Comme annoncé aujourd’hui sur notre fil Twitter, le département Cloud Services de Mozilla vient de présenter son plan de transfert des utilisateurs du Sync historique vers un compte Firefox. En clair, cela signifie que les utilisateurs de Sync qui sont encore sur l’ancien système seront incités, à partir du mois d’avril, à passer à un compte Firefox pour bénéficier du nouveau système. La manipulation sera guidée et automatique sur Firefox 37. Elle sera manuelle pour ceux qui ne mettent pas à jour automatiquement Firefox. À terme, les anciens serveurs qui fournissent ce service seront recyclés.

Rappelons que Sync permet d’accéder à ses mots de passe enregistrés, son historique, ses marque-pages, etc. depuis n’importe quel Firefox (PC ou mobile), de la même manière que la connexion à Google sur Chrome, mais qu’à la différence de Chrome chacun peut installer son propre serveur Sync sur son serveur personnel, sans compter que Mozilla ne connaît ni n’exploite les données enregistrées sur ses serveurs.

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Voilà un « jouet technique » qui ravira les amateurs de JavaScript : l’API BroadcastChannel permettra une communication directe entre onglets, fenêtres ou iframes… sous certaines conditions, bien entendu, afin de préserver la sécurité de la navigation. C’est ce que vient d’annoncer Jason Weathersby, porte-parole technique de Mozilla, sur le blog Mozilla Hacks. C’est un objet d’expérimentation intéressant, par exemple si on imagine de pouvoir uploader (téléverser) une photo dans un onglet et voir cette photo immédiatement mise à jour dans un autre onglet ouvert sur le même site. Cela évitera un aller-retour sur le serveur, via Ajax par exemple. Cela dit, il s’agit pour l’instant d’un sujet purement expérimental puisque cette proposition du WHATWG n’est implémentée que par Firefox. On remarquera quand même que Firefox est leader sur ce terrain d’innovation.

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Les négociations secrètes pour l’application du traité entre l’Europe et les USA (traité TAFTA ou TTIP) et pour l’application du traité entre l’Europe et le Canada (traité CETA) continuent en dehors de tout processus démocratique. Ces accords sont aussi dangereux que le traité transatlantique ACTA qui avait été abandonné suite à de nombreux rassemblements.

Les traités transatlantiques banaliseront par exemple l’utilisation des verrous numériques (DRM), supprimeront la notion de domaine public et légaliseront les brevets logiciels en Europe, mettant en péril l’industrie du logiciel libre.

• CETA-TAFTA, des traités jumeaux pour détruire la souveraineté des peuples.

Les associations qui défendent les logiciels libres se sont exprimées à plusieurs reprises contre ces traités : la FFII, l’APRIL, La Quadrature du Net, lors des RMLL etc.

Parlez-en à vos députés et sénateurs, signez les pétitions en cours et demandez à vos proches de les signer, ces traités anti-démocratiques doivent être stoppés, quel que soit leur nom.

Quelques pétitions (ajoutez-en si vous en trouvez d’autres) :

• STOP TTIP et CETA ;
• STOP TTIP SumOfUs ;

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The post Non au traité transatlantique TAFTA appeared first on Le blog de l'association GOALL.

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Je suis d'un tempérament plutôt curieux. De nombreux domaines sont susceptibles de m'intéresser. Le logiciel libre, la cartographie et l'aéronautique en font partie. Un sujet technique, un brin d'informatique, une pincée de créativité et un menu défi à relever ? Lorsqu'un projet personnel réunit certains ingrédients, c'est un plaisir que d'y consacrer du temps. Pour celui-ci, c'est carton plein.

Le problème

Le service de l'information aéronautique (SIA) — dépendant de la direction générale de l'aviation civile (DGAC) — publie de nombreux documents. Il y avait notamment, jusqu'à il y a quelques années, des cartes représentant les secteurs de contrôle de l'espace aérien civil français. Ces cartes ne sont plus produites mais les coordonnées GPS des secteurs sont publiées en PDF.

Qu'à cela ne tienne. Je m'en vais réaliser ces cartes moi-même.

Site web du SIA : www.sia.aviation-civile.gouv.fr

Le problème du problème

Je suis profondément convaincu par le logiciel libre et l'esprit qui anime ce mouvement. Et quitte à faire les choses, autant qu'elles soient bien faites.

