PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Planet Libre : Brèves du Planet Libre - Monday 16, September 2013

lundi 16 septembre 2013 à 00:00

Intel continue de croire en Tizen et regarde en direction de Firefox OS - PC INpact

Intel tizen FirefoxOS Android Windows


antistress : "Lorsque nous avons interrogé Doug Fisher sur les différentes plateformes mobiles qui étaient au cœur de la stratégie d'Intel, il n'a pas été question que d'Android et de Windows. En effet, la société semble continuer à miser sur Tizen et d'autres solutions libres telles que Firefox OS."


Le généticien Albert Jacquard, détracteur de la propriété intellectuelle, est décédé - Numerama

droit vidéo


antistress : "Albert Jacquard s'est éteint à l'âge de 87 ans. Généticien de renom, le scientifique était également connu pour ses multiples engagements. Proche du mouvement du logiciel libre, il s'est aussi illustré en contestant le concept de propriété intellectuelle." Très intéressante vidéo.


La messagerie sécurisée Lavabit entame son combat judiciaire - Numerama

Lavabit pistage


antistress : "Ladar Levison est désormais engagé dans une bataille juridique contre le gouvernement, qu'il accuse de l'avoir contraint à fermer son service de messagerie sécurisée, Lavabit. Celui-ci a été employé par Edward Snowden, responsable de la plus grande fuite de données ayant frappé la NSA."


Kobo au pays du pingouin : faire tourner son reader sous Debian - ActuaLitté

ebook Kobo debian


antistress : "Fatigué des capacités limitées des systèmes d'exploitation fournis par les fabricants de lecteurs numériques ? Les utilisateurs les plus aguerris sont au fait des différents hacks qu'il est possible de réaliser sur les machines, mais la dernière en date reste encore inédite. Un hacker propose ainsi une méthode pour faire tourner un Kobo Touch ou Mini sous Debian, le moteur d'exploitation certifié Linux."


Cybersécurité : les ministres rappelés à l'ordre - lefigaro.fr

pistage institution smartphone


antistress : "À l'heure du scandale Prism, les ministres et leurs cabinets sont priés d'utiliser des téléphones portables sécurisés par les services de l'Etat lorsqu'ils traitent d'affaires sensibles."


La CNIL veut l'éducation au numérique comme "grande cause nationale" de 2014 - Numerama

institution éducation


antistress : "Avec 33 organisations professionnelles, associatives et institutionnelles, la CNIL exerce une forte pression sur le Gouvernement pour qu'il fasse de la question de "l'éducation au numérique" la Grande Cause Nationale de l'année 2014, en successeur de l'illetrisme."


Les Verts européens proposent Edward Snowden pour le prix Sakharov - LeMonde.fr

pistage


antistress : "Le groupe des Verts européens a proposé mardi 10 septembre la candidature du "lanceur d'alerte" Edward Snowden pour le prix Sakharov pour la liberté de pensée."


Gravatar de Planet Libre
Original post of Planet Libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Noireaude : Sunflower 0.1a-56 disponible

dimanche 15 septembre 2013 à 13:58

sunflower-1

Sunflower est un gestionnaire de fichiers pour GNU/Linux publié sous licence GPLv3, qui outre le fait de disposer d’une double vue et d’une tonne d’options met l’accent sur l’utilisation de plugin et sur une excellente intégration dans Gnome, ce qui n’est pas fait pour me déplaire. La mise à jour du PPA fourni par http://www.atareao.es est une bonne occasion de vous présenter à nouveau ce petit soft très sympa, qui a pas mal progressé et que je trouve toujours aussi sympa que le première fois ou je l’ai testé.

Parmi les fonctions intégrées dans Sunflower on notera bien entendu la double vue dont je vous ai parlé plus haut et la possibilité d’ouvrir à tout moment un terminal dans le répertoire ou nous sommes en train de naviguer (j’adore cette option quelque soit le navigateur). On notera également la possibilité de bénéficier d’options de copie disposant de fonctions avancées, de renommer des fichiers en lot, d’un mode de navigation par onglets et de la possibilité d’ouvrir des fichiers avec la commande ou l’application de votre choix.

