauté d’artistes / développeurs / chercheurs dont nous faisons partie. Égrégore source est intégralement développé dans cet environnement. Il nous semble donc juste que la communauté Pure Data puisse bénéficier en retour de notre travail.
De plus, l’édition étant en partie financée par une subvention publique, il nous paraît aussi logique qu’elle puisse profiter à tous les membres de la société civile.

Comment créer des ponts entre ces deux communautés : les « libristes » d’un côté, les « artistes » de l’autre (pour caricaturer) ? Qu’ont-elles à s’apporter ?

Il existe une scène artistique qui mélange ces communautés. La vision d’artistes sur les questions posées par le logiciel libre, et plus largement par les outils et techniques modernes, est souvent bénéfique pour le débat car moins technique / intellectuel mais plus sensible.

Un autre aspect est que la diffusion sous licence autorisant la libre reproduction permet d’augmenter la circulation des œuvres et d’atteindre un public plus large.

Sur le Framablog, on aime bien laisser aux interviewés le mot de la fin… Profitez-en !

Rendez-vous le 27 mai !

(merci au groupe Framabook pour avoir joué les correcteurices)

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La bande des Geexxx : diaspora* v0.5.0.0 : Une meilleure protection de la vie privée

vendredi 10 avril 2015 à 12:59

Voici le deuxième article d’une série de 5 sur la sortie de diaspora* v0.5.0.0. Il est consacré aux améliorations permettant une meilleure protection de la vie privée de l’utilisateur de diaspora*, le réseau social Libre et décentralisé. Retrouvez les autres articles depuis celui-ci.

Plus de données en clair dans les e-mails

Lorsque je parle des e-mails à des personnes non techniques, j’explique que l’e-mail n’est pas une lettre mais une carte postale : n’importe qui sur le chemin de la carte peut la lire, et n’importe qui peut la poster en signant du nom qu’il le souhaite. Les communications entre les serveurs diaspora* sont chiffrées et les utilisateurs accèdent au site par HTTPS. Cependant, cette sécurité ne sert à rien si le contenu des messages est envoyé en clair dans les e-mails de notification. Ce n’est maintenant plus le cas dans diaspora*, seul un message générique informant d’une réponse et un lien vers le message sur diaspora* est envoyé (#5494).

Plus de données EXIF sur les photos

Un autre problème courant de vie privée sur Internet vient des méta-données des fichiers, notamment des images. Les métas-données sont des informations liées à un fichier qui décrivent son contexte : le type de fichier, la date de création, la date de dernière modification… Pour les images, les données EXIF vont plus loin en indiquant l’orientation de la photo, les caractéristiques de l’appareil, est-ce que le flash était actif ou non et même, dans le cas où l’appareil est munis d’un GPS (comme c’est le cas d’un téléphone portable par exemple), l’emplacement géographique d’où la photo a été prise. Pour montrer l’ampleur du problème, un bidouilleur s’est amusé à récupérer sur internet un échantillon d’un million de photos publiques de chats et à les afficher sur une carte. Le résultat est assez bluffant. La version 0.5.0.0 de diaspora* permet grâce à un réglage de retirer automatiquement les données EXIF des photos envoyés sur diaspora*. Et fidèle à la philosophie « laisser le choix, mais d’abord protéger », ce réglage est bien sûr activé par défaut (#5510).

Moins de requêtes vers des sites externes

Troisième amélioration et non des moindres : limiter les requêtes de l’utilisateur vers des serveurs externes. Chaque requête envoyé par un navigateur vers un serveur web contient une multitude d’informations pour permettre au serveur web de renvoyer le meilleur contenu possible. Par exemple, le navigateur indique qui il est (Firefox, Internet Explorer…), sa version, son adresse IP, le système d’exploitation sur lequel il fonctionne, mais aussi sa résolution de l’écran, les polices de caractères et ses plugins (Flash, Java…) disponibles… Toutes ces informations mises bout à bout, il devient possible de créer un profil de l’utilisateur quasiment unique (tellement les combinaisons sont nombreuses). Ainsi, il est possible de suivre l’utilisateur de site en site juste en utilisant les informations qu’il transmet. Le projet Panopticlick de l’Eletronic Frontier Fondation vous montre cela très bien.

