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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #42

lundi 24 octobre 2016 à 00:01

Pour la 42ème semaine de 2016, voici 5 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)

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Pierre-Alain Bandinelli : Micropython sur ESP8266, l'électronique toujours plus libre et puissante !

dimanche 23 octobre 2016 à 14:44

L'ESP8266 est un petite puce développée par Espressif qui a de multiples qualités :

Initialement, elle a été beaucoup utilisée comme extension Wifi peu chère pour montages Arduino.

Mais ses qualités l'ont peu à peu rendu intéressante et utilisable seule : différents micro-systèmes ont été portés sur l'ESP8266 et l'ont peu à peu transformé en puce Wifi programmable. Ainsi, sur certains montages simples (internet des choses, domotique...) elle remplacera aisément un Arduino ou un Raspberry Pi et apportera en sus faible coût, faible consommation et encombrement réduit.

Nous allons voir dans ces lignes comment démarrer avec cette carte en l'équipement du micro-système micropython. Micropython a été porté récemment sur ESP8266 et le code en a été libéré suite à une campagne Kickstarter fructueuse.

Commençons par le matériel

La puce ESP8266 ressemble à ceci dans sa version 12 (qui est la plus performance notamment avec le plus grand nombre d'entrées-sorties) : esp8266-esp12.jpg

Pour un usage plus facile, on pourra la préférer pré-montée au sein d'un kit de développement qui en rendra :

En inconvénient, la consommation électrique sera un peu plus forte et l'encombrement sera plus important. Mais passée la phase de prototypage, rien n'empêche d'utiliser la carte seule !

Parmi les kits de développement pratiques, on peut noter les planches NodeMCU (prendre la v1) qui sont très bien, sont libres (code source ici) et ressemblent à ceci : NodeMCU_DEVKIT_1.0.jpg

Attention toutefois à la correspondance des pins de la planche de développement et les GPIOs de l'ESP8266 : D1, D2, ... ne correspondent pas à GPIO1, GPIO2... Cf. le schéma ci-dessous : NODEMCU_DEVKIT_V1.0_PINMAP.png

Envoyons Micropython

Une fois en possession d'une puce ESP8266 et de son kit de développement, il suffit de s'y connecter à l'aide d'un câble USB et un nouveau périphérique /dev/ttyUSB0 doit devenir disponible pour le système.

On peut alors :

pip install esptools.py
esptool.py --port /dev/ttyUSB0 erase_flash
esptool.py --port /dev/ttyUSB0 --baud 460800 write_flash --flash_size=8m 0 /path/to/esp8266.bin

Premier usage via le port série

Après redémarrage de la puce, on peut s'y connecter en série au travers de l'USB par exemple avec picocom (ou un autre logiciel de son choix) :

picocom /dev/ttyUSB -b 115200

et on obtient alors une console REPL Python qui permet d'exécuter toute commande de son choix dans l'environnement micropython.

Par exemple pour changer l'état d'un GPIO (attention à la numérotation, cf supra), on pourra appeler les commandes suivantes :

pin = machine.Pin(2, machine.Pin.OUT)
pin.value(1)
pin.value(0)

qui feront basculer en état HIGH/LOW le GPIO2 (D4 sur la planche de développement).

Usage au travers de WebREPL

Encore plus pratique, il est possible de se connecter à l'ESP8266 et à la console Python au travers du Wifi. Pour ce faire, l'ESP8266 se positionne comme un point d'accès Wifi auquel on peut se connecter : le mot de passe de connexion est "micropythoN".

Une fois connecté, on peut appeler l'ESP8266 à l'adresse 192.168.4.1 et se connecter à la console Python à l'aide de WebREPL, une page avec un peu de javascript qui aide à se connecter à la console REPL depuis un navigateur.

Il suffit de télécharger le contenu du dépôt WebREPL et lancer le fichier webrepl.html.

Envoyer un fichier sur l'ESP8266

Pour envoyer un fichier sur l'ESP8266, par exemple un fichier main.py qui sera exécuté à chaque lancement après initialisation, on pourra utiliser le commande outil webrepl_cli.py livré dans le dépôt WebREPL.

Connecté au point d'accès de l'ESP8266, la commande :

./webrepl_cli.py /path/to/main.py 192.168.4.1:/

se chargera de copier le fichier main.py à la racine de l'ESP8266.

Main.py pour tout contrôler

Dès lors, il est possible de placer le code de son choix dans le fichier main.py à la racine de l'ESP8266 pour l'asservir et lui faire exécuter le code de son choix.

On pourra par exemple :

Les idées ne vous manqueront certainement pas pour peupler le fichier main.py. Voilà un bon point de départ dans la documentation de micropython sur ESP8266.

