PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

alterlibriste : Professionalisation des informations sur les technos libres

mardi 14 juin 2016 à 10:30

Cette réflexion a été initiée au cours d’un échange mail avec Cascador. J’espère ne pas déformer sa pensée en résumant qu’il trouvait que les infos diffusés avaient tendance à se scinder de plus en plus entre, d’un côté, des articles techniques de professionnels et, de l’autre, des billets plus philosophiques d’amateurs.
Le défi des relais d’information serait donc de garder une cohérence entre ces deux tendances afin que ceux qui apprennent à utiliser la technique puisse trouver des outils et tutos pour progresser tandis que ceux qui baignent dedans tous les jours se posent parfois la question de la philosophie sous-jacente de leurs outils.
J’avoue que sans y avoir réfléchi auparavant, je partageais volontiers son avis.

Dans les semaines qui ont suivi, je me suis aperçu que, depuis quelques temps, dans certains podcasts sur le libre que j’écoutais, il m’arrivait de ne rien comprendre, même pas de quoi il s’agissait. Cela n’était jamais arrivé depuis quatre ans que j’écoute tout ce qui passe sur le sujet.
Je parle ici principalement de NipSource et de BlogLinux, a priori rien d’insurmontable, les animateurs sont passionnés et intéressants à écouter, il y a toujours des petites choses à apprendre même si certains sujets ne nous concernent pas mais on parle de choses tellement techniques que parfois ça devient difficile à suivre. Un commentaire sur BlogLinux a d’ailleurs relevé cette dérive en disant que le geekage atteint parfois des domaines tellement pointus (programmation, arduino, serveurs, OS mobiles, ...) que pour un simple utilisateur desktop qui veut continuer à améliorer son système ou découvrir des logiciels/astuces, ça s’éloigne beaucoup de ses centres d’intérêt.

Doit-on laisser les gens qui veulent apprendre se débrouiller tous seuls alors que beaucoup de blogueurs constatent un ralentissement des billets d’échange d’expérience et que d’un autre côté des articles sur les langages de programmation, les réseaux, les conteneurs et autres se multiplient ?
Bien entendu, ceux qui sont déjà assez loin dans la technique sont contents de pouvoir aller plus loin mais ceux qui n’y comprennent rien voudraient parfois savoir de quoi il s’agit et comment utiliser certains aspects. Mais il faut pour cela que les auteurs aient à l’esprit que le public n’aura pas leur niveau et qu’il faut parfois redonner les bases et renvoyer vers les tutos de base pour celui qui veut s’y mettre.

Comment apprend-on à utiliser et optimiser ses pratiques informatiques ?
C’est en regardant les autres faire. Il y a des tas d’astuces que l’on utilise au quotidien que l’on n’explique pas assez en supposant qu’elles sont connues de tous.
Un exemple tout bête ?
Dans un podcast, au milieu de descriptions de paramètres ésotériques en ligne de commande, un animateur aborde à un moment sur le ton de la boutade, que ce n’est pas comme le sudo !! que tout le monde connaît.
Moi je ne connaissais pas et je relaie donc l’info puisque cela me sert maintenant très souvent. Il vous arrive parfois d’avoir oublié de mettre sudo devant une commande parce que vous ne saviez pas/plus qu’il fallait l’exécuter en mode super-utilisateur ?
Je suppose que oui, alors si vous êtes très débutant, vous retapez toute la commande ou si vous savez au minimum utiliser l’auto-complétion, vous faites flèche vers le haut pour que la commande précédente s’affiche et vous allez avec le curseur jusqu’au début de la ligne pour ajouter le sudo.
Et bien, il y a beaucoup plus facile puisque la commande sudo !! permet d’exécuter la commande précédente en sudo.

Voilà, c’était l’astuce du jour du genre de celles j’aimerais lire ou entendre plus souvent plutôt que des pages entières de commandes de base dont on ne se souviendra pas et que l’on pourra chercher dans la documentation le jour où on en aura besoin.

