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mozillaZine-fr : Avez-vous testé la fonction de partage d’écran de Firefox ?

jeudi 18 juin 2015 à 16:21

Firefox et Vous juin 2015Voilà une nouvelle fonctionnalité qui parait bien cool ! Elle a été annoncée dans la liste de diffusion mail « Firefox + Vous » de ce mois de juin, dont vous pouvez voir un petit aperçu ci-contre : on peut désormais partager son écran avec son ami(e), sa famille, ou qui on veut, directement dans Firefox, sans logiciel supplémentaire. Une nouvelle fonctionnalité qui donne envie d’essayer. Elle est englobée sous le terme « Firefox Hello », dont nous avions déjà parlé un peu ici. Peut-être avez-vous déjà fait l’essai ? Alors partagez votre expérience et donnez votre avis ici-même ! En cas de besoin, il y a une page d’assistance de Mozilla sur le sujet.

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Philippe Scoffoni : Comment mettre en place l’auto-configuration de comptes de messagerie pour Thunderbird (et d’autres)

jeudi 18 juin 2015 à 08:01

messagerieJe ne sais pas si le titre est très clair, mais il recouvre un mécanisme particulièrement utile pour simplifier la vie des utilisateurs de messagerie et soulager les supports informatiques. Si vous utilisez Thunderbird, vous avez dû remarquer que lors de la configuration de votre compte, il cherchait à déterminer automatiquement les paramètres serveur.

Cette opération se réalise à partir de l’adresse email que vous avez saisie pour votre nouveau compte de messagerie. Le mécanisme utilise plusieurs méthodes :

  1. Une base de données ISPB gérée par Mozilla ;
  2. Un fichier de configuration mis à disposition par votre hébergeur de messagerie ;
  3. Un fichier de configuration sur votre poste local ;
  4. La devinette, Thunderbird essaye de combiner smtp ou imap avec le nom de domaine de votre messagerie ;
  5. La configuration manuelle en dernier ressort ;

En ce qui me concerne, c’est la méthode numéro 2. Les composantes de la solution sont simples (pour un administrateur système ! ) :



  
    example.com
    Services example.com
    example.com
    
      imap.example.com
      993
      SSL
      password-encrypted
      %EMAILADDRESS%
    
    
      imap.example.com
      143
      STARTTLS
      password-encrypted
      %EMAILADDRESS%
    
    
      pop3.example.com
      995
      SSL
      password-cleartext
      %EMAILADDRESS%
    
    
      smtp.example.com
      587
      STARTTLS
      password-encrypted
      %EMAILADDRESS%
    
   

Si vous avez bien travaillé, le fichier doit être accessible à l’URL : http://autoconfig.example.com/mail/config-v1.1.xml

Il ne vous reste plus qu’à faire un test depuis Thunderbird pour vérifier que tout fonctionne bien. A noter que d’autres logiciels de messagerie, libre évidement, exploite aussi ce fichier de configuration s’il existe. Je n’ai pas fait le test, mais a priori Kontact et Evolution savent en tirer parti.

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 18/06/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Okki : Sortie de DevedeNG 4.0

jeudi 18 juin 2015 à 01:48
DevedeNG 4.0

DevedeNG est une application permettant de créer des DVD Vidéo, des Vidéo CD, des Super Vidéo CD, des Vidéo disque chinois, ainsi que des DivX et des fichiers Matroska compatibles avec les lecteurs domestiques.

Cette version 4.0 est une réécriture complète de l’application en Python 3 et GTK+ 3, qui inclut les nouveautés suivantes :

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Renault : Rencontrez Borsalinux-fr aux RMLL à Beauvais du 4 au 10 juillet

mercredi 17 juin 2015 à 23:02

Bonjour à tous ! Comme chaque année, les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre s'installent début juillet pendant une semaine dans une ville jusque là francophone. Cette année, c'est du 4 au 10 juillet à Beauvais, au nord de Paris. L'occasion de voir du pays mais surtout de discuter, rencontrer et apprendre sur de nombreux projets de Logiciels Libres et sa culture associée. Une opportunité unique de rencontrer une grande partie de la communauté francophone du secteur.

