PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Cyrille BORNE : Billet invité : le bug de l'an 2000

dimanche 24 mars 2013 à 14:00

Où aujourd'hui c'est dimanche et que je vous offre deux billets invités, un peu comme si le dimanche était un jour de repos chez les blogueurs. En même temps comme je suis en train d'organiser ça le vendredi soir, c'est quand même un peu tricher. Toto est un fidèle lecteur du blog depuis des années, depuis tellement longtemps d'ailleurs que je pense qu'on lui doit le favicon du site.

C'était l'an 2000.

Avant d'acheter mon premier PC , j'ai attendu que le bug de l'an 2000 soit passé: on n'est jamais trop prudent !

Comme je suis un spécialiste du bon matos, je l'ai commandé chez LA REDOUTE.

Ensuite j'ai fait comme tout le monde, j'ai découvert l'écran bleu de la mort sur son écran cathodique, la routine quoi.

Quand je suis devenu un vrai bonhomme, j'ai changé ma bouse en 2006 pour un DELL, que j'ai toujours d'ailleurs et sur lequel je tape ce billet.

Faut bien admettre que l'écran bleu de la mort est tout de même plus réussi sur un écran plat, c'est déjà un progrès.

Mon fils avait aussi un PC , mais lui, suivant l'évolution naturelle d'une génération à l'autre chez l'homo-sapien, l'a fait monter sur mesure chez les vietnamiens de Paris, qu'on appelle à tord des chinois. Comme il est plus malin que son géniteur, il l'a fait tourner avec Debian. Je suis moins malin mais curieux quand-même, alors je lui ai demandé de faire pareil sur le mien. Comme il me connaît bien il m'a installé Ubuntu, le Héron. "Ubuntu c'est pour les mecs comme toi", traduisez " je t'aime bien , mais Debian c'est pas pour tout le monde ! "

Alors j'étais content. J'ai tout bien lu la doc ubuntu, j'ai été contaminé et donc j'ai viré Windows XP qui ne me servait plus à rien. C'est ensuite que j'ai compris que j'étais dans la secte. Mais j'ai pas eu peur puisque j'étais devenu libre ! Ou alors c'est la secte qui me le faisait croire et ça marchait bien sur moi. Je crois que c'est un truc comme ça, car personne, absolument personne dans mon entourage ne veut y entrer, sauf mon fils qui m'y a fait tomber...

Voilà que le gourou de l'organisation décide un matin de changer la messe, il vire mon beau gnome2 pour Unity, l'interface qu'il va propager sur tous les supports.

Moi je croyais dur comme fer qu'on était tous des libristes-libres, ça m'a fait comme une déception, un petit chagrin. Les autres m'ont dit que j'avais qu'à changer avec Kde ... mais j'ai bien pigé que j'étais seulement libre de subir des choix techniques, les nouvelles orientations.

Moi mon plaisir c'est de faire fonctionner mon PC facilement, de ne pas réapprendre son interface, de me l'apprivoiser, d'en faire un outil simple et fiable. Je suis une Michu et je ne me soignerai pas.

Si Ubuntu était vendu, il aurait perdu des clients et Ubuntu Mint aurait gagné de l'argent, je ne dis pas des gros mots, si c'était en vente ça serait vrai. Mais les membres aiment pas, c'est tabou, il écrivent Microsoft avec un dollar dedans car pour eux c'est l'empire de l'argent salement gagné, sauf que sur le nouveau PC de mon épouse, c'est Windows 7, c'est même pas pourri, j'aurai bien aimé que ça le soit, mais elle trouve que c'est pas mal et moi je peux pas lui dire le contraire. On aime bien se conforter dans l'idée que le rugby c'est mieux que le foot, on se goure, ça ne se compare pas. Heureusement Windows 8 n'est pas aussi aimé (les ventes de PC le disent), donc j'ai raison, le rugby c'est mieux que le foot. Je me goure mais ça me fait du bien.

La bonne nouvelle de la semaine, c'est que le généreux milliardaire aux animaux variés, annonce le retour de Gnome 3.6 pour sa prochaine version d'Ubuntu.

Sinon pour moi, c'était comme du temps de l'an 2000, j'attendais que le bug soit passé.

toto.

201303evolution.png

Gravatar de Cyrille BORNE
Original post of Cyrille BORNE.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : Comment ma fille a fait son TPE grâce à Framapad

samedi 23 mars 2013 à 22:50

« Comment ma fille a fait son TPE grâce au Framapad », tel est le titre d’un court billet du blog de Nicolas Fressengeas, billet rédigé ici justement par sa fille.