Bref, il s’agit ici de ne pas creuser un fossé entre ceux qui veulent apprendre et ceux qui savent déjà. Et pour cela, Cascador a raison, il faut garder un contact entre les différents niveaux de compétences, car les plus avancés devront continuer à pouvoir répondre aux questions bêtes de celui qui ne comprend pas et ils seront parfois surpris par l’implication de celui-ci comme je le décrivais dans l’interview de Pouhiou.

Gravatar de alterlibriste
Original post of alterlibriste.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : Pour un requiem libre et athée

mardi 14 juin 2016 à 08:08

La tradition musicale du requiem est dès l’origine inhérente à la liturgie chrétienne au point qu’il faut attendre le XVIIIe siècle pour assister à la création de requiems « de concert », donc exécutés en dehors d’une célébration funèbre à caractère religieux.

Aujourd’hui, Denis Raffin propose d’aller plus loin encore et vient de passer plusieurs années à l’élaboration d’un requiem athée, qui comme il nous l’explique, vise à rendre hommage au souvenir des disparus en exaltant plutôt… la vie, hors de toute transcendance.

Qui plus est, sa création musicale est non seulement libre de références à la divinité mais aussi libre de droits et élaborée avec des logiciels libres. De bonnes raisons pour lui donner la parole et prêter une oreille curieuse à son requiem.

Peux-tu te présenter brièvement et nous dire par quel parcours tu en arrivé à ce projet un peu surprenant ?

2016_06_denis

Je suis un compositeur amateur, épris de musique classique depuis mon enfance. Jusqu’à présent, j’ai surtout composé de courtes pièces pour mon entourage. C’est la première fois que je me lance dans une œuvre d’une telle ampleur. J’ai composé les premières notes en 2013 (il y a 3 ans, oui oui…) et je viens enfin de terminer d’ébaucher les 5 mouvements qui constituent l’œuvre.

Justement, en prenant connaissance de ton projet, maintenant en phase finale, on ne peut s’empêcher de se dire que tu es soit très courageux soit inconscient : s’attaquer à un tel format musical demande de l’estomac, non ? et je ne parle même pas des monuments du genre (Mozart, Brahms, Berlioz, Verdi et tant d’autres… ) qui peuvent impressionner. Tu veux t’inscrire dans l’histoire de la musique à leur suite ?

J’ai toujours adoré les grandes œuvres religieuses, notamment funèbres. On y trouve une noirceur plus ou moins désespérée, mêlée à un fort besoin de consolation et de lumière (de résilience). Il y a peut-être un peu de mégalomanie dans mon projet, je ne le nie pas. Mais en réalité, il s’agit surtout de répondre à un double besoin : celui de m’obliger à dépasser le stade de compositeur du dimanche et celui d’aborder frontalement un thème qui me hante depuis mon adolescence : celui de la finitude de nos existences. J’ai voulu célébrer par une œuvre monumentale un événement très important dans ma propre existence : j’ai fini par admettre que j’allais mourir.

Brrr ce n’est pas très gai tout ça… On peut concevoir le désir de rendre hommage aux disparus, mais pourquoi célébrer la mort ?

Attention, pas de contre-sens ! Je ne célèbre pas la mort ! Mais assumer ma finitude m’a permis de comprendre des choses simples. D’abord que la vie est un bien précieux car éphémère et fragile. En ce sens, il faut savoir la respecter, la protéger, refuser de se contenter d’une vie où on se « laisse vivre ». Et surtout résister aux vols de nos existences que constituent le sur-travail, les guerres, la consommation, etc. Ensuite, nos existences si courtes prennent beaucoup plus de sens quand on les replace au sein de cycles naturels et historiques qui les dépassent. J’appelle, dans Un requiem athée, à « cultiver le grand jardin du monde ». À agir, humblement, chacun à son échelle, à construire un monde meilleur, tout en profitant au mieux de celui qui nous est offert. Il n’y a rien de morbide dans tout ça, non ?

Un requiem athée et libre, mais pas triste !

Un requiem athée et libre, mais pas triste !

 

Comme tu l’exposes en détails sur cette page tu n’es pas le premier à vouloir créer un Requiem athée. Pourquoi ajouter ta version, est-ce qu’il te semble qu’il y a ces dernières années une urgence (la question toujours vive de la laïcité ?) ou bien la naissance de ton projet correspond-elle à un cheminement plus personnel ?

La question de la laïcité, et en particulier de la cohabitation entre religieux et non-religieux, ne fait pas partie de ma démarche. Simplement, il y avait un manque dans l’histoire de la musique : il existe très peu d’œuvres athées traitant du thème de la mort.

Parler aux athées en général n’est d’ailleurs pas une mince affaire, car les athées ne constituent pas une école de pensée homogène. Le cheminement que je propose dans le texte est nécessairement très personnel. Par exemple dans sa dénonciation de l’immanence ou dans son appel non voilé à la rébellion (« La colère de l’Homme »). Cela dit, je n’ai pas hésité à réécrire le 2e mouvement de mon requiem (« Non credo ») lorsque ceux qui ont suivi sa composition l’ont accusé d’un trop grand dogmatisme. J’espère sincèrement que mon texte ne constitue pas un obstacle à l’appréciation de la musique, quels que soient les points de désaccord que puissent avoir mes auditeurs avec mes idées.

Comment définirais-tu ta musique ? On dit souvent que la musique contemporaine est difficile d’accès pour les oreilles non-initiées, est-ce le cas pour ton requiem ?

Pour les connaisseurs, il s’agit d’une écriture qui s’autorise tous les langages : tonal, modal, chromatique et atonal. Pour ceux qui ne sont pas habitués à écouter de la musique classique, disons que c’est une œuvre globalement facile à suivre, mais avec des passages assez ouvertement dissonants. La durée totale est raisonnable pour le néophyte (environ 45 minutes), tout en laissant le temps de s’imprégner d’un univers musical que je souhaite assez riche.

Pourquoi faire le choix de logiciels libres et placer ton œuvre en gestation dans le domaine public ?

Faire-part de liberté sur le site du projet

Faire-part de liberté sur le site du projet

La principale raison du choix de la licence CC-0 est philanthropique : c’est un cadeau que je souhaite faire à l’humanité. Par ailleurs, je suis intimement convaincu que le modèle actuel des droits d’auteur freine la création au lieu de la protéger. Il y a une excellente conférence de Pouhiou sur ce thème.

D’ailleurs, c’est un peu grâce à Pouhiou que je me suis décidé à créer un blog pour présenter ma composition en cours de réalisation. Dans son premier tome du cycle des Noénautes, il expose les interactions qu’il a pu avoir avec ses lecteurs sur son blog tout au long de l’écriture du roman et je me suis dit : et pourquoi pas utiliser ce dispositif pour mon requiem aussi ? Pour ceux que ça intéresse, j’ai exposé ma position dans cet article : vive la musique libre, à bas les droits d’auteur !

Pour ce qui est du choix des logiciels libres pour composer, il s’est imposé de lui-même : j’ai toujours milité pour la diffusion des logiciels libres (y compris dans l’Éducation Nationale à l’époque où j’y ai travaillé) et ça n’aurait pas été cohérent d’utiliser des logiciels privateurs pour réaliser une telle œuvre, non ? J’utilise essentiellement Musescore. même si les fonctionnalités sont un peu limitées par rapport aux gros logiciels payants du commerce. J’envisage d’utiliser Lilypond pour les dernières étapes de la composition (orchestration, cadences non mesurées, mise en page, etc.).

requiem-guitare

Tu as une formation musicale (on s’en doutait) et tu as donc été un temps professeur dans l’Éducation Nationale, mais en ce moment de quoi vis-tu, car on imagine bien que créer un requiem n’est pas une activité très lucrative ?

