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Littlewing : Après 1 mois de JHIPSTER

mardi 13 juin 2017 à 10:01

Dans un lointain article, j’ai commencé à bidouiller avec JHIPSTER. Pour répondre à un besoin professionnel « one shot », j’ai décidé d’ utiliser ce framework car je n’avais pas pas beaucoup de temps à m’y consacrer.
Voici un rapide retour d’expérience d’un mois ( en pointillé ) d’utilisation.

Cas d’utilisation

Le cas d’utilisation se prêtait bien à JHIPSTER:

Ce que JHIPSTER m’a permit de réaliser très simplement

La ou j’ai galéré

Comme j’indiquai dans mon précédent post, dès qu’on sort du cadre, on galère un peu… Je n’ai pas échappé à la règle.

AngularJS vs html5

Bien que cela soit documenté. J’ai un peu galéré à activer le mode html5. J’ai eu quelques effets de bord sur les liens.

Permalien

Pour ce point, je pense que le soucis est plus dû à mon inexpérience de développeur WEB ( je suis plus back que front …).J’ai du implémenter une URL accessible directement sans passer par la page d’accueil (accès). J’ai opté pour une URL publique. La ça a été le début des problèmes. La CSS ne se charge pas tout le temps.
Bon pour ce cas d’utilisation, je ne me suis pas trop pris la tête. Je pense qu’une solution plus viable serait déjà de passer par Angular2/4 et de mettre des redirections dans le frontal NGINX

En conclusion

Le retour est positif. Pour une application « one-shot » c’est parfait. Je pense que pour une prochaine application je partirai sur du Angular et non du AngularJS. Pour une application métier plus poussée, je partirai sur un seed maison pour maitriser et avoir la main sur l’évolution de toutes les couches. Une autre chose qui m’a un peu étonné était le ratio entre développement BACK et FRONT. J’ai passé près de 70% dans le développement ANGULARJS. Spring et la génération JHIPSTER embarque déjà pas mal de fonctionnalités.

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dada : UBPorts : retrouver les Desktop Apps

mardi 13 juin 2017 à 08:42



Avec mon passage à UBPorts pour mon Aquaris M10 FDH, j'ai rapidement regretté l'absence des Desktop Apps (Firefox, LibreOffice, etc) de la liste des applications disponibles. Une recherche rapide m'a soulagé : il est possible de les retrouver, mais ça demande un peu d'effort. Voici l'astuce.

Installer le Desktop Apps Scope

Pour installer cette dépendance, il faut passer par l'OpenStore pour installer uApp Explorer. Une fois fait, il faut maintenant passer par l'uApp pour installer le scope Desktop Apps Scope. Cette première étape va vous permettre d'avoir accès aux X Apps que nous allons pouvoir bientôt installer.

Préparer l'appareil

- Il faut maintenant passer l'appareil en mode développeur. On l'active en allant dans les paramètres, puis À propos et en cliquant sur le mode développeur. Notez qu'il faut mettre en place un code de sécurité pour pouvoir le faire. Petit piège.
- Connectez-vous à la tablette depuis votre ordinateur en tapant phablet-shell depuis votre terminal. Elle va vous permettre de vous connecter à votre appareil en SSH, mais la manipulation peut se faire directement depuis un terminal lancé depuis l'appareil.
- Une fois connecté, tapez la commande suivante pour mettre en place le conteneur qui accueillera les applications tournant avec X.
libertine-container-manager create --id ubuntu --name 'ubuntu' 
L'opération va bien prendre 10 min. Allez vous en griller une ou c'que vous voulez. 'ubuntu' sera l'identifiant (id) du conteneur, il est à titre indicatif, vous pouvez mettre ce que vous voulez. Faudra penser à reporter la modif' à l'étape suivante.

Une fois que c'est terminé, il faut rendre le conteneur persistant en tapant ce qui suit :
libertine-container-manager exec --command "/bin/bash" --id ubuntu 
Vous vous prendrez un retour avec de simples warnings dans les dents mais tout va bien, vous êtes dans la matrice et vous pouvez maintenant installer vos applications !

Installer vos applications

Tout simple, un exemple pour Firefox :
apt install firefox 
Et voilà ! Bon, LibreOffice semble ne pas tourner, mais j'ai réussi à faire tourner VLC !

Vous pouvez retrouver l'origine de ce billet par ici.


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alterlibriste : RockBox, ça roxe du poney !

lundi 12 juin 2017 à 18:27

Comme je le mentionnais dans mon précédent billet, depuis l’ouverture de ce blog, j’ai en prévision d’écrire un article sur RockBox et je ne l’ai toujours pas fait donc c’est pour aujourd’hui.
Depuis au moins 5 ans, je n’ai rien vu passer sur le sujet. Certes, c’est un projet un peu ancien (mais qui avait eut son écho dans la presse spécialisé), il n’y a pas eu beaucoup de nouveautés ces dernières années et, surtout, les baladeurs numériques ont été remplacés pour beaucoup par le téléphone portable, mais il mérite cependant d’être connu et réveillera peut-être des appareils considérés comme obsolètes.

Commençons par ma découverte du projet.
Cela passe bien évidemment par mon activité de podcasting commencée il y a plus de 10 ans. À l’époque, j’utilisais un lecteur MP3 sur clé USB que je branchais sur l’autoradio. J’en ai usé 2 qui m’ont rendu de fiers services, mais au bout d’un temps, l’usure et parfois quelques incidents ont rendu certains boutons récalcitrants ; de plus, les écrans à une ou deux lignes ne sont pas forcément ce qu’il y a de plus pratiques mais quand on n’a pas encore goûté aux appareils modernes, à la couleur et au tactile, on ne s’en rend pas compte et on fait avec.

Bref, en 2012, je tombe sur un lecteur MP4 de 75€ en solde à 50% (aussi étrange que ça puisse paraître, ces appareils qui font bien moins de choses que les téléphones et tablettes restent plus chers que les premiers prix de ces objets tactiles, dont mon ZTE Open C) : un SanDisk Sansa Fuze+ doté d’un "pavé tactile". Au magasin je ne me pose pas de questions et j’embarque, surtout parce qu’il supporte le format OGG et que mon dernier lecteur MP3 est vraiment en bout de course.

Bon, il faut se remettre dans le contexte de l’époque (ce modèle est sorti fin 2010), on commence à avoir du tactile de partout, c’est la hype des premiers smartphones, la vidéo commerciale est hilarante de ce point de vue mais est plutôt mensongère car on ne peut pas swiper comme ils le montrent, il s’agit juste de points qui sont tactiles à la place de boutons physiques. Au moment de l’achat, je n’avais aucun objet tactile et ce n’était pas primordial, si ce n’est que je l’utilise en travaillant avec les mains pas toujours propres et c’était plutôt un bon point. Pourtant, à l’utilisation, le système d’origine est très lent à la détente et pas très pratique pour écouter des podcasts, notamment lorsqu’on veut reprendre là où on s’est arrêté ou avancer rapidement d’une heure par exemple.

Mais en cherchant quelques astuces, je me rends compte qu’un système alternatif, RockBox, existe et que le modèle est en cours de portage sur mon appareil (instable à ce moment-là).

Pour présenter rapidement le projet Rockbox, il est né au début des années 2000 pour supplanter le système sur les Archos qui frustrait ses utilisateurs. Il s’est peu à peu étendu aux iPod (en leur amenant la vidéo) et à de plus en plus de modèles et marques différentes (Philips, Sony, iRiver, SanDisk, Toshiba, Creative, Cowon, ...).

C’est un projet entièrement libre qui apporte beaucoup plus de fonctionnalités (formats supportés, réglages audio avancés, interfaces de navigation vocale pour les non-voyants, applications, jeux, ...) que le système d’origine (celui-ci reste accessible au démarrage un peu comme un dual boot en appuyant simultanément les boutons on et volume - ) ; rien que la rapidité de démarrage (5s contre 20s) et l’autonomie multipliée par deux valent le coup de l’installer.

C’est vraiment comme mettre un Linux sur son PC, on libère son baladeur et on reprend le contrôle de son système ; il n’y a plus de dépendance au système propriétaire parfois indispensable pour mettre du contenu sur le périphérique. La navigation se fait comme dans un navigateur avec des tas de menus permettant par exemple de renommer, copier, supprimer les fichiers. Alors c’est sûr que sur certains aspects, c’est moins user friendly ou clinquant, mais c’est bien ce qu’on cherche : avoir plus de fonctionnalités et de performances quitte à devoir chercher un peu.

Je ne reviendrais plus en arrière, au point que lorsque mon appareil a piqué une tête dans l’eau il y a deux ans et qu’il faisait des arrêts ou reboot intempestifs, j’ai regardé l’offre et ne trouvait rien qui convienne au point d’éventuellement racheter un modèle supporté d’occasion. Au final, c’était un faux contact au niveau du bouton power donc il continue à fièrement me rendre service.

Je pensais le projet arrêté car depuis 2013, il n’y avait plus aucune nouvelle version (en même temps, c’est un objet non connecté et toutes les fonctions sont présentes donc ça ne me posait pas de problèmes), pourtant, comme je suis allé faire