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Jean-Baptiste Holcroft : J’aimerais relancer traduc.org

vendredi 27 janvier 2017 à 00:00

En version courte : j’aimerais essayer relancer le site http://traduc.org, dans une proposition sur la liste framalang, quatre personnes se sont dites intéressées par la démarche. Je transcris ici l’appel.

L’appel initial

Aujourd’hui j’ai parfois l’impression que la traduction est tombée au second plan du logiciel libre et que de nombreuses ressources et structures ont disparues, comme si une génération entière de contributeurs s’est volatilisée, peut-être épuisée par la quantité monstrueuse de travail ou une sorte d’abandon devant l’omniprésence irréfutable de l’anglais dans l’informatique. Il reste cependant des tas de traducteurs, ça se voit dans les projets, via Framalang ou quelques gros sites liés au logiciel libre.

Peut-être est-ce pour cette raison que l’internationalisation est passé dans les priorités de la FSF ?

Traduc.org semble être complètement en sommeil et j’aimerais voir une renaissance de la communauté des traducteurs francophones afin de pouvoir travailler ensemble sur les thématiques de traduction.

Il y a plusieurs points que j’aimerais que nous puissons traiter :

Enfin, tous ces thèmes me semblent devoir avoir un nivellement sur la base commune acceptables par tous :

Partagez-vous cette perception ? Seriez vous intéressé pour avancer sur ces thèmes collectifs ?

La piste que je privilégie aujourd’hui

Le site semble maintenu d’un point de vue technique, mais on n’y trouve aucune actualité depuis 2013 : https://traduc.org/archives_news Cependant quelques listes contiennent encore de l’actualité, mais au ralenti. On y trouve justement des interrogations sur la pérennité de l’association et du site. Peut-être est-ce l’occasion de les aider ?

Le point négatif, c’est qu’il y aura un travail de mise-à-jour/nettoyage important.

Où poursuivre ?

Je vous invite à vous inscrire sur la liste principale de traduc, où je publierai une petite proposition sur ce thème.

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Framablog : Hé, en vrai, tu sais comment ça marche, toi, Wikipédia ?

jeudi 26 janvier 2017 à 17:17

Tout le monde connaît Wikipédia, chacun et chacune a son petit avis dessus, mais sait-on réellement comment cette encyclopédie collaborative fonctionne ?

Il y a 20 ans, lorsque, lors d’une soirée entre ami-e-s, on se posait une question du genre « Mais attends, comment on fait l’aspirine ? » le dialogue était souvent le même :

– Je sais pas, c’est pas avec de l’écorce de saule ?

– Oui mais ça doit être chimique, maintenant, non ?

– Je sais pas, t’as pas une encyclopédie ?

– Si, dans la bibliothèque, mais la raclette est prête.

– Bon, tant pis.

…et on en restait là. Aujourd’hui, on sort un ordiphone, on cherche la réponse sur Wikipédia, et on passe la raclette à se chamailler sur la fiabilité d’une encyclopédie où « tout le monde peut écrire n’importe quoi ».

(au fait, pour l’aspirine, on fait comme ça.)
Par NEUROtikerTravail personnel, Domaine public, Lien

En vrai, avez-vous déjà essayé d’écrire n’importe quoi sur Wikipédia… ? Savons-nous seulement comment ça marche ? Comment les articles sont-ils écrits, modifiés, corrigés, vérifiés, amendés… ?

Ça peut être impressionnant, la première fois qu’on se dit « tiens, et si moi aussi je participais à l’élaboration d’une encyclopédie ? » On peut se sentir un peu perdu·e, pas vraiment légitime, ou tout simplement ne pas savoir par quel bout commencer…

Heureusement, les membres de la communauté Wikipédia et Wikmédia France (l’association des contributeurs et contributrices à la Wikipédia francophone), ont créé un MOOC, un cours ouvert gratuit et en ligne, pour nous faire découvrir les rouages du cinquième site le plus visité au monde, et nous apprendre à nous en emparer.

L’an dernier plus de 6 000 personnes se sont inscrites à ce cours. Fort-e-s de cette expérience, l’équipe rempile pour une deuxième édition, l’occasion pour nous de les interroger et de découvrir ce que proposera ce cours.

By MarcBrouillon, DePlusJean. – Dérivé de File:Logo WikiMooc.jpg., CC BY-SA 4.0, Link

 

Bonjour, avant toute chose, est-ce que vous pourriez nous présenter Wikimédia France et vos personnes ?