Les cartes réalisées seront diffusées sous licence CC BY-SA. Pour ce faire, il faut bien entendu que l'ensemble des éléments utilisés soient compatibles avec cette licence. Je pense m'en sortir assez facilement pour les données cartographiques de base. Quant aux données GPS publiées par une administration publique, je m'interroge. Aucune information légale n'est disponible. Après deux messages envoyés via le formulaire de contact disponible sur le site web du SIA — laissés sans réponse — je change de stratégie et m'intéresse au droit encadrant généralement ce type de données.

Les licences Creative Commons, article Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_Creative_Commons

Le problème du problème du problème

Présent sur Diaspora*, je soumets la question à Lionel Maurel qui semble plutôt bien tâter le sujet. Ayant certainement plein d'autres trucs à faire — ici, ici ou ici —, on peut comprendre qu'il ne se soit pas penché sur mon petit soucis. Plein de bonne volonté, je contacte Romaine Lubrique ; qui me renvoie vers OpenStreetMap France. Logique. C'est le président de l'association en personne qui me répond ; et me renvoie à son tour vers le SIA.

J'ai comme qui dirait l'impression de tourner en rond.

Je tente d'envoyer un petit e-mail à data.gouv.fr, sans conviction ni plus de succès. Tant pis.

Puisque personne ne semble intéressé pour m'expliquer que j'ai tort, je dois certainement avoir raison. (Et pif ! Vous ne l'avez pas vu venir celle-là, hein ?)

QGIS

Le logiciel choisi pour réaliser la carte est QGIS, le « système d'information géographique libre et open source » publié sous licence GNU GPL v2. Lequel est d'ailleurs présent dans les dépôts logiciels de la Debian GNU/Linux « Wheezy » qui propulse mon ordinateur portable. Facile. Afin de pouvoir profiter de la dernière version du programme, un dépôt spécifique à ajouter au gestionnaire de paquets est proposé.

Site web de QGIS : www.qgis.org

Mes compétences en matière de cartographie se résument grossièrement à l'édition d'OpenStreetMap. Et même si ça m'éclate, je suis loin d'être géomaticien. Je ne m'étais pas vraiment intéressé aux systèmes d'information géographiques (SIG), et la découverte de QGIS a été une excellente surprise. Ce logiciel est une merveille. Il est possible de se connecter à de nombreux serveurs Internet afin d'importer directement de multiples jeux de données, ou d'importer tout un tas de fichiers standards. Le logiciel est très puissant, et l'interface de création des rendus est assez impressionnante. Il m'a fallu un peu de temps pour prendre l'outil en main, mais c'est avec plaisir que j'en découvre les fonctionnalités.

Police d'écriture

La police d'écriture choisie se nomme Alegreya. Publiée sous licence SIL OFL 1.1, son auteur est Juan Pablo del Peral. Elle peut être téléchargée en de nombreux endroits, notamment sur Font Squirrel.

Natural Earth

Les données cartographiques choisies, élevées dans le domaine public, sont issues de Natural Earth.

Initié par des nord-américains, le projet regroupe des contributeurs de tout horizon. L'objectif est de centraliser un maximum de données cartographiques libres de droit afin de les mettre à la disposition du plus grand nombre. Tout un chacun est invité à participer.

Mes besoins sont assez rudimentaires. Je me suis servi de quatre jeux de données : les frontières nationales, les limites départementales, les principales villes de France et les principaux aéroports du monde.

Données du SIA

Comme je l'expliquais plus haut, le SIA publie les coordonnées GPS des secteurs de contrôle de l'espace aérien civil national. En fichier PDF. Lequel contient également tout un tas de données non pertinentes pour mon projet. De quoi s'amuser un brin.

Le document, intitulé « ENR 3.8 Secteurs de contrôle ACC/UAC », est téléchargeable sur leur site web.

Grâce à l'utilitaire pdf2txt — fourni par le paquet python-pdfminer —  je peux convertir le PDF en fichier texte. Grâce à mes dix doigts — et à grands coups de sed et de awk bien dégueulasses — j'ai confectionné un script Bash qui prend le fichier PDF en entrée et me sort un fichier GeoJSON contenant l'ensemble des données utiles en sortie. Lequel fichier peut-être directement importé dans QGIS pour traitement. Classieux.

Le script est disponible ci-dessous. Je m'excuse par avance auprès de la confédération des ninjas ceinture noire ès Bash troisième dan pour sa piètre qualité. Je suis ouvert à toute proposition d'amélioration.

