PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

blog-libre : GNU/Linux Magazine 05/2016

dimanche 29 mai 2016 à 08:00

Les nouveautés de ce mois-ci :

Le pourquoi :
Lors de ma veille, je me suis dit que ça pourrait être intéressant et pertinent de remonter tous les articles Adminsys que j’ai vu passer dans GNU/Linux Magazine et GNU/Linux Magazine HS et d’en faire un petit index. Avec l’expérience on se rend compte qu’un magazine ou un livre est extrêmement pertinent lorsqu’il s’agit de se former/mettre sur un outil/logiciel, encore faut-il pouvoir retrouver aisément l’information. Voyez ça comme une veille publique sur ce magazine. Ça leur fait de la pub, ça peut ouvrir une discussion entre nous, c’est une veille sur un magazine que vous pouvez suivre dans vos flux RSS.

Ce que je propose :

Ce que je ne fais pas :


GNU/Linux Magazine HS 84 Surveillance (Mai 2016)

p. 37-49 : Traçage Wi-Fi : applications et contre-mesures (Adresse MAC, Retrouver le fabricant de l’appareil à partir de l’adresse MAC, L’outil macchanger)
p. 51-57 : Permissions : découverte d’AppArmor
p. 59-65 : Certificats d’identité : utilisation de Let’s Encrypt
p. 69-73 : Vol de données par Spoofing ARP
p. 75-83 : Extraction d’informations depuis le réseau (Drifnet, Chaosreader, citation de Dsniff et Webspy)
p. 85-93 : Vérifiez la solidité de vos clés WiFi
p. 107-109 : Fonctionnement de /dev/(u)random

GNU/Linux Magazine 193 (Mai 2016)

p. 16-20 : Peut-on vraiment calculer avec un ordinateur ?
p. 32-36 : Mettre en place un bureau virtuel sur son serveur dédié
p. 46-51 : Git init /etc
p. 64-70 : Il ne lui manque que la parole…

GNU/Linux Magazine 192 (Avril 2016)

p. 20-25 : Bash, les bonnes pratiques
p. 26-31 : Bash : aller encore plus loin avec les bonnes pratiques
p. 32-35 : Dix façons de tester l’ouverture d’un port
p. 36-43 : Le cluster H-A MySQL sans ramer avec Galera Cluster !
p. 44-49 : Découverte des drivers virtuels : les drivers vidéo
p. 50-53 : Découverte des drivers virtuels : les drivers audio

GNU/Linux Magazine HS 83 Débutez en C++ (Mars 2016)

Intéressant à lire pour les développeurs débutants

GNU/Linux Magazine 191 (Mars 2016)

p. 22-23 : Des Giga-octets aux Gibi-octets
p. 24-29 : Cluster MySQL 5.6 et bascule automatique avec mysqlfailover
p. 30-34 : Orchestrez vos conteneurs Docker avec Docker Compose

GNU/Linux Magazine 190 (Février 2016)

p. 16-18 : Réalisez les sauvegardes de votre téléphone Android avec ssh
p. 20-29 : Sauvegarde automatisée de ses données personnelles
p. 30-36 : Ansible & Docker sont dans un bateau

GNU/Linux Magazine 189 (Janvier 2016)

p. 3-4 : Accord Éducation Nationale / Microsoft
p. 6-11 : PHP 7 : Enfin !
p. 12-15 : Hadopi : cinq ans après, quel bilan ?
p. 32-35 : Inspeqtor : surveillez vos processus
p. 42-45 : Point d’accès WIFI (hostapd)

GNU/Linux Magazine HS 82 Créez votre première application Android (Janvier 2016)

Intéressant à lire pour les développeurs

GNU/Linux Magazine 188 (Décembre 2015)

p. 6-9 : La supervision confortable avec Omega Noc
p. 10-15 : De l’élitisme à la fumisterie : nos mentalités doivent changer
p. 22-25 : Analyse spectrale Wifi
p. 26-29 : Configuez Nginx pour accueillir vos services
p. 30-35 : Réplication PostgreSQL avec Slony
p. 36-40 : OSQuery : après le NoSQL, le oSQL pour interroger votre OS

GNU/Linux Magazine HS 81 Java (Novembre 2015)

Intéressant à lire pour les développeurs débutants

GNU/Linux Magazine 187 (Novembre 2015)

p. 6-13 : Contrôler une application par gestes avec le Leap Motion Controller
p. 14-18 : De la prédation de l’État sur le numérique
p. 21-25 : Et si on publiait ce logiciel en libre ? Les stratégies de valorisation…
p. 26-29 : Simulez une connexion internet lente grâce à Apache
p. 30-34 : Backup Checker, le vérificateur automatisé de sauvegardes
p. 36-41 : Caddy, le serveur Web facile
p. 42-46 : « Munit », le monitoring sans les dinosaures

GNU/Linux Magazine 186 (Octobre 2015)

Articles gratuits : Les addons, c’est sa Forge
p. 6-12 : Python 3.5 : sortie de la nouvelle version
p. 14-19 : Le secrétariat d’État au numérique : où en est-on ?
p. 20-23 : Est-ce que tout le monde peut et doit adopter le logiciel libre ?
p. 24-28 : Aptly, le dépôt Debian aux stéroïdes (par Carl Chenet)
p. 30-36 : Remplacer tous vos outils pour dépanner votre système par l’unique Sysdig
p. 39-44 : Gestion d’identité avec FreeIPA
p. 60-65 : Aspects avancés d’un service ReST de cache avec Wildfly et Infinispan (orienté développeur)
p. 66-71 : Moteur de règles avec Drools (orienté développeur)

GNU/Linux Magazine HS 80 Langage C (Septembre 2015)

Intéressant à lire pour les développeurs débutants
p. 8 : Historique du langage
p. 9 : Les hommes derrière le langage
p. 13 : Compilation

GNU/Linux Magazine 185 (Septembre 2015)

Articles gratuits : Haxe pour le développement Web
p. 14-18 : L’accouchement dans la douleur du Projet de Loi Renseignement
p. 26-31 : Construire son cluster HPC
p. 32-39 : Surveillez vos équipements réseau avec le protocole TR-069
p. 40-47 : Lire des mails avec l’API Gmail (orienté développeur)
p. 48-55 : Construire un service REST de cache avec Wildfly et Infinispan (orienté développeur)

GNU/Linux Magazine HS 79 PHP Efficace (Juillet 2015)

Intéressant à lire pour les développeurs web, un bon vernis sur PHP pour un Sysadmin
Articles gratuits : PHP et la sécurité
p. 9 : Versions
p. 10 : Performances
p. 14-15 : Outils
p. 29 : Contrôler les ressources utilisées

GNU/Linux Magazine 184 (Juillet-Août 2015)

p. 28-39 : Les secrets des algorithmes à haute fréquence en Java (dernier article de la série débutée dans le N°183, très théorique et pour développeur)
p. 40-43 : Configurer la réplication d’un serveur PostgreSQL
p. 44-57 : Implémentation d’IPv6 (IPv4 et IPv6 en dual stack)
p. 64-70 : Utiliser Pelican comme moteur de blog (intéressant pour un blogueur hé hé)

GNU/Linux Magazine 183 (Juin 2015)

Articles gratuits : Dépassez les limitations du code ASCII avec le C99
p. 6-14 : Supervision avec la nouvelle version d’Icinga
p. 38-45 : Architectures all-in-memory (très théorique, personnellement je n’ai pas lu j’ai juste survolé, à se garder sous le coude pour un projet pointu, premier article d’une série)
p. 46-53 : Architecture des processeurs (idem article précédent)
p. 54-63 : Debug sous Python

GNU/Linux Magazine HS 78 Analyse de données et Big Data (Juin 2015)

Intéressant à lire pour une introduction au Big Data et pour les scientifiques (partie Analyse des données), voici les gros morceaux traités : Hadoop, HBase, Infinispan, Teiid, scikit-learn, R, VisPy

GNU/Linux Magazine 182 (Mai 2015)

p. 6-11 : Glances 2.4
p. 12-14 : Le budget inconnu du projet de loi renseignement
p. 16-22 : Historique des mécanismes internes de l’interface graphique de GNU/Linux
p. 36-45 : IPv6 – Aspects théoriques

GNU/Linux Magazine 181 (Avril 2015)

p. 6-13 : Kunai, le service discovery simplement
p. 36-47 : Une appliance SAN/NAS sous NetBSD

GNU/Linux Magazine HS 77 Programmation orientée objet (Avril 2015)

Intéressant à lire pour débuter en programmation

GNU/Linux Magazine 180 (Mars 2015)

Articles gratuits : JBoss Forge2, Java EE facile, très facile
p. 6-10 : Shinken v2, vers plus de flexibilité
p. 25-27 : Méta-caractére des expressions régulières
p. 30-39 : Mise en œuvre de Ceph
p. 40-51 : Supervision distribuée avec Monit (et Puppet)

GNU/Linux Magazine 179 (Février 2015)

p. 32-38 : Ceph (p. 33 : Le sudo total)
p. 40-53 : Kadeploy

GNU/Linux Magazine 178 (Janvier 2015)

Articles gratuits : Approche détaillée des futex (partie 4/4), Une cryptographie nouvelle : le réseau euclidien, Une introduction aux sons en Pharo
p. 26-37 : Ansible (p. 31 : Remplir le fichier /etc/hosts, p.32, 35 : Configuration MariaDB en cluster)

GNU/Linux Magazine HS 76 Sécurité et Linux (Janvier 2015)

Tout pour un Sysadmin (voir les options de sécurité de GCC pour les développeurs)
p. 9-21 : Suricata (bien mieux que Snort à première vue…)
p. 18-19 : ELK (SELKS très intéressant, distribution live et installable nommée d’après ses principaux composants :
Suricata, Elasticsearch, Logstash, Kibana et Scirius)
p. 22-35 : Nftables (juste super intéressant pour ne pas dire indispensable pour l’introduction à Nftables)
p. 39-53 : Les options de sécurité de GCC
p. 57-73 : Réponse à incidents et investigation numérique en open source (liste des outils les plus utilisés, principes et méthodes, juste top)
p. 75-79 : OWASP Zap Proxy
p. 81-93 : John the Ripper
p. 95-107 : Introduction à Metasploit
p. 111-126 : La sécurité sous Android

GNU/Linux Magazine 177 (Décembre 2014)

Articles gratuits : Brainfuck, une machine de Turing
p. 30-37 : Démocratiser la cryptographie
Il est indispensable, pour résoudre un problème, de savoir qu’il existe et de trouver le meilleur moyen de le contourner.