Jules : Bonjour ! Wikimédia France est une association française à but non-lucratif dont l’objet est « de soutenir en France la diffusion libre de la connaissance, notamment l’encyclopédie Wikipédia. » Il y a souvent des confusions à ce sujet, alors clarifions : Wikipédia est totalement rédigée par des internautes bénévoles, qui s’organisent de manière autonome et déterminent les règles du site. L’association Wikimédia France soutient les contributeurs et l’encyclopédie, mais ne participe pas à la rédaction et n’a aucun pouvoir sur la communauté ; ce n’est d’ailleurs pas la seule association à soutenir l’encyclopédie. Natacha, Alexandre, Valentin et moi-même sommes des contributrices et contributeurs bénévoles de Wikipédia ; nous faisons partie de la douzaine de bénévoles qui conçoivent le WikiMOOC. Je suis par ailleurs salarié de Wikimédia France, qui soutient l’initiative.

Une des missions de Wikimédia France, c’est justement d’inciter qui le veut à contribuer à la Wikipédia francophone… C’est pour cela que vous proposez ce MOOC ? Les cours massivement ouverts et en ligne sont un bon moyen d’inciter aux apports ?

Jules : Oui, les MOOC cumulent plusieurs avantages : bien souvent gratuits, ils sont en ligne et permettent donc de toucher un public plus nombreux qu’avec des formations en présentiel, mais aussi plus diversifié. Le MOOC s’adresse d’ailleurs à toute la francophonie, et près de la moitié des inscrits ne sont pas français.

Alexandre : Le WikiMOOC est effectivement réalisé de manière à donner envie de contribuer. Petit à petit, l’apprenant est guidé vers la rédaction d’un article. Mais il y a des façons très diverses de contribuer : ajouter des sources, des photos, corriger la mise en page, linkifier, améliorer des ébauches d’articles… Une des nouveautés de la deuxième session du WikiMOOC est de présenter des témoignages de contributeurs pour qu’ils racontent ce qu’ils font. Il est aussi plus aisé de contribuer si on ne se sent pas un étranger dans le monde de Wikipédia. Le but du WikiMOOC est aussi de faire mieux connaître ce monde aux apprenant-e-s.

Si je crains que « n’importe qui puisse écrire n’importe quoi dans Wikipédia », ce MOOC me rassurera-t-il ?

Jules : Nous l’espérons, car les choses ne sont pas aussi simples ! L’affirmation initiale, néanmoins, est exacte : n’importe qui peut écrire n’importe quoi sur Wikipédia. Mais le n’importe quoi a de fortes probabilités de ne rester sur Wikipédia qu’une vingtaine de secondes tout au plus. Car il faut étayer toute affirmation par des sources, et des sources de qualité, dont on sait qu’elles sont fiables (pas un obscur blog anonyme, donc). Pour vérifier que cette règle est bien respectée, il y a notamment un groupe de contributrices et contributeurs qui surveillent en temps réel les modifications effectuées sur les 1,8 million d’articles de Wikipédia : on les appelle avec un brin d’humour « les patrouilleurs ». C’est à ce stade que sont annulés la plupart des canulars, « vandalismes » (les dégradations volontaires d’articles) et ajouts d’opinions personnelles (totalement proscrits : on ne donne jamais son avis personnel dans un article). Certaines modifications passent évidemment entre les mailles du filet et ne seront annulées que plusieurs heures ou plusieurs jours après, par d’autres contributeurs – on manque de bras pour tout vérifier !

Finalement, à qui s’adresse ce MOOC ? Aux personnes qui veulent juste en savoir plus ? À celles qui veulent contribuer activement mais ne savent pas comment ?

Valentin : À tout le monde ! On peut effectivement s’inscrire juste pour comprendre comment Wikipédia fonctionne. Mais ce MOOC est surtout un outil permettant en quelques semaines d’assimiler l’essentiel de ce qu’il faut pour contribuer correctement. Nous voulons que de nombreuses personnes s’emparent de cet outil pour désacraliser la contribution à Wikipédia. Tout le monde utilise Wikipédia en tant que consommateur, mais trop peu de personnes viennent contribuer.

Jules : On peut se sentir un peu perdu quand on commence sur Wikipédia, seul⋅e. Le WikiMOOC est justement parfait pour être guidé dans sa découverte de l’encyclopédie, de son fonctionnement et de sa communauté.

Alexandre : Pour moi qui suis aussi universitaire, le WikiMOOC est un fabuleux point d’entrée pour un cours de Wikipédia. J’essaye donc de synchroniser mes cours avec le WikiMOOC ce semestre pour y inscrire mes étudiant-e-s, et j’encourage les collègues à faire de même !

Comme Framasoft, Wikimédia France est une association qui vit du don… Or créer un MOOC coûte cher… Comment avez-vous pu réussir ce tour de force ?

Jules : La création d’un MOOC, pour une université, se compte toujours en dizaines de milliers d’euros. Nous n’en avons dépensé « que » (ça nous paraît énorme, à vrai dire) 7 500 pour la première édition : 2 500 pour la plateforme, FUN, et 5 000 pour la réalisation des vidéos, via une association de vidéastes amateurs, beaucoup moins cher qu’avec un professionnel ! Et moitié moins pour cette seconde édition. Notre force, c’est qu’il y a une douzaine de bénévoles, contributeurs et contributrices francophones, qui bossent sur le projet ; c’est cet investissement bénévole, en temps, qui nous permet de ne pas dépenser trop. Nous réalisons nous-mêmes beaucoup de tâches (créer des visuels, tourner certaines vidéos, concevoir des tutoriels interactifs…) qui dans une université seraient sous-traitées. Nous bénéficions tout de même d’une partie importante de mon temps salarié chez Wikimédia France, même si je m’investis aussi sur du temps bénévole.

Quand il y a une personne face caméra, il y en a souvent plein en coulisses ;)
By English : Credits to Habib M’henni / Wikimedia Commons – Own work, CC BY-SA 4.0, Link

En passant, on lit de l’équipe pédagogique que « Ces trois présentateurs et présentatrices font partie d’une équipe pédagogique plus large, riche de treize wikipédiens et wikipédiennes expérimenté·e·s ». Le langage épicène, qui permet d’éviter la discrimination d’un genre, vous tient à cœur pour la wikipédia francophone ?

Natacha : Le langage épicène (ou langage non sexiste) est un langage inclusif qui tente de ne pas favoriser un genre par rapport à l’autre. Il est utilisé notamment en Suisse et au Québec, surtout dans la fonction publique. Par ailleurs, nous avons un fossé des genres sur Wikipédia – 75 000 articles sur des femmes contre 450 000 biographies d’hommes et moins de 20 % de personnes contribuant sont des femmes – ce qui introduit parfois des biais dans la façon dont les sujets sont traités. La fondation Wikimedia (qui participe au financement de Wikimédia France) en a fait un sujet de priorité depuis qu’un article du New York Times a relevé ce problème en 2011.

Par ailleurs le WikiMOOC cible toute la communauté francophone, et nommer explicitement le genre féminin peut avoir un impact sur la participation des femmes à ce dernier, alors même qu’on cherche à augmenter le nombre de contributrices ce détail peut avoir son importance !

Jules : Natacha a su nous convaincre d’utiliser le langage épicène dans le WikiMOOC ;-). Mais celui-ci n’est pas en usage systématique sur Wikipédia en français, notamment en raison de sa lourdeur visuelle, et car il n’est pas (encore ?) répandu dans les usages. Or Wikipédia a tendance (rien de systématique) à suivre les usages de la langue.

D’ailleurs, on peut parfois ne pas être d’accord avec les choix faits dans les règles que s’impose la communauté Wikipédia (éligibilité des articles, traitement des genres et des personnes trans, application du point de vue…). Quelle est la meilleure manière de faire évoluer ces positions ?

Jules : Le meilleur moyen de faire évoluer les règles de Wikipédia, ou bien les consensus qui ont émergé au coup par coup pour chaque article, c’est de s’investir dans la communauté. On voit souvent des internautes débarquer, parfois très bien intentionnés, mais très maladroits : ils arrivent et veulent tout changer. Or les contributeurs et contributrices sont souvent sur leurs gardes, notamment parce qu’il y a régulièrement des tentatives d’entrisme et de manipulation de Wikipédia à des fins idéologiques et politiques (en faveur d’une personnalité politique par exemple). Ce sont des internautes qui veulent utiliser la notoriété de Wikipédia pour faire et défaire les notoriétés, pour passer leurs idées… alors que ce n’est pas le lieu. Bref, quand on est bien intentionné, il est primordial dans un premier temps de se familiariser avec les règles ainsi que les us et usages relatifs qui guident le déroulement les discussions et les décisions. Cela évite les maladresses, et ça permet de parler le même langage que les autres contributeurs et contributrices bénévoles. Ça instaure une confiance mutuelle.