Nous ne résistons pas au plaisir de le reproduire ici tant nous sommes fiers nous rendre ainsi utiles, à fortiori dans l’éducation.

Pour rappel TPE est l’acronyme de Travaux personnels encadrés et c’est l’une des rares fois où l’on se retrouve à travailler réellement en groupe au cours de sa scolarité.

Cette année, comme pour tous les élèves de première L, nous devions préparer un TPE. Un dossier d’une vingtaine de pages, sur le sujet de notre choix. Pour cela, le lycée nous prévoit environ six mois de travail. Alors lorsque l’on réalise, une semaine avant la date du ramassage des dossiers, qu’il reste la moitié du TPE à rédiger, on se retrouve un peu pris de panique.

Que faire alors ?

Plus le temps d’organiser des séances de travail collectives ! Heureusement, mon père m’a alors présenté le Framapad. Il m’a suffit d’envoyer l’adresse à mes deux coéquipières, pour pouvoir travailler ensemble, le Framapad étant relativement simple à utiliser, notamment grâce au chat, et au système de couleur ! Ainsi, en une soirée, notre dossier fut entièrement rédigé !

L’histoire ne dit pas quel était le sujet du TPE en question mais peut-être que mademoiselle viendra nous en faire confidence dans les commentaires ;)

Framapad - Etherpad Lite

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Tuxicoman : Mettre à jour son DNS chez Gandi.net avec une IP dynamique

samedi 23 mars 2013 à 16:23

Si vous avez une IP dynamique et un nom de domaine chez Gandi.net, voici une solution pour se passer de services de DNS dynamiques tels que dyn.com ou noip.com.En effet, grâce à l'API de Gandi vous pouvez modifier votre zone DNS automatiquement. Et voici un script Python qui fait ça pour vous :)

Gravatar de Tuxicoman
Original post of Tuxicoman.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Antistress : nekohayo, mon Parrain-Linux

samedi 23 mars 2013 à 16:07

Deux cyclistes gravissant un chemin côte à côte
La route est longue mais la voie est libre

anatolem me signalait, en commentaire de mon billet orienté débutant « Essayer un système libre GNU/Linux sans rien installer ! », l'existence de l'initiative Parrain-Linux.

J'avoue que j'étais passé à côté de cette excellente initiative.

Extrait du site : Parrain-Linux, qu'est-ce que c'est ?
C'est une plateforme qui met en relation des parrains-Linux avec des personnes souhaitant essayer et adopter Linux. Dans cette optique, des parrains bénévoles s'inscrivent dans l'unique but d'aider des filleuls en allant chez eux, en faisant du support en ligne, etc.
En bref, les parrains aident les débutants du système qu'ils promeuvent..
Pour commencer, il suffit de vous inscrire en tant que parrain ou filleul: Inscription.
Si vous êtes filleul, il vous suffit ensuite de prendre contact avec un parrain en vous rendant sur l'annuaire de parrains: annuaire.

À noter que Parrain-Linux est également doté d'un forum.

Je sens que je vais me pencher sérieusement sur cette initiative...

...Mais aujourd'hui c'est de mon parrain « de fait » dont je voulais vous parler : nekohayo.

Avec nekohayo, je ne sais même plus comment ni quand s'est noué le premier contact.

D'aussi loin que je me souvienne, je connais grosso modo nekohayo depuis que j'ai migré de Windows XP à GNU/Linux (avec Ubuntu 5.10), c'est à dire depuis fin 2005.

En fait je n'ai jamais rencontré physiquement nekohayo, je ne le fréquente que par claviers interposés. nekohayo est de la province du Québec, je suis en région parisienne.

Quand je suis sous passé sous GNU/Linux, tout le monde autour de moi utilisait Microsoft Windows.

Je me suis donc lancé à l'aventure avec ma bite et mon couteau.

Évidemment cela n'a pas été sans embûches, et les forums m'ont été d'une grande aide (conseil gratuit : gardez un ordinateur fonctionnel relié au Web si vous entreprenez de changer de système d'exploitation).

Et aussi nekohayo, qui m'a fait comprendre un peu comment tout ça marchait (outre ses conseils, astuces et dépannages, il m'a expliqué comment interagir avec les développeurs via les rapports de bogue – pour signaler des bogues ou faire des demandes de fonctionnalités –, m'a appris l'existence des HIG de GNOME – qu'il peut réciter par cœur : c'est un nazi de l'interface...).