GNU/Linux Magazine HS 75 Raspberry Pi avancé (Novembre 2014)

Pas grand-chose pour un Adminsys, tout pour un bidouilleur ou un électronicien
p. 65-70 : Distcc, pour distribuer vos compilations croisées

GNU/Linux Magazine 176 (Novembre 2014)

Articles gratuits : Approche détaillée des futex (partie 3/4)
p. 38-47 : RealOpInsight

GNU/Linux Magazine 175 (Octobre 2014)

Articles gratuits : Approche détaillée des futex (partie 2/4), Le grand serpent résout les Sudokus
p. 38-52 : Introduction au Network Security Monitoring

GNU/Linux Magazine HS 74 Systèmes BSD (Septembre 2014)

Articles gratuits : Jouer sous FreeBSD, Le nouveau système de queueing de Packet Filter, Comment recycler de vieilles machines pour construire des paquets signés pour OpenBSD ?
p. 9-11 : Les différents BSD
p. 25-39 : Architecture des pkg_tools d’OpenBSD et outils connexes
p. 51-57 : Ansible et playbooks Ansible
p. 69-72 : Cluster pfSense
p. 72-77 : Failover pfSense
p. 78-93 : NetBSD
p. 97-107 : La virtualisation sous BSD avec Bhyve
p. 109-126 : Jails

GNU/Linux Magazine 174 (Septembre 2014)

Articles gratuits : Les machines de Turing
p. 32-59 : Docker

GNU/Linux Magazine HS 73 Python | niveau avancé (Juillet 2014)

Articles gratuits : La bioinformatique avec Biopython
Pour les scientifiques principalement

GNU/Linux Magazine 173 (Juillet-Août 2014)

Articles gratuits : Qu’est-ce qu’un logiciel libre ? 2. Participation et organisation d’un projet libre, Approche détaillée des futex (partie 1/4)
p. 20-23 : GUI versus CLI

GNU/Linux Magazine 172 (Juin 2014)

Articles gratuits : Qu’est ce qu’un logiciel libre ? 1. Histoire et définition
p. 32-41 : nginx (Article 1 & Article 2)
p. 42-49 : Administrer sa messagerie avec Modoboa
p. 62-73 : Il y a toujours des choses à apprendre avec Vim

GNU/Linux Magazine HS 72 Ligne de commandes niveau intermédiaire (Mai 2014)

p. 12-19 : Sed et awk
p. 21-25 : Automatiser des tâches récurrentes (Cron, anacron, at)
p. 27-31 : Synchroniser ses données avec rsync
p. 33-37 : Surveiller les modifications au sein des fichiers (avec md5sum)
p. 55-59 : Identifier les causes d’un ralentissement (free, vmstat, ps, top, kill, pkill)
p. 61-67 : VirtualBox en ligne de commandes
p. 69-81 : Un stockage plus souple avec Logical Volume Manager
p. 85-95 : OpenSSH, l’accès à distance en toute sécurité
p. 101-105 : Quelques commandes pour jouer avec TLS/SSL
p. 109-119 : ImageMagick, le traitement d’images en ligne de commandes
p. 121-128 : Traitement vidéo et titrage avec Libav et ImageMagick (avconv)

GNU/Linux Magazine 171 (Mai 2014)

Articles gratuits : Autour du langage C
p.32-41 : Collectd et PerfWatcher configuration avancée
p.42-53 : Mise en place d’un serveur de messagerie pour Modoboa

GNU/Linux Magazine 170 (Avril 2014)

Articles gratuits : Asterisk en routeur d’appels : Par Toutatis ça capte mal dans ce tunnel
p. 38-46 : Retour d’expérience sur l’optimisation d’un projet libre
p. 50-65 : Collectd et PerfWatcher

GNU/Linux Magazine HS 71 Je programme (Mars 2014)

Je programme avec Python, intéressant à lire pour débuter en programmation

GNU/Linux Magazine 169 (Mars 2014)

Articles gratuits : Créer une application Perl autour de MySQL : Intégration avec Mojolicious HTML::Tiny et HTML::FormHandler (3/3)
p. 22-28 : Créer un script d’installation auto-extractible
p. 30-34 : Routage des IP de service sur un réseau local
p. 44-50 : OpenStack
p. 52-59 : Réaliser une extension Puppet

GNU/Linux Magazine 168 (Février 2014)

Articles gratuits : La magie des filesystems : 2- Codez le votre, Créer une application Perl autour de MySQL : Mise en place (1/3), Créer une application Perl autour de MySQL : DBIx::Class (2/3)
p. 4-19 : LaTeX
p. 20-28 : La magie des filesystems
p. 47-50 : GitLab

GNU/Linux Magazine HS 70 Langage C (Janvier 2014)

Articles gratuits : Introduction au langage C
Nada

GNU/Linux Magazine 167 (Janvier 2014)

Articles gratuits : Correction géométrique d’images prises en vue oblique, Tu deviendras web designer mon fils
p. 24-32 : Compilez un noyau Linux
p. 34-41 : A la découverte de DKMS

GNU/Linux Magazine 166 (Décembre 2013)

Articles gratuits : Introduction à Flask le micro système maousse costaud, Mettez un mainframe dans votre laptop
p. 30-39 : Salt (Article 1 & Article 2)
p. 40-49 : InfiniSpan
p. 56-63 : Création d’un serveur de démarrage PXE sous NetBSD

GNU/Linux Magazine HS 69 Les bonnes pratiques pour faire connaitre votre projet Open Source (Novembre-Décembre 2013)

p. 4-7 : Choisir sa licence libre (http://www.tldrlegal.com)
p. 8-15 : Le financement participatif
p. 18-22 : Petite introduction à Subversion et Git (http://git-scm.com/book/fr)
p. 25-29 : Petite introduction à la gestion de tickets avec Bugzilla, Trac, Mantis, Apache Bloodhound
p. 30-43 : Intégration continue avec Jenkins
p. 44-49 : Allura (moteur de la plate-forme SourceForge depuis mi-2011 et confié à la fondation Apache)
p. 50-53 : Faire connaître son projet grâce à Twitter
p. 54-55 : Distribuer son projet Python
p. 56-62 : Les outils indispensables pour distribuer son projet (introduction à GitHub, Bitbucket, Launchpad)
p. 63-69 : Doxygen
p. 70-78 : DokuWiki (Liste de wikis : http://www.wikimatrix.org, extensions intéressantes : p. 73-74)
p. 79-82 : Ascii.io

GNU/Linux Magazine 165 (Novembre 2013)

Articles gratuits : Les nouveautés de Tcl/Tk 8.6
p. 20-35 : Installez votre serveur LDAP
p. 47-50 : Le Cloud
p. 52-61 : OpenStack

GNU/Linux Magazine 164 (Octobre 2013)

Articles gratuits : Les capabilities sous Linux
p. 14-25 : Parallélisez vos transferts de fichiers
p. 30-43 : MIMEDefang (p. 32 : Théorie intéressante sur la gestion des courriers indésirables)
p. 44-53 : Monter son propre NAS sous FreeBSD 9

GNU/Linux Magazine HS 68 Serveurs (Septembre 2013)

Pour les débutants souhaitant s’auto-héberger ou se créer un petit serveur perso, un bon point de départ généraliste (ne comptez pas trouver des tutos pointus, cela s’adresse à des débutants). Une lecture à conseiller pour les lecteurs (niveau débutant) intéressés par la série server@home
p. 13-17 : Héberger ses services
p. 20-21 : Commande ss
p. 24 : Succession des chaînes Netfilter
p. 34-35 : HTTPS sur Apache
p. 41-45 : Nginx
p. 77-79 : VsFTPd
p. 81-83 : Pure-FTPd
p. 86-93 : OpenVPN
p. 95-99 : Git

GNU/Linux Magazine 163 (Septembre 2013)

Articles gratuits : Ergonomie des systèmes mobiles
p. 18-27 : Logstash et ElasticSearch
p. 28-32 : Keepalived
p. 38-45 : Poste diskless via iPXE et NFSroot

GNU/Linux Magazine HS 67 MySQL et Bases de données (Juillet-Août 2013)

Tout
p. 25 : Configuration de MySQL et outils en ligne de commande (survolé en une page)
p. 40-54 : Le langage SQL
p. 56-66 : Le NoSQL (exemple MongoDB)

GNU/Linux Magazine 162 (Juillet-Août 2013)

Articles gratuits : Les architectures Big Data, Comment Kanban a changé ma vie, PKI sur Android, Ergonomie des systèmes mobiles
p. 24-37 : Centralisation et supervision des logs avec Rsyslog et Nagios/NRDP

GNU/Linux Magazine 161 (Juin 2013)

p. 4-6 : AuthorizedKeysCommand
p. 8-15 : Adoptez un gestionnaire de tickets décentralisé : Simple Defects
p. 16-24 : Solution de consolidation applicative sous Linux