Wikipédia, c’est une encyclopédie, mais aussi nombre d’autres projets visant à partager le savoir collaborativement… vous en parlerez dans ce MOOC ?

Alexandre : Le mouvement Wikimedia contient de nombreux projets en plus de Wikipédia, comme Wikimedia Commons qui est l’endroit où les fichiers multimédia Wikipédia-compatibles sont déposés. Comment ajouter une photo est une question qui revient souvent donc le sujet est abordé. Au delà, Wikipédia et les projets « sœurs » sont une excellente école pour comprendre les enjeux du copyright et de ses abus, ce que sont les licences Creative Commons et ce qu’elles représentent politiquement. La famille des projets Wikimedia correspond au seul projet libre (libre comme dans libre discours, pas comme dans libre bière :) ) accessible au et connu du grand public. À ce titre, il est une sorte de porte étendard et pour moi, le WikiMOOC a aussi pour vocation de le promouvoir.

Bon c’est bien gentil tout ça, mais ça va me demander quoi de participer à ce MOOC ? Des milliers d’heures de travail ? Un ordi surpuissant dernier cri ? Une connaissance infaillible de la calcification des hydrogénocarbonates ?

Alexandre : le point commun de tous les MOOC, c’est qu’on peut se sentir libre de les aborder à sa manière : regarder seulement les vidéos, faire les exercices ou pas, s’intéresser à une semaine mais pas à l’autre. Dans le WikiMOOC, des mécanismes pédagogiques sont prévus pour inciter les apprenant-e-s à aller le plus en profondeur possible mais tout le monde doit se sentir libre (sauf mes étudiant-e-s qui seront noté-e-s, évidemment !).

Jules : Pour rebondir sur votre question, pas besoin d’ordi surpuissant, un navigateur web à jour suffit amplement. Pour suivre la totalité du cours, il faut compter au moins trois heures de travail par semaine, mais c’est très variable d’une personne à une autre !

Du coup, si je suis convaincu, qu’est-ce que je dois faire pour m’inscrire ?

Valentin : Les inscriptions (gratuites évidemment) ont lieu sur fun-mooc.fr !

Et, comme d’habitude sur le Framablog, on vous laisse le mot de la fin !

Jules : Soyez nombreux et nombreuses à vous inscrire pour aider à donner accès à la connaissance au plus grand nombre !

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mozillaZine-fr : Selon Walt Mossberg, « Mozilla se réveille »

jeudi 26 janvier 2017 à 11:40

Walt Mossberg, vétéran du journalisme technique, a publié hier un article sévère pour Mozilla mais qui laisse place à l’espoir d’un retour en force de Firefox : « Quoi de neuf dans Firefox, le navigateur oublié ». On peut y lire une déclaration de Mark Mayo, vice-président senior pour Firefox, qui avoue que Mozilla vient de traverser une période qui aurait pu tuer l’organisation. Mark Mayo ajoute « Mais finalement nous ne sommes pas morts ». Les raisons sont multiples mais Mossberg accuse principalement le « pari fou » que représentait Firefox OS, auquel il n’a jamais cru.

Et maintenant ? Selon Mark Mayo, Mozilla ne doit plus avoir qu’un objectif : faire le meilleur navigateur. C’est l’objet du projet Quantum. En conclusion, Mossberg déclare qu’il ne sait pas si Mozilla peut « sauver Firefox et en faire de nouveau quelque chose de bien », mais il ne demande pas mieux parce que, selon lui, le Web ne vivra que s’il y a toujours de la concurrence sur le front des navigateurs.

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dada : ProtonMail va passer au SMTP et au français

jeudi 26 janvier 2017 à 08:42



Tout est dans le titre mais je vais essayer de pondre un billet avec un peu de mots dedans parce que j'ai bien vu que les deux critiques formulées dans mon premier billet autour du service sont bien remontées dans les réseaux sociaux.
Et, aussi, parce qu'il faut vraiment que je m'entraîne avec mon bépo.

Bref, quand je disais que le manque de traduction en français de l'interface était un problème, c'est toujours vrai mais c'est sur le point de disparaître. La traduction est en cours ! Pas de date prévue pour la disponibilité de la VF, mais ça arrive !

