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alterlibriste : Podcasting : NipSource

vendredi 13 février 2015 à 16:13

En ces temps de décadence des podcasts francophones sur les logiciels libres, il faut saluer l’arrivée de NipSource, un nouveau dans la famille NipCast. Comme toujours, j’ai attendu d’avoir pu mettre l’oreille sur quelques épisodes avant de pouvoir donner un avis suffisamment éclairé.

Il faut d’abord préciser que ce podcast est plus ou moins né sur les cendres de feu Parole de Tux puisque les animateurs y ont généralement fait leurs armes en tant que contributeurs (commentaires, dossiers en tant qu’invité, voire même animation). Pour autant, nous ne sommes plus en Belgique et la bière ainsi que les foutages de gueules y sont beaucoup moins présents ; ici, c’est beaucoup plus sérieux.

Les épisodes font une durée d’environ 1h30 et sont prévus pour être diffusés deux fois par mois. Pour ne pas les louper, voici le flux à donner à manger à votre agrégateur : rss
L’équipe compte entre 3 et 5 animateurs en fonction des disponibilités. Chacun amène quelques nouvelles technologiques et demandent l’avis des autres participants. Il peut aussi y avoir des sujets plus longs développés comme un dossier (dans l’épisode 2 : on a largement de quoi manger sur la ligne de commande). Enfin, les animateurs terminent avec leurs coups de cœur / coups de gueule. Tous les sujets sont documentés dans les notes de chaque émission sur le site.

Comme tout projet qui se lance, chacun doit bien évidemment trouver ses marques avant que l’équipe soit totalement en osmose mais on perçoit au fil des 3 premiers épisodes (le premier étant un pilote) une nette amélioration autant sur la forme que sur les échanges et la qualité sonore.

Du fait de la présence de plusieurs développeurs, le niveau technique est plutôt élevé et les sujets relativement orientés vers l’open source, l’entreprise et les outils de développement. Les novices auront du mal à suivre mais les gros barbus y trouveront leur bonheur.
Pour les novices, d’ailleurs, il est recommandé d’aller écouter les chroniques du jeune manchot diffusées par un des animateurs sous forme de petites capsules avec pour but de dégrossir les sujets touchant aux logiciels libres.

On peut donc souhaiter longue vie à NipSource en espérant pour ma part un peu plus de philosophie libriste, que voulez-vous, on ne se refait pas.

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Julien : Linux devient-il trop complexe ?

vendredi 13 février 2015 à 10:42

C’est en tout cas ce que se demande John Goerzen sur son blog Changelog. J’ai reçu cet article via la newsletter de Slashdot, le titre m’ayant interpellé, je suis allé le lire. Ce qu’il dit en résumé, c’est que de nos jours, les distributions Linux deviennent de plus en plus compliquées, et qu’il est souvent impossible de « réparer les problèmes que l’on rencontre tout seul ». Selon lui il existe un postulat de base pour définir un bon logiciel. « Un bon logiciel est un logiciel prévisible ». C’est à dire qu’en ayant lu la documentation et parcouru l’interface (si il y en a une), on peut alors prédire que telle action va mener à tel résultat. A l’opposé, plus le logiciel est complexe, plus la possibilité de réparer soit même va être compliquée. De plus le niveau de complexité augmentant, le nombre de bugs sera à l’avenant.

Plus que de facilité d’utilisation, il tient à parler de facilité d’analyse. Cette facilité qui rend possible le « self-repair ». A ce titre son analogie entre une grotte et le système Linux est particulièrement intéressante. Il nous décrit comme étant dans une vaste caverne, avec comme plan les pages de manuel qui décriraient la texture des murs mais qui ne donneraient pas de plan exact de la grotte. Il semble reprocher ce fait aux environnements de bureau (Gnome en tête) et au désir des utilisateurs d’avoir des choses belles et soit disant simples. On peut rapprocher ce reproche à la bataille anti-sytemd, où certains pensent que Systemd est la résultante d’une tentative de prise de contrôle des développeurs de Gnome sur Debian.