GNU/Linux Magazine 160 (Mai 2013)

p. 24-33 : Techniques sysadmin d’investigation sur des problèmes applicatifs
p. 34-48 : Gestion des traps SNMP sous Centreon
p. 50-53 : Rancid
p. 54-62 : Installation d’un DNS Bind
p. 66-79 : Sensu
p. 80-82 : YAML et Python

GNU/Linux Magazine 159 (Avril 2013)

Articles gratuits : Commandes et Démons, Virtualisation basée sur les LinuX Containers aka LXC, NetBSD + nginx + naxsi + MySQL + PHP == 3NMP

GNU/Linux Magazine 158 (Mars 2013)

Articles gratuits : Gérez votre documentation projet comme du code, Raspberry Pi from scratch – 3, FigDice un Templating System efficace et original

GNU/Linux Magazine 157 (Février 2013)

GNU/Linux Magazine 156 (Janvier 2013)

Articles gratuits : rcNG l’anti systemd, Augmenter la vitesse d’affichage des pages web : minification mise en cache et exécution différée du JavaScript

GNU/Linux Magazine 155 (Décembre 2012)

Articles gratuits : Linux from scratch – Construire une chaîne de compilation, NetBSD 6.0 BSD UNIX 35 ans plus tard, Linux from scratch – Construire un système complet

GNU/Linux Magazine 154 (Novembre 2012)

Articles gratuits : Migrer un domaine Samba3 vers Samba4, Tests unitaires avec Check Gcov et Lcov, Architecture DNS sécurisée

GNU/Linux Magazine 153 (Octobre 2012)

Articles gratuits : Testez vos applications web avec JMeter, Systemd vainqueur de Upstart et des scripts System V ?, PHP5 : la magie continue, La réception radiofréquence définie par logiciel (Software Defined Radio – SDR), A la découverte de Samba 4

GNU/Linux Magazine 152 (Septembre 2012)

Articles gratuits : Virtualisation et systèmes embarqués : l’exemple ADEOS, NAXSI un WAF open source pour Nginx, Introduction au langage PostScript, P… de proxy le retour

GNU/Linux Magazine 151 (Juillet/Août 2012)

Articles gratuits : PHP : découvrez les méthodes magiques et optimisez votre code

GNU/Linux Magazine 150 (Juin 2012)

GNU/Linux Magazine 149 (Mai 2012)

Articles gratuits : Migen une boîte à outils en Python pour concevoir des circuits logiques complexes, Traitement du signal sur système embarqué : application au RADAR à onde continue

GNU/Linux Magazine 148 (Avril 2012)

Articles gratuits : Le microcontrôleur STM32 : un cœur ARM Cortex-M3, Qemu : comment émuler une nouvelle machine ? Cas de l’APF27

GNU/Linux Magazine 147 (Mars 2012)

Articles gratuits : Qemu : Visite au cœur de l’émulateur, Entretien avec un débutant en bash

GNU/Linux Magazine 146 (Février 2012)

Articles gratuits : Nouveautés de PostgreSQL 9.1 (partie 2)

GNU/Linux Magazine 145 (Janvier 2012)

Articles gratuits : Nouveautés de PostgreSQL 9.1 (partie 1)

Gravatar de blog-libre
Original post of blog-libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Framablog : Minetest, piochez en toute liberté

samedi 28 mai 2016 à 12:59

MIcrosoft a acheté Minecraft, le fameux jeu « bac à sable », à son créateur. Et pour une petite fortune ! Forcément, l’ogre de Redmond avait une idée derrière la tête…

Dans ce long article traduit par le groupe Framalang, Paul Brown propose une alternative pour pouvoir piocher en paix, et utiliser la puissante idée de Markus Persson en toute liberté.

 

Minetest, un serious game pour l’éducation

par Paul Brown

Article original Mining for education

Traduction Framalang : Pouhiou, MagicFab, touriste, audionuma, lamessen, LaPalice, line, Qwerty, Bromind, line, goofy, Frédéric V., Penguin, Isammoc, roptat, Meridel, galadas, Frederic V., Valdo, Roka, Vincent + 14 contributeurs anonymes

Sommaire

Ce billet est très long, et peut-être qu’une bonne partie ne vous concerne pas. Si vous voulez aller directement aux parties qui vous intéressent, voici le sommaire :

  1. Pourquoi utiliser Minecraft comme outil pédagogique est une mauvaise idée
  2. Pourquoi utiliser Minetest comme outil pédagogique est une bien meilleure idée (et comment débuter)
  3. Tout est dans les mods
  4. Jouer au jeu
  5. Mettre un serveur en place
  6. Minetest comme outil pédagogique
  7. Blocs de construction
  8. Mises en garde
  9. Conclusion

Quelle serait votre réaction si tous les menus de la cantine de votre enfant étaient livrés par un seul et unique fournisseur de plats préparés et de boissons sucrées ? Que diriez-vous si le régime alimentaire de votre enfant était limité à des chips, des tortillas goût fromage et des boissons sucrées gazeuses, sans possibilité d’alternative plus saine ?

Étant parent moi-même, je suppose que vous trouveriez épouvantable l’idée que l’école n’offre que de la malbouffe à votre enfant, à tel point que vous seriez prêt à envisager de le changer d’établissement. Mais que faire si c’était la même chose dans tout le pays ?

Ce n’est pas tout, imaginez qu’en plus le fournisseur de malbouffe ait apposé son logo partout : sur les tasses, les assiettes et sur les affiches qui décorent les murs des classes. D’ailleurs, en parlant de salles de classe, quand arrive le moment de l’apprentissage des bases de la nutrition, les chapitres du manuel scolaire s’avèrent rédigés par le service marketing de cette même entreprise qui fournit déjà les repas.

La plupart des parents, je l’espère, trouveraient cela scandaleux. Pourtant, on n’entend pas beaucoup de protestations véhémentes quand il se passe exactement la même chose dans un cours d’informatique et même pendant une session d’apprentissage assisté par ordinateur.

Les élèves n’apprennent pas à se servir d’un traitement de texte, ils apprennent Microsoft Word. Il n’apprennent pas à concevoir des présentations, ils apprennent Microsoft PowerPoint. On leur demande de présenter leurs travaux, que ce soit une rédaction, un diaporama, ou un graphique, dans l’un des formats propriétaires de Microsoft, de les enregistrer sur des clés USB formatées suivant le système de fichiers breveté par Microsoft. C’est ça et rien d’autre.

Voici comment Microsoft souhaite rentrer dans les écoles...

Voici comment Microsoft souhaite rentrer dans les écoles…

Pour une gigantesque entreprise comme Microsoft, c’est tout à fait logique. Non seulement le marché de l’éducation est immense et juteux en soi, mais transformer des élèves en futurs travailleurs, managers et entrepreneurs qui ont appris à la lettre et de façon formelle à dépendre exclusivement de ses produits, voilà une perspective qui doit être irrésistible.

Mais tandis que les produits Microsoft prédominent dans l’enseignement secondaire et universitaire, il manquait encore à l’entreprise la principale part du gâteau de l’éducation. En tant que manipulateur aguerri du marché, Microsoft reconnaît que le lavage de cerveau fonctionne d’autant mieux que vous commencez jeune. Mais jusqu’à ces dernières années, ils n’avaient tout simplement pas le produit pour capter cette tranche d’âge.

Maintenant, si. Maintenant, ils ont Minecraft.

Pour détruire tout espoir que ce logiciel immensément populaire soit un jour publié sous licence libre (comme Markus « Notch » Persson a prétendu jadis qu’il pourrait l’être), Microsoft a déboursé 2,5 milliards de dollars en 2014 pour le jeu de Persson et s’est immédiatement attelé à le rendre encore plus attrayant grâce à la conclusion d’un accord avec Lego qui a fait du jeu la star de sa technologie Hololens, grâce aussi à la réalisation d’un film, en limitant toutefois les fonctionnalités dans le même temps.

Ah bon, vous n’aviez pas entendu parler de ce dernier point ? Je dois vous révéler que dès que vous faites abstraction du nouvel emballage attrayant et du tapage médiatique, vous pouvez enfin voir ce que Microsoft entend faire de Minecraft. En simplifiant le jeu pour l’adapter à sa version mobile, et en ne le faisant plus tourner sous Java, Microsoft peut mieux contrôler sur quelles plateformes il pourra fonctionner (vous savez que Minecraft fonctionne bien sous GNU/Linux parce qu’il est écrit en Java ? C’est la première chose qui sera supprimée), et tuer d’un coup tout l’écosystème de mods non validés par Microsoft.

C’est ainsi que les choses se profilent. Avant que tout ne parte en vrille, la question est de savoir si la communauté du logiciel libre a un plan B. Existe-t-il un logiciel libre susceptible de rivaliser avec Minecraft ?

Une solution ouverte

Cet article serait bien court si la réponse était « non ».

Pour être certain de ne pas me fourvoyer, j’ai passé la majeure partie des quatre dernières semaines à la recherche d’alternatives. N’ayant pas eu beaucoup d’expérience avec les jeux d’origine (Infiniminer et Dwarf Fortress), j’ai appris les rudiments du minage et de l’artisanat (du crafting), puis davantage. J’ai discuté avec des développeurs et des utilisateurs sur leurs canaux IRC – principalement pour demander de l’aide quand j’étais bloqué. J’ai aussi appelé en renfort des joueurs expérimentés de Minecraft (en l’occurrence, mon fils et ses copains) pour tester différentes versions libres et à code source ouvert de ce genre de jeux, afin qu’ils me fassent part de leurs commentaires.

Le verdict est tombé. La réponse est Minetest.

