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Framablog : À propos du Festival des Communs en mai en Grèce

mercredi 5 mars 2014 à 20:09

En mai prochain aura lieu la seconde édition du Festival des Commons à Héraklion sur l’île de Crète.

Nous avons choisi d’en traduire l‘à propos, pour illustrer cette dynamique des biens communs mentionnée dans un billet précédent. Et aussi pour parler un peu de la Grèce de manière positive ;)


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Le Festival des Communs - à propos

The Festival of the Commons - About

(Traduction : Isammoc, GregR, Diin, Scailyna, goofy, KoS)

Le Festival des biens communs (CommonsFest) est une initiative pour promouvoir la connaissance libreet la collaboration peer-to-peer pour la création et la gestion des biens communs. Une philosophie qui s’est propagée à travers les communautés du logiciel libre et s’étend à de nombreux aspects de notre vie quotidienne, tels que les arts, la gouvernance, la construction de machines, d’outils et d’autres marchandises. À travers une exposition, des conférences, des projections et des ateliers, le but du festival est de promouvoir et faire connaître les réalisations de cette philosophie au public et de faire un premier pas vers de plus amples adoptions.

Aujourd’hui, il existe un monde où la liberté de la connaissance et de l’art est une réalité, et où les opinions sont exprimées et débattues librement afin que les décisions soient prisent collectivement. Un monde où le bien commun est plus important que le profit individuel, où il existe un respect des ressources naturelles et de la dignité humaine, un monde où l’argent n’est qu’un moyen de subvenir à nos besoins. Dans ce monde, vous pouvez librement faire pousser ce qui va vous nourrir, remixer une chanson, donner votre avis à propos d’un projet de film, améliorer les plans de conception d’un tracteur, écrire un article d’une encyclopédie, participer à une procédure de décision politique ou assister gratuitement à des cours à l’université. Un monde où vous pouvez construire une maison, subvenir à vos besoins en échangeant des biens et des services avec vos amis.

Au cours des dernières décennies, le développement des communautés du logiciel libre ont ont ouvert de nouvelles voies à la créativité, basées sur la collaboration et l’échange libre de connaissances. Ensuite sont arrivées des communautés ouvertes peer-to-peer qui ont donné l’impulsion pour que soient diffusées ces idées dans de nombreux aspects de la vie en dehors du spectre numérique. Elles témoignent au quotidien que le modèle peer-to-peer peut fournir une gestion plus équitable et plus efficace dans la vie quotidienne.

Ce modèle repose sur un certain nombre de caractéristiques essentielles de ces communautés. Les plus importantes sont le partage et la collaboration autour d’un cadre où chaque participant contribue selon ses capacités et reçoit selon ses besoins, ce qui aboutit à rendre la connaissance disponible à tous pour le bien commun. Une autre caractéristique importante, pour laquelle la création et le développement d’Internet ont joué un rôle clé, c’est que les communautés n’ont pas besoin d’un lieu commun mais peuvent être dispersées aux quatre coins du globe. Ainsi, des personnes de divers endroits peuvent collaborer à un projet commun en communicant par des moyens numériques les uns avec le autres. Travailler dans un processus de prise de décision non hiérarchique s’oppose à la concentration du pouvoir entre les mains de quelques individus avec tous les problèmes que cela implique. Cette méthode d’organisation peer-to-peer (p2p) a créé de nombreux produits caractérisées par le fait de n’être ni privés ni étatiques. On appelle ces productions des « biens communs ». Ces biens communs sont librement accessibles à tous, fondée sur la base d’un ensemble d’autorisations qui régissent leur utilisation, comme les Creative Commons (CC) ou la Licence Publique Générale (GPL).

Il existe de bons exemples de production open source et pair-à-pair au-delà du champ des biens digitaux numériques. comme les machines-outils qui sont proposées par le projet Open-Source Ecology (NdT : Écologie open-source) ou les imprimantes 3D comme Rep-Rap. Des plans libres pour fabriquer son logement tels que WikiHouse ou la prometteuse voiture Wikispeed sont d’autres exemples, de même que les recettes sans brevet pour des boissons comme Free beer (NdT : Bière libre) et OpenCola (NdT : cola-ouvert).