J’ai été successivement ingénieur du son, professeur de physique-chimie en collège et grand voyageur. Je suis actuellement ouvrier agricole (dans le maraîchage bio). Je compose sur mes temps libres, soir et week-end. Au début du projet, je m’étais mis à temps partiel pour trouver le temps de composer. Clairement, j’aimerais consacrer plus de temps à la composition dans les années qui viennent. Pour une raison simple : si je ne prends pas le temps de composer mes œuvres, qui le fera à ma place ?

De quoi as-tu besoin maintenant pour mener ton projet vers sa phase finale : de contributions techniques, musicales, d’interprètes, d’argent… ? C’est le moment de lancer un appel…

L’étape la plus importante est terminée : toute l’œuvre est ébauchée. On peut d’ailleurs écouter des exports (avec des sons synthétiques) sur le site du projet. Il reste deux étapes avant de pouvoir entendre l’œuvre pour de bon.

D’abord, il faut que j’écrive l’orchestration de l’œuvre. Je n’ai encore jamais eu à faire ça et c’est assez technique. J’apprécierai une aide pour cette étape : j’ai besoin de quelqu’un d’un peu expérimenté pour me relire, me corriger, me faire des suggestions, etc. Je pense m’adresser aux classes d’orchestration des conservatoires pour trouver ce genre de profils.
Ensuite, il faudra réunir des interprètes. Et là, les choses se compliquent… Car il faudra trouver de l’argent pour rémunérer tout ce monde (un orchestre, un chœur et 4 solistes). J’ai plus de questions que de réponses : mon œuvre pourrait-elle intéresser une institution ? Aurais-je un public suffisamment motivé pour réussir un crowdfunding ? J’avoue que ça me soulagerait grandement si quelqu’un de plus compétent que moi pouvait prendre en charge cette partie-là du travail !

Allez on s’écoute le « Non credo » ? Les autres mouvements sont disponibles sur le site de Denis.

Que nos lecteurs mélomanes et musiciens se manifestent et fassent passer le mot : ce projet original et libre mérite d’aboutir à des interprétations publiques et pourquoi pas des enregistrements. À vous de jouer ♫ !

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Journal du hacker : Base de données du Journal du hacker en téléchargement public

mardi 14 juin 2016 à 00:00

Un des grands chantiers de l'équipe du Journal du hacker pour 2016 était de libérer la partie "publique" de la base de données du Journal du hacker afin que tout un chacun puisse récupérer la valeur produite par le Journal et la réutiliser dans la grande tradition de l'open data et de l'esprit de partage du Logiciel Libre.

La communauté peut dès à présent télécharger le dump de la base de données du Journal du hacker contenant les infos soumises, les commentaires, les votes présents ainsi que les actes de modération sur le site.

Un travail important a été effectué par Carl Chenet afin de scinder la sauvegarde de la base de données du Journal du hacker en deux avec d'un côté une partie confidentielle dont notamment identifiant, mot de passe, adresse e-mail des utilisateurs inscrits. D'un autre côté la partie publique librement accessible à tous et téléchargeable contenant les infos soumises, les commentaires, les votes et les actes de modération.

Le lien de téléchargement du dump est également situé dans le À propos du site du Jdh, le dump est généré chaque jour à 1h du matin.

D'autre part le premier commit de Carl sur le projet lobste.rs a été accepté. Pour rappel le Journal du hacker tourne avec le moteur du site américain Losteb.rs.

Le but est de se synchroniser avec le projet lobste.rs en amont afin de bénéficier des dernières corrections et améliorations et de partager les corrections et développements faits sur le Journal du hacker, principalement l'internationalisation du moteur, c'est-à-dire la possibilité de l'utiliser avec d'autres langues que l'anglais, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

À bientôt sur le Journal du hacker, L'équipe du Journal du hacker

Gravatar de Journal du hacker
Original post of Journal du hacker.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : Opération « Dégooglisons » à Nevers les 24/25/26 juin

lundi 13 juin 2016 à 20:42

Mi-avril, les services de la ville de Nevers, dans le cadre de leur Année du Numérique, ont pris contact avec nous pour nous proposer d’animer, avec Nevers Libre (le tout récent GULL local) un événement d’envergure autour de la thématique de la décentralisation d’internet.

On y parlera donc essentiellement de la concentration des pouvoirs des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), mais aussi auto-hébergement, biens communs, et bien évidemment logiciels libres !

Opération Dégooglisons à Nevers

Les temps forts

Nous commencerons dès le vendredi 24 juin par une présentation du manifeste et de la charte de notre futur projet CHATONS, qui sera suivie par une projection-débat du documentaire « Les Nouveaux Loups du Web ». C’est l’occasion pour nous de remercier le cinéMazarin de nous accueillir. Vous pouvez pré-reserver vos places !

Dès le samedi matin et jusqu’au dimanche soir, vous pourrez retrouver à l’Inkub vos structures préférées sur un village du libre : April, Cozy Cloud, FabLab de Clamecy, FFDN, Framasoft, Nevers Libre, La Quadrature du Net, Open Street Map, PIQO, SavoirsCom1, Ville et Agglomération de Nevers.

La journée débutera par une introduction au logiciel libre (April), et se poursuivra par la présentation des enjeux de la décentralisation (Framasoft), la démonstration d’outils (Cozy Cloud, notamment), et le cas d’un secteur “non-informatique” impacté (celui de la presse, avec nos amis de NextINpact).

Le dimanche verra sa matinée consacrée à une « carte blanche à Louis Pouzin » inventeur du datagramme, précurseur d’internet et natif de la Nièvre. Il participera notamment à une table ronde sur l’enjeu de la question d’un internet neutre et décentralisé, au côté le La Quadrature, de la Fédération FDN, et bien d’autres. Enfin, le week-end s’achèvera par une dernière table ronde qui visera à prendre un peu de recul en abordant la question des « communs numériques » à l’heure de GAFAM.

Les nouveaux loups du web

Le « off »

Le samedi soir, un BarCamp sera organisé. Pour rappel, un BarCamp est une « non-conférence », donc les sujets ne sont évidemment pas définis, car c’est vous qui décidez 😉

Par ailleurs, en parallèle des conférences, des ateliers s’enchaîneront le samedi et le dimanche, autour du thème de ces journées : contributions à Open Street Map ou Wikipédia, utilisation de Cozy Cloud, démonstration d’outils Framasoft, ateliers d’auto-hébergement, etc.

Ces temps sont volontairement ouverts à tou-te-s afin d’avoir un programme « souple » permettant à chacun de participer et de partager ses questions et ses connaissances.

Venez !

Pour nous retrouver, rien de tel qu’une Framacarte 😉

 

Voir en plein écran

Le programme complet

Vendredi 24/06

APRES MIDI

Lieu : Lycée Raoul Follereau, 9 Bd St-Exupéry, Nevers

  • 14H Intervention « Internet et vie privée : je t’aime, moi non plus ? » (Framasoft)

SOIRÉE

Lieu CinéMAZARIN, 120 rue de Charleville, Nevers
  • 20H à 20H30 : Conférence de presse : Annonce manifeste et charte CHATONS, par Framasoft.
  • 20H30 : projection-débat du documentaire « Les Nouveaux Loups du Web », de Cullen Hoback (1h15)

Avez vous déjà lu les conditions générales d’utilisation des données privées présentes sur chaque site internet que vous visitez, ou sur les applications que vous utilisez ? Bien sûr que non. Et pourtant, ces mentions autorisent les entreprises à utiliser vos informations personnelles dans un cadre au delà de votre imagination. Le film vous révèle ce que les entreprises et les gouvernements vous soustraient en toute légalité, à partir du moment où vous avez cliqué sur « J’accepte », et les conséquences scandaleuses qui en découlent. La projection du film sera suivie d’un débat animé par l’association Framasoft.