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Thuban : Tuto :: Horloge locale synchronisée

dimanche 23 octobre 2016 à 13:26

Nouveau tutoriel nommé "NTP Client : Horloge locale synchronisée"

Le tutoriel démontre la simplicité - oui, encore :D - d'OpenBSD. En effet, synchroniser son horloge locale, dans votre machine informatique, est aussi simple qu'un "gentil bonjour". Cela se base sur le projet OpenNTPD, intégré nativement à OpenBSD, il suffit de configurer deux "tout petit" fichiers ... et "roulez jeunesse" ...

Bref, pour en profiter, je vous invite à lire le tutoriel !


Comme d'habitude, si vous voulez en discuter, "viendez" nous voir sur le forum ...

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PostBlue : Jappix est mort, vive XMPP

dimanche 23 octobre 2016 à 11:04

Jappix serait mort, et ce faisant le lien avec un nombre conséquent de mes contacts qui y avait une adresse #XMPP. C’est ce qui arrive quand on lance une boîte bien remplie d’œufs dans son panier.

Il suffit de regarder les messages sur le dépôt git pour se dire que le projet a été abandonné. Personne, je crois, ne reprochera à Valerian Saliou de se défaire du projet pour se consacrer à d'autres. Pourtant, avec tout le domaine jappix.com qui tombe dans les choux, j’ai l’impression que l'abandon d'un projet va ici de paire avec l'abandon d'un service, pourtant pas mal peuplé au vu de ma liste de contacts.

Un serveur XMPP peut être hébergé chez soi me dira-t-on, mais soyons honnêtes 30 secondes : ça n'est pas à la portée de tout le monde de déployer et d'administrer un serveur avec sa petite instance de #prosody qui tourne dessus. On se retrouve donc avec des ruches de comptes postés à un même endroit, faisant les frais de l’administration et de la gouvernance du service. Si l’on demande un compte chez moi, par exemple, la connexion se coupera de temps en temps puisque j’adore chipoter à ma machine, prosody redémarre donc souvent.

Jappix était l’une de ses ruches : 8 000 comptes il y a 5 ans (tout de même), soit un bon paquet de monde qui se retrouve à la rue. Cyrille, le troll chauve qui avait une adresse @jappix.com, m’a soufflé à l’oreille qu’il n'y a eu ni message de service, ni préavis de cessation des activités. Puisque je n’ai pas encore de réponse de Valerian, je lui laisse le bénéfice du doute mais soit il s'agit d'une erreur, soit c'est pas vraiment super sympa.

Or, maintenant que le nom de domaine pointe vers le néant et que j'ai perdu un quart de mes contacts, que faire ?

Au plus simple, se rediriger vers Movim, l'un des autres projet de client XMPP qui roule dans votre navigateur web. Movim permet même de créer un compte sur le serveur @movim.eu depuis l'un de ses serveurs italien ou néerlandais. Edhelas, qui est derrière le projet, me dit qu'il est en contact avec Valerian : peut-être que ces deux-là nous sortiront un lapin de leur chapeau.

Sinon, je conseillerais aux autres sans-abri de l'XMMP de s'inscrire sur l’un des serveurs faisant partie de la fédération JabberFR, pour moi une valeur sûre gérée par des personnes qui essaient de faire ça bien.

La fédération JabberFR propose un formulaire d’inscription aux serveurs de celle-ci. Il suffit d’y faire défiler la liste déroulante des serveurs et choisir l’adresse qui plaît le plus afin de se créer un compte en un tournemain. Or Link Mauve qui s'en occupe m'avertit que la librairie XMPPPHP utilisée par cette page tombe dans les choux, et que donc le service ne fonctionne malheureusement pas. J'espère qu'un jour viendra où la fédération (la jolie page cassée) JabberFR permettra de s'inscrire sur un serveur XMPP en deux coups de cuillère à pot, avec quelques exigences de qualité du service (ne pas tout couper d'un coup, par exemple) et de respect de la vie privée des comptes créés de surcroît. Si vous voulez vous investir dans le projet, n'hésitez pas ! Link Mauve a plein de chouettes idées qu'il se fera un plaisir de partager avec vous.

Qu'à cela ne tienne, ce qu'il est possible de faire, c'est de remarquer un domaine dont vous appréciez le nom (par exemple ouaza.com de Raphaël Hertzog), là ou sur l'annuaire général des serveurs publics XMPP, ouvrir votre programme client (par exemple Pidgin), ajouter un compte XMPP et cocher la ligne de création de compte en bas de la fenêtre.

Pour rappel, mon adresse XMPP est la même que mon adresse mail qui se trouve ici.

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blog-libre : Linux se professionnalise

dimanche 23 octobre 2016 à 10:00

Revenons à mon précédent article Qui croit encore à la percée de Linux auprès du grand public.

On ne peut pas contester mes 4 remarques : Vente liée pc et os, le lobbying de Microsoft, L’UEFI et secure boot, la campagne de gratuité de Windows 10. Ce ne sont pas des appréciations de ma part, ce sont tout simplement des faits. Au contraire « Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc », c’est une appréciation de ma part (puisqu’il n’y aucun chiffre réellement fiable).

La conclusion à tirer de tout cela, c’est qu’on est sur la mauvaise pente pour l’installation de Linux sur pc. Ça se complexifie (UEFI et secure boot), Microsoft joue toujours très bien de son lobbying et des habitudes des utilisateurs, le passage à Windows 10 gratuit a été un très bon argument marketing enfin la décision de la CJUE sur la vente liée pc et os est une étape majeure. On n’est pas dans le statut-quo, la situation ne s’améliore pas, elle se dégrade. Si certains lecteurs ont vu passer de bonnes nouvelles pour faciliter et démocratiser l’installation de Linux sur les postes du grand public, merci de laisser vos commentaires.

On peut simultanément constater que personne ne dit que Linux est un flop dans le monde professionnel informatique. De plus en plus de techniciens, ingénieurs, développeurs utilisent Linux professionnellement sur leurs serveurs et sur leurs postes de travail. Les compétences Linux sont activement recherchées sur le marché du travail, la majorité des serveurs web et des supercalculateurs sont sous Linux, c’est Linux qu’on utilise majoritairement dans le cloud pour sa souplesse (automatisation, configuration) et la conteneurisation (Docker). On pourrait ajouter à cela l’embarqué, les objets connectés… Je vais très rapidement à l’essentiel car nous serons tous d’accord là-dessus : Linux est une énorme réussite dans le monde professionnel informatique.

Il est impératif de comprendre (ou accepter c’est selon) : 1/ L’industrie informatique, c’est du BUSINESS 2/ Les différents acteurs de cette industrie (clients, entreprises, développeurs, utilisateurs) ont des visions et des buts différents. Un constructeur (Lenovo, Dell, HP) se moque bien de Linux si ça ne l’aide pas à vendre. C’est une évidence, le but de ces entreprises est de gagner de l’argent, elles ne sont pas là pour faire plaisir aux Linuxiens

Aujourd’hui Linux se professionnalise bien plus qu’il ne se démocratise. Les gens sont de moins en moins intéressés (et préoccupés…) par le système d’exploitation. Il y a d’abord le fait d’une explosion de système d’exploitation différents (voir Fragmentation). Il y a des usages différents : Smartphones, tablettes. Il y a une génération biberonnée aux réseaux sociaux, à YouTube, aux services web et pas à « l’ordinateur de papa » dans le bureau. L’industrie commence à habituer les utilisateurs à ce que le système d’exploitation soit masqué voire invisible, on se concentre sur l’usage. Sur iOS ou Android les actions principales reviennent à installer, lancer, désinstaller des applications sur l’écran d’accueil. On ne sait pas comment ça marche, on ne voit pas comment ça marche au contraire d’un Windows (base de registre, services lancés au démarrage, etc.) ou d’un Linux.

C’est la même bascule qui s’opère pour le cloud. L’utilisateur a un besoin, pourquoi devrait-il installer, maintenir, sécuriser un outil sur son poste alors qu’il est disponible « gratuitement » en ligne ? L’erreur c’est de considérer que le système d’exploitation est important pour l’utilisateur. Bien-sûr que non… mais ça l’est pour les informaticiens. Si j’ai besoin de modifier un document Word il me faut un pc, un système d’exploitation, Word/LibreOffice… ou sinon un navigateur (sur n’importe quel appareil) et une inscription sur Office Online. Il y a bien des serveurs qui tournent dans le cloud mais qui se préoccupe du système d’exploitation dessus ?

Si il faut enfoncer le clou, on peut parler de la conteneurisation. Un service dispensé par une image Docker, ces conteneurs tournent sur Linux et Windows (Server 2016), qui va se soucier du système d’exploitation hormis les techniciens ?

L’utilisateur veut retoucher une photo (besoin), il doit utiliser un logiciel (outil). Pour utiliser GIMP, il doit installer un système d’exploitation. Dans cette histoire, le système d’exploitation n’est qu’un moyen – et un surcoût – pour atteindre son but (utiliser GIMP pour retoucher sa photo). Pourquoi un surcoût ? Car l’utilisateur voit la sécurité, l’hygiène de son système d’exploitation, les mises à jour à faire comme des obligations et des contraintes, ça ne lui apporte rien. En réalité ça lui coûte du temps, de l’argent, ça lui demande des compétences, de l’attention.

Le système d’exploitation est voué à disparaître de l’attention de l’utilisateur, on est dans l’abstraction. Si Microsoft considère Windows 10 comme un service, qu’Apple a rendu ses mises à jour gratuites sur OS X, que Google/Apple/Microsoft poussent à la convergence tablettes/smartphones/pc, c’est parce qu’on bascule d’une logique « produit » à une logique « service ». C’est bien plus subtil, rentable et l’utilisateur est bien mieux emprisonné.

Dans tout cela, le « vieux » desktop Linux est dépassé.

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