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mozillaZine-fr : Cette génération qui ne connaîtra pas Firefox…

jeudi 23 juin 2016 à 07:16

Vous l’avez forcément remarqué, les jeunes sont tous accros à Android ou à l’iPhone et ne connaissent que Chrome ou Safari pré-installé sur leur smartphone. Ils n’ont pas la place ni ne voient l’intérêt d’installer un autre logiciel. Cette génération ne découvrira le PC que dans le monde du travail et, bien entendu, elle cliquera sur l’icône ronde à 4 couleurs qu’elle reconnaîtra. Si cette tendance se confirme, dans quelques années Firefox aura disparu dans les oubliettes de l’histoire.

Que pouvons-nous faire ? En tant que simples fans de Firefox, nous pouvons parler à qui veut l’entendre de son indépendance, de son respect de la vie privée, du manifeste de Mozilla (à des collégiens ? bon courage…), ou simplement de ne pas mettre tous ses œufs dans le même « Google Panier » ou iPanier, simple règle de bon sens.

Mais quelles sont les chances de réussite ? La part de marché de Firefox sur Android, pourtant téléchargé plus de 100 millions de fois, est tellement faible qu’elle n’est même pas prise en compte par le site de statistiques StatCounter, le plus favorable à Firefox. Sur ce site, on voit même que le navigateur mobile chinois UC Browser dépasse Firefox sur PC.

Pour les fans de Firefox et de Mozilla, dont nous sommes de vieux spécimens, le constat est amer. Nous ne pouvons qu’espérer que les générations futures découvrirons un jour qu’il existe un autre logiciel qui « fait comme Chrome » mais juste un peu plus libre.

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Goffi : De la place de la langue dans nos communications

mercredi 22 juin 2016 à 20:03

Une des belles choses qu’Internet a apporté — ou tenté d’apporter parce que certains y mettent des barrières virtuelles [1] — est la relative abolition des frontières. Il est devenu facile de communiquer avec des gens de tous pays ou presque, de partager des œuvres, de s’informer, ou encore de travailler ensemble à des milliers de kilomètres de distance. Le moyen de communication le plus utilisé est sans aucun doute l’écrit.

Quand on écrit quelque chose et qu’on le diffuse sur Internet, que ce soit un article sur un blog, de la documentation pour un logiciel, une information à communiquer, ou tout autre document public, on souhaite souvent que sa diffusion soit la plus large possible. Or à notre époque si on veut être lu, il faut adopter la culture de l’internet, publier sur les sites/réseaux en vue de l’internet et utiliser la langue de l’internet.

— la langue de l’internet ? Quelle langue de l’internet ?

— l’anglais bien sûr ! si tu veux être lu, point de salut, c’est l’anglais ou l’indifférence

— mais ceux qui ne parlent pas anglais ?

— pas anglais ? Allons allons, un peu de sérieux, tout le monde parle anglais de nos jours !

Oserais-je avancer le contraire ? Après tout il y a une commodité certaine à utiliser une langue commune, voire n’ayons pas peur des mots, universelle. Pourquoi s’embêter à traduire les choses, à rédiger plusieurs fois, à prendre du temps quand tout doit aller tellement vite ?

Eh bien osons ! Non tout le monde ne parle pas anglais, et osons même plus : il y a énormément de gens qui ne le parlent pas, ou très mal. Oui bien sûr il y a ce couple d’une autre époque, trop vieux pour avoir appris, et cet autre là, plus jeune, mais issu d’un lieu et d’un temps où l’anglais n’était pas bien vu. Ah mais attendez ! Il y aussi ce jeune là, qui n’a jamais trop bougé de sa campagne, et cet autre là qui vient d’un pays où il est peu courant de le parler, celui-là qui vient pourtant d’une grande capitale d’Europe (ce n’est pas la langue de l’Europe ?), et cet autre encore…

Même pour ceux qui le parlent, pour ceux-là, tout n’est pas si simple. Oui bien sûr il y a les « natifs », ceux dont c’est la langue maternelle, et puis il y a ceux qui ont eu les moyens de voyager, la chance d’avoir une éducation ou qui sont simplement doués pour ça. Mais même de ceux-là, combien sont capables de s’exprimer avec autant d’aisance, avec autant de nuances que dans leur langue maternelle ?

Oh, et bien entendu je fais l’impasse sur la culture que la langue véhicule, sur l’influence exacerbée des auteurs anglophones, et sur l’isolation des autres.

Accepter la domination de quelques langues ce n’est pas seulement refuser l’accessibilité ; c’est tuer la diversité et avant tout formater notre façon de penser.

Parlons maintenant un peu plus technique

Quand on écrit un message dans un système de discussion, il est possible de l'« étiqueter » avec des informations (les métadonnées) et en particulier de préciser la langue dans lequel il est rédigé. Cette information est disponible naturellement avec le protocole XMPP, et il est même prévu d’envoyer un message en plusieurs langues simultanément.

Cette propriété est à mon sens essentielle et complètement sous-exploitée dans les logiciels actuels. Pourtant, elle peut être extrêmement utile : un salon de discussion peut être multilingue (les gens n’ayant que les messages dans une langue qu’ils comprennent), un système de conversation (contact d’association, support technique, demande quelconque) peut être dirigé directement vers une personne parlant la langue idoine, une traduction peut être demandée pour un message important, un programme électronique (ou « bot ») peut envoyer des messages dans plusieurs langues à la fois, les règles typographiques peuvent être adaptées, etc.

