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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #5

lundi 8 février 2016 à 00:01

Pour la 5ème semaine de 2016, voici 5 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)

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Planet Libre : Brèves du Planet Libre - lundi 08, février 2016

lundi 8 février 2016 à 00:00

Recours et menace de plainte après l'accord entre Microsoft et l'Éducation nationale - Numerama

libre Microsoft institution droit


antistress : "Un collectif de défense de l'utilisation des logiciels libres dans l'éducation a déposé un recours contre le partenariat signé fin 2015 entre Microsoft France et l'Éducation nationale. Ses avocats menacent de déposer plainte au pénal pour favoritisme contre la ministre Najat Vallaud-Belkacem si l'accord n'est pas annulé."


« Pretty Easy Privacy », le chiffrement automatique par défaut pour tous - LeMonde.fr

chiffrement pistage Thunderbird Mozilla email PGP PEP


antistress : "Vingt-cinq ans après le PGP (Pretty Good Privacy), une équipe européenne invente le PEP, qui chiffrera tous les messages électroniques, automatiquement."


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Philippe Scoffoni : HHVM, cas concret avec WordPress

dimanche 7 février 2016 à 18:09

hhvm-logoHHVM ou Hip Hop Virtual Machine est une machine virtuelle développée par Facebook afin de compiler et interpréter le code des langages PHP et Hack (un langage proche de PHP). Ces derniers temps, pas mal d’articles, tutoriels, tests ont fleuris dans la blogosphère geek à son sujet.

L’intérêt de cet outil open source serait d’offrir des performances de premier plan face à l’interpréteur standard du langage PHP. Des tests ont notamment opposé HHVM à la version 7 de PHP et là encore ce dernier sort gagnant. Un exemple de comparatif trouvé sur developpez.com.

HHVM-PHP7-Drupal-8

Le résultat semble sans appel.

Reste à savoir d’une part si HHVM est réellement stable et surtout s’il ne pose pas de problème de compatibilité. Là-dessus, il y a dans mon esprit un doute encore. Mais en parcourant divers sites, il semble que la compatibilité avec WordPress soit plutôt bonne.

Je suis un peu comme l’apôtre Thomas, et je ne crois que ce que je touche. Il me fallait un cobaye. J’aurais pu commencer par ce site, mais une occasion s’est présentée par ailleurs avec la mise à jour d’une plateforme WordPress. Le site candidat reçoit environ 6000 visiteurs par jour. Il est hébergé sur un serveur dédié que je gère.

Après quelques tests histoire de vérifier que le changement de moteur ne va pas provoquer de catastrophe nucléaire, j’effectue la bascule d’Apache vers le combo Nginx + HHVM. Le résultat en terme de charge sur la machine est sans appel.

Sélection_177

Comme vous pouvez le voir, la courbe de charge CPU s’effondre… Nous voilà donc avec un serveur dédié qui pourrait encaisser bien plus de trafic. Cela fait bientôt une grosse semaine que le site tourne et le client ne m’a signalé aucun dysfonctionnement.

Évidemment, je vais continuer à surveiller cela comme le lait sur le feu. Ce site aura aussi droit à son passage sous HHVM prochainement. Je vais en profiter pour mettre à jour la Debian qui l’héberge et qui est actuellement en version 7.

J’ajouterais quand même un bémol. Le passage d’Apache vers un combo type Nginx + Php-fpm aurait déjà permis de gagner en performance. L’écart constaté aurait probablement était moindre.

N’hésitez pas à faire part de vos retours d’expérience sur le sujet.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 07/02/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Pierre-Alain Bandinelli : Transformer une découpeuse laser avec Arduino et Grbl

dimanche 7 février 2016 à 06:18

De nombreuses découpeuses laser sont disponibles sur AliExpress (plateforme de vente chinoise) à des tarifs défiant toute concurrence. L'usage d'une découpeuse laser était d'ailleurs présentée dans le numéro de décembre de Linux Pratique (page 24, "Réalisez des gravures laser à l'aide d'Inkscape").

flowRoot4158.jpg

Attention ! Une découpeuse laser est un outil dangereux : les lasers utilisés sont très puissants et provoqueraient la cécité totale de toute personne qui regarderait le faisceau même brièvement. Équipez-vous de lunettes avec un abattement optique suffisant dans la longueur d'onde de travail et ne regardez jamais le faisceau même équipé. Méfiez-vous également des réflexions lumineuses scélérates ! Enfin, les matérieux découpés peuvent s'enflammer sous l'action du laser. L'usage d'une découpeuse laser nécessite une attention constante !

La découpeuse laser sur laquelle je mettais la main dernièrement avait un défaut majeur : elle n'était contrôlable qu'à l'aide de deux binaires chinois impossibles à exécuter sous Linux et à la qualité médiocre... Qu'à cela ne tienne : conservons le matériel mais remplaçons l'intelligence par un Arduino équipe de Grbl.

À propos de Grbl

Grbl (https://github.com/grbl/grbl) est un micrologiciel libre développé sur Arduino pour contrôler des graveuses CNC (Computer Numerical Control), i.e. des fraiseuses munis d'une tête mobile contrôlée en X, Y et Z par un ordinateur. Grbl interprète du G-code (cf. plus bas) et déplace en conséquence un outil sur 3 axes (X, Y et Z) et contrôle la puissance de cet outil. Il comprend de multiples optimisations sur l'usage et le déplacement des moteurs afin de gérer correctement les accélérations, les trajectoires...

Dans le cas de notre laser, nous n'aurons pas d'axe Z et nous nous contenterons d'utiliser Grbl pour contrôler X, Y et la puissance du laser (que l'on contrôlera comme la vitesse de rotation d'une fraise).

À propos de G-code

Le G-code est un langage de programmation inventé dans les années 1950 pour le contrôle des machines CNC. Il comprend un certain nombre d'instructions pour le contrôle d'équipements, par exemple :

G21 (définit l'unité de travail comme étant le millimètre)
M5 (éteint l'outil : la fraise, le laser)
F400 (choisit une vitesse de déplacement de 400 mm/min)
S500 (définit la puissance de l'outil : 500 RPM pour la fraise)

G00 X5 Y5 Z5 (déplacer l'outil vers [x,y,z] = [5,5,5] en laissant la machine choisir le chemin)
G01 X10 Y10 (déplacer l'outil vers [x,y] = [10,10] en effectuant une ligne droite, on ne change pas Z)
G02 X20 Y10 I5 J0 (effectuer un arc de cercle de centre [x,y] = [15,10] jusqu'au point [x,y] = [20,10])
M3 (démarre l'outil à la puissance sélectionnée auparavant i.e. S500)
...
M5 (éteint l'outil)

Il est à noter que Grbl ne supporte pas toutes les instructions du G-code (il y a des commandes exotiques qui n'ont pas un intérêt sensationnel et qui alourdiraient le code chargé sur Arduino) mais les principales sont bien gérées.

Mise en pratique

On supprime donc l'électronique chinoise embarquée initialement et on la remplace par un Arduino couplé à deux easydrivers pour contrôler les moteurs (stepper motors) contrôlant les axes X et Y ainsi que le laser. Le laser est contrôlé par 3 fils : une alimentation, une masse et un fil de contrôle par modulation TTL i.e. envoi d'un signal carré avec une fréquence de plus en plus élevée (jusqu'à 10 kHz) qui commande la puissance.

Le circuit ressemble alors à ceci : laser_sketch.png

On peut alors charger le micrologiciel Grbl sur l'Arduino comme décrit ici. Si on se connecte en série à l'Arduino (avec un baud rate à 115 200), on doit alors voir à l'allumage :

Grbl 0.9j ['$' for help]

Grbl (version 0.9j) est prêt à recevoir nos commandes !

On peut alors lancer les commandes de son choix dans le port série pour interagir avec Grbl et contrôler la découpeuse laser.

Pour plus d'aisance, on pourra installer un logiciel de contrôle tel que UniversalGcodeSender disponible ici.

Screenshot_2016-02-07_05-57-43.png

La machine est désormais prête à recevoir des instructions en G-code. Il ne reste plus qu'à utiliser la méthode de son choix pour générer les G-codes de ses créations.

Générer des G-codes avec Inkscape

Il existe des extensions pour générer les G-codes à partir de chemins vectoriels dans Inkscape. L'extension de base est même installée par défaut dans Inkscape :

Screenshot_2016-02-07_06-05-01.jpg

On pourra se référer à ces documentations pour l'utiliser, éventuellement en adaptant quelque peu au cas du laser pour lequel l'axe Z ne compte pas et les vitesses peuvent être plus élevées :

Quelques ordres de grandeur

Avec un laser de 5.5W à la longueur d'onde de 450 nm (laser bleu) :

Bonne gravure et bon découpage laser !

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Pierre-Alain Bandinelli : ino pour Arduino : compiler, envoyer et écouter en série sans l'IDE Arduino

samedi 6 février 2016 à 17:24

L'Arduino IDE est super pour débuter. Mais rapidement, on peut se sentir un peu à l'étroit dans l'outil. Je l'ai donc avantageusement remplacé par mon éditeur de texte habituel (Atom) et "ino" (http://inotool.org/) pour communiquer avec les planches Arduino.

Installer ino

ino s'installe facilement sur une machine munie de Python2.7 par :

pip install ino

ou alors en récupérant les sources d'ino ici.

Il faut également installer l'IDE Arduino et picocom pour la communication sur le port série - sur Debian Jessie on pourra l'installer ainsi :

apt install arduino picocom

Utiliser ino

Avant toute chose, on crée un nouveau projet :

mkdir mon_projet
cd mon_projet
ino init

On place alors le code de son choix dans le fichier 'sketch.ino' placé dans le dossier 'src'.

Pour compiler :

ino build

Pour envoyer sur l'Arduino :

ino upload

Et pour écouter sur le port série :

ino serial

Pour aller plus loin

On pourra lancer :

ino --help

ou aller lire ici : http://inotool.org/quickstart

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