Lorsqu’un utilisateur affiche un flux diaspora*, son navigateur échange bien sûr avec le serveur diaspora* où il est inscrit, mais pas que. De nombreuses autres requêtes sont envoyées de son ordinateur pour récupérer des données très variées. Par exemple, diaspora* utilise jQuery, une bibliothèque JavaScript. Il est possible de l’importer depuis un CDN, un site qui la met à disposition pour tous les sites qui le souhaitent, plutôt que depuis le pod directement. Les avantages sont multiples : économie de bande passante pour le pod, version toujours à jour, vitesse accrue pour le visiteur car la bibliothèque a probablement déjà été mise en cache par un autre site qui utilise aussi le CDN… Cependant, si elle n’est pas en cache, la lier depuis un CDN implique pour le navigateur de faire une requête vers ce serveur et donc de lui envoyer les informations dont j’ai parlé ci-dessus. Le CDN proposé par diaspora* était celui de Google. C’est maintenant jQuery.com (#5105). Utiliser un CDN pour charger jQuery dans diaspora* est dans tous les cas un réglage à faire manuellement par le podmin, ce n’est pas le comportement de diaspora* par défaut et votre vie privée était ici déjà protégée.

Mais il y avait d’autres domaines où diaspora* pouvait être amélioré pour éviter des requêtes vers un serveur externe. diaspora* propose par exemple de lier son compte Facebook lorsque l’on inscrit. Cela permet notamment de poster des messages depuis diaspora* vers Facebook, mais aussi d’importer des données de Facebook dans diaspora* comme l’avatar de l’utilisateur. Le but a toujours été de stocker l’avatar en local, mais un bug faisait qu’en réalité il était lié directement depuis Facebook. Donc, à chaque fois qu’un utilisateur diaspora* affichait un avatar d’un autre utilisateur lié depuis Facebook, son navigateur faisait une requête vers leurs serveurs. La version 0.5.0.0 corrige ce problème (#5493).

Le plus grand nombre de requêtes fait vers l’extérieur de diaspora* concerne cependant les images. Il y a trois types d’images qui sont intégrées directement dans diaspora* depuis des sites externes : les images embarquées dans le message par les utilisateurs en utilisant la syntaxe markdown, les images ajoutées par OpenGraph qui crée une prévisualisation du site en bas d’un message contenant un lien, et toutes les images en provenance des autres pods (avatar, images uploadées sur un message…). Il n’est pas question de garder ces images en cache, on parle ici de centaine de Go de données : toutes les images du “réseau” diaspora*. Cela poserait de plus des soucis de confidentialité vis à vis des autres pods puisque les fichiers seraient répliqués sur chacun des noeuds du réseau. La version 0.5 propose donc, grâce à Dennis Schubert, l’inclusion d’un proxy en NodeJS : Camo (#5386). Ce proxy peut être activé séparément pour les trois types d’images (markdown, OpenGraph, autres pods). Le pod se transforme en intermédiaire en faisant les requêtes vers le serveur externe à la place du navigateur, puis lui renvoie le contenu. En pratique, cela augmente énormément la bande passante utilisée par le pod. Cette fonctionnalité est donc un réglage non activé par défaut, et ce sera au podmin de décider du niveau de protection qu’il souhaite apporter. Un réglage raisonnable pourrait par exemple être d’activer le proxy pour les images liées avec markdown et pour l’aperçu créé par OpenGraph, mais de faire confiance aux autres pods du réseau et de continuer de charger les avatars et images directement depuis eux. Cette solution atteint sa limite avec l’impossibilité de contrôler l’hébergement choisi par les autres pods. Joindiaspora.com utilise par exemple Heroku, un service d’Amazon AWS, ce qui implique de nombreuses requêtes vers leurs serveurs pour charger les avatars et images des utilisateurs de JoinDiaspora.com.

Il reste un cas principal où des requêtes sont faites directement vers un serveur externe : l’inclusion de contenu tierce directement dans le flux lorsqu’un utilisateur poste un lien d’un site connu par la bibliothèque oEmbed tel que YouTube, Twitter, DailyMotion, Vimeo, Soundcloud et bien d’autres. Il ne s’agit pas ici d’image mais bien de contenu directement (du flux audio ou vidéo par exemple) ce qui fait qu’il n’est pas facile de mettre Camo comme intermédiaire. La nouvelle version de diaspora* n’améliore pas ce problème pour l’instant, les utilisateurs qui souhaitent ne pas faire de requêtes vers ces serveurs peuvent utiliser un module complémentaire comme RequestPolicy pour contrôler les requêtes envoyées par leur navigateur.

La possession de ses données par l’utilisateur

À chaque instant, un utilisateur de diaspora* peut aller dans les paramètres de son compte et demander le téléchargement de ses données. Deux archives sont disponibles, la première contient un JSON avec toutes les informations de l’utilisateur (son profil, ses contacts, ses messages, ses commentaires…) et la seconde contient toutes les photos envoyées sur diaspora* par l’utilisateur. Si cette fonctionnalité existe depuis longtemps dans diaspora*, elle était plus ou moins cassée depuis un moment. Les données étaient sous forme d’un XML qui était parfois incomplet et invalide car il était traité immédiatement par l’application. Avec cette nouvelle version, diaspora* génère un JSON plus facilement réutilisable, mais surtout cette génération a lieu en tâche de fond en étant déléguée à Sidekiq, ce qui évite des problèmes lorsque les messages sont nombreux et que le serveur est surchargé (#5354) (#5499). L’export des photos était lui aussi cassé et a été réécrit pour être aussi délégué à Sidekiq (#5685). Ces améliorations sont une étape de plus vers la fonctionnalité très demandée « migration entre deux pods », qui permettra de transférer son compte d’un serveur diaspora* à un autre. Il reste cependant beaucoup de travail à faire pour y parvenir.

Voilà, c’est tout pour les principales fonctionnalités de protection de la vie privée des utilisateurs dans diaspora* v0.5.0.0. Comme vous l’avez vu, il y a eu de belles améliorations qui montrent que la vie privée reste une des valeurs phares du projet. Gardez à l’esprit cependant que même avec les meilleurs réglages par défaut du monde, un utilisateur qui s’en fiche fera n’importe quoi. Un bon logiciel ne remplace pas une bonne éducation :)

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genma : Premiers pas en CSS3 et HTML5 par Francis Draillard

vendredi 10 avril 2015 à 09:00

Présentation de l'éditeur Eyrolles

Choisissez la simplicité et l'élégance du couple HTML5 et CSS3 pour créer vos sites web et mobiles avec style et panache !

- Concevez progressivement un site web complet en suivant deux études de cas
- Simplifiez vos pages en séparant mise en forme CSS et contenu HTML, pour gagner en clarté et en souplesse
- Adaptez votre site à la consultation sur un smartphone ou une tablette
- Comprenez l'imbrication et la hiérarchie des balises, maîtrisez les structures du HTML
- Apprenez à écrire efficacement une feuille de style CSS, pour une présentation homogène
- Changez sans peine la charte graphique de votre site, de la mise en forme des textes et images au positionnement des blocs
- Illustrez vos contenus avec des images, sons, vidéos et animations Flash ou CSS3.

Cette sixième édition prend en compte les dernières évolutions des navigateurs et des standards HTML 5 et CSS 3.

Premiers pas en CSS3 et HTML5 par Francis Draillard sur le site d'Eyrolles.

La critique du Genma

Comme le dit le nom du livre, ce livre permet d'acquérir des bases en HTML5 et CSS3. Ayant déjà coder des pages en HTML4/CSS2 et XHTML, je partais déjà avec un certain bagage et des connaissances. Mais ce livre m'a permis de tout reprendre depuis le départ et de repartir sur de bonnes bases et de bonnes pratiques. Il est bon aperçu de ce que permet et apporte le HTML5 et les possibilités nouveauté de CSS3. Le livre se lit vite, mais je pense y revenir régulièrement, l'annonter, mettre des post-it et différents marques-pages car ce livre deviendra ma bible pour mes prochains développements en HTML que je ferais sur une base d'HTML5.

Ce livre explique les balises et tag HTML et CSS, il ne suffira pas pour faire un site web complet. Il faudra apprendre d'autres langages de programmation comme le Javascript ou le PHP si on veut quelque chose de dynamique. Et surtout il faudra également se pencher sur les notions de design, de mise en page, de choix de polices, couleurs etc. Ce livre n'apprend pas à faire un site web (ce n'est pas le titre du livre et ce n'est pas son but), il permet de faire des premiers pas en CSS3 et HTML5 et remplit le contrat qu'il passe avec le lecteur.

Le petit plus : vu que le livre est publié dans la collection Accès libre, toutes les illustrations sont basées sur des références du monde du libre (Framasoft, LeaLinux...)

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Wooster by CheckmyWebsite : Frameworks CSS: Les aternatives à Bootstrap

vendredi 10 avril 2015 à 08:30

Dans le monde des frameworks CSS, il y Bootstrap et Zurb Foundation bien sûr, tous deux excellents, mais il y a aussi plus légers, différents. Cela mérite bien un coup de projecteurs sur 10 frameworks CSS que vous pourriez considérer en lieu et place des deux autres précités.

Tendances CSS

Aujourd’hui, les frameworks CSS se revendiquent Bem, OOCss, Smacss, Atomic design. Les pré-processeurs pullulent avec Sass, Less ou Stylus pour ne citer que les plus connus. Bref, les choses évoluent, s’organisent, se structurent et font du développement CSS une discipline à part entière. Simple buzzwords ou nouvelle donne, je vous laisse trancher !

Ce qui est certain, c’est que tous les frameworks CSS s’organisent petit à petit autour d’objets quasi prêts à l’emploi pour construire une interface web la plus flexible, comprendre responsive le plus rapidement possible. Les différences se jouent surtout sur les concepts utilisés, le niveau de flexibilité de chacun d’eux et sur le temps nécessaire à les appréhender.