Le mode de double vue est assez propre (comme le montre la capture d’écran ci-dessous) et il dispose en prime d’une petite option assez sympa que je n’avais jamais vue sur d’autres gestionnaires de ce type. Celle-ci va vous permettre de comparer le contenu de deux répertoires et vous indiquer s’ils sont identiques ou non. C’est plutôt cool de pouvoir le faire sans quitter son gestionnaire de fichiers et passer par une application dédiée telle que Meld (qui cela dit est très bien quand même :)).

sunflower-2

Ici vous pouvez voir le terminal en action dans la partie gauche.

sunflower-3

Sur cette capture vous pouvez voir un autre des atouts de Sunflower qui permet d’utiliser un petit nombre (pour le moment) de plugins sympathiques, dont  un outil de recherche, un gestionnaire d’archives et quelques autres trucs sympathiques à vous mettre sous la dent.

sunflower-4

En résumé je trouve que Sunflower est toujours un super gestionnaire de fichiers et je suis bien content de voir que son développement se poursuit en allant bon train. Si ce n’est pas encore fait je vous conseille vraiment de l’essayer et de le découvrir par vous même. Vous allez voir il est vraiment excellent., je ne vous en dit pas plus…

Si ça vous tente vous trouverez tout ce qu’il vous faut sur cette page pour l’installer sur la distribution GNU/Linux de votre choix (y compris Arch).

Si vous tournez sur Ubuntu et dérivés vous pouvez l’installer à l’aide du PPA suivant et de ces quelques lignes de commande.

Installer Sunflower sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:atareao/sunflower
sudo apt-get update
sudo apt-get install sunflower

Désinstaller Sunflower :

sudo ppa-purge ppa:atareao/sunflower

ou

sudo add-apt-repository -r ppa:atareao/sunflower
sudo apt-get update
sudo apt-get remove sunflower

Amusez-vous bien.

source

flattr this!

Gravatar de Noireaude
Original post of Noireaude.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Julien L : Présentation de mon compte Bitbucket contenant FrugalBuild, SLKBUILD, scripts shell et autres

samedi 14 septembre 2013 à 14:44

Je me suis enfin décidé à partager mon code ! J’ai pour cela choisi la plate-forme Bitbucket, et y ai créé un compte.

On peut y trouver des dépôts pour des applications que j’ai développées, dont Maestro (un gestionnaire de bibliothèque musicale) et un jeu du pendu.

J’ai également créé un dépôt contenant des scripts shell que j’ai créés pour mes besoins. On y trouvera notamment des scripts de montage de media amovibles, un script de sauvegarde utilisant rsync, des scripts de redimensionnement d’images et un script de conversion d’un diff de documents txt2tags en document txt2tags (j’espère avoir l’occasion de présenter ce dernier outil dans un prochain article).

J’ai aussi ajouté un dépôt regroupant des Frugalbuild, méta-fichiers permettant la création de paquets pour la distribution Frugalware Linux (ma précédente distribution Linux de prédilection). La plupart concernent des versions de logiciels qui sont probablement dépassées, mais j’espère qu’ils peuvent tout de même être utiles à quelqu’un.

Enfin, on peut y trouver un dépôt regroupant des SLKBUILD, méta-fichiers facilitant, via l’outil slkbuild, la création de paquets pour des distributions Linux fondées sur Slackware Linux et, en particulier, pour la distribution Salix OS (ma  distribution Linux de prédilection). Il n’y a pour l’instant que sept paquets disponibles, dont trois paquets pour les trois logiciels libres suivants :

N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez une question ou une suggestion.

Gravatar de Julien L
Original post of Julien L.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Clément OUDOT : Sortie de LemonLDAP::NG 1.2.5

samedi 14 septembre 2013 à 14:38

Fin août est sortie une nouvelle version mineure de la branche 1.2 de LemonLDAP::NG : la version 1.2.5.