Le soleil se lève sur un lagon de Minetest. toutes les images sont CC-BY-SA Paul Brown / OCSMag

Le soleil se lève sur un lagon de Minetest.
toutes les images sont CC-BY-SA Paul Brown / OCSMag

Je ne vais pas enfoncer des portes ouvertes et vous dire que Minetest est libre tant au sens de « liberté d’expression » qu’au sens d’« entrée libre », c’est-à-dire gratuit. Il ne vous coûtera pas un sou pour être en droit de le télécharger, de le partager et d’y jouer ; vous n’aurez pas à endurer la moindre magouille de la part d’un vendeur ; il est soutenu par une communauté qui veut simplement construire un jeu vraiment amusant et y jouer, par conséquent de nouvelles fonctionnalités ont tendance à s’ajouter au fil du temps, et aucune ne sera supprimée de façon arbitraire. Je ne veux pas répéter ici ce qui est commun à la plupart des projets de logiciels libres… Bon, trop tard, je viens de le faire. Mais outre tout ce qui précède, Minetest est assez impressionnant par lui-même.

Pour commencer, il est écrit en C/C++, ce qui le rend plus léger et plus rapide que Minecraft. Mais surtout, il fonctionne plus ou moins partout (voyez sa page de téléchargements), que ce soit sur les ordinateurs fonctionnant avec FreeBSD, Windows, GNU/Linux (cherchez-le dans vos dépôts logiciels) et MacOS X ; sur les téléphones Android ; et, chose importante pour l’éducation, il fonctionne aussi sur le Raspberry Pi.

Minetest sur le Raspberry Pi

Faire tourner Minestest sur Raspbian pour Raspberry Pi est relativement simple. Commencez par ouvrir un terminal et saisissez :

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

pour être certain que le système est bien à jour. Puis installez Minetest avec :

sudo apt-get install minetest

Vous pouvez aussi installer un serveur, des créatures (« MOBs ») et des mods pour étendre les capacités du jeu original. Recherchez-les avec :

apt-cache search minetest

et choisissez ce dont vous pensez avoir besoin.

Une fois que votre gestionnaire de logiciels en a terminé avec l’installation, Minetest devrait être disponible dans le sous-menu Jeux. Mais vous ne pourrez pas y jouer tout de suite !

Minetest nécessite OpenGL, une collection de bibliothèques 3D libres. Pour activer OpenGL, lancez :

sudo raspi-config

Sélectionnez Options avancées, puis AA GL Driver, Activer et OK. Ceci démarrera le pilote expérimental OpenGL pour votre bureau.

Redémarrez votre Pi. Quand vous serez de retour sur votre bureau, vous pourrez démarrer Minetest normalement.

N.B. : Il se peut que vous ayez besoin de désactiver le pilote OpenGL pour pouvoir jouer à Minecraft.

Ce qui est bien, c’est que mises à part certaines fonctionnalités pour la gestion des écrans tactiles, ça reste le même jeu. Même la version pour Raspberry Pi est exactement identique à la version PC. Cela constitue déjà un bon atout par rapport à Minecraft qui, sur Raspberry Pi, est très limité et ne fournit pas du tout la même expérience que son équivalent sur PC. Je le sais, car à une époque, j’ai écrit à propos de Minecraft sur le Pi, et depuis, les choses n’ont pas changé d’un iota.

Vous pouvez télécharger Minetest pour votre système d’exploitation, ou si vous avez la chance d’utiliser une distribution GNU/Linux, laisser votre gestionnaire de logiciels faire le gros du travail à votre place. Vous pourrez aussi trouver quelques extras dans les dépôts de votre distribution : un serveur Minetest évidemment, et des paquets de mods fournissant des créatures, une météo, etc.

 

Tout est affaire de Mods

C’est l’une des principales différences entre Minecraft et Minetest : dans ce dernier, presque tout est un mod. En fait, si vous lanciez Minetest sans aucun mod, vous vous retrouveriez à vagabonder dans un monde constitué exclusivement de blocs de pierre. Le jeu Minetest standard est principalement un catalogue de mods, de blocs (« nodes » dans le jargon Minetest), de textures et de sons ajoutés au moteur de jeu. Jetez un coup d’œil dans le dossier games/minetest_game situé dans le dossier partagé minetest/ et vous comprendrez ce que je veux dire.

Vous pouvez installer de nouveaux mods en les téléchargeant depuis le wiki du site Minetest. Ensuite, vous les déposez dans le dossier mods/ (créez-le s’il n’existe pas) situé dans votre dossier minetest/. Veuillez noter que sous GNU/Linux, le dossier peut être caché, dans ce cas recherchez .minetest/ dans votre dossier home.

Admettons que vous vouliez une météo, de la pluie, de la neige et des choses du genre, dans votre monde ? Allez dans votre dossier minetest/mods/

cd minetest/mods/

ou bien

cd .minetest/mods/

et téléchargez le mod météo :

git clone https://github.com/Jeija/minetest-mod-weather.git

Le mod est maintenant installé. C’était facile, non ?

Tout ce qu’il vous reste à faire, c’est de l’activer.

Un dépôt de Mods pour Minetest

Si vous exécutez la version 0.4.10 de Minetest, vous avez peut-être remarqué un bouton Online mod repository sous l’onglet Mods du menu.
Lorsque vous cliquez dessus, il ne se passe pas grand-chose. Si vous consultez le fichier debug.txt dans votre répertoire minetest, vous constaterez que le programme essaie de se connecter à une page web des forums Minetest qui n’existe plus. Selon les développeurs, le dépôt de mods, ainsi que l’installation de ceux-ci à partir du jeu lui-même, sont actuellement une expérimentation infructueuse, mise en pause jusqu’à ce qu’ils trouvent quelqu’un pour implémenter un modèle fonctionnel et évolutif.
Dans la version de développement 0.4.13 de Minetest, ce bouton n’existe plus.
Bonne nouvelle pour les utilisateurs de Minetest sous Android néanmoins : il existe une application qui installe les mods de façon transparente sur votre mobile. Elle est disponible sur Google Play et marche très bien.

Démarrez Minetest, et si ce n’est déjà fait, créez un nouveau monde en cliquant sur le bouton Nouveau dans l’onglet Solo. Une nouvelle boîte de dialogue apparaît. Donnez un nom à votre monde et laissez le reste tel quel. Cliquez sur Créer.

Une fois votre monde sélectionné, cliquez sur le bouton Configurer. Cela vous affiche une liste des mods disponibles. Double-cliquez sur weather et il passera du blanc au vert. Cela signifie que ce mod sera activé quand vous lancerez votre monde.

Cliquez sur Jouer et le mod weather ouvrira les canalisations d’eau de temps en temps. Si vous êtes impatient, vous pouvez faire pleuvoir en ouvrant le HUD ([F10]) et en saisissant :

/setweather rain

ou bien

/setweather snow

à l’invite de commande.

Pour l’arrêter, saisissez :/setweather none

Si un message d’erreur apparaît et vous indique que vous n’avez pas les permissions pour démarrer et arrêter la pluie, essayez de vous les octroyer vous-même en saisissant :

/grant [votre nom de joueur] weather

dans le HUD.

Faites tomber la neige avec le mod weather

Faites tomber la neige avec le mod weather

Quasiment toutes les touches de F1 à F12 ont une fonction, chacune peut être consultée sur le site de Minetest, en même temps que les autres paramètres du clavier. Parmi les plus utiles, on trouve :

Touche Fonction 2nd appui
F5 Affiche les coordonnées du joueur Affiche les statistiques du serveur
F7 Modifie la vue caméra Cycle parmi les vues caméra
F9 Ouvre une mini-carte Agrandit le zoom
F10 Ouvre le HUD Ferme le HUD
F12 Prend une capture d’écran

 

En parlant du HUD… De toutes les touches ci-dessus, F10 est peut-être celle qui mérite que l’on s’y attarde. Le HUD, ou Head Up Display (affichage tête haute), vous permet de saisir des messages dans le chat ou des commandes qui vous permettent de faire davantage de choses qu’avec de simples appuis de touches.
En saisissant :

/teleport 500,5,500

par exemple, vous pouvez directement vous rendre aux coordonnées (500, 5, 500) – si vous avez le pouvoir de téléportation, je précise.

/time 9:00

réglera l’heure du jour sur 9 heures du matin.

Utilisez le HUD pour tchater ou taper des commandes

Utilisez le HUD pour tchater ou taper des commandes

/sethome

Cette commande définit un point, par exemple, là où vous avez construit votre refuge, où vous pouvez toujours vous téléporter avec la commande :

/home

…utile si vous êtes perdu ou en danger.

Pour envoyer un message à un autre joueur, vous pouvez utiliser :

/msg [nom du joueur] [message]

La commande :

/msg Paul Bonjour Paul !

envoie « Bonjour Paul ! » au joueur de ce nom. Vous pouvez également envoyer des messages à tous les joueurs ou des messages privés comme décrit ci-dessus en appuyant sur la touche `t` (pour talk, parler en anglais).

Si vous administrez votre propre monde, vous pouvez utiliser le HUD pour envoyer des instructions afin de contrôler les joueurs indisciplinés, ainsi que des commandes spécifiques à certains mods (telles que la commande /setweather que nous avons vue plus haut). Pour obtenir la liste complète des commandes, saisissez :

/help all

 

Jouer au jeu

Créez un fourneau pour transformer les minerais en lingots.

Créez un fourneau pour transformer les minerais en lingots.

Est-ce vraiment différent de jouer à Minetest, en comparaison d’avec Minecraft ? Très peu en fait. La plupart des raccourcis clavier sont exactement les mêmes et, bien sûr, il y a toute la partie fabrication. Vous n’avez pas besoin de session d’apprentissage dans Minetest. Appuyez simplement sur la touche [i] et vous accéderez à tous les emplacements contenant les matériaux et objets que vous transportez avec vous, ainsi qu’une grille de fabrication. Cela dit, vous aurez besoin de construire un fourneau pour fondre le minerai en lingots.