Bien entendu, Fedora n'y fait pas exception et sera représentée cette année par Borsalinux-fr. Nous serons ravis de vous accueillir à notre stand. N'hésitez pas à venir faire le tour de l'évènement et de nous passer le bonjour, voire boire un verre en notre compagnie. Nous serons contents de recevoir un petit coup de main pour la tenue du stand. Nous pourrons aussi vous présenter la nouvelle Fedora 22 et vous fournir de quoi l'installer si vous le souhaitez.

Pour plus d'information sur l'évènement, vous pouvez consulter le site officiel des RMLLs 2015. En espérant vous voir nombreux, je vous souhaite une bonne journée.

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Framablog : #FixCopyright : le bilan du vote par Julia Reda

mercredi 17 juin 2015 à 13:48

Hier, la commission JURI du Parlement européen s’est réunie pour voter la version finale du rapport Reda, le rapport visant à dépoussiérer et harmoniser le droit d’auteur au niveau européen) avant que de le présenter au parlement.

Julia Reda a présenté sur son blog une analyse détaillée de ce qu’est devenu le rapport après des mois de tractations afin qu’il soit accepté par l’ensemble de la commission.

L’équipe framalang, armée de cafetières et de courage, a œuvré toute la nuit pour vous fournir une traduction de cette analyse. Sachez que la directive qui résultera de ce rapport durera au moins quinze ans… D’où l’importance d’avoir fait peser nos voix dans le débat aujourd’hui (et jusqu’à la séance plénière du Parlement entérinant le rapport en une directive).

Source : blog de Julia Reda.

Traduction : pouhiou, goofy, aziliz, Jerry, Obny, ZeHiro, laust, r0u, simon, Piup, TEALBO

Le Rapport Reda est adopté : un tournant dans le débat sur le droit d’auteur.

Aujourd’hui, la commission des affaires juridiques du Parlement européen (Ndt : la commission JURI) a approuvé à une large majorité une version amendée de mon rapport d’évaluation du droit d’auteur (le texte adopté n’est pas encore disponible, je mettrai un lien vers le document dès qu’il sera mis en ligne).

Le rapport, dans sa version modifiée, a été accepté par tous les groupes politiques — les deux seuls votes contre provenant de parlementaires européens de l’extrême-droite française (Front national).

photo provenant du blog de Julia Reda, vote final de la commission JURI

photo provenant du blog de Julia Reda, vote final de la commission JURI

Au travers de ce rapport, le Parlement reconnaît qu’une réforme du droit d’auteur est d’une urgente nécessité, pas seulement pour améliorer le Marché unique numérique, mais aussi pour faciliter l’accès à la culture et à la connaissance à tous les Européens. Ce rapport appelle la Commission européenne à prendre en compte une grande variété de mesures pour permettre aux lois qui régissent le droit d’auteur de se mettre en phase avec les réalités en perpétuelle évolution du numérique ; et d’améliorer l’accès transfrontalier à la diversité culturelle européenne, en allant plus loin que les réformes annoncées depuis longtemps par les commissaires.

Ce rapport marque un tournant dans l’approche du droit d’auteur en Europe : après des décennies pendant lesquelles les lois se sont concentrées sur l’introduction de nouvelles restrictions pour protéger les intérêts des ayants droit, il s’agit de la plus forte demande à ce jour de reconsidérer les droits du public — des utilisateurs, des institutions culturelles, des scientifiques ainsi que des auteurs, qui bâtissent aujourd’hui sur les fondations d’hier. C’est un appel à la réduction du flou juridique que les Européens subissent dans leurs interactions de tous les jours avec les contenus soumis au droit d’auteur, tout en protégeant les créateurs contre l’exploitation. Les propositions émises dans ce rapport, si elles sont mises en œuvre, n’auront aucun effet négatif important sur les revenus des créateurs, mais augmenteront grandement la capacité de chacun à participer à la culture et à l’éducation.