Cette version apporte quelques correctifs intéressants :

La liste complète des changements est visible ici: http://jira.ow2.org/secure/ReleaseN...

N'oubliez donc pas de mettre votre installation à jour !

Cette version devrait être la dernière de la branche 1.2.5. L'équipe travaille désormais activement sur une version 1.3, avant d'entamer d'ici la fin de l'année un travail de fond sur l'amélioration du code des couches internes du logiciel.

Gravatar de Clément OUDOT
Original post of Clément OUDOT.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Ploum : Qu’est-ce que la conscience ?

samedi 14 septembre 2013 à 14:17
penseur_de_rodin

Mais au fond, qui suis-je ? Quel est cet univers magique où je suis ? Comment en ai-je conscience ? Qu’est-ce que la conscience ? Si l’on me retirait neurone après neurone, à partir de quand ne serais-je plus moi ?

Toutes ces questions, nous sommes nombreux à nous les poser, dès le plus jeune âge. C’est également un domaine de recherche scientifique très actif. Le neurologue Michael Graziano a récemment publié un article passionnant sur une nouvelle théorie de la conscience. Et j’ai été subjugué car cette théorie est belle, simple, intuitive et, surtout, explique beaucoup d’observations que nous faisons tous les jours.

Je vous recommande vivement cette lecture mais comme c’est en anglais, j’ai décidé de vous le résumer en y rajoutant mes propres commentaires et des informations issues de mes autres lectures.

Dans un autre article, dont je ne retrouve malheureusement plus la trace, j’avais lu que le système nerveux était essentiellement lié au mouvement. Tout être vivant qui se meut possède un système nerveux, même rudimentaire. À l’opposé, il n’existe pas d’être vivant statique possédant un système nerveux. Un exemple était donné avec une espèce marine qui, après s’être fixé sur un rocher de son choix, digérait son propre système nerveux, n’en ayant plus besoin.

La raison est relativement simple à comprendre : se mouvoir nécessite d’obtenir des informations sur le monde extérieur et sur sa propre situation dans ce monde extérieur. Le système nerveux est chargé de centraliser ces différentes informations. Comme elles sont extrêmement nombreuses, l’évolution a permis l’apparition d’un organe centralisateur assez développé : le cerveau. Le cerveau a lui-même développé un mécanisme permettant de filtrer les informations les plus importantes : l’attention.

Nous connaissons tous l’attention. Lorsque nous sommes absorbé, par exemple par un livre, nous n’entendrons pas un son qui, dans un autre contexte, nous aurait paru particulièrement fort. Le cerveau a tout simplement focalisé l’attention sur certaines informations. Cette capacité d’attention existe même chez les insectes et les crustacés.

Mais l’attention est une forme de contrôle du cerveau. Hors, tous les spécialistes en robotique vous le diront, pour pouvoir contrôler, il faut que le contrôleur dispose d’une modélisation du monde extérieur. Ainsi, l’ordinateur qui va contrôler un bras mécanique a besoin d’avoir une représentation virtuelle du bras en question, du hangar dans lequel il évolue et de la manière dont les moteurs influent sur le mouvement du bras.

Un modèle, par essence, n’est pas la réalité. C’est une représentation simplifiée, optimisée pour une utilisation particulière. Michael Graziano prend l’exemple des généraux qui déplacent des soldats de plombs sur une carte. Nous comprenons bien que les soldats de plomb ne sont pas réels, qu’ils ne sont qu’une représentation. Mais ils permettent aux généraux de prendre des décisions.

Le cerveau bâtit donc un modèle du monde extérieur (la carte utilisée par les généraux) et de notre propre corps (les soldats de plomb). Cependant, nos généraux ont besoin de se représenter eux-mêmes sur la carte afin d’éviter de se mettre en danger et de bien comprendre comment leur parviennent les informations. Disons qu’ils font cela avec une grosse épingle rouge. Pour Michael Graziano, notre conscience est cette épingle rouge : une représentation que le cerveau a de lui-même afin de pouvoir concentrer son attention de manière optimale.