Il y a quelques jours, j’avais commencé un article sur le sujet de l’esthétique en informatique. Le billet de John m’a poussé à le modifier. En effet les gens souhaitent que les outils informatiques qu’ils utilisent soient jolis. Mais si on se réfère à l’article de John, ce serait justement cette tendance qui tend à complexifier le logiciel. A le rendre moins auditable.

Pour utiliser souvent les pages de manuel, je dois avouer que je suis assez d’accord avec l’avis de John. Et je dirais même que je le rejoins assez sur le terrain de la complexité grandissante de notre OS. L’exemple le plus parlant et celui de la clé USB. Quand on branche une clé USB, on s’attend à ce que celle ci monte toute seule. Les cas où cela n’arrive pas, il est quasiment impossible de savoir pourquoi. J’ai moi même été confronté au souci sur ma Wheezy, et je n’ai jamais compris ce qu’il se passait. Ni même la communauté Debian à qui j’avais posée la question. Le plus étrange c’est que tout est retombé en marche comme par magie ! C’est typiquement ce genre de petites mésaventures, qui font fuir les éventuels nouveaux utilisateurs. Et pas tellement parce que ça ne marche pas, mais bien parce qu’il est très compliqué de comprendre pourquoi. Et l’inconvénient ici, c’est qu’on est en totale contradiction avec les préceptes du Logiciel Libre. Ces préceptes qui font que justement de nouveaux utilisateurs, souhaitent installer une distribution, pensant qu’ils pourront auditer eux-mêmes leur  système et le réparer. Il m’arrive régulièrement de pester contre mon système, disant que j’en ai marre de passer 10 mns à tenter de comprendre pourquoi ma souris Bluetooth ne fonctionne subitement plus. J’ai envie de répondre que c’est un peu le prix de la liberté. Que malgré tout, le support matériel par les distributions Linux a fait d’énormes progrès, qui vont dans le sens d’une adoption massive.

Malgré tout, ces progrès doivent-ils se faire au détriment de la philosophie de base du Logiciel Libre ? Continueriez-vous à utiliser votre distribution si elle avait un niveau de support matériel parfait, une interface très léchée mais qu’elle devenait complètement inauditable ?

 

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Philippe Scoffoni : Fruits, légumes et logiciels libres moches

jeudi 12 février 2015 à 17:34

logo-label-quoi-ma-gueule_4903905Vous n’avez peut-être pas échappé à la campagne marketing d’une grande chaîne de supermarché ventant les mérites des fruits et légumes moches. Il s’agit avant tout d’une opération commerciale. Certains y verront une tentative supplémentaire pour racler les fonds des portefeuilles de plus en plus vides des Français là où d’autres y verront un retour à des comportements raisonnés pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

La vérité est comme souvent entre les deux et à titre personnel et quelques soit les motivations de cette opération, la démarche, initiée par un collectif Les Gueules cassées, est salutaire et sa médiatisation bienvenue.

Je ne peux m’empêcher d’y voir un lien avec les logiciels libres qui sont d’une certaine façon la version « bio » ou raisonnée des logiciels. Il y a bien sûr logiciel libre et logiciel « libre » tout comme il y a bio et « bio ». Dans les deux cas, il s’agit avant tout de respecter un cahier des charges pour obtenir un « label ». Mais il ne faut pas oublier les conditions dans lesquels ils sont produits et commercialisés. Un légume bio produit par des ouvriers « esclaves » à l’autre bout de planète et transporté jusqu’à chez nous est-il encore bio ?

Toujours est-il que le parallèle entre ces fruits et légumes moches, mais tout à fait propres à la consommation et les logiciels libres est intéressant. Il est souvent reproché à ces derniers d’être dotés d’une mauvaise ergonomie ou encore d’être limités fonctionnellement. Cependant, ils permettent bien souvent de « faire le job ».

Le parallèle a évidemment ses limites. Les fruits et légumes moches sont difficilement évitables. Il y a toujours une part d’anomalie dans la production agricole. Peut-on en dire autant des logiciels libres ? Leur conception relève d’une œuvre de l’esprit et peut donc aspirer à une certaine perfection.