Ces informations sont désormais utilisées dans « Salut à Toi ». Un greffon expérimental permet même de détecter la langue utilisée automatiquement [2] si celle-ci n’est pas explicitement spécifiée ; ainsi dans un salon multilingue, il est possible de passer du français à l’anglais sans devoir le préciser manuellement à chaque fois.

Ci-dessous une petite animation de la détection d’un texte en plusieurs langues, puis de l’utilisation d’un filtre pour n’afficher que l’une d’entre elles.

filtrage par langue dans Primitivus

Ce n’est qu’un premier pas, il y a beaucoup de choses envisageables pour permettre aux gens de s’exprimer dans la langue qu’ils maîtrisent le mieux, et bien sûr en dehors de la messagerie instantanée également (pour le blog par exemple).

Ah, et puisque vous le demandez, non SàT n’utilisera pas de drapeaux pour les langues, ceux souvent utilisés à cette fin étant des symboles de pays et non de langues.


[1]grand « firewall » de Chine, vidéo ou autre visible uniquement depuis certains pays, blocage de sites, etc

[2]greffon basé sur langid.py, les résultats sont corrects mais pas parfaits, il y a toutefois des améliorations envisageables

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G3L : Les vacances sont là...

mercredi 22 juin 2016 à 16:44

G3L suspend son activité le temps des vacances estivales. Toutefois si une soirée libre est prévue, elle sera annoncée sur notre liste de diffusion. On vous donne rendez-vous en septembre au forum des associations de Valence et dans notre local à la MJC Chateauvert le 1er et 3eme vendredi de chaque mois, comme cette saison 2015-2016 terminée. Bonnes Vacances et à très bientôt !

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G3L : Installer musescore 2 dans Debian Jessie

mercredi 22 juin 2016 à 16:28

Si vous voulez avoir la version 2 de musescore dans votre debian 8 dite Jessie pour avoir les nouvelles fonctionnalité comme la tablature ; c'est assez simple :

Les manipulations suivantes doivent se faire en tant que superutilisateur (root). Il faut ajouter le dépot backports en éditant le fichier /etc/apt/sources.list et en ajoutant la ligne suivante :

deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-backports main contrib

et vous tapez la ligne suivante dans un terminal :

apt update ; apt-get -t jessie-backports install musescore

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genma : Tfe-rss et Tiny Tiny RSS

mercredi 22 juin 2016 à 09:00

Il y a longtemps, quand j'étais jeune, j'utilisais l'agrégateur Liferea sur mon PC sous Ubuntu dans une de ses premières versions et je dépilais les fils RSS le matin au petit déjeuner et le soir en rentrant. Puis vint le besoin de consulter mes fils RSS durant ma pause déjeuner le midi sur mon lieu de travail et j'ai donc chercher à pouvoir consulter mon agrégateur en ligne, tout en pouvant le synchroniser depuis plusieurs postes. J'ai donc utilisé feu Google Reader pendant quelques années (oui je l'avoue, j'ai été un utilisateur de Google, ça devrait faire sourire certaines personnes de mon lectorat).

Avec la fermeture de Google Reader, je suis revenu à un client lourd en local, à savoir Rssowl. Je l'utilise depuis un certain nombre d'années et j'en suis toujours aussi satisfait. Avec les années, j'ai arrêté d'être coller à mon agrégateur de RSS, à le consulter à tout va. J'ai fait au fil des années du tri dans les abonnements (et une partie du tri c'est également fait naturellement avec le passage de beaucoup du monde des blogs aux réseaux sociaux et l'arrêt d'un certain nombre de blog, cf les messages réguliers sur la blogosphère qui se meurt par Cyrille Borne sur son propre blog).

Agrégateur en ligne

Depuis peu, avec la construction de mon cloud personnel, j'ai décidé de me remettre à un agrégateur en ligne ; ce qui présente l'avantage de pouvoir être consulté depuis différents appareils (via un navigateur) et depuis mon smartphone. J'ai donc installé Tiny Tiny RSS (fournit par défaut en application officielle dans Yunohost). Et ça joue son rôle, ça remplit le cahier des charges. Il y a tout un tas de plugins et de configurations possible qu'il faut que je m'approprie, la migration est progressive et non encore terminée. Mais je commence déjà à l'utiliser au quotidien.

Depuis un PC, je lance donc un navigateur (Firefox pour ne pas le nommer), je vais retrouver l'adresse dans mes favoris et je consulte mon agrégateur en ligne.

Lecture des billets depuis BG2 (ex Firefox OS)

Pour le smartphone, il existe une application pour BG2/Firefox OS qui s'appelle Tfe-rss. Tfe-rss est un lecteur RSS compatible avec de multiples sites (The Old Reader, Feedly, Tiny Tiny RSS, Owncloud News, SelfOSS). Il permet de synchroniser ses flux RSS, de marquer comme lu/non-lu et marquer comme favoris les articles directement depuis l'application.

Application disponible ici
-https://marketplace.firefox.com/app/tfe-rss/
-https://git.framasoft.org/tfeserver/tfe-rss

D'ici quelques jours (ou semaines) je ferai un retour sur mon usage de cette application au quotidien.

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