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Framablog : Tous ensemble vers l'annuaire Framalibre

samedi 27 avril 2013 à 09:06

Tout au long de cette semaine Framaccueil, nous vous avons présenté une partie des coulisses de notre nouvelle page d’accueil. Cette semaine a été l’occasion pour nous de mieux communiquer sur l’ensemble des services proposés, grâce à vos dons, à vos apports, à notre travail commun.

Tous ces projets sont bien jolis, mais le projet initial, c’est tout de même un annuaire… L’annuaire Framasoft, avec ses dix années au compteur, a mérité une belle retraite… En effet, il se prépare depuis quelque temps déjà un nouveau projet qui, espérons-le, rendra autant de services durant autant de temps… Nom de code : FramaLibre. C’est à Nicolas (aka lamessen) que l’on va essayer de tirer les vers du nez…

— Pouhiou

Framablog : Tu fais partie des plus récentes recrues de Framasoft… Alors, même pas peur d’être de ceux et celles qui s’attellent au projet-phare ?

Nicolas : Une fois surmonté l’horrible bizutage à l’arrivée chez Framasoft, plus rien ne peut faire peur ! Ceux qui ont déjà entendu les grognements traumatisants de Goofy le savent bien. Du coup, c’est un réel plaisir de pouvoir mettre les mains sous le capot, apporter un peu de sang frais et mettre son grain de sel dans un projet qui est véritablement prometteur. Pourvoir participer à ce projet à peine arrivé, c’est vraiment motivant.

Pourquoi passer de Frama « Soft » à Frama « Libre » ? Une lubie ou un changement fondamental ?

Il était nécessaire de donner à l’annuaire son propre nom, pour faciliter la lisibilité pour les visiteurs. Mais c’est plus qu’une simple question d’ergonomie. L’annuaire Frama « soft » était un annuaire regroupant des logiciels libre. FramaLibre a pour vocation d’offrir une expérience beaucoup plus riche. Il contiendra bien entendu toujours les logiciels libres, mais il ne se limitera plus à ça. Il proposera de nombreuses autres choses, toutes en rapport avec la culture libre au sens large, bien sûr ! Il n’y avait pas de meilleure façon de marquer cette ouverture au monde libre en général qu’en lui offrant un nouveau nom, symbole de cette renaissance.

L’oreillette me souffle qu’en ce moment, vous créez des catégories… Alors, c’est facile de classer ce qui est libre ?

Cette oreillette semble fichtrement bien renseignée ! Nous sommes effectivement en train de travailler sur les catégories qui seront proposées dans ce nouvel Annuaire. Et…ce n’est pas facile du tout (laissez moi sortir, au secours !). Sélectionner ce qui doit intégrer ce projet était assez facile. Mais le catégoriser pour rendre son utilisation la plus simple et agréable possible est beaucoup plus compliqué. D’ailleurs, ma poubelle est pleine d’essais qui n’ont pas été jugés suffisamment bon, et nous avons déjà consommé les aspirines de 3 pharmacies pour soulager les migraines provoquées par nos réflexions sur le sujet.

Dans la forme, quelle plateforme a été choisie pour travailler sur ce nouvel annuaire…? Pourquoi ?

Il sera propulsé par Drupal. C’est une plate-forme qui permet facilement l’ajout de contenu par les utilisateurs. C’est un point très important pour ce nouvel annuaire, qui doit être participatif , et facile à utiliser. Y contribuer doit être un plaisir et pas un parcours du combattant. De plus, cette plate-forme est déjà utilisée par Framasoft (notamment pour le site de Veni, Vidi, Libri.) Du coup, ça évite aussi de compliquer la tâche déjà ardue des administrateurs-systèmes et autres équipes qui doivent assurer le support technique et les maintenances. Et ce n’est pas rien, c’est quelque chose qu’il faut prendre en compte dès le lancement, pour assurer le meilleur service possible. Si on se débarrasse des difficultés techniques, autant pour la communauté que pour l’équipe technique, il ne reste plus que le contenu, et le plaisir de partager ensemble autour du libre.

Bon, et si on veut participer, on le peut à partir de quand ? Comment ?

Déjà dans les starting blocks ? C’est parfait, tous ceux qui voudront contribuer à cet annuaire 2.0 seront les bienvenus ! Nous devons d’abord finir de mettre en place la structure de FramaLibre, et faire une première série de tests. Ceux qui le voudront pourront alors participer à une phase bêta, de test de FramaLibre et surtout de remplissage du contenu. Plus ce projet sera participatif et complet plus il sera utile. Préparez-vous, révisez vos raccourcis clavier, on vous fera bientôt signe pour vous donner le top départ !

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Cyrille BORNE : Manager des VM en mode headless avec le GUI de Virtualbox

samedi 27 avril 2013 à 09:04

Écrit par Stéphane de Labrusse aka stephdl

Virtualbox est un super produit de virtualisation qui vous permet de lancer des machines virtuelles en mode Headless et en mode fenêtré directement par le GUI (il faut comprendre son interface graphique).

  • Le mode mode Headless est un mode ou les machines virtuelles sont lancées cachées et tournent sous la forme de processus.
  • le mode fenêtré est celui ou la machine est lancée dans un cadre sur votre bureau que votre gamin prendra plaisir à fermer pour se faire de la place afin de jouer. Vous comprenez que pour un serveur de mail ou de web cela peut être gênant.

Avant nous avions phpvirtualbox pour gérer les modes Headless sur un serveur, une application php/apache qui marchait du tonnerre de Dieu, mais le développeur a arrêté suite à des problèmes personnels…et c’est bien malheureux.

Du coup si vous avez besoin d’un serveur de virtualisation sans serveur graphique, je ne peux que vous proposer une solution proxmox qui alliera le couple kvm/openvz et qui saura plus que certainement vous satisfaire puisque c’est une debian stable.

Maintenant dans ma configuration personnelle je ne souhaite plus avoir des tas de machines, mais une seule qui me serve de serveur virtualisation/mail/web/… et surtout de HTPC.

Donc j’ai un serveur X.

Bien du blabla pour vous faire découvrir le conseil du jour, pour démarrer une machine en mode Headless, il vous suffit simplement de presser la touche « shift » en cliquant la machine par la « flèche verte (démarrer) » ou en faisant un clic droit puis démarrer le tout en pressant "shift"…

rien de plus difficile.

La grande évolution maintenant de virtualbox 4.2 est de pouvoir manager (pause, stop, (re)démarrer) une machine virtuelle en mode Headless, avant cela n’était pas possible.

Bon c’est bien tout cela, mais mon serveur n’a pas d’écran, ou celui ci est occupé par mon fils qui regarde la TV (et oui c’est un Home theater PC), du coup nous allons utiliser une fonction d’export display du serveur X disponible par SSH

user=utilisateur ayant les droits sur virtualbox

ssh user@ip-du-serveur -X virtualbox

si cela ne fonctionne pas vous pouvez aller vérifier les options du serveur ssh pour voir si l’export display est activé sur le service ssh du serveur de virtualisation

nano /etc/ssh/sshd_config

puis vérifiez cette option

X11Forwarding yes

avec cette commande vous verrez apparaître le GUI ou interface  graphique du virtualbox de votre serveur distant. Autant vous dire que tous passe…et même une installation en mode graphique. Bon il faut dire que je suis en gigabit, mais cela devrait fonctionner plus lentement sinon.

Donc pour une installation d’une machine virtuelle, vous lancez la machine sans presser la touche « shift », puis pour la faire fonctionner en production, vous la lancez avec la touche « shift » et vous pouvez fermer la connexion ssh.

Tout ceci est ce que j’appelle un workaround ou une bidouille pour contourner le problème, la solution de Phpvirtualbox était bien plus propre, mais avec les versions de Virtualbox qui défilent et celles de Phpvirtualbox qui stagnent les problèmes d’incompatibilités ne devraient pas tarder à surgir.

Voila si vous ne savez pas quoi faire pour la communauté du Libre, Phpvirtualbox est encore un projet qui cherche un Leader…..pour combien de temps, c’est la question.

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Influence PC : Présentation du Geeksphone Peak, mon premier smartphone

samedi 27 avril 2013 à 03:00

Les deux premiers smartphones sous Firefox OS sont (enfin !) sortis ce mardi 23 avril 2013, après des semaines interminables d’attente et d’annonces successives. Le Geeksphone Keon est proposé aux alentours de 100€ et le Geeksphone Peak de 200€ avec les frais de port.

Personnellement cela faisait même des années que j’attendais un smartphone, initialement sous MeeGo. Mais le projet a été abandonné par Nokia puis réformé en grande partie par Samsung pour devenir Tizen.

Firefox OS est ensuite arrivé avec cette promesse que les applications ne soient plus spécifiques à une plateforme, mais compatibles de base avec n’importe quel périphérique respectant les standards du W3C. Je me suis laissé séduire par cette notion d’universalité des applications.

J’ai souscrit à la livraison en 24h car je dois m’absenter dans les jours qui viennent. Le colis a été remis à UPS 50h après mon achat. Il est arrivé au bout de 24h, après être parti de quelque part en Espagne, puis être passé successivement par Madrid, Koeln (en Allemagne), Paris et enfin mon centre de tri local. La boite du téléphone a été livrée dans un simple sachet UPS en film plastique opaque, heureusement en parfait état.

Caractéristiques :

Les accessoires sont très classiques : kit main-libre, cordon USB vers Micro USB, adaptateur secteur vers USB, un guide de trois pages et un autocollant « Developer Preview ».

Déballage


Présentation du Geeksphone Peak sous Mozilla Firefox OS par influencepc

Analyse matérielle

Commençons par les finitions dont j’avais si peur en attendant mon colis : elles sont très correctes. Le téléphone est tout en plastique, très léger (même avec batterie), trois boutons physiques (Power, Volume Haut, Volume Bas) et un bouton tactile (Menu). La trappe d’accès à la batterie est fragile, comme sur beaucoup de mobiles.

Un conseil : soulevez petit à petit les bords de la trappe en passant un ongle dessous et décrochez les agrafes en douceur. Commencez par le côté de l’encoche, en vous arrêtant avant le bouton du volume. Repartez ensuite en sens opposé, pour ouvrir le bas du téléphone, puis la longueur où il n’y a pas de boutons. Pour refermer proprement, il faut emboîter les deux arêtes les moins larges en premier, puis clipper les longueurs.

La carte MicroSD et la carte SIM ne peuvent être ajoutées sans retirer la batterie. Attention au sens de la carte SIM ! Elle se met à l’envers de la carte SD, coin oblique coté batterie (j’ai eu beaucoup de mal à me retirer de ce faux pas, ma carte étant hameçonnée à l’intérieur). Pour vous en convaincre, un symbole l’indique sur le montant métallique du port.

L’écran maintenant. Premier point noir. Je veux dire au sens propre. J’ai un salopiot de pixel mort en bas à gauche de l’icône de messagerie (la seconde dans la barre de l’écran principal). Les couleurs sont un peu tristes, la définition laisse sensiblement apparaître les pixels, en revanche la luminosité est correcte et l’écran est réactif. Au toucher, j’ai la sensation que la surface retient légèrement le doigt.

La prise en main est agréable, la longueur de l’appareil rendant l’utilisation en paysage plutôt sympathique. Physiquement, ses proportions sont plus grandes qu’un Samsung Galaxy S3, comme on peut le voir dans cet article.

Quelques clichés :

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Analyse logicielle

Tout d’abord côté espace mémoire, c’est une petite déception. Les « 4GB (ROM) » deviennent 991.3 Mio d’espace total d’après la section « Espace disque » des Paramètres. Seconde déception, la mémoire interne disponible (976,1Mio, puis 872 après la première mise à jour) n’est apparemment pas détectée par les applications : pas moyen de prendre une photo ! Une carte MicroSD est de rigueur.

J’ai eu beaucoup de difficulté à rejoindre mon réseau Wifi. Lors d’un appuis long sur Power, choisissez « Énergie » pour éteindre le téléphone, puis Power à nouveau pour le relancer (un simple reboot ne suffisait pas dans mon cas). Lorsque vous y parviendrez à votre tour, allez immédiatement effectuer vos mises à jour dans « Paramètres / Informations / Vérifier maintenant » : patientez une dizaine de secondes même si rien n’est apparu, une notification va vous indiquer la marche à suivre.

Quelques petits bugs d’interface se font sentir, par exemple :
- il m’arrive souvent d’avoir à répéter une ou deux fois un clic pour que l’action souhaitée se réalise,
- le clavier virtuel n’est pas du tout tolérant à la faute, il faut taper très exactement la bonne lettre (agaçant),
- il m’est arrivé d’avoir le chiffre 8 porté disparu sur le clavier (!), le caractère « espace » le remplaçant,
- il m’est aussi arrivé d’avoir tous mes contacts disparus du carnet d’adresse (un reboot résout ça),
- les transitions ne sont pas très travaillées (mais je m’arrête sur des détails futiles vu l’exploit accompli par Mozilla).

Les mises à jour qui seront faites environ toutes les deux semaines « On The Air » résoudront tout cela très rapidement j’en suis certain (source, section « Geeksphone FAQ ») puisque des téléphones seront sur le marché dès le mois de juin. À noter qu’il y a de fortes chances pour que ces mises à jour soient fournies par Mozilla même, n’ayant aucune surcouche logicielle ni intermédiaire comme un opérateur téléphonique, ce qui signifie qu’il n’y aura probablement jamais d’arrêt dans leur distribution.

Le navigateur se lance très rapidement et pour cause : le système entier est un navigateur ! Graphiquement similaire à Firefox Mobile, il reprend le concept qui était présent dans l’application Android à ses début : le swipe.

Quelques screenshots (Power + Menu) :

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La seule grosse lacune vient finalement de l’application « Contacts » de Gaia : CardDav est tout simplement absent ! Obligé de rentrer tous mes contacts à la main, car une carte SIM a en général 20 slots et un format trop contraignant (longueur des noms, un contact pour un numéro, etc), alors que CardDav m’aurait permit de synchroniser le tout avec Owncloud ou Open-Xchange par exemple. Vraiment, vraiment dommage.

Côté mails, seul le couple « IMAP / SMTP » ou ActiveSync sont proposés, et je crois que le client force l’usage de ports sécurisés. Je me suis créé un pack de sonneries à base de musique Libres, esprit 8bit/électro (7BZH, Bagder, BertycoX, LukHash, Pornophonique, Residual et Silent Owl) mais il ne semble pas non plus possible d’utiliser ses propres sonneries pour le moment. Le lecteur audio lit ce dont est capable le navigateur Firefox, à savoir WAV, MP3 et OGG mais pas FLAC. Le respect des standards est selon moi un inconvénient dans ce cas précis.

Je trouve qu’il manque aussi une application par défaut : un bloc note. Comme il a été dit sur le lien donné plus haut, les téléphones ne sont pas destinés à un usage quotidien, c’est à dire que le système est encore très, très jeune. Personnellement je ne suis pas un professionnel, je peux supporter quelques bugs en production, je suis même ravi d’avoir enfin un système où je peux mettre mes données personnelles sans suspicion. J’ai une grande confiance en la Fondation Mozilla.

Et ensuite ?

Soyons clairs : sur le plan matériel l’écran est un peu faible mais il correspond à la gamme d’appareil ciblé : bas/moyenne gamme, on en a pour son argent. Ce qu’il faut retenir c’est qu’en revanche le coté logiciel pêche sévère, les early adopters vont essuyer les plâtres (bien visibles) au moins jusqu’en juin, date à laquelle le système d’exploitation sera proposé au grand public.

Dernier point, les sites mobiles ou les applications utilisant les Web API sont encore peu nombreux et le MarketPlace est lui aussi très jeune. Ce qui me rend très indulgent sur la partie logicielle c’est l’ampleur incroyable de la tâche à accomplir que réalise Mozilla !

Sur la qualité du produit, le Geeksphone Peak est un bon smartphone pour s’initier à Firefox OS, d’abord par son prix vraiment abordable (194€ avec les frais de port les moins chers), ensuite car il est désormais l’une des plateformes de référence. 5000 GP Peak seraient produits chaque jour, si vous attendez encore de pouvoir commander cela ne devrait plus tarder.

Bon weekend à tous, n’hésitez pas à poser des questions :)

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crowd42 : Une feuille de calcul pour évaluer les économies faites grâce une migration vers les logiciels libres

samedi 27 avril 2013 à 02:22

Un centre hispanique dédié aux logiciels libres (Cenatic), vient de publier un modèle de feuille de calcul (en format ouvert svp, pas comme un certain site d’open data), afin d’aider les gouvernements et autres administrations à calculer les économies qu’ils peuvent réaliser, s’ils font le choix du logiciel libre.

Ce n’est pas un travail fait par un simple blogueur et bâclé en moins de 24 heures. La réalisation de ce modèle leur a pris deux années, et ils se sont appuyés sur leur expérience dans des opérations de migration vers les logiciels libres. Ils ont aussi bénéficié de l’aide de l’entreprise américaine Gartner, spécialisée dans le conseil et la recherche dans le domaine des IT.

Le document est en espagnole, j’espère que des hispanophones passeront par là et nous faire le cadeau de le traduire en anglais, français ou arabe.

source et détails, crédit photo

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Stéphane Laborde : La valeur unitaire n'est pas la valeur globale

vendredi 26 avril 2013 à 19:21
Afin de comprendre le lien qu'il existe entre un euro et la masse monétaire €, il convient de comparer ce que l'on nomme en mathématique la fonction et l'intégrale de la fonction. L'intégrale consiste en la somme d'instant en instant des variations de la fonction.

L'intégrale n'est pas la fonction

Etudions ce phénomène à partir d'un exemple concret simple où nous mettons en jeu un entrepreneur produisant des ḡx. A temps "t1" il produira 100 ḡx de valeur unitaire 10 et au temps "t2" il produira 200 ḡx de valeur unitaire 7 (ayant réalisé des gains de productivité).

Qu'en est-il après le temps t2 de la valeur unitaire d'un ḡx et de la valeur unitaire globale des ḡx ?


Temps production valeur unitaire Valeur globale produite
t1 - fonction 100 10 100 x 10 = 1000
t2 - fonction 200 7 200 x 7 = 1400
intégrale(t1=>t2) 300 8 (2400 / 300) 1000 + 1400 = 2400

Que devons-nous constater ? Un surplus de production, faisant augmenter la valeur globale produite (et un bénéfice de 10% par unité augmenterait de 100 à 140, l'augmentation de la production sur-compensant le bénéfice unitaire moindre), alors qu'en regard la valeur unitaire baisse.

La valeur unitaire initiale de 10 passe à 8, tandis que la somme de la valeur globale passe de 1000 à 2400.

Ce qui semble contradictoire ne l'est donc absolument pas. A la baisse unitaire correspond une augmentation globale.

Alors qu'en est-il des pseudo-logiciens de l'économie qui prétendraient que la production de monnaie serait néfaste sous le seul prétexte que la valeur unitaire de la monnaie s'en trouverait affectée ?

évolution de la masse monétaire € 1999 - 2013
 Qu'en est-il en effet de la réflexion qui constate que le pouvoir d'achat unitaire peut baisser alors que le pouvoir d'achat global monte en regard ?

Evidemment devant cet effet, c'est surtout la bonne question qui faut se poser : Une production de monnaie au bénéfice de tous ou bien une production de monnaie arbitrairement distribuée ?

Tout ceci étant précisément mathématiquement et historiquement rigoureusement expliqué dans la Théorie Relative de la Monnaie.

On se référera aussi au post "résoudre le paradis" qui aborde d'une autre façon ce même phénomène de la création monétaire sous l'angle de l'analyse relative individuelle.
www.creationmonetaire.info - Creative Common 3.0

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