À côté des haches, des pelles et des épées, un autre outil très utile (et spécifique à Minetest) que vous devriez construire est le tournevis. C’est une bonne idée d’en fabriquer un assez tôt dans le jeu, dès que vous avez du bois et du fer. Le tournevis vous permet de changer l’orientation des autres objets. Si vous fabriquez des escaliers, par exemple, et que vous les disposez dans le mauvais sens, placez le tournevis dessus et vous pourrez les faire tourner sur eux-mêmes.

Différents mods ajoutent de nouveaux objets que vous pourrez fabriquer et de nouveaux matériaux bruts ou transformés. Le module Technic, par exemple, ajoute toutes sortes de trucs hi-tech, depuis le fil en cuivre pour les circuits électriques, jusqu’aux forets en diamant. Ce mod est continuellement mis à jour. L’un des plus récents ajouts est le réacteur nucléaire, qui est utile, mais aussi dangereux !

Bien que l’intérêt de Minetest ne réside pas tant dans le combat contre des monstres (et c’est pour ça que les créatures ne sont pas incluses par défaut) que dans la construction, la présence de créatures menaçant votre propriété peut certainement rendre les choses plus amusantes. Mais ce qui est encore plus amusant cependant, c’est de construire et protéger sa propriété avec des amis.

Serveur Minetest

Monter un serveur Minetest pour vos amis, vos collègues ou votre école est facile. Minetest est constitué de deux parties : le client, qui est le programme avec lequel vous interagissez directement, et un serveur, qui génère le monde, gère les joueurs, leur localisation et leur inventaire, et avec lequel vous interagissez indirectement.
Lorsque vous jouez en solo, vous faites tourner un serveur pour vous seul. En fait, si vous voulez inviter des amis dans le monde dans lequel vous jouez, vous pouvez quitter votre partie et revenir au menu, et dans l’onglet « Serveur », cocher l’option « Public ». Si vos amis sont sur le même réseau, il leur suffira de se connecter à votre adresse IP avec leurs propre clients et de commencer à jouer.

Un serveur dédié

Bien que vous puissiez vouloir éviter de faire tourner un serveur Minetest pour votre organisation en arrière-plan sur le poste de travail de quelqu’un, vous n’avez pas besoin d’une machine exclusivement dédiée à Minetest. Minetest est conçu pour être léger et, avec la puissance du matériel moderne et les capacités disque qui de nos jours atteignent le téraoctet, une tour standard suffira.

Héberger un serveur Minetest sur votre serveur de fichiers ou d’impression fera probablement l’affaire, tant que vous faites attention à sa sécurisation (voir ci-dessous).

Même un Raspberry Pi conviendra pour servir de façon réactive une demi-douzaine d’utilisateurs environ. Cependant, s’il y a beaucoup plus de joueurs, des créatures errant ici et là, de nombreuses fabrications et que de vastes explorations ont lieu, vous pourriez trouver que le Pi commence à ramer et vous devrez alors opter pour une configuration plus musclée.

Si vous prévoyez quelque chose de plus ambitieux, peut-être un serveur public ou un serveur pour votre école entière, vous devriez envisager une machine sur laquelle le serveur Minetest pourra tourner sans interface graphique.

Sur Debian GNU/Linux ou sur un système basé sur cette distribution (comme Ubuntu, Mint ou Raspbian), saisir :
su
apt-get install minetest-server

sur Debian, ou bien :
sudo apt-get install minetest-server
pour Ubuntu, Raspbian et Linux Mint pour installer le serveur autonome.

Vous pouvez démarrer le serveur à la main sans être administrateur en saisissant :
minetestserver --info
Le paramètre –info vous informera des problèmes éventuels et affichera aussi des événements, par exemple quand un utilisateur se connecte au serveur pour jouer.

C’est une bonne méthode pour vérifier que tout fonctionne, mais les développeurs de Minetest recommandent, pour des raisons de sécurité, d’utiliser un utilisateur standard n’ayant pas les droits de super-utilisateur (sudo) pour faire tourner le serveur. Stoppez le serveur en appuyant sur les touches [Ctrl]+[c] et créez un utilisateur avec la commande suivante :

su
adduser minetest

si vous utilisez Debian, ou :

sudo su
adduser minetest

si vous utilisez Ubuntu, Mint ou Raspbian.

Définissez le mot de passe pour le nouvel utilisateur. Vous pouvez laisser tous les autres champs vides.

Quittez la session super-utilisateur (exit), connectez-vous en tant qu’utilisateur minetest et déplacez-vous dans son répertoire personnel :

exit
su minetest
[saisissez le mot de passe de minetest]
cd

Lancez à nouveau minetestserver en tant que ce nouvel utilisateur.

Vous pouvez aussi jouer sur les serveurs publics d'autres joueurs.

Vous pouvez aussi jouer sur les serveurs publics d’autres joueurs.

Le serveur Minetest écoute par défaut sur le port 30000 (bien que vous puissiez le changer avec le paramètre –port), donc vous devrez autoriser cet accès au niveau de votre pare-feu et faire suivre vers ce port au niveau de votre routeur si vous lancez le serveur sur votre réseau local et que vous voulez que des joueurs de l’extérieur puissent accéder à votre partie.

Pour installer des mods, copiez-les vers le répertoire /usr/share/games/minetest/games/minetest_game/mods/ et ils seront automatiquement chargés et activés quand le serveur tournera. Pour vérifier que les mods que vous voulez ont bien été chargés, lancez le jeu, ouvrez le HUD ([F10]) et saisissez /mods.

Si vous voulez restreindre l’accès à votre serveur, car vous ne voulez jouer qu’avec vos amis et ne souhaitez pas que des inconnus viennent gâcher la fête, créez un fichier .conf et chargez-le au moment de lancer le serveur.

Un fichier .conf Minetest est un fichier texte avec une série de paires clef = valeur sur chaque ligne. Si vous voulez limiter les utilisateurs à vos seuls amis, vous pouvez par exemple demander à ce que les joueurs utilisent un mot de passe et définir un mot de passe initial que seuls vous et vos amis connaissez. Le fichier .conf devrait ressembler à ça :

name = Mon Minetest
disallow_empty_password = true
default_password = MotDePasseSecret
motd = Si ce n'est pas déjà fait, merci de changer votre mot de passe.

où MotDePasseSecret est le mot de passe que vous communiquez à vos amis.

Cela affichera aussi un message à tous les utilisateurs leur demandant de changer leur mot de passe par défaut. Les utilisateurs peuvent changer leur mot de passe en appuyant sur [Échap] (ou sur le bouton retour sous Android) depuis le jeu et en cliquant sur le bouton Changer le mot de passe.

Changer son mot de passe depuis le menu utilisateur

Changer son mot de passe depuis le menu utilisateur

Démarrez le serveur en saisissant :

mineetestserver --config /chemin/vers/votre/fichier/de/configuration.conf

pour le forcer à charger votre fichier .conf.

Vous trouverez un exemple de fichier de configuration avec beaucoup d’autres options sur le dépôt GitHub de Minetest.

Une fois que tout est opérationnel, vous pouvez octroyer des privilèges à chaque utilisateur comme bon vous semble en éditant le fichier auth.txt que vous trouverez dans le répertoire de votre monde. Chaque ligne ressemble à ça :

Paul:x69lFMHqU/qrUHlRoCpIF34/56M:interact,shout

Vous voyez trois champs séparés par deux points ( :). Vous avez d’abord le nom d’utilisateur, puis une version chiffrée de son mot de passe et enfin une liste séparée par des virgules de ses privilèges. Vous pouvez ajouter des privilèges en complétant la liste :

Paul2:x69lFMHqU/qrUHlRoCpIF34/56M:interact,shout,home

Le privilège « home » permet à un joueur d’utiliser les commandes /sethome et /home que nous avons vues précédemment.

Une autre manière d’accorder des privilèges est d’accorder le privilège « privs » à votre propre joueur. Ensuite, vous pourrez accorder de nouveaux privilèges directement depuis le HUD. La commande :

/grant [player name] home

permet d’accorder le privilège « home » à un joueur. Vous pouvez aussi vous accorder plus de privilèges de cette manière.

Vous pouvez révoquer les privilèges d’un joueur en saisissant :

/revoke [player name] [privilege]

Pour voir les privilèges dont vous disposez :

/privs

dans le HUD, ou bien :

/privs [player name]

pour voir les privilèges qu’un autre joueur possède.

Une fois que vous êtes satisfait de la configuration de votre serveur, vous pourriez souhaiter configurer votre système de façon à démarrer Minetest à chaque fois que vous allumez votre ordinateur. Pour ce faire, vous pouvez créer une tâche cron qui s’exécute au démarrage.

Accédez à votre utilisateur minetest depuis une fenêtre de terminal, et ouvrez l’éditeur crontab avec la commande :

crontab -e

Ajoutez à la fin du fichier une ligne semblable à celle-ci :

@reboot /usr/games/minetestserver --config /chemin/vers/votre/fichier/de/configuration.conf

Vous devez également ajouter toute autre option dont vous auriez besoin, comme le nom du monde que vous voulez charger au démarrage, le port sur lequel vous voulez que votre serveur écoute, etc. Pour voir une liste complète des commandes possibles, saisissez :

minetestserver --help

dans un terminal.

La plupart des distributions GNU/Linux modernes, dont Debian, Ubuntu, Mint et Raspbian, utilisent désormais systemd pour gérer des choses comme les démons et les services. Les versions futures de Minetest tireront profit de ce sous-système, installeront automatiquement les fichiers de configuration et créeront un utilisateur pour les exécuter.