Les efforts pour sauver les semences traditionnelle et pour dépolluer les terrains saturés d’engrais et pesticides chimiques ont développé un réseau de connaissances que tout le monde peut suivre pour satisfaire ses besoins nutritionnels, en respectant l’environnement naturel et le travail humain. Le retour à des manières plus naturelles de construire, couplé à la recherche sur les sources d’énergies renouvelables, a ouvert de nouveaux horizons à la construction de maisons écologiques et en autonomie énergétique,ce qui constitue un pas de plus vers la gestion communautaire équitable et durable. Si on ajoute le mouvement DIY (Do-It-Yourself, Faites-le vous-même NdT) à tout cela, alors on se rend compte de la quantité impressionnante de connaissances accessibles qui peut couvrir une grande part, si ce n’est la totalité, de nos besoins quotidiens.

Tout cela pourrait en fait devenir une proposition d’organisation alternative de la société (finances comprises) car nous pouvons nous rendre compte que l’actuel système de recherche du profit ne satisfait pas les besoins de base de la majorité de la population mondiale. D’autres communautés pourraient nous apporter leur expérience de plusieurs années dans l’élaboration d’un modèle différent et plus performant pour satisfaire leurs besoins. Dans le même temps, nous constatons l’impact des groupes collaboratifs tout autour de cette mouvance qui pourrait définir en quelques mots l’économie sociale et solidaire. Ce sont pour l’essentiel et pour le moment des tentatives expérimentales qui s’accumulent avec le temps, mais qui sont des expériences précieuses de collaboration et de solidarité.

Il est évident que le passage d’une société conduite par le profit vers un système de gestion peer-to-peer ouvert ne peut pas être réalisé en un jour. Mais créons des petites structures de production pour les biens communs, là où les conditions le permettent, afin que les petits ruisseaux deviennent grandes rivières. Nous voulons que le « Festival des biens communs » soit un pas de plus dans cette direction.

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Romaine Lubrique : Non, entrer dans le domaine public n'est pas aller au purgatoire !

mercredi 5 mars 2014 à 16:00

Quand un article peu objectif du New York Times fait à juste titre bondir un journaliste qui se fend ici d'un cinglant droit de réponse.

- Droit et politique / ,

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La vache libre : MATE 1.8.0 publié – Le portage complet vers GTK+ 3 ne sera pas de mise pour cette version

mercredi 5 mars 2014 à 14:47

about-mate-1.8

L’arrivée de GNOME en version 3.0 a introduit de nouveaux paradigmes, qui n’ont pas forcément fait l’unanimité et poussé un grand nombre d’utilisateurs à chercher ou à migrer vers d’autres environnements de bureau. Nous pouvons dire sans trop nous tromper que MATE en a indirectement bénéficié, dans le sens où cette période a été plus ou moins l’occasion de relancer son développement. Crée à l’origine par quelques développeurs d’Arch Linux et soutenu depuis par la team Linux Mint, MATE est à l’heure actuelle l’environnement le plus à même de convenir aux nostalgiques de Gnome 2 et il est parfaitement intégré dans les versions de certaines distributions comme Manjaro par exemple. La version 1.8.0 de MATE vient d’être publiée, embarquant sont lot d’améliorations, quelques nouveautés et diverses corrections de bugs.

La première chose que nous relèverons c’est que contrairement à la feuille de route initiale, cette nouvelle version de MATE ne bénéficiera pas d’un portage complet vers GTK+ 3. Plusieurs problèmes ayant été rencontrés au cours du processus de transition, cela ne se fera sans doute pas avant la version 1.10 de MATE :’(_-

Pour le reste on notera l’arrivée de la fonction « Windows Snapping », qui permet de maximiser les fenêtres en les lançant sur les côtés de l’écran. On notera également l’ajout du support des fenêtres Metacity dans le « Control Center », l’ajout d’un mode « Suffle » pour les diaporamas dans la visionneuse d’images « Eye of MATE », l’ajout de « MATE User Guide » dans Mate Desktop Library et l’ajout d’une fonction « Afficher le dossier parent » dans le menu contextuel du gestionnaire de fichiers Caja.

On notera enfin l’ajout de la date et de l’heure lorsque l’écran est verrouillé, l’amélioration de certains applets et bien entendu, un bon nombre de corrections de bugs.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur cette nouvelle version de MATE, vous pouvez consulter l’annonce de sortie depuis le site officiel du projet.

Cette nouvelle version de MATE n’est pas encore arrivée dans les dépôts « officiels » de la plupart des distributions GNU/Linux, mais si vous voulez tester cet environnement de bureau vous trouverez tout ce qu’il vous faut sur cette page dédiée du Wiki.

Amusez-vous bien.

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La vache libre : Firewall Builder – Une interface graphique pour configurer vos règles iptables, OpenBSD PF, ipfilter, ipfw, Cisco PIX

mercredi 5 mars 2014 à 12:07

Firewall Builder

Si vous souhaitez paramétrer un firewall ou vos règles iptables sous GNU/Linux vous pouvez tout faire en ligne de commande, mais ce n’est pas toujours évident pour les utilisateurs débutants. Firewall Builder (fwbuilder) est un logiciel libre multiplateformes, possédant une interface graphique vous permettant de paramétrer un pare-feu de A à Z, à l’aide d’un grand nombre d’options. Vous pourrez ainsi créer rapidement des règles de sécurité pour votre réseau domestique ou professionnel, dont chacune se compose d’objets abstraits, représentant vos périphériques et services réseau (hôtes, routeurs, pare-feu, réseaux, protocoles, adresses etc). Ces règles peuvent concerner iptables, mais vous serez aussi en mesure d’en créer pour des éléments tels que Cisco PIX, OpenBSD PF, ipfilter, ipfw, etc… Les possibilités de Firewall Builder sont vraiment très étendues et vont vous permettre d’aller assez loin dans votre paramétrage, pour peu que vous sachiez l’utiliser correctement.

Alors nous allons être clair et préciser quand même que si une interface graphique est présente et peut vous affranchir de la ligne de commande, Firewall Builder ne sera pas pour autant à la portée de tous les utilisateurs. Même si vous pouvez utiliser des règles préconfigurées, quelques connaissances en réseau ne vous seront pas inutiles. Si ce n’est pas le cas et que vous maîtrisez un peu l’anglais, je vous conseille vivement de vous rabattre sur la documentation avant de vous lancer, ça ne sera pas de trop.

Vous pouvez également jeter un œil sur cette vidéo d’introduction, qui va déjà vous en montrer pas mal :

Pour le reste ce soft a l’air plutôt sympa même si je continue à lui préférer Guwf, qui bien que moins complet me paraît plus approprié pour les débutants et largement suffisant pour un usage courant. À vous de voir…

Si vous voulez tenter le coup sachez toutefois que Firewall Builder est disponible sur la plupart des distributions GNU/Linux, ainsi que sur MS Windows et Mac OS X. Vous trouverez ce qu’il vous faut depuis la page de téléchargement du site officiel.

Vous pouvez également l’installer rapidement sur Debian, Ubuntu et dérivés à l’aide de la commande suivante :

sudo apt-get install fwbuilder

et sur Arch Linux, Manjaro et dérivés depuis les dépôts Community :

sudo pacman -S community/fwbuilder

Amusez-vous bien.

source

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Monnaie libre : 3ème rencontre OpenUDC

mercredi 5 mars 2014 à 11:31

Le projet OpenUDC vient d’annoncer sa 3ème rencontre à Paris – Montreuil les 18 et 19 Avril prochains.

Au menu de cette 3ème rencontre :

Logo OpenUDC

Logo OpenUDC

Sont conviés les contributeurs actifs, mais aussi les contributeurs potentiels qui voudraient s’investir sur le code, le graphisme, la documentation, la traduction, l’interface utilisateur graphique (GUI), la captation vidéo ou audio de la rencontre…

Jbar sur OpenUDC 0.3 dans Monnaie Libre n°44 :

Cgeek sur uCoin dans Monnaie Libre n°47 :

Les propositions pour organiser la 4ème rencontre en Octobre / Novembre 2014 sont ouvertes jusqu’au 1er Septembre.

Inscriptions et informations complémentaires directement sur le site du projet OpenUDC.

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