Toute théorie de la conscience doit, pour être satisfaisante, répondre à deux questions : A) comment les informations du monde physique sont elles transmises à la conscience et B) comment la conscience est-elle transmise au monde physique. En effet, il est possible de dire « Je suis conscient », action qui requiert l’activation de muscles afin de déplacer de l’air. La conscience agit donc sur le monde physique. On remarque immédiatement que toute théorie invoquant une âme ou un principe immatériel bute justement sur ces questions d’interface. À titre personnel, j’appelle cela le « Paradoxe Bill Murray ».

Dans « Un jour sans fin », Bill Murray est condamné à revivre sans arrêt le même jour, même s’il se suicide. Il ne garde aucune marque physique, aucune cicatrice, ses cheveux et sa barbe ne poussent pas, prouvant sans contestation possible que le corps est le même chaque matin. Par contre, il apprend petit à petit à jouer du piano et se souvient des jours passés, signifiant que l’esprit, lui, est différent chaque matin. Or, pour transformer un corps qui n’a jamais touché un piano en un joueur aguerri, l’esprit doit forcément accomplir un changement physique sur ce dernier. Mais, comme je l’ai dit, tout semble indiquer que le corps n’a pas évolué. Le film démontre donc, par l’absurde, que la séparation corps/esprit n’est pas réaliste et que la définition du « moi » est intrinsèquement liée au corps. Oui, je le reconnais, c’est assez pénible de regarder un film en ma compagnie…

Mais clôturons ici ma parenthèse personnelle sur Bill Murray et revenons à nos question A) et B). La théorie de Graziano y répond parfaitement car la conscience n’est qu’une information comme une autre traitée par le cerveau, comme l’épingle rouge n’est qu’un élément parmi d’autres de la modélisation de nos généraux. Pour prendre un parallèle informatique, la conscience est un logiciel chargé de faire le tri entre les informations, celles-ci pouvant provenir de nos sens (monde extérieur), de notre système nerveux (notre corps) ou de nos souvenirs.

Mais qu’est donc la conscience finalement ? Qu’est donc ce « moi » ? Et bien tout simplement il s’agit de l’attention portée à la modélisation de notre corps. Lorsque nous sommes au cinéma, plongé dans un film palpitant, nous n’avons plus conscience d’être un corps assis dans un fauteuil. Nous n’avons plus conscience d’être nous-même, l’attention n’est plus portée sur notre corps. Par contre, lorsque nous devons attraper un objet, nous ne réfléchissons pas en termes de « fixer les deux yeux sur l’objet, mesurer l’angle entre les deux yeux, en déduire une estimation de la distance de cet objet, activer le muscle de l’épaule puis le biceps ». Nous pensons simplement « moi, en conscience, je prends l’objet ». Le moi est donc bien dans ce cas une simple attention portée à mon corps dans un espace physique. Ajoutons que la capacité de percevoir l’immensité, tant spatiale que temporelle, du monde, et le moi va logiquement se poser des questions « qui suis-je ? » ou « qu’est-ce que l’univers ? » dans le simple et unique but d’affiner son modèle, sa représentation du monde extérieur.

Tout ça pour ça ? Toute la philosophie réduite à un simple modèle ? N’est-ce pas un peu frustrant ? Peut-être, mais une théorie n’a pas besoin de satisfaire notre ego pour être vraie. Et puis, entre nous, je trouve ça justement magnifique, merveilleux de simplicité.

Là où la théorie devient vraiment intéressante c’est lorsqu’elle va plus loin, elle explique des phénomènes étonnants. Tout modèle est réducteur et simplificateur. Si notre conscience est un modèle, quelles sont les simplifications, les erreurs de ce modèle ?