Un outil pédagogique

L’argument majeur en faveur de l’utilisation de Minetest par rapport à une alternative propriétaire est sa modularité. Les débutants apprécieront le fait de pouvoir modifier toutes les caractéristiques de leur personnage et des différents objets à l’intérieur du monde qu’ils ont créé.

Même les formes des personnages peuvent être modifiées en utilisant Blender

Même les formes des personnages peuvent être modifiées en utilisant Blender

Il existe même un mod wardrobe (armoire) que l’administrateur du serveur peut remplir de textures personnalisées afin que les joueurs puissent changer leur apparence en cours de jeu.

La modularité va au delà de la simple esthétique cependant, et les développeurs de Minetest ont créé un framework complet séparé du programme principal, qui permet aux utilisateurs de créer de nouveaux blocs et d’en ajuster le comportement, de concevoir de nouveaux objets à fabriquer, et de construire pratiquement tout ce que vous pouvez imaginer. Vous pouvez également créer des mods qui affecteront le comportement du monde et vous permettre, par exemple, de créer des parties depuis le jeu Minetest lui-même.

Prenez par exemple l’ensemble de mods éducatifs listés sur le wiki de Minetest. Cela va de paquets apportant de simples blocs illustrés de lettres et de nombres, jusqu’à des mods qui rendent Minetest compatible avec l’API Python de Minecraft pour Raspberry Pi.

Voyons un exemple.

Les blocks du mod teaching

Les blocks du mod teaching

Le mod Minetest-teaching (l’apprentissage par Minetest) fournit des outils pour créer des casse-têtes arithmétiques et orthographiques. Si les élèves parviennent à les résoudre, vous pouvez les récompenser avec des objets rares ou des blocs.

Pour commencer à l’utiliser, téléchargez-le vers votre répertoire minetest/mods/ :

https://github.com/pbrown66/minetest-teaching.git

Renommez le répertoire en teaching/, sinon ça ne fonctionnera pas. Démarrez Minetest et activez le mod. Pour créer une énigme, par exemple 2+2=, entrez dans le jeu en utilisant le mode créatif et donnez-vous les privilèges de professeur. Pour cela, ouvrez le HUD ([F10]) et saisissez :

/grant [votre nom] teacher

Appuyez à nouveau sur [F10] pour fermer le HUD.

Pour mettre en place l’énigme, creusez une tranchée de 5 blocs de long. Ouvrez l’inventaire ([i]), choisissez l’onglet Nodes (Blocs) et déplacez-vous jusqu’à ce que vous voyiez les blocs d’apprentissage.

Pour l’énigme ci-dessus, vous aurez besoin de quatre blocs lab, d’un bloc checking, de deux blocs allow-dig, de deux blocs 2, d’un bloc +, d’un bloc =, d’un bloc 5 (une mauvaise réponse) et d’un bloc 4 (la bonne réponse).

Posez les quatre blocs lab dans la tranchée en commençant complètement à gauche. Dans le trou qui reste, posez le bloc checking. Placez les blocs 2, +, 2 et = sur les blocs lab comme indiqué ci-dessous.

En posant les blocs qui constituent l’énigme sur des blocs lab, vous les rendez indestructibles et les élèves ne pourront pas détruire de façon accidentelle ou volontaire l’activité proposée.

des blocs vont sur lab pour l'énigme, un emplacement cheking pour répondre, et des emplacement allow dig pour les blocs de réponses.

des blocs vont sur lab pour l’énigme, un emplacement cheking pour répondre, et des emplacement allow dig pour les blocs de réponses.

Cliquez du bouton droit de la souris sur le bloc checking à droite de la tranchée, et une boîte de dialogue apparaîtra. Utilisez-la pour indiquer au bloc quelle est la bonne réponse et lui faire offrir un nugget de sagesse et un prix. Dans l’exemple suivant, la bonne réponse est évidemment 4. Lorsque l’élève trouve la bonne réponse, le message « Bravo ! Voici un diamant. » s’affichera dans son chat et un diamant apparaîtra au-dessus du bloc de solution.

Pour résoudre l’énigme, les élèves doivent saisir les blocs de solution et placer le bon sur le bloc de vérification. Vous pouvez déposer les blocs de solution n’importe où, mais vous devez les placer sur un bloc allow-dig, sinon il deviennent indestructibles et les élèves ne pourront plus le récupérer. Donc, creusez deux trous là où vous souhaitez laisser les blocs de solution, placez un bloc allow-dig à l’intérieur de chacun d’eux, et placez les blocs 4 et 5 sur chacun des blocs allow-dig.

À présent, vous pouvez lâcher vos élèves en liberté dans votre monde.

Quand un élève place une réponse incorrecte (dans notre exemple, le bloc 5) sur le bloc de vérification, rien ne se passe. Il peut le détruire et réessayer. Mais quand il place la bonne réponse (dans notre cas, le bloc 4), l’énigme offre le prix et se verrouille, empêchant l’élève de frapper et de casser le bloc, et de le remettre sans cesse en place pour obtenir une infinité de diamants.

Et la bonne réponse, récompensée par un diamant.

Et la bonne réponse, récompensée par un diamant.

Seul le joueur possédant les droits de professeur peut réinitialiser l’énigme. Il peut effectuer cela en frappant le bloc de solution, en frappant le bloc situé en dessous du bloc de solution et en replaçant et reprogrammant le bloc de vérification.

Blocs de construction

Toute la magie du modding est obtenue grâce à l’utilisation de Lua, un langage de programmation de haut niveau ressemblant par bien des aspects à Python (le langage utilisé dans l’édition Raspberry Pi de Minecraft). C’est un bon choix, car il est clair (vous n’avez pas à vous soucier de symboles étranges comme en PERL, ou de points virgules en fin de ligne comme en C/C++). Il combine les fonctionnalités des langages orientés objet avancés et des langages fonctionnels, et il est spécialement conçu pour la programmation de jeux vidéo.

Bien que ce ne soit pas l’endroit pour enseigner le Lua (il y a déjà d’excellentes ressources en ligne), et qu’expliquer tous les tenants et aboutissants du modding de Minetest allongerait bien trop ce qui est déjà un article excessivement long, regardons au moins l’anatomie d’un mod de type Hello World pour que vous puissiez avoir une idée de la façon de vous lancer.

Ouvrez un éditeur de texte et copiez-y ce qui suit :

minetest.register_on_joinplayer(function(player)
minetest.chat_send_all("Hello " .. player:get_player_name() .. " !")
end)

Voici votre premier mod.

Pour comprendre la première ligne, songez au fait que dans Minetest, la plupart des choses s’exécutent lorsque le joueur fait quelque chose ou que quelque chose se produit dans le monde. On appelle ces choses des événements. Quand un joueur se connecte à un monde Minetest, un événement joinplayer est envoyé. « register_on_joinplayer » est une méthode intégrée qui demande à l’objet minetest de se mettre à écoute d’un tel événement et d’exécuter une fonction quand cela se produit. La fonction est ce que vous pouvez voir entre parenthèses.

Dans notre cas, la fonction prend l’objet « player » (joueur) associé à l’événement et, à la deuxième ligne, extrait le nom du joueur en utilisant la méthode intégrée « get_player_name() ». Le nom renvoyé est stocké dans une chaîne de caractères (notez que « .. » est ce que Lua utilise pour concaténer des chaînes de caractères) qui est ensuite envoyée à tous les joueurs via la méthode intégrée « chat_send_all ».

Une fois que vous avez fini de copier le code, créez un répertoire nommé hello/ dans minetest/mods/ (ou .minetest/mods/) et sauvegardez votre fichier sous le nom init.lua dans votre nouveau répertoire. Vous pouvez aussi créer un fichier texte dans le répertoire hello/ avec une brève description du module – enregistrez-le sous le nom description.txt et il apparaîtra dans l’onglet Mods du panneau de contrôle de Minetest.

Activez le mod et tous les joueurs seront salués lorsqu’ils se joindront à la partie.

Votre mod apparaîtra dans le panneau de contrôle.

Votre mod apparaîtra dans le panneau de contrôle.

Pour en savoir plus sur la manière d’écrire des mods Minetest, consultez le wiki officiel du site des développeurs et jetez un œil aux méthodes Minetest. Cela vous donnera une idée de ce que vous pouvez faire avec le framework Lua. N’oubliez pas non plus d’étudier la façon dont vous devriez organiser les bricoles à l’intérieur de votre répertoire mod.

Mises en garde

Minetest est assez génial, mais bien entendu, il n’est pas parfait. La complexité des composants logiciels sous-jacents fait que le client comme le serveur peuvent planter de temps en temps… Ou du moins, c’est ce que les développeurs me disent. Il est intéressant de noter qu’au cours des recherches consacrées à cet article, je n’ai fait l’expérience d’aucun plantage, même quand j’utilisais la branche de développement instable.

Voici un problème bien plus réel : si Minetest aspire à être utilisé en tant que logiciel éducatif, ce qui devrait être le cas, il ne doit pas seulement rivaliser avec le poids lourd Minecraft sur ses mérites, mais aussi avec le fait que Minecraft arrive pré-installé dans Raspbian pour le Raspberry Pi et avec son interface Python.

Même si l’API Lua de Minetest est bien plus puissante que le Python de Minecraft, à tel point que ce dernier passe pour un joujou en comparaison, et que Dieu me garde de préconiser l’adoption d’une technologie seulement parce que c’est le standard de fait, il faut bien prendre en compte la résistance naturelle de l’humain au changement. Demander aux professeurs de changer à la fois de jeu et de langage de programmation va être difficile à vendre.

