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genma : Rss2twitt.py - Petit script python

jeudi 30 juin 2016 à 09:00

J'utilise encore le système de Twitterfeed qui permet de faire des twitt automatisés. On indique un fils RSS, une heure, une fréquence et je peux ainsi envoyer un message sur twitter avec un message personnalisé dès qu'un nouveau billet est publié sur le blog. Mais je me suis dis que vu que j'ai mon serveur perso, je dois pouvoir faire ça moi-même. L'occasion pour moi de me remettre au Python.

Voici donc un petit bout de code sans prétention qui fait la même chose. Je ne détaille pas, on trouve facilement comment avoir les clefs pour l'API Twitter. J'utilise le module twython pour me connecter à l'API Twitter et le module Feedparser pour parser le flux RSS. Je partage ça là, si peut être utile à d'autres.

#!/usr/bin/env python
# coding: utf-8
from twython import Twython
import feedparser
import requests
import json

#---------------------------------------"
# Recuperation du RSS, on parse pour ne récupérer
# que le dernier article (titre et url)
#---------------------------------------"
blog_rss = "http://genma.free.fr/spip.php?page=backend"
feeds = feedparser.parse(blog_rss)
syndication_number = 1
urlDernierBillet = ""
articleTitle= " "
for i in range(0, syndication_number):
#print "%s %s %s" % ("A lire" , feeds.entries[i]['title'], feeds.entries[i]['link'])
urlDernierBillet = feeds.entries[i]['link']
articleTitle = feeds.entries[i]['title']

#---------------------------------------"
# Appel de l'API python pour avoir un twitt
#---------------------------------------"
CONSUMER_KEY = 'XXXXXXXXXX'
CONSUMER_SECRET = 'XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX'
ACCESS_KEY = 'XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX'
ACCESS_SECRET = 'XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX'

api = Twython(CONSUMER_KEY,CONSUMER_SECRET,ACCESS_KEY,ACCESS_SECRET)
api.update_status(status='A lire sur le blog '+ articleTitle + ' ' + urlDernierBillet)

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Ilphrin : Des jeux Web avec Superpowers

jeudi 30 juin 2016 à 00:00

Quand il s’agit de développer des jeux vidéos sur base d’HTML5, il existe de nombreux cours et librairies sur Internet relatif à ce sujet, et on peut maintenant trouver facilement des ressources pour apprendre à développer des jeux avec telles ou telle technologie (jetez un oeil ICI, ça veut le coup d’oeil ;)). Dans la continuité de ce boum technologique, et né Superpowers: Un IDE pour développer des Jeux Web de façon collaborative.

Le concept

Superpowers est un projet libre, qui tourne sur une base d’Electron donc le logiciel lui-même est fait avec des technologies Web, et il est multiplateforme donc vous pouvez l’essayer sous Windows, Mac OS ou Linux, mais aussi directement depuis le navigateur Web!

Superpowers fonctionne par système de client<->serveur, le serveur s’occupe de gérer les différents projets, et l’accès par les clients à ceux-ci. Lorsque vous lancez le serveur il se lance par défaut en localhost sur un port pré-défini. Une fois le serveur lancé vous pouvez vous y connecter avec un client, avec potentiellement un mot de passe et/ou un nom d’utilisateur à fournir.

superpowers_01

On peut commencer à travailler…

Tout est faisable à l’intérieur de cet environnement de développement. Que ce soit sur les graphismes, le code, le son, etc… Le site officiel fourni un très bon tutoriel pour débuter avec Superpowers.

Lorsque l’on travaille avec Superpowers sur l’aspect du code, on ne travaille pas directement avec l’HTML, le CSS, ou même le Javascript. Ici tout est en TypeScript, un langage de surcouche à Javascript, qui peut ensuite être compilé vers ce dernier. Pour apprendre à utiliser Superpowers il faut apprendre le langage TypeScript, qui est vraiment très simple, mais aussi à la fois puissant. Je laisse la parole à d’autres personnes plus compétentes pour parler de celui-ci quelque part sur le Net, mais vraiment l’essayer c’est l’adopter. ;)

…En collaboration!

Le gros point qui est à mettre en avant à mon avis, et le fait que Superpowers permet aux créateurs de Jeux Vidéos de travailler ensemble, et simultanément sur un projet. Chaque changement se voit en temps réel auprès des autres clients connectés: L’un peut coder pendant qu’un autre prépare des TileSets, et qu’un autre construit une Scène de jeu.

superpowers_02

Ce logiciel est encore en Bêta officiellement, il a donc encore quelques soucis, et manque de deux/trois fonctionalités qui pourraient être utiles (des notifications de modifications sur une partie du projet, un moyen de communication, pourquoi pas intégrer un client IRC directement à l’intérieur), mais cela n’assombrit pas ses nombreuses qualités.

Il est rare en ce moment d’avoir un projet libre qui prend les devant et qui innove dans un domaine. Quand aujourd’hui la tendance est à la copie de fonctionalités en comparaison d’autres outils payants et/ou propriétaires, Superpowers apporte une nouvelle pierre à l’édifice des jeux vidéos en Web, et je suis impatient de démarrer un projet sérieux avec (Surement un Shoot ‘em up, bien sûr libre cela va de soi, si il y a des intéressés ;) ).

Pour finir, un petit lien vers un dépot Github qui contient de gros tutoriaux sur Superpowers en créant de A à Z des petits jeux d’arcade: ICI

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TheLinuxFr : Script post-installation Fedora 24

mercredi 29 juin 2016 à 22:33

Suite à la sortie de Fedora en version 24 voici mon petit script de post-installation. Le script est conçu pour le bureau Gnome 3.20 fournis par défaut dans Fedora.

Fonctionnalités

Il est frais de ce soir et il est tard, n’hésitez pas à rapporter les divers problèmes.

Installation

curl https://git.lietart.fr/thelinuxfr/postinstallfedora/raw/master/postinstallfedora24 -o postinstallfedora24 &amp;&amp; chmod +x postinstallfedora24 &amp;&amp; ./postinstallfedora24

Source : https://git.lietart.fr/thelinuxfr/postinstallfedora

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alterlibriste : La liberté de vouloir

mardi 28 juin 2016 à 19:51

Hier, sentant la pénurie de podcast estivale arriver, j’ai écouté une interview de Richard Stallman passé le 22 avril dernier sur la radio Libre@Toi. Forcément, le propos, même déjà entendu fait réfléchir et réagir.

Mon but ici n’est pas de revenir sur le personnage et ses extravagances ou ses jusqu’au-boutismes, chacun a déjà son opinion. A la fois véritable gourou à qui l’on doit la naissance du mouvement du logiciel libre et en même temps personnage qui ne vit pas vraiment dans la société actuelle, on oscille facilement entre l’admiration et le rejet. Quand il dit par exemple qu’en tant que parents, il ne faut pas accepter que les enseignants utilisent des logiciels privateurs, on voit bien qu’il ne connaît ni notre éducation nationale, ni le fait d’avoir des enfants.

Mais bon commençons déjà par notre propre utilisation et les fameuses libertés. Car, d’un côté, il va parfois trop loin sur le mode d’utilisation des technologies qui devraient être bannies dès qu’elles ne sont pas utilisables avec du logiciel libre (ce qui veut dire qu’il devrait aussi arrêter de prendre l’avion et tout moyen de transport fonctionnant avec une interface logicielle et bientôt purement et simplement tout appareil électronique) ; d’un autre côté, je trouve que les libertés ne sont basées que du point de vue du développeur.

La liberté 0 est celle de pouvoir exécuter librement un programme pour tous les usages que l’on souhaite. Mais il commence à être pointé du doigt qu’avant de pouvoir l’exécuter, il faut déjà en avoir les capacités physiques (droit revendiqué par l’association Liberté 0) mais aussi les capacités de l’installer. Et généralement, plus un programme est facile à installer, plus le système est privateur (appli Android ou Apple, exécutable Windows) et dépend directement de l’accessibilité donnée à ce programme. Sur un système libre, les applications disponibles dans les dépôts sont facilement installables aussi mais lorsqu’elles n’y sont pas, c’est beaucoup moins évident et la compilation à partir du code source (qui est l’idéal absolu pour quelqu’un voulant tourner sur un code dont il est maître) n’est clairement pas à la portée de tout le monde.

La liberté 1 est la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins. Là, elle ne s’applique qu’à celui qui a les capacité de comprendre le code. Elle n’est encore pas au niveau de l’utilisateur.

La liberté 2 est de pouvoir redistribuer des copies du programmes. On va dire que c’est la plus accessible car elle permet de mettre le logiciel que l’on aime sur un support et de le diffuser. Alors que l’on imagine facilement cette utilisation du temps des disquettes et des CD-ROM, elle n’est plus aussi utilisée depuis que l’internet haut-débit généralisé puisqu’on a facilement accès à ces programmes. La plus grande difficulté est maintenant de trouver une copie qui n’a pas été vérolée.

La liberté 3 est d’améliorer et de distribuer ces améliorations. C’est un stade au-dessus de la liberté 1 puisque si on peut imaginer aller bricoler un peu dans le code pour faire une adaptation, pour l’améliorer, il faut vraiment savoir coder ou apprendre à le faire.

L’utilisation d’un logiciel libre pour quelqu’un ne sachant pas programmer consiste donc, s’il est capable de l’installer et de le faire fonctionner, à pouvoir l’utiliser et éventuellement le distribuer (sachant que les autres aussi y ont accès). On ne peut pas dire que ça le libère énormément et on comprend qu’ils ne soient pas si nombreux à se ruer dessus. Bon, ils ont aussi l’avantage que ce programme n’est pas censé faire autre chose que ce qu’il doit faire et que d’autres peuvent vérifier que c’est bien le cas.

Donc mon propos était de dire que si on peut qualifier sur ces critères le fait qu’un logiciel est libre ou non, il est beaucoup plus difficile de dire qu’il apporte ou pas plus de liberté à l’utilisateur si celui-ci n’arrive pas à l’installer ou à l’utiliser. C’est là qu’entre en jeu l’aspect philosophique et tous les débats sans fins sur la "libriste attitude".

Pour ne pas s’y embourber, je vais poser un préalable et faire chauffer vos neurones en partant du principe qu’être libre ce n’est pas faire ce que l’on veut mais vouloir ce que l’on fait ou même vouloir ce que l’on peut.
Je ne vais pas détailler ici, l’épreuve de philo est passée mais vous pouvez me remettre votre copie dans 4h ou faire une petite recherche à ce sujet et en principe vous ne devriez pas être trop en désaccord.

Ça évite de dire de toutes façons je fais ce que je veux, si j’ai envie d’installer un logiciel non libre, c’est ma liberté. Oui, mais est-ce ma volonté ? Et suis-je capable de quelque chose correspondant mieux à mes souhaits ?
Si je ne suis pas capable d’installer quoi que ce soit, j’utilise ce que j’ai à ma disposition ; cas du simple utilisateur mais aussi de libristes dans leurs activités professionnelles.
Si je n’ai aucune alternative parce que la fonctionnalité n’existe pas en libre ; cas d’un logiciel spécifique ou de drivers non disponibles.
Si j’ai une alternative mais moins efficace ou vraiment moins adaptée ; cas du driver de carte graphique et du coup vaut-il mieux jouer avec un driver non libre ou sur un OS non libre ?

En fait, plutôt que d’offrir l’alternative habituelle du puriste contre le pragmatique, je voudrais proposer la réflexion sur une troisième voie : celle de l’apprentissage.

Voilà pour moi où mène la liberté de vouloir qui augmente notre liberté de pouvoir.
Mais cette démarche est totalement personnelle et la seule personne que l’on peut critiquer, c’est nous-même. Et si l’autre n’y arrive pas, à nous de l’y aider mais pas de faire à sa place, lui donner des pistes pour qu’il apprenne lui aussi.

Ça me rappelle l’histoire de celui à qui on donne du poisson ou à qui on apprend à pêcher...

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Bridouz : Solus 1.2, Un vent de légèreté gnomesque

mardi 28 juin 2016 à 14:00

Une distribution linux conçue pour une utilisation desktop, avec un accent prononcé sur la simplicité et la légèreté. C'est le pari un peu fou que c'est lancé l'équipe derrière Solus, anciennement connu sous le nom d'Evolve OS. La distribution vient tout juste de se voir gratifier d'un nouvel iso 1.2, version irlandaisement nommé Shannon. J'avais jeté un rapide coup de souris sur cette distribution il a quelques mois, il est temps de repartir vers ces contrées gnomesques où une petite bande fait de sa tambouille sans déranger personne. Le pire, c'est que cette tambouille est délicieuse !

Solus est une petite distribution linux qui s'est lancée un défi : partir de rien, créer une surcouche se basant sur Gnome 3 mais se voulant plus simple. Lorsqu'on lance le live cd qui s'est transformé au fil des années en live usb key force est de constater que le pari est réussi. L'interface est sobre et élégante, la distribution démarre comme une fusée, je pense que de toutes les distributions que j'ai pu essayer, c'est celle qui démarre la plus vite sur mon HP G72 vieillissant. Bravo.


Budgie Desktop est l'interface crée par Ikey Doherty, le principal développeur de la distribution. Budgie se veut être une alternative moins gourmande et plus épurée que Gnome tout en utilisant la force de cette dernière. Au repos Solus, et donc Budgie, mobilise 450MO de RAM chez moi ce qui la rend plus de deux fois moins gourmande que Gnome et c'est un bon point. Budgie propose le traditionnel menu avec les applications et une barre de recherche mais, là où il innove, c'est avec son panel appelé Raven. Ce dernier se cache du côté droit du bureau et se dévoile en cliquant sur l'icône de notification présente dans la zone de notification du bureau. Raven se divise en trois parties :
  • D'un côté la partie Notification qui comme son nom l'indique vous avertira quand un réseau wifi sera disponible par exemple ou encore quand une tâche dans un terminal se termine.
  • Le panel inclue également une zone nommée Applets comprenant un calendrier, les réglages sonores en fonction de vos périphériques ainsi qu'un applet apparaissant quand vous lancer votre lecteur musical. Ainsi vous pourrez donc contrôler la lecture de votre musique depuis ce panel.
  • La troisième partie est un panel de configuration rapide de l'interface vous permettant de changer le thème d'icône du bureau par exemple mais également de gérer les panneaux.

Je dois dire qu'au départ je ne voyais pas trop le réel intérêt de Raven mais au final il s'avère que c'est un outil supplémentaire qui est très agréable à utiliser et qui demande qu'à être étoffé. Cela viendra avec le temps.


Le point noir « Canada Dry » car finalement c'en est un qui n'en est pas de la distribution était par le passé le nombre de logiciels présent dans les dépôts. Quand j'avais testé Solus à l'époque de la 1.0 je me rappelle qu'il n'y avait que peu de logiciels disponibles et que l'outil graphique était encore rudimentaire. Là aussi la distribution a évolué et après s'être concentré sur le background pour fournir un système stable et fonctionnel l'équipe de packaging commence doucement à ajouter plus de logiciels à ses dépôts et a également travaillé sur une refonte de la logithèque. Solus embarque les logiciels standards pour une utilisation d'un OS avec notamment Firefox, Libreoffice, Gimp, Thunderbird, VLC et Rhythmbox. Avec ça pas mal de gens pourront utiliser leur ordinateur quotidiennement. Solus embarque également des logiciels que j'affectionne tout particulièrement comme Gnome-Mpv ou encore Lollypop et pour ce qui est de l'apparence ils embarquent aussi le somptueux thème Arc ainsi que des thèmes d'icônes comme Arc-Icons, Paper Icons ou encore Numix Circle. Il y a donc matière à se créer un beau bureau :)

Solus fonctionne avec un gestionnaire de paquets nommé eopkg qui, se veut être en accord avec la philosophie de la distribution. Il est simple et rapide. J'aime tout particulièrement les raccourcis à deux caractères du gestionnaire ce qui permet de l'utiliser rapidement en ligne de commande. Par exemple un simple eopkg up permet de mettre à jour son système.  C'est tout con mais c'est bon.

Après une semaine d'utilisation je suis relativement conquis par la distribution. L'environnement est stable et j'ai tout ce qu'il me faut pour utiliser mon OS. Je rencontrais un problème avec mon scanner qui n'était pas détecté et après en avoir trouvé la cause et l'avoir signalé à l'équipe il n'a fallu que quelques heures avant qu'une mise à jour apparaisse et répare ce problème. Le scanner était donc dorénavant détecté mais seulement avec le compte root. Finalement j'ai trouvé la solution, l'utilisateur n'était pas présent dans le group usb, et donc il était donc normal que Simple-Scan ne puisse trouver mon scanner.

D'un point de vue technique Solus est donc une très bonne distribution mais, ce qui la rend encore plus savoureuse c'est son côté détendu que l'équipe veut insuffler. Les billets du blog de la distribution sont exquis, on suit ce qui se passe sous le capot tout en goûtant à l'humour de l'équipe et au langage singulier d'Ikey. Une distribution qui parcourt son petit bonhomme de chemin, en prenant le temps de développer quelque-chose de propre et fonctionnel en se concentrant sur la base avant d'étoffer le tout. Une distribution qui a le mérite d'apporter des choses nouvelles et qui sera donc à suivre dans ses futurs montures, histoire de voir les surprises qu'elle nous réservera.

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