Ici, deux erreurs sont pointées particulièrement du doigt par Graziano : tout d’abord, comme je l’ai dit en introduction de cet article, le système nerveux a pour vocation de nous déplacer dans un monde physique, matériel. Il s’ensuit que notre conscience a beaucoup de mal à accepter des concepts plus abstraits. Intuitivement, l’humain va associer une sensation physique à des phénomènes non palpables. L’exemple donné est celui de la vue. Nous savons tous que l’œil n’est, au fond, qu’un trou qui capte les photons. Mais nous avons tendance à percevoir la vision comme un rayon produit par les yeux. Superman a des rayons X qui lui sortent des yeux. Terminator a les yeux rouges qui brillent. Cela n’a aucun sens scientifique mais la vision est en fait trop complexe pour notre modèle interne du monde, aussi la simplifions-nous avec ce que nous pouvons appréhender. Cette erreur est tellement forte que nous avons parfois l’impression de sentir un regard se poser sur nous. Certaines personnes pensent pouvoir sentir qu’elles sont regardées. C’est évidemment faux mais, au fond, logique. Cette volonté d’attribuer une existence physique à tous les concepts trouve son apogée avec… l’âme, où la conscience se force à s’attribuer à elle-même une existence physique. La plupart de nos superstitions sont en fait l’attribution arbitraire de propriétés physiques à un concept abstrait : les « fluides vitaux », les « forces primales », la médecine par « les énergies ».

Une autre erreur est que les cerveaux évolués ont appris à reconnaître la conscience dans le monde extérieur. L’humain, animal social s’il en est, excelle dans cette capacité d’attribuer de la conscience à tout ce qui l’entoure. Lorsque nous assistons à un spectacle de ventriloque, nous savons intellectuellement que le singe est une peluche sur la main de l’artiste. Pourtant, nous ne pouvons nous départir de l’idée que le singe a une personnalité, une conscience. De la même manière, nous plaignons Tom qui n’arrive jamais à attraper la souris Jerry même s’il ne s’agit que de dessins sur une pellicule. En se baladant de nuit dans une forêt, nous aurons l’impression d’être guetté. Les arbres nous paraîtront menaçant car le manque de perception dû à l’obscurité nous fera percevoir, par défaut, une conscience dans ce qui bouge. Nous attribuerons aux arbres une volonté consciente de nous nuire. En informatique, il s’agit d’un faux positif. Notre cerveau préfère se tromper en attribuant une conscience à ce qui n’en a pas que, au contraire, ne pas attribuer de conscience à ce qui pourrait en avoir.

Si vous combinez l’ajout de propriétés physiques et d’une conscience à des concepts abstraits, vous avez la naissance des religions. Le dieu de la mer, le dieu du vent, le dieu des moissons. L’esprit des arbres, des objets ou des ancêtres. Et puis l’esprit de la terre ou de l’univers tout entier. Nous attribuerons une conscience à un ensemble de consciences. Et qui dit conscience dit volonté, volonté à laquelle il faut nécessairement se plier. Au fond, croire en un dieu omniscient et omnipotent n’est que recréer le concept d’âme à l’échelle de l’univers.

La science ne pourra jamais démontrer que l’âme et les dieux n’existent pas pour la simple et unique raison qu’il est impossible de prouver une inexistence. Par contre, la science a déjà réussi à prouver que les concepts de dieu et d’âme n’étaient pas nécessaires et, qu’au contraire, ils ne rentrent dans aucun modèle scientifique actuel. À présent, la science est en train de nous expliquer pourquoi nous avons une tendance parfaitement naturelle à y croire même si ce n’est pas rationnel ou logique.

L’être humain est tellement bien programmé à reconnaître la conscience autour de lui, atout évolutif indéniable pour un animal social, qu’il s’est créé un univers de consciences chapeauté par une conscience ultime. Avec pour résultat inattendu de parfois se mortifier ou tuer au nom de cette conscience qu’il croit percevoir. En programmation informatique, on appelle ça un bug.

 

Photo par Antoine Hubert

Merci d'avoir pris le temps de lire ce texte. Ce blog est payant mais vous êtes libre de choisir le prix. Vous pouvez soutenir l'écriture de ces billets via Flattr, Patreon, virements IBAN, Paypal ou en bitcoins. Mais le plus beau moyen de me remercier est de simplement partager ce texte autour de vous.

flattr this!

Gravatar de Ploum
Original post of Ploum.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires