Nous ne sommes qu'au début du mois de mai, et voici le numéro 95, celui de mars 2015, en français. Vous pouvez le retrouver sur notre page Numéros ou le télécharger directement en cliquant sur l'image de couverture ci-dessous.
Comme vous pouvez le voir, la grande star de ce numéro est l'Ubuntu Phone, dont Ronnie nous fait la critique.
Vous y trouverez notamment :
Les séries habituelles (Python, LibreOffice, Inkscape, etc.) mais aussi le premier d'une série de tutoriels sur LaTex (prononciation « latèque ») ;
Dans la rubrique Sécurité, le début d'une série sur SSH : ce mois-ci, il s'agit d'une introduction et les bases, autrement dit, les choses à savoir avant d'aller plus loin ;
Dans le Labo Linux, nous apprenons comment installer et utiliser Syncthing sans passer par le nuage, ni même l'Internet, pour partager nos fichiers entre nos dispositifs, et même entre amis ;
Deux jeux font l'objet d'une critique ce mois-ci : Penumbra: Necrologue (qui est gratuit si vous possédez déjà Amnesia: The Dark Descent !) et Perfect Golf, que Ronnie considère comme l'un des meilleurs jeux de golf actuels ;
Enfin, il y a un article présentant quelques logiciels sous Ubuntu qui permettent de visualiser des molécules et même de dessiner les vôtres.
Nous vous en souhaitons bonne lecture !
À bientôt,
Toute l'équipe du FCM-fr et notamment, ce mois-ci, d52fr, scribeur, traducteur et relecteur, Bab, coach scribeur et relecteur, frangi et fredphil91, traducteurs, et vincent et moi, AuntieE, traducteurs et relecteurs.
Je suis tombé sur ce projet un peu au hasard. J’ai commencé la lecture d’un article sur un énième mini-PC sous Linux pas cher à 9 $. Les caractéristiques sont proches d’un Raspberry : un processeur de 1 Ghz, 512 Mo de RAM, 4 Go de stockage et le support du Wifi et du Bluetooth. Quand à sa taille elle est en effet minuscule : 40 mm par 60 mm. Côté système d’exploitation, c’est une dérivée de Debian qui utilisée.
La conception de ce mini-PC est un peu particulière. Tout d’abord, tuons le mythe du prix, car pour 9 $ vous ne disposez que de l’unité centrale sans possibilité de brancher d’écran dessus si ce n’est par une prise RCA. À la limite, c’est envisageable pour un mini serveur. Prévoir une TV pour l’installation.
Pour transformer le CHIP en poste de travail, il faut lui adjoindre une carte qui permettra de connecter un écran en VGA ou en HDMI. Notez bien qu’il y a deux cartes différentes ! Le prix de la bête monte alors à 19 $ avec la carte VGA et 24 $ pour la version HDMI. Le prix d’un Raspberry Pi2 n’est plus très loin.
Pour ce qui est du stockage, visiblement le mieux est de s’appuyer sur un périphérique externe sachant que visiblement il n’y a pas de port USB sur la carte (ou alors juste un seul). Il vous faudra donc un serveur de fichiers en réseau ou un disque externe si vous voulez raisonnablement travailler. Je trouve que le Raspberry Pi offre quand même beaucoup plus sur ce plan avec la possibilité d’utiliser une grosse carte SD et ses ports USB. Mais c’est certainement le prix à payer pour la compacité.
Pour finir, il est prévu que le mini-PC puisse s’intégrer dans une sorte de « mini-tablette » avec un clavier, un écran de 4,3 pouces tactile et une batterie. Le design fait penser à une console pas chère des années 90 pour enfant
Au vu de tout cela, je me dis que cela ne peut guère intéresser grand monde et que ce projet connaîtra rapidement les oubliettes. Un point positif cependant, l’ensemble des spécifications matérielles sont (ou seront) disponibles en open hardware. Cela reste peut-être le principal argument pour ce projet au demeurant.
C’est là que je clique sur lien vers la campagne de crowdfunding KickStarter pour voir le niveau d’engouement du projet. C’est à peu près le même moment où j’ai envie d’ouvrir la fenêtre et de sauter. Rassurez-vous je suis au rez-de-chaussée, je n’irais donc pas très loin
À l’heure où j’écris cet article, le projet a levé 636 672 $ sur 50 000 $ demandé…
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).
Comme chaque année, la conférence GNOME.Asia se déroule dans un pays différent du continent asiatique, et permet aux développeurs et utilisateurs du projet de se rencontrer, d’apprendre et de renforcer la communauté.
Après la Corée du Sud en 2013 ou la Chine l’an passé, ce fut au tour de l’Indonésie d’organiser la conférence, qui s’est déroulée du 7 au 9 mai dans la ville de Depok, à une trentaine de kilomètres de Jakarta.
46 conférenciers furent présents cette année, dont cinq européens et une Péruvienne, qui firent spécialement le déplacement. D’après la fondation, plus de 300 personnes auraient participé à l’événement.
La première journée fut consacrée à la découverte du projet, avec des conférences expliquant comment effectuer sa toute première contribution, comment développer sa première application, ou comment s’effectue la traduction de GNOME.
La deuxième journée fut tout de suite plus technique, avec des conférences dédiées au sandboxing d’applications avec xdg-app; commencer à contribuer en triant les bugs; une expérience d’utilisation de GNOME sur un dongleAndroid; le développement d’applications HTML5 pour GNOME ou comment utiliser GStreamer dans son application.
En plus des différentes conférences, il y eut également des présentations sur l’emploi de logiciels libres dans l’industrie de la chaussure, la promotion du libre dans les régions reculées de Chine et de Taïwan, la difficulté de migrer de Windows vers GNU/Linux, ou le témoignage d’un agriculteur et commerçant, également contributeur de BlankOn, une distribution GNU/Linux locale qui utilise les technologies et applications GNOME, mais qui semble avoir remplacé le shell par Manokwari, un bureau en HTML5.
Quant à la dernière journée, les participants purent assister à une présentation de ChorusText, un périphérique d’assistance pour aveugles et mal-voyants, ainsi qu’à diverses conférences sur la pile audio de Linux et sa gestion sous GNOME; comment composer de la musique sous GNOME; comprendre le cycle de sorties de GNOME; l’intégration de vidéos GStreamer dans un composant GTK+ avec gtkgst ou l’utilisation de GNOME Shell sur un Nexus 7.
Sans oublier les conférences éclair de Bin Li et Julita Inca, venues de Chine et du Pérou pour présenter les différentes actions accomplies pour promouvoir GNOME dans leurs pays respectifs.
D’autres projets libres, tels qu’OpenStreetMap ou la téléphonie en do it yourself avec services de messagerie à base de logiciels libres, eurent également droit à leurs conférences.