#!/bin/bash

# Script d'extraction des données géographiques relatives
# aux secteurs de contrôle de l'espace aérien civil français
# depuis le document ENR 3.8 du service de l'information
# aéronautique (SIA, www.sia.aviation-civil.gouv.fr) en format
# GeoJSON sur la sortie standard.
#
# Auteur : Cyprien Pouzenc (cyprien@cypouz.com)
# Date de création : 2014-10-17
# Dernière modification : 2015-01-26


# Message d'aide.
helpmsg ()
{
cat << EOF

$(basename $0) extracts geographic data from ENR 3.8 PDF file
to GeoJSON format on standard output.

Usage: ./$(basename $0) input_file.pdf

EOF
}

if [[ $1 == "" ]] ; then
    helpmsg
    exit 0;
fi


PDF_PARSER="pdf2txt"    # Fournit par le paquet python-pdfminer.
MARK="ZEOge8g4rezKi"    # Repère de traitement pour sed.


# Extraction du contenu textuel du fichier PDF source.
$PDF_PARSER "$1" |

# Préparation des données.
sed "
    s/ *, */, /g
    s/-\\{12\\}//g
    s/[←→]//g
    s/AIRAC\\|©\\|ENR\\|-/\\n&$MARK/g
    s/[[:digit:]]\\{2\\}°..'..\\"[NS]/$MARK\\n&/g
    s/\\(FL [[:digit:]]\\{3\\}\\|UNL\\|SFC\\)\\(FL [[:digit:]]\\{3\\}\\|UNL\\|SFC\\)\\([[:digit:]]\\?[[:upper:]]\\{2\\}\\|[[:digit:]]\\?[[:upper:]][[:digit:]]\\)\\?/\\n\\1\\n\\2\\n\\3\\n$MARK/g
" |

# Suppression des données inutiles.
sed "
    /$MARK/d
    /^.\\?$/d
" | 

# Préparation/nettoyage des coordonnées.
awk 'BEGIN {
	FS=", ";
}

function sanitize_coordinates(coordinates) {
	if (coordinates ~ /^.*°..'"'"'.."[NSEWO]/) {
		gsub(/^.*W/, "-&", coordinates)
		gsub(/[°"'"'"'NSEWO]/, " ", coordinates)
	}
		return coordinates
}

{
	print sanitize_coordinates($1), sanitize_coordinates($2);
}' |

# Conversion des coordonnées sexagécimales en décimales.
awk '
	function compute_coordinates(coordinates) {
		if (coordinates ~ /^[0-9 ]*$/) {
			latitude = $1 + ($2+($3/60))/60
			longitude = $4 + ($5+($6/60))/60
			return longitude ", " latitude
		} else if (coordinates ~ /\\-[0-9 ]*$/) {
			latitude = $1 + ($2+($3/60))/60
			longitude = -(-$4 + ($5+($6/60))/60)
			return longitude ", " latitude
		} else
			return coordinates
	}

{
	print compute_coordinates($0);
}' |

# Formatage GeoJSON.
sed '/[[:alpha:]]/! {s/^.*$/            [&]/}' |
sed ':x;/[[:alpha:]]/! {s/]\\n/],\\n/; N; bx}' |
sed '
    :x;/[[:alpha:]]/! {N; bx}; N; N;
    s/^/    { "type": "Feature",\\n      "geometry": {\\n        "type": "Polygon",\\n        "coordinates": [\\n          [\\n/;
' |
sed '1i { "type": "FeatureCollection",\\n  "features": [' |
sed '
/^[[:alpha:]]/ {
    N; N;
    s/ *\\n/, /g;
    s/ $//;
    s/^/          ]\\n        ]\\n      },\\n      \\"properties\\": {\\n        \\"description\\": \\"/;
    s/$/"\\n      }\\n    },/;
}' |
sed '$c\\    }\\n  ]\\n}'

Pour s'en servir, rien de plus simple. Si le script est enregistré dans un fichier nommé parse_enr38 et que l'on souhaite récupérer les données au format GeoJSON dans un fichier nommé data.geojson, il suffit d’exécuter la commande suivante :

./parse_enr38 ENR-3.8.pdf > data.geojson

Le résultat obtenu peut être téléchargé ici (GeoJSON, 120 ko).

À noter que les secteurs de contrôle ne sont pas triés. Ce travail est à réaliser manuellement dans QGIS afin de les regrouper comme bon nous semble.

Voilà enfin de quoi faire joujou !