Encore aujourd'hui je l'interpelle régulièrement sur des trucs qui me dépassent (mes connaissances techniques restent assez limitées) et il prend toujours le temps de me répondre malgré ses nombreuses activités (faut voir comment il intervient à tous les niveaux de GNOME pour filer des coups de main (exemple), et comment il pousse PiTiVi pour qu'il devienne le meilleur logiciel de montage vidéo du monde) et ce, même lorsque mes questions sont idiotes.

J'ai beaucoup de chance de connaître ce garçon doué, visionnaire, charmant et désintéressé.

Il est en quelque sorte mon parrain de cette belle aventure linuxienne, et j'espère sincèrement que l'initiative Parrain-Linux permettra à d'autres de nouer d'aussi belles rencontres.

Gravatar de Antistress
Original post of Antistress.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : La mort des projets libres de SourceForge ne signifie pas la mort de SourceForge

samedi 23 mars 2013 à 16:05

Le ”community manager” de SourceForge se rebiffe : ce n’est pas parce que la plateforme héberge une foultitude de projets libres morts ou non actifs que SourceForge est lui-même en train de mourir.

On ne peut lui donner tort, mais la grande question reste en suspens : pourquoi tout le monde (ou presque) s’en va désormais sur GitHub ?

Peut-être trouvera-t-on réponse dans les commentaires ;)

Joiseyshowaa - CC by-sa

Le mythe de la mort de SourceForge

The myth of the death of SourceForge

Rich Bowen - 07 décembre 2012 - Notes in the Margin (blog personnel)
(Traduction : tcit, Sky, goofy, KoS, Tr4sK, audionuma, Asta, Rudloff)

Je suis le community manager de SourceForge. À ce titre, je vois tous les jours des tweets annonçant la mort imminente de SourceForge. La preuve fournie est le nombre important de projets morts sur SourceForge.

Cela reflète une profonde ignorance de la façon dont l‘open source (et le développement logiciel en général) fonctionne.

Une des choses qui font du développement logiciel un hobby irrésistible est que cela ne coûte presque rien d’échouer. Vous avez une idée ? Chouette. Essayez-la. Ça a marché ? Non ? Bah, ce n’est pas une grande perte. Passez à la prochaine idée. Mais publiez donc ouvertement vos notes pour que d’autres personnes puissent y jeter un coup d’œil et voir si elles peuvent faire mieux.

La plupart des projets de logiciels échouent. Désolé. C’est la réalité.

Ainsi, le fait que SourceForge contienne de nombreux projets ayant échoué n’est pas une indication de la mort de SourceForge. Cela indique son âge. SourceForge a 12 ans. Github est encore un bébé et n’a donc encore qu’un petit nombre de projets morts. Attendez quelques années et nous entendrons dire que Github est l’endroit où vont les projets pour mourir et que le nouveau truc à la mode est beaucoup mieux.

Ceci est un non-sens et n’est donc pas un bon instrument de mesure. Les forges open source sont un endroit où vous pouvez essayer une idée, à peu de frais et, si nécessaire, trouver là où ça échoue. Il est rare de réussir.

Bien sûr, cela amène la question qui est toujours posée : pourquoi ne purgeons-nous pas tous les projets morts ? Eh bien, si vous y réfléchissez quelques minutes, vous verrez que ce n’est pas faisable. Qui suis-je pour déterminer quel projet est mort et lequel ne l’est pas ? J’ai un projet vieux de 10 ans, que je n’ai pas touché depuis 8 ans mais que j’ai l’intention de réécrire ce week-end. Que se passerait-il si nous l’avions effacé la semaine dernière ? Plus important, les notes et le code source de votre projet « mort » ou « loupé » mènent souvent à un fork qui lui, réussit. Purger les références historiques ne rend service à personne.

Pendant ce temps, je passe des heures chaque jour à faire la promotion des nouvelles versions et des développements de projets open source très actifs et très passionnés. Il ne se passe pas une semaine où, avec un tweet pour chacune des nouvelles versions, ma femme ne me dit pas « wow, tu tweetes vraiment énormément ! » Un tweet à peu près chaque heure, 24 heures par jour, chaque jour des 9 derniers mois. Ça fait un paquet de projets actifs. Pas morts du tout.

C’est un grand honneur d’être le community manager de SourceForge, de travailler avec des dizaines de milliers de projets vivants et passionnés. SourceForge reste un élément très important dans l’écosystème open source, avec de nouveaux projets créés chaque jour. Certains de ces projets sont destinés à devenir des succès, d’autres non. C’est juste comme cela que ça marche, et ça n’indique le déclin d’aucune des forges open source où cela arrive.

Crédit photo : Joiseyshowaa (Creative Commons By-Sa)

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.