La modularité est un autre aspect à prendre en compte. Je l’ai dit tout à l’heure, c’est l’une des raisons qui font de Minetest un jeu génial, mais elle peut être intimidante pour les nouveaux utilisateurs. Une installation basique de Minetest est un peu spartiate : pas de créatures, pas de survie, pas de nourriture, pas de météo… On excuserait facilement un nouvel utilisateur qui, y jouant pour la première fois, se dirait que Minetest n’est qu’une très pâle copie de Minecraft. Je suggérerais la création d’une « version grand public » de Minetest, qui embarquerait le plus grand nombre possible de fonctionnalités de Minecraft que les joueurs attendent de trouver, et qui par conséquent éviterait de décevoir les nouveaux venus.

Pour terminer, il y a ma bête noire que j’évoque très souvent : la documentation. J’ai souvent dû m’en remettre au canal IRC de Minetest. Les wikis de Minetest, bien qu’ils affichent un nombre d’index impressionnant, contiennent beaucoup trop de sections vides. Les exemples de code, quand ils existent, sont inexpliqués et non commentés. Il n’y a pas de tutoriels « apprendre par la pratique ». Quand vous posez la question, les moddeurs les plus expérimentés (qui sont par ailleurs très patients et serviables) mentionnent tout le temps un fichier texte spécifique qui contient des descriptions courtes et souvent énigmatiques des modules et des attributs. Encore une fois, il n’y a pas d’exemples dans ce document qui aideraient les nouveaux utilisateurs à comprendre les outils offerts par l’API.

Conclusion

Minetest a parcouru un chemin incroyable depuis la dernière fois où nous en avions parlé. Le seul fait qu’il fonctionne sur toutes les plateformes, que ce soit GNU/Linux, Windows, OS X, Android ou Raspberry Pi, le place clairement en tête de la compétition. Il a développé une communauté saine et dynamique, et étant open source et doté d’une API ouverte relativement facile à utiliser, il a bénéficié littéralement de centaines d’extensions et de mods.

En tant qu’outil éducatif/collaboratif à destination des jeunes (et des adultes), il est idéal, même meilleur que Minecraft, en raison de sa nature ouverte et libre et de la puissance du polyvalent framework Lua. C’est logique : Minecraft a été décrit à une époque comme un « Lego social » et est vénéré parce qu’il encourage la collaboration, mais qu’y a-t-il de plus social et de plus collaboratif qu’un logiciel libre ouvert jusqu’à son code source ?

Pour aller plus loin :

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

NumOpen : Nouvelle compilation de logiciels libres pour Windows 64 bits

samedi 28 mai 2016 à 10:56

Une nouvelle compilation de logiciels libres pour Windows 64 bits est disponible en téléchargement libre et gratuit.

Plus de 60 logiciels libres ont été sélectionnés suivant ces critères classés par ordre d’importance décroissante :

Les logiciels sont distribués avec un installeur qui permet :

compilationAvant d’être ajouté dans la compilation, chaque logiciel a été installé sur plusieurs versions originales et à jour de Windows dans VirtualBox. Cela a permis de vérifier les dépendances (Ghostscript, Visual C++ 2008 / 2010 / 2012 / 2013 / 2015, Java / Zulu, .NET 3.0 / 3.5 / 4.0…), de choisir les paramètres d’installation (désactivation de l’installation de programmes tiers indésirables), de vérifier le bon fonctionnement du logiciel et de connaître les paramétrages indispensables avant de l’utiliser (choix de la langue, activation de modules). Toutes ces informations sont ajoutées dans les consignes d’installation, ce qui garantit une installation réussie et fait gagner beaucoup de temps.

Cette compilation est mise à jour régulièrement et vous garantit d’utiliser les versions officielles des logiciels. On peut signaler dans cette version le remplacement de Java par Zulu (une version d’OpenJDK empaquetée par Azul Systems) pour certains logiciels libres comme Areca Backup, FAR, GloboNote, OpenConcerto. Mais pour d’autres logiciels, leurs développeurs veulent continuer à utiliser Java d’Oracle. Azul Systems travaille au remplacement d’Oracle Java par OpenJDK en améliorant son installeur et en demandant aux auteurs de logiciels d’empaquetage comme WinRun4j ou Launch4j d’intégrer Zulu.

La plupart des installeurs de logiciels testent si les bibliothèques de Microsoft (Visual C++, .NET) sont déjà installées et si nécessaire, les téléchargent et les installent. C’est une méthode propre car cela permet de ne pas inclure du code propriétaire dans les logiciels libres et cela permet d’économiser de la bande passante (téléchargement uniquement si c’est nécessaire). C’est ce que font par exemple les logiciels libres HandBrake, HexChat, ShareX, PHPServer, Shareaza. Mais d’autres installeurs de logiciels libres incluent encore les bibliothèques complètes de Microsoft ou certains fichiers DLL.

Cette compilation a été faite avec le logiciel COMPILIBRE que vous pouvez aussi télécharger pour faire votre propre compilation. La base de données qui a été utilisée pour faire la compilation de logiciels libres pour Windows est incluse dans COMPILIBRE, avec des commentaires sur les centaines de logiciels qui ont été essayés, sélectionnés, non sélectionnés ou notés pour de prochains essais.

logotype COMPILIBREVous pouvez participer à l’amélioration du logiciel COMPILIBRE (programmation, graphisme, traductions…). Vous pouvez soutenir le projet COMPILIBRE en faisant un don, vous bénéficierez alors d’un support sur http://www.numopen.fr/contact.

The post Nouvelle compilation de logiciels libres pour Windows 64 bits appeared first on Informations (Archives).

Gravatar de NumOpen
Original post of NumOpen.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Berthault Justin : Le KISS peut-il être pour tous ?

samedi 28 mai 2016 à 10:45
Suite à mon billet sur Xfce on m'a fait remarquer que je n'avais pas la bonne définition de ce qu'était le principe KISS. En faisant des recherches sur le sujet je me suis alors posé une question : Le KISS est-il pour tous.

Je ne suis pas un fin connaisseur de Linux, je me débrouille et j'aime chercher l'origine de mes problèmes et les solutions de mon côté avant de demander de l'aide alors cet avis est bien sûr personnel.


Si on s'en tient au wiki français d'Arch Linux, la définition du KISS en est :
[quote]Il y a bien sûr plusieurs façons d'être simple : la simplicité selon ArchLinux, c'est une conception sans complications (techniques), sans superflu et dont le code reste simple et élégant.

Jamais ArchLinux ne prendra l'initiative de cacher ou d'interfacer des fonctionnalités ou des possibilités à l'utilisateur. Si un outil de configuration doit exister, la philosophie d'ArchLinux est de laisser son développement aux auteurs du logiciel.[/quote]


Je suis d'accord sur le fait qu'un utilisateur doit connaître le fonctionnement de son système et de ses logiciels pour pouvoir les utiliser comme il se doit en revanche j'ai plus de mal avec ce qui est les WM comme dwm ou i3. Ils sont certes légers et la structure des fichiers de configurations est simple à comprendre et extrêmement bien documentée en revanche je me pose des questions sur l'accessibilité.

Des bureaux comme XFCE, GNOME ou encore KDE proposent aux utilisateurs des environnements complets et fonctionnant sans la moindre intervention de l'utilisateur.
** Si je prends le cas de GNOME le projet a pris le parti pris de simplifier au maximum l'interface pour que l'utilisateur puisse rapidement prendre en main et modifier son bureau. En revanche le principe KISS n'est ici pas respecté car l'utilisateur est complètement dirigé par les choix irrémédiables de Gnome (pas de transparence possible en natif avec le terminal par exemple.) et il est difficile de venir comprendre et configurer son système.
** KDE ne peut lui non plus être qualifié de bureau KISS, car il est assez complexe bien que fonctionnant sans réglages préalables. La multitude d'options disponibles peut amener l'utilisateur à se perdre dans les méandres des menus.
** Il reste alors le cas XFCE, je comprends qu'il ne peut être qualifié de KISS car il fait beaucoup de chose à la place de l'utilisateur. En revanche il reste assez simple dans son fonctionnement et surtout customisable. Je trouve qu'il respecte totalement la philosophie Unix car il laisse l'utilisateur libre de ses choix. On peut pratiquement tout modifier et c'est un réel bonheur.



Alors je me conçois le KISS comme deux choses à part entière :
** Je suis d'accord avec la philosophie d'Arch Linux, l'utilisateur doit disposer d'un système simple avec des fichiers de configurations bien documentés laissant le choix ou non d'être modifiés simplement.
** Je suis également d'accord qu'il est nécessaire pour l'utilisateur d'être maître de son système et pour cela il faut en comprendre les rouages. Ce n'est pas simple, mais je trouve que l'apprentissage est très enrichissant.

** En revanche l'aspect minimaliste qui peut être associé au KISS me dérange un peu car il laisse alors de côté un grand nombre d'utilisateurs souhaitant un environnement stable et fonctionnant nativement sans trop mettre les mains dans le cambouis.
** C'est pour cela que je trouve qu'XFCE se positionne comme une alternative entre la simplicité et la grande customisation possible selon les désirs et besoins des utilisateurs.

Arch Linux n'est pas système KISS en tant que tel mais plutôt une distribution KISS. Les paquets sont upstreams, sans modifications et les outils utilisés pour la distribution sont simples et essaient d'être le plus minimaliste possible. C'est en ça qu'Arch peut être qualifié de KISS.

Ensuite c'est une question d'utilisateur, chacun est libre de faire tourner son OS comme il le veut. Le choix est totalement libre pour l'utilisateur est c'est bien la grande force d'Arch. Bien qu'il est nécessaire d'avoir au préalable un bagage de connaissances avant d'utiliser Arch Linux il en reste pas moins un moyen d'apprendre énormément de choses sur Linux et la gestion d'un système.
En ce qui concerne les DE et WM c'est une autre histoire et fort heureusement il y en a pour tous les goûts. Pour ma part je pense qu'XFCE permet d'avoir un environnement graphique propre et fonctionnel tout en étant possible de l'adapter à chaque utilisateur. Si l'on regarde par exemple ce que les gars de chez HandyLinux font, je ne pense pas que le résultat pourrait être autant en accord avec leurs principes l'accessibilité et de liberté avec un autre DE.

En revanche je vais continuer à suivre de près ce que propose Gnome, je trouve que Gnome 3 a su se bonifier avec le temps et est devenu vraiment mature et ergonomique. La philosophie KISS ne semble pas être un axe de développement chez GNOME mais leurs logiciels fonctionnent, sont ergonomiques et faciles à prendre en main et ils essaient d'apporter de nouvelles choses pour Linux et c'est tant mieux. De plus les récents ajouts et modifications faite à Gnome-Shell et ses logiciels sont franchement intéressants, notamment les ajouts faits à Gnome-Map qui propose dorénavant de pouvoir éditer les points OpenStreetMap.

Linux est loin d'être mort et la diversité des projets continue de faire sa grande force : Il y en a pour tous les goûts et tous les types d'utilisateurs peuvent pleinement profiter du monde du logiciel libre et ça c'est une bonne chose.
— (permalink)

Gravatar de Berthault Justin
Original post of Berthault Justin.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Berthault Justin : XFCE ou le bureau KISS pour tous

samedi 28 mai 2016 à 10:09
Depuis quelques semaines je tourne sous Debian et je suis complètement conquis par cette stabilité qu'offre la distribution. Ne pas avoir à se soucier des MAJ quotidiennement est un réel plaisir pour l'utilisateur. Au début j'avais installé Debian avec GNOME 3.14, j'aime beaucoup la fraîcheur qu'a su insuffler Gnome pour son renouveau. L'environnement est original, fonctionnel et plutôt complète. On adhère ou on déteste... Ou alors on se trouve dans le même cas que moi et on admire d'un côté l'interface et l'ergonomie du projet tout en ayant l'impression d'avoir les mains liées, de ne pas pouvoir utiliser son PC comme on le souhaiterait.

En fait je pense qu'il n'y a pas de guerre à créer sur "le meilleur DE" mais c'est simplement une histoire de goûts. Je pense que beaucoup peuvent utiliser Gnome au quotidien et être complètement conquis, il est vrai que le DE comporte tout ce dont un utilisateur lambda a besoin pour utiliser son OS mais, dans mon cas, je me sens à l’étroit et surtout, je n'aime pas que l'on prenne des décisions arbitraires à ma place en limitant les possibilités de customisation possibles.
Bref il était temps de revenir à XFCE.

Avec mon bon vieux compagnon qu'est mon HP G72, qui m'accompagne dignement depuis bientôt 7 ans, ça commence à faiblir légèrement et je n'ai pas envie de trop lui en demander pour le préserver le plus possible. Je me suis donc relancé dans l'expérience XFCE. Out-of-the-box je trouve l'interface absolument dégueulasse il n'y a pas d'autres mots mais, fort heureusement, on peut quasiment tout customiser. Et c'est bien cela la force d'XFCE, il propose de base un environnement simple et fonctionnel qui pourra être installé sur un grand nombre de machines puis il suffit de l'adapter à sa sauce, de se l’approprier pour qu'il soit en parfait accord avec ce que l'on souhaite faire sur notre système.

Ce qui me plaît également dans le projet XFCE c'est qu'il se superpose complètement avec la philosophie du projet Debian. En effet les deux souhaite une stabilité pour les utilisateurs avec des outils simples et fonctionnels. Le projet XFCE n'a certes pas autant de logiciels maisons que GNOME ou encore KDE (eux en revanche en ont peut-être un peu trop.) mais il offre l'essentiel avec un terminal, un éditeur de texte, une afficheuse d'image et un gestionnaire de fichiers. Ensuite libre à chacun de prendre les logiciels qu'il souhaite. Récemment le projet a d'ailleurs publié un billet sur son blog où il explique ce que sera la prochaine version d'XFCE (version 4.14) et les problèmes que l'équipe rencontre actuellement pour avancer sur le projet. Ce qui est bien c'est qu'ils prennent le temps de fournir des versions quasi sans bugs et fonctionnels et se concentrent actuellement sur ce que l'on trouve sous le capot en travaillant sur le portage à GTK3. Bref la version 4.14 n'est pas pour tout de suite mais en attendant, la 4.12 (et la 4.10 pour Debian Stable) marchent parfaitement.

XFCE est stable et son développement est assez lent, je suis alors allé voir du côté de chez Mate pour voir ce qu'ils proposaient comme alternative légère et fonctionnelle. Les logiciels inclus dans le projet sont des forks de ceux développés par GNOME et donc nous avons le droit à des logiciels complets et fonctionnels. Mention spéciale à Atril, le lecteur pdf, qui allie légèreté, rapidité et fonctionnalités (merci Evince). Caja, le gestionnaire de fichier est lui aussi très complet et s'avère être facile à prendre en main tout en restant léger. Il se pose donc comme parfait compétiteur à un Thunar vieillissant sut le point de L'ergonomie. En revanche Caja semble être la pierre angulaire de Mate Desktop, c'est à dire qu'il gère le bureau, le fond d'écran et autres et que s'il plante et bien tout plante.
D'ailleurs pour tester le bureau Mate j'avais passé ma Debian en testing... Grand mal m'a pris car il y a beaucoup de MAJ et de petits bugs sont apparus. Pour la stabilité et la tranquillité ce n'est pas ça.
Niveau customisation et paramétrage mate est relativement bien fourni même si quelques points pourraient être améliorés. Il est possible d'utiliser des thèmes alternatifs comme le magnifique thème Arc qui, depuis quelques mois, s'est imposé comme un des plus beaux thèmes pour environnements gtk. Mais là où Mate pêche c'est pour changer de thèmes d'icônes, le procédé n'est pas du tout intuitif et il faut faire quelques manips pour simplement changer le jeu d’icônes. En effet il faut passer par le thème gtk puis trouver le bouton personnaliser pour pouvoir changer les icônes. Ce n'est pas des plus simples.

XFCE se veut léger et personnalisable, je vous propose donc de partager avec vous ma logithèque sous Debian pour un bureau fonctionnel :

LibreOffice, la suite bureautique qu'on ne présente plus. Stable, fonctionnelle et permettant d'ouvrir et d'éditer les formats de fichiers les plus utilisés. Un must pour tous les ordinateurs.
Firefox, lui non plus n'est plus à présenter. Il est LE navigateur alternatif par excellence et avec ses systèmes d'addons et de synchronisation (Firefox est également disponible sous Android) sur les différents appareils où Firefox Sync est configuré, le navigateur est une valeurs-sûre si vous souhaitez lâcher Chrome et la sphère.Google.
Gimp, un troisième "grand nom" du libre. Alternative à Photoshop et autres logiciels de traitement d'image.
Transmission, Client Bittorrent écrit en GTK, il fait ce qu'on lui demande simplement et efficacement.
MPD et Sonata. Pour la musique j'utilise MPD qui est fonctionne comme un serveur pour diffuser votre musique et comme client pour mon PC j'utilise Sonata, un client léger écrit en GTK qui fait simplement ce qu'on lui demande : lister la bibliothèque musicale et jouer les fichiers. C'est efficace, peu demandeur en ressources et ça fonctionne du tonnerre.
MPV, Lecteur multimédia (comme VLC), il est cependant moins intuitif car il faut passer par des fichiers .conf pour paramétrer l'interface et les raccourcis claviers. Cependant il est très léger et d'une qualité impressionnante pour son jeune âge.
Radiotray, dernier logiciel multimédia que j'utilise et que j'affectionne tout particulièrement Radiotray est un petit utilitaire qui se loge dans la zone de notification et qui propose, comme son nom l'indique, d'écouter différentes sources internet de radios. Si vous aussi vous aimez la radio et souhaitez un petit utilitaire pouvant être accessible facilement Radiotray est fait pour vous. Et si vous n'avez pas envie de vous configurer les stations à la main Arpinux de l'équipe d'HandyLinux partage le fichier de configuration avec un grand nombre de radios dedans. Et en prime vous avez le droit aux lignes de commandes pour le télécharger et le déplacer directement dans le dossier de Radiotray.
Engrampa, l'outils de manipulation d'archives du projet Mate. Il a le mérite d'être un poil plus ergonomique qu'Xarchiver et il fonctionne vraiment bien.
Atril, Lecteur pdf du projet Mate, fork d'Evince. C'est donc du robuste et la multitude de formats supportés est tout simplement hallucinante.


XFCE de part sa stabilité et sa simplicité s'impose comme un DE pouvant être facilement pris en main par des utilisateurs néophytes et pourra également ravir les vieux barbus adeptes de légèreté et de liberté. Je ne sais pas combien de temps XFCE se lancera en tant que DE principal chez moi mais je suis agréablement surpris de sa rapidité et sa légèreté sur mon PC. Je pense d'ailleurs que ce qu'il me manquait avant pour pleinement l'adopter c'était simplement du temps pour le modifier comme je l'entends au niveau esthétique et logithèque afin de l'utiliser tous les jours, sans avoir peur qu'il plante.

Ce que j'entends en qualifiant XFCE de KISS n'est pas exactement comme ce que peut être Arch Linux où i3 et autres WM. En fait je qualifie quelque-chose de KISS quand il est simple à prendre en main et surtout, accessible à tous et facilement tout en pouvant s'adapter à chaque utilisateur. Je sens que ça mérite un billet entier d'ailleurs.
— (permalink)

Gravatar de Berthault Justin
Original post of Berthault Justin.Votez pour ce billet sur Planet Libre.