Pour la première fois, le Parlement demande des normes minimales pour les droits du public, conservés précieusement dans une liste d’exceptions au droit d’auteur, dont l’application par les États membres a été jusqu’ici complètement facultative. Le rapport met l’accent sur le fait que l’usage de ces exceptions ne peut pas être entravé par des contrats restrictifs et que les dispositifs de gestion numérique des droits (DRM) ne peuvent restreindre votre droit à faire une copie privée d’un contenu légalement acquis.

L’introduction de nouvelles exceptions est aussi posé, nommément à savoir :

Stockholm Public Library CC-BY Samantha Marx

Stockholm Public Library CC-BY Samantha Marx

Pas de majorité parlementaire pour la majorité du public

Ceci étant dit, atteindre un consensus sur ce rapport a nécessité des concessions. Il s’est avéré impossible de construire une majorité parlementaire autour de plusieurs idées relevant du bon sens et demandées par la grande majorité de ceux qui ont répondu à la consultation publique que l’Union a conduite l’an dernier, des idées qui ont été complétées par des études scientifiques et des témoignages d’experts.

Le rapport ne demande plus à ce que toutes les exceptions soient obligatoires sur l’ensemble du territoire européen, ce qui aurait empêché de fermer à la frontière les droits des Européens à interagir avec des œuvres sous droit d’auteur.

Il n’y a pas eu de majorité pour une norme flexible et ouverte, ce qui aurait permis à la législation de couvrir de futurs développements qu’on ne peut prévoir à ce jour.

Au lieu de réduire sensiblement les délais de protection du droit d’auteur, ce qui aurait résorbé l’effet « trou noir du 20e siècle » où une large partie de notre histoire culturelle récente est devenue indisponible car elle n’est plus commercialement viable, mais est encore protégée, le Parlement n’a pu se résoudre qu’à appeler à la fin des extensions des délais de protection, et à éliminer les allongements nationaux à la durée de protection, comme en France où les héros de guerre bénéficient de 30 années supplémentaires pour leurs œuvres.

Les œuvres créées par des institutions publiques vont encore être sujettes au droit d’auteur, apparemment pour les protéger du peuple souverain qui a financé leur création, on demande seulement à la Commission de simplifier leur réutilisation.

Les grands groupes politiques n’ont pas seulement tourné le dos à ces idées qui ont rencontré un immense soutien populaire, selon la consultation ; ils ont spécifiquement insisté pour que la mention du nombre sans précédent de réponses d’utilisateurs finaux soit supprimée du rapport.

Nous avons assisté à un succès sans précédent de participation à la vie politique sur ces questions de droit d’auteur — et nous devons le rappeler régulièrement à nos représentants politiques. Il est inacceptable qu’autant de voix soient ignorées.

La nécessité d’un compromis a aussi eu pour conséquence un affaiblissement significatif du langage dans le rapport. Là où mon rapport initial posait des exigences audacieuses, la version finale demande maintenant seulement à la Commission d’évaluer certaines idées. Malheureusement, cela ne permet pas de mettre le Parlement en position de force dans le débat qui va suivre sur la proposition de loi.

meet the new authors

Nous avons essuyé deux coups durs.

Sur certains points, il était impossible d’arriver à un compromis, donc cela s’est soldé par un vote :

Au sujet de la liberté de panorama, un amendement a été adopté avec le soutien du groupe S&D (Ndt : Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen), précisant que l’usage commercial d’enregistrements et de photographies d’œuvres dans des lieux publics requiert la permission des ayants droit , disposition qui menace le travail de nombreux artistes et la légalité de plateformes commerciales de partage de photos comme Instagram et Flickr. Les réalisateurs de documentaires, par exemple, devraient demander la permission de tous les architectes, ainsi que celle de tous les artistes, dont les constructions, graffitis ou statues apparaissent dans le film.

Du fait de l’abstention des deux parlementaires GUE/NGL (Ndt : Confederal Group of the European United Left/Nordic Green Left, Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique), nous n’avons pas été en mesure de faire adopter un amendement autorisant la citation audio-visuelle, de manière à ce que le droit de citation ne s’applique plus qu’aux textes, mais soit étendu à toutes les formes d’expression culturelle. Cela signifie que les YouTubers et les podcasters resteront hors-la-loi, et que des pratiques aussi communes et répandues que les détournements en GIF resteront illégales.

Mais nous avons aussi contré beaucoup de propositions néfastes

Plus de 550 amendements ont été enregistrés pour modifier mon rapport initial — parmi lesquels des douzaines qui auraient eu des effets négatifs durables sur les droits collectifs et les libertés sur Internet. Durant les négociations, j’ai pu prévenir un grand nombre de ces menaces. Quelques exemples :

Les rapporteurs fictifs représentant les groupes PPE (Ndt : European People’s Party, Parti populaire européen) et ECR (Ndt : European Conservatives and Reformists Group, groupe des Conservateurs et Réformistes européens) ainsi que onze autres députés européens ont fait enregistrer cinq amendements qui cherchaient tous à effacer toute mention positive du domaine public (des œuvres non protégées par les droits d’auteur ou dont la durée de protection a expiré). Le rapport final maintient un vigoureux appel à sauvegarder notre richesse culturelle commune et à garantir que les œuvres appartenant au domaine public restent dans le domaine public quand elles sont numérisées.

La tentative d’un membre allemand du PPE de demander l’introduction d’un droit de copie connexe pour les éditeurs de presse a aussi été rejetée. En Allemagne et en Espagne, l’introduction d’une telle loi a entraîné des restrictions importantes à l’usage des liens internet et a fait peser une énorme menace sur l’innovation sur le Web, tout en n’apportant aucun gain réel aux éditeurs d’information.

Le rapporteur fictif du PPE, accompagné de onze autres députés européens, a soumis un amendement statuant que les « solutions fondées sur le marché » étaient la réponse qui permettrait aux bibliothèques de prêter des livres numériques — rejetant le fait que les bibliothèques ont besoin d’une base légale élargie pour prêter en ligne de la même façon qu’elles en ont une pour leur travail hors-ligne. La version suivante ne contient pas ces termes, et insiste sur le fait que le chemin à suivre est une exception légale pour le prêt numérique.

Un député allemand du groupe PPE a fait enregistrer un amendement explicitement laudateur envers les verrous numériques qui empêchent souvent les utilisateurs d’exercer les droits qui leur sont conférés par les exceptions aux droits d’auteur. Le compromis, à l’inverse, proclame de façon non équivoque que le droit de faire des copies privées ne doit pas être limité par la technique.

Les verrous numériques (DRM) dans la vraie vie

Les verrous numériques (DRM) dans la vraie vie

Plusieurs amendements proposés par le rapporteur fictif du groupe ADLE (Ndt : groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) et plusieurs députés européens du groupe S&D appelaient à criminaliser le partage de liens amenant sur des pages contenant des reproductions non-autorisées d’œuvres soumises au droit d’auteur — criminalisant les liens hypertextes, la pierre angulaire sur laquelle est construite le Web. À la fin, nous avons trouvé un compromis en oubliant totalement ce sujet, ce qui garantit que le rapport n’aggravera pas la situation actuelle.

C’est une étape d’un long voyage[1]

Le combat n’est pas terminé : le 9 juillet, la séance plénière — la totalité des 751 députés — se prononcera sur le rapport. Nous pouvons encore remporter des victoires contre les parties les plus néfastes de ce texte.

Je continuerai à me battre contre les mauvaises idées qui se sont glissées dans ce rapport, et pour demander à ce que de bonnes y soient intégrées.

Je compte sur vous !

[1] la route est longue, mais la voie est libre ! 😉

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