Secteurs de contrôle

L'espace aérien civil français est découpé en de nombreux secteurs de contrôle géographiques et altimétriques. Les cinq centres de contrôles régionaux, couvrant l'intégralité du territoire national, sont chargés du trafic en croisière — ou « en route » — tandis que les nombreux centres de contrôles d'approche s'occupent des abords d'aérodromes. Les communications s'opèrent par radio. Chaque secteur dispose de sa propre fréquence. Néanmoins, en fonction du trafic, les secteurs peuvent être regroupés afin d'en faciliter la gestion à moindre personnel. Ainsi, durant son trajet, un avion va traverser de multiples secteurs, changeant régulièrement d'interlocuteur et de fréquence.

Le contrôle aérien, article Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Contrôle_aérien

Produire une carte des secteurs de contrôle n'est pas une mince affaire. Globalement, on peut définir une couche de secteurs de basse altitude (Area Control Center, ACC) et trois couches de secteurs de haute altitude (Upper Area Control, UAC) ; chaque zone géographique disposant alors de quatre niveaux de navigation. Dans les faits, ce n'est pas aussi simple. Les secteurs ne disposent pas systématiquement de limites communes, dans le plan comme dans l'espace. On peut trouver deux couches de basse altitude, jusqu'à cinq couches de haute altitude et trois couches intermédiaires de cas particuliers... Sans même parler des plafonds et planchers obliques. Un sacré bazar. Aussi, il paraît compliqué de réaliser une synthèse à la fois juste et claire. Et l'on peut alors comprendre que le SIA ait arrêté de produire une telle carte.

Il faut donc faire des choix. On peut décider d'être exhaustif et réaliser de nombreuses cartes afin de reproduire l'ensemble des secteurs ; et rater ainsi l'intérêt initial de la représentation cartographique qui se veut une lecture facilitée d'un jeu de données. Soit on décide de tricher. C'est ce que j'ai fait.

Si l'on s'en tient au modèle simplifié, il est possible de tracer deux cartes aussi génériques que possible. L'une pour l'espace inférieur, l'autre pour l'espace supérieur. Elles sont globalement justes, sauf à y regarder dans le détail. La région parisienne — au nord de Valence, donc — est certainement la plus entachée d'erreurs, tant l'enchevêtrement des secteurs y est complexe.

Les choix que j'ai fait sont certainement discutables. Aussi, j'invite quiconque maîtrisant le sujet à éclairer ma lanterne afin d'améliorer le rendu.

Téléchargement

Les cartes sont disponibles en haute résolution aux liens suivants :

• Carte des secteurs de contrôle ACC (PDF, 8,4 Mo)
• Carte des secteurs de contrôle UAC (PDF, 8,6 Mo)

Original post of Cyprien Pouzenc.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Nos habitudes "modernes" nous font souvent dire que lorsqu’un flux rss reste muet c’est que plus rien n’est produit par son/ses auteur(s).

Pour un blog, il y a de grandes chances que ce soit vrai, encore que ces derniers temps, la mode est au jeu des chaises musicales et qu’il faut parfois suivre un peu pour retrouver les nouveaux emplacements des blogs que l’on aime suivre, preuve en est qu’il faut parfois chercher un peu plus loin.

Je ne cesse d’avoir des retours de personnes disant que le podcast de l’Echo des Gnous (objet d’un billet ici) n’était plus actif. Il n’en est rien, seul leur flux rss n’est plus alimenté et ce n’est pas faute de leur avoir fait la remarque à plusieurs reprises aux animateurs.
Mais comme c’est une émission de radio hebdomadaire, il faut aller à la source (si je puis dire) pour s’en rendre compte.

Pour les courageux, voici donc le lien du site

Ensuite, il ne reste qu’à cliquer sur l’émission pour accéder à la dernière émission (et la télécharger)

Et même par la playlist, avoir toutes les dernières émissions stockées sur le site (deux mois environ)

Voilà de quoi remplir un peu vos oreilles en manque de podcasts francophones.

Sinon, en attendant une page statique quand j’y prendrai le temps, il y a toujours dans le monde libre francophone :

• La revue de presse de l’April
• Source en Belgique
• BlogueLinux au Canada

Et un dernier né qui débute : NipSource

Par contre à la rubrique nécrologie, j’ai le regret de vous annoncer (sauf avis contraire mais j’ai vérifié au maximum) que Divergence Numérique n’a pas donné signe de vie depuis un an, que Parole de Tux, s’est arrêté en pleine gloire, et même le podcast Libre à vous qui est mort au moment où je l’ai découvert (dans Parole de Tux justement)

Original post of alterlibriste.Votez pour ce billet sur Planet Libre.