Quant au support du SMTP, ils n'en parlent pas encore officiellement, contrairement à la traduction qui a eu le droit à un billet de blog, mais les utilisateurs que nous sommes avons reçu un mail nous invitant à participer à une beta !
J'ai postulé dans l'espoir de faire revivre mon Thunderbird, ivre de joie et certain d'être sélectionné... sans réponse pour le moment. #Tristitude
Sachez quand même que c'est dans les tuyaux et que je vous tiendrai informé de l'évolution de la situation !

Avec ces deux évolutions, ProtonMail pourra se targuer d'être un fournisseur de courriel franchement pas mal.

Ah, et aussi, tout le monde en parle mais je le rappelle quand même : ProtonMail est accessible via Tor maintenant. Quand on sait que c'est la dernière URL qui marche avec TPB quand tout le monde s'acharne sur eux, c'est pas mal.


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Encolpe DEGOUTE : Utiliser Vim comme IDE

jeudi 26 janvier 2017 à 01:19

Après 15 ans à utiliser des clients lourds pour développer j’ai eu envie de revenir à l’essentiel, sans perdre le confort d’un IDE. Sans être un expert de vim et de emacs je connais les commandes de base suffisamment pour être à l’aise mais pas assez pour être fluide pour une utilisation en IDE.

Pour la remise à niveau j’ai utilisé le livre Vim pour les humains et des articles sur des sujets précis comme la gestion de l’édition multiple (Vim splitter sa fenêtre en de multiples documents) ou le pliage du code. Les vidéos sur vimcasts sont aussi pratiques poru voir les commandes en actions.

Ensuite, il me fallait des plugins permettant d’avoir les informations directement présentes dans l’éditeur. J’ai choisi Powerline, apt-vim et airline pour leur compatibilité avec la plupart des terminaux et des shells. Pour faire simple je suis reparti d’une configuration vide.

Installation pour bash :

# powerline
sudo apt install powerline fonts-powerline
cat <>~/.bashrc
if [ -f /usr/share/powerline/bindings/bash/powerline.sh ]; then
  POWERLINE_BASH_CONTINUATION=1
  POWERLINE_BASH_SELECT=1
  export POWERLINE_BASH_CONTINUATION POWERLINE_BASH_SELECT
  . /usr/share/powerline/bindings/bash/powerline.sh
fi
EOT

source ~/.bashrc

# apt-vim
curl -sL https://raw.githubusercontent.com/egalpin/apt-vim/master/install.sh | sh

apt-vim init

# airline and integrated plugins
apt-vim install -y https://github.com/tpope/vim-fugitive.git
apt-vim install -y https://github.com/vim-airline/vim-airline.git
apt-vim install -y https://github.com/vim-airline/vim-airline-themes.git
apt-vim install -y https://github.com/majutsushi/tagbar.git
apt-vim install -y https://github.com/chrisbra/csv.vim.git
apt-vim install -y https://github.com/python-mode/python-mode.git
apt-vim install -y https://github.com/vim-syntastic/syntastic.git
apt-vim install -y https://github.com/airblade/vim-gitgutter.git
apt-vim install -y https://github.com/mhinz/vim-signify.git
apt-vim install -y https://github.com/vim-ctrlspace/vim-ctrlspace.git
apt-vim install -y https://github.com/edkolev/promptline.vim.git
apt-vim install -y https://github.com/jmcantrell/vim-virtualenv.git
apt-vim install -y https://github.com/scrooloose/nerdtree.git

Évidemment, une fois installé cela demande encore un peu de travail et de configuration. Tout d’abord il est conseillé de fermer tous les émulateurs de terminal, voire même de se déconnecter, pour activer les fonts de powerline.

Voici un configuration minimale dans ~/.vimrc :

execute pathogen#infect()
call pathogen#helptags()

set nocompatible

set title
set number
set ruler
set wrap
set scrolloff=3

" Recherche
set ignorecase
set smartcase
set incsearch
set hlsearch

" Pas de son
set visualbell
set noerrorbells

set backspace=indent,eol,start
set hidden

syntax enable
filetype on
filetype plugin on
filetype indent on

" Activer la partie fancy d'airline
let g:airline#extensions#tabline#enabled = 1
let g:airline_powerline_fonts = 1
let g:airline_theme='base16_eighties'
set laststatus=2
" Activer les couleurs
set t_Co=256

Cette fois l’interface s’affiche avec toutes les couleurs et la bonne police. Pour tester un thème il suffit de suivre la page officielle. Il reste à travailler sur des raccourcis plus pratiques.

vim-powerline-airline


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