Samedi 25/06

Lieu : l’Inkub, site Pittié, 5 rue du 13eme de ligne, Nevers

Tout au long de la journée, retrouvez sur le « village associatif » différentes associations qui pourront vous présenter différents aspects du logiciel et de la culture libres. Différents ateliers animés par ces mêmes structures pourront vous permettre de pratiquer (« Comment contribuer à Wikipédia ou OpenStreetMap ? », « Utilisation de CozyCloud », « Créer un fournisseur d’accès à internet libre de proximité », « Mieux contrôler sa vie privée avec Firefox », etc.)

MATIN

  • 10/12H : Conférence « Qu’est ce que le Logiciel libre ? »

Cette conférence vise à présenter au grand public ce qu’est le logiciel libre, son histoire, ainsi que les enjeux de ce mouvement qui est loin de n’être que technique.

Intervenantes : Magali Garnero, Odile Benassy, Association April

APRÈS MIDI

  • 14H/15H30 : conférence « Nos vies privées sont-elles solubles dans les silos de données de Google ? »

L’emprise de Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft ne cesse de croître. Non seulement sur internet, mais aussi dans bien d’autres domaines (robotique, automobile, santé, presse, média, etc). L’association Framasoft s’est fixé l’ambitieuse mission de montrer qu’il était possible – grâce au logiciel libre – de résister à la colonisation d’internet et à marchandisation de notre vie privée.

Intervenants : Pierre-Yves Gosset, Pouhiou, Association Framasoft

  • 16H00/17H30 : conférence « Google, un big brother aux pieds d’argile ! »

Cozy permet à n’importe qui d’avoir son serveur web et de l’administrer à travers une interface très simple. Il offre la possibilité d’installer des applications web et de stocker ses données personnelles sur un matériel que l’on maîtrise. Contacts, calendriers, fichiers… Tout est au même endroit !

Intervenant : Benjamin André, CEO et co-fondateur de Cozy Cloud

  • 18H00/19H30 : Paroles croisées « La presse à l’heure des GAFAM »

Tous les secteurs sont impactés par l’omniprésence et la puissance des géants du numérique (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, etc.). La presse n’est pas épargnée. Comment s’adapter aux changements de pratiques des lecteurs ? Comment résister à la pression des plateformes ? Quels sont les modèles économiques existants ou à inventer ? Quels sont les impacts sur le métier de journaliste ? En croisant les expériences d’un journal historiquement “papier” à dimension régional et celui d’un site d’informations spécialisé né sur internet, nous essaieront de mettre en valeur les enjeux d’une presse à traversée par le numérique.

Intervenants : David Legrand, directeur des rédactions de NextInpact, Jean Philippe Berthin, rédacteur en chef du Journal du Centre

Animateur : Pierre-Yves Gosset, Framasoft

A partir de 20H : BARCAMP : « Venez découvrir et contribuer à des projets libres (OpenStreetMap, Wikipédia, Firefox, Cozy, etc.) »
Wikipédia définit le barcamp comme « une non-conférence ouverte qui prend la forme d’ateliers-événements participatifs où le contenu est fourni par les participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp. C’est le principe pas de spectateur, tous participants. »

Dimanche 26

Lieu : l’Inkub, site Pittié, 5 rue du 13eme de ligne, Nevers

MATIN

  • 10h à 10h45 : Carte blanche à Louis Pouzin
  • 11H/13h00 : Table ronde citoyenne : “Un internet neutre et relocalisé : quels enjeux pour les territoires ?”

« Le “cloud”, c’est l’ordinateur de quelqu’un d’autre. ». Au travers des regards et expériences de différents acteurs tentant – chacun à leur façon – de promouvoir un internet et des services de proximité au service des citoyen, la table ronde vise à explorer les pistes de résistance à une appropriation d’internet par quelques entreprises.