Mais j’aime bien quand même ce parallèle. Une façon de « désamorcer » une des oppositions traditionnelles aux logiciels libres :-)


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 12/02/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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mozillaZine-fr : Après Firefox OS, le premier Ubuntu Phone débarque en Europe

jeudi 12 février 2015 à 14:20

Le titre de cet article de Développez.com, « Le premier smartphone sous Ubuntu Phone débarque en Europe » nous rappelle un article que nous avons publié en novembre 2013 sur Firefox OS « Firefox OS revient en Europe avant l’Asie en 2014 ». C’est assez amusant de voir revenir la même question que nous nous posions alors : « peut-il concurrencer Android et iOS ? ». Par contre, il est assez difficile d’y répondre. On ne peut pas dire que Firefox OS concurrence Android pour le moment. On lit ça et des commentaires qui estiment qu’il est arrivé tard sur un marché complètement saturé. Alors que penser de cet Ubuntu Phone qui arrive encore plus tard ? En tout cas, on peut se réjouir de voir un peu plus de diversité dans l’écosystème du smartphone et nous souhaitons bonne chance à Ubuntu.

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yeKcim : Textext dans Inkscape 0.91

jeudi 12 février 2015 à 11:49

Intégrer des formules LaTeX directement dans Inkscape est quasi indispensable pour les scientifiques utilisateurs de ce logiciel de dessin vectoriel. Il est possible de le faire directement via la menu Extensions → Rendu → LaTeX…. Si cette entrée n’est pas disponible, c’est qu’il manque une dépendance, mais tant qu’à installer celle-ci, profitez-en pour installer Textext, l’extension LaTeX plus complète qui permet de ré-éditer les équations.

Si vous téléchargez Textext directement depuis le site officiel alors que vous utilisez Windows le script ne se lancera pas. Il est nécessaire d’utiliser une version modifiée de Textext. J’ai trouvé cette version modifiée sur le net, j’en mets une copie ici car beaucoup des liens que j’ai trouvé ont tendance à renvoyer vers des 404… [sources : 1 2 3].

Windows

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Choisissez les fichiers d’installation 32 ou 64 bits en fonction de votre système. Si vous ne savez pas lequel il vous faut : Clic droit sur l’icône Ordinateur (sur le Bureau ou dans le Menu Windows) → Propriétés, l’information est affichée dans Système : Type du système.

  1. Installer Miktex, Ghostscript, Ghostview, ImageMagick
  2. Installer pstoedit en personnalisant l’installation :
    1. Installation dans le dossier de Gostgum : C:\\Program Files\\Ghostgum\\pstoedit
    2. Cocher : « .h and .lib files for using the pstoedit.dll in other programs » et « plugins SVG, MIF, EMF, CGM format (shareware) »
  3. Copier les fichiers textext.py et textext.inx dans : C:\\Program Files\\Inkscape\\share\\extensions
  4. Extraire site-packages.zip dans : C:\\Program Files\\Inkscape\\python\\Lib\\site-packages
  5. Clic droit Ordinateur (sur le Bureau ou dans le Menu Windows) : Propriétés → Paramètres système avancés → Variables d'environnement… Dans Variables système → Path, ajouter :

;C:\\Program Files\\gs\\gs9.15\\lib;C:\\Program Files\\gs\\gs9.15\\bin;C:\\Program Files\\ghostgum\\pstoedit

MacOS

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  1. Installer pstoedit via Macports ou Fink
  2. Copier les fichiers textext.py et textext.inx dans le dossier : /Applications/Inkscape.app/Contents/Resources/extensions

GNU/Linux

logo_linux.png

  1. Installer les dépendances : texlive pstoedit pdf2svg
  2. Copier les fichiers textext.py et textext.inx dans le dossier : ~/.config/inkscape/extensions/ ou dans /usr/share/inkscape/extensions si vous souhaitez installer l’extension pour tous les utilisateurs.

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