C’est parti pour une découverte de 10 frameworks qui peuvent vous aider à trouver chaussure à votre pied.

Materialize CSS

Materialize simplifie la vie des développeurs et de leurs utilisateurs.

Materialize CSS

Materialize CSS est disponible en version CSS ou Sass. il est inspiré par les travaux de Google concernant le « Material design ». J’ai commencé à le tester dernièrement pour un projet et je dois dire que pour le moment, rien à reprocher à ce framework qui pourrait bien devenir l’un des mes préférés.

Topcoat

CSS pour des applications web propre et rapide.

Topcoat

Les développeurs de Topcoat ont décidé que leur premier objectif pour ce framework devait être la vitesse. Il est complet avec icônes, polices de caractère Open Source et même des templates pour Photoshop !

Semantic UI

L’interface utilisateur est le langage du web.

Semantic UI

Encore un bien joli framework que ce Semantic UI. Avec un nom comme ça, celui-ci ne pouvait que me plaire. Ce côté sémantique est censé se retrouver dans un nommage stricte des classes utilisées et une séparation non moins stricte des objets et de leurs styles. je dis censé car je n’ai pas encore testé Semantic UI.

Concise CSS

Abandonnez l’indigestion. Arrêtez de trébucher sur vos classes. Soyez concis.

Concise CSS

Concise CSS peut se révéler le choix gagnant si vous souhaitez un framework léger en calories. Seulement 25 Ko sur la balance et une version Sass disponible. Des versions Less et Stylus sont également disponibles mais non supportées.

Skeleton

Un point de départ responsive et ultra simple.

Skeleton

Skeleton est plus pensé comme un point de départ que comme un véritable framework. C’est pour cette raison que les éléments présents ne sont pas stylés. Pas de couleur, de styles particuliers mais juste le nécessaire pour commencer.

UIkit

Un cadre léger et modulaire pour développer des interfaces web rapides et puissantes.

UIkit

UIkit est un framework développé par YooTheme, société spécialisée dans le développement de thème pour Wordpress et Joomla. Il est disponible en version Less et contient de nombreux éléments prêts à l’emploi, que ce soit côté CSS ou Javascript. Il y a même un éditeur HTML compris dans le package !

Pure CSS

Un ensemble de petits modules CSS que vous pouvez utiliser dans chaque projet web.

Pure CSS

Pure CSS pèse juste 4 Ko une fois minimifié ! Et c’est Yahoo qui a construit ce framework extrêmement modulaire. Tout est construit comme une « surcouche » de normalize CSS. L’un des plus légers de cette sélection.

Cascade Framework

Remettre le C dans CSS

Cascade Framework

Cascade repose sur les principes du design « atomique », à savoir la construction d’une page complète comme le résultat de l’ensemble de plus petits composants comme les templates, les organismes, les molécules ou encore les atomes. Le concept est intéressant. Les auteurs se targuent de ne pouvoir inclure que les éléments nécessaires, au contraire de Bootstrap.

Gumby

Plus flexible que jamais.

Gumby

Gumby fait partie des vieux de cette sélection. Il y a en effet un moment que ce framework existe même s’il ne bouge plus trop de la version actuelle 2.6. Il possède pourtant quelques particularités intéressantes comme le « shuffle » qui permet de complètement réagencer le layout d’une page en fonction du terminal utilisé pour y accéder.

Primer CSS

La boîte à outils CSS et les lignes directrices utilisées sur GitHub.

Primer CSS

Primer CSS est le framework utilisé par Github. Gageons que ce simple fait va lui assurer un avenir serein. Il est livré en version Sass. Primer est volontairement restreint aux composants les plus utilisés lors de la création d’une interface web; à savoir boutons, messages, navigation… On y trouve des choses pourtant moins courantes comme des classes prêtes à l’emploi pour l’affichage d’avatars.

Il y a une vie en dehors de Bootstrap

Nombreux sont les frameworks CSS disponibles sur Internet. En fonction des projets, il peut être intéressant de passer de l’un à l’autre. Bootstrap pour une grosse application par exemple et un Skeleton ou Pure CSS pour un site de type « one page ». Attention cependant à la courbe d’apprentissage nécessaire à la maîtrise de chacun d’eux qui pourrait faire arriver à la conclusion opposée; à savoir rester « scotché » à un framework pour tous types de projet. Cependant, il faut noter une véritable convergence de ces frameworks vers des fonctionnalités identiques, aussi le choix final n’est peut-être au fond qu’une histoire de goûts et couleurs… Et ça, ça ne se discute pas !

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