Intervenants : Fédération FDN, Association April, La Quadrature du Net, Stéphane Bernier (DSI Ville de Nevers), Quentin Bouteiller (Nevers Libre), Louis Pouzin

Animateur : Benjamin Jean (Inno3)

APRES MIDI

  • 14H/16H : table ronde “Les communs numériques”

Pour conclure ces journées, cette table ronde vise à « prendre de la hauteur » en posant la question essentielle de la présence des « communs » à l’heure du numérique, mais aussi des pressions sociétales, lobbyistes, économiques auquel ces ressources doivent faire face.

Intervenants : Odile Benassy (April), Christian Quest (Président Open Street Map France), Pouhiou (Collectif SavoirsCom1)

Animateur : Jérémie Nestel

  • 16H : Clôture de l’événement : Alain Bourcier, Vice Président de l’Agglomération de Nevers en Charge du Numérique

 

Téléchargez le programme complet en version PDF.

 

Nous remercions chaleureusement tous les partenaires de cet événement (Ville/agglo de Nevers, Nevers Libre, PIQO, etc.) ainsi que toutes les structures ayant répondu présentes, et nous espérons vous voir nombreuses et nombreux pour partager ce moment avec nous !

 

Partenaires de l'opération

 

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

wilfried caruel : Présentation du logiciel libre : Lyx

lundi 13 juin 2016 à 19:28

Présentation lyx

Aujourdui pour cet article, on va parler de « LaTeX », on ne parle pas ici de la substance, mais bien du langage :

LaTeX est un langage et un système de composition de documents créé par Leslie Lamport en 19831,2. Plus exactement, il s’agit d’une collection de macro-commandes destinées à faciliter l’utilisation du « processeur de texte » TeX de Donald Knuth. Depuis 1993, il est maintenu par le LATEX3 Project team. La première version utilisée largement, appelée LaTeX2.09, est sortie en 1984. Une révision majeure, appelée LaTeX2ε, est sortie en 1991.

Il s’agit plus exactement d’un logiciel qui permet d’écrire et produire des écrits dans ce langage.

Je vais vous présenter le logiciel « Lyx ».

Ce logiciel permet de créer des documents en tous genres en mode « WYSIWYM ».

cela veut dire :

WYSIWYM, acronyme utilisé en informatique qui vient de l’anglais « what you see is what you mean », signifiant « Ce que vous voyez est ce que vous voulez dire », par opposition au WYSIWYG : « what you see is what you get ».

Il permet de :

Ce logiciel est multi plateforme et disponible sous la licence « LGPL ».

Le logiciel est disponible sur :

Les fonctionnalités :

Le logiciel a été créé par la « The Lyx Team ». (je n’ai pas trouvé d’autre infos)

La vidéo

Mon avis :

J’ai essayé à de nombreuses reprises de m’intéresser à ce langage « laTeX » à diverses occasions, je ne suis pas un spécialiste , je me trompe souvent , donc j’ai laissé tomber .

Avec ce logiciel c’est plus facile , mais pas encore pour moi , sinon ce logiciel est complet.

par contre pour l’installer sous manjaro/ archlinux , il faut plus de 150mo à télécharger (avec les dépendances , donc je ne pense pas que ce soit le plus léger qu’on puisse trouver ici ou là.

Pour ceux qui travaillent sous windows et Linux vous ne serez pas dépaysés car ce logicel est disponible sur les 3 systèmes d’exploitation populaire,

Après je pense qu’avant d’utiliser ce logiciel, on doit je pense devoir s’informer un peu sur les basses, pour profiter de sa puissance,

Si vous avez des informations plus poussées, un complément d’information, n’hésitez pas , de même si vous voulez écrire un article invité concernant le « laTeX » ou un autre langage ,

n’hésitez pas à me contacter , soit via diaspora , twitter, ou les commentaires.

Et vous,  quel est le logiciel que vous utilisez pour le « LaTeX » et si vous utilisez ce langage n’hésitez pas à écrire.

Installation :

ArchLinux
su pacman -S lyx
Debian
su apt-get install lyx
Windows
Lien

Liens :

Site Officiel

Page wikipedia

Téléchargement

Page Framasoft

Gravatar de wilfried caruel
Original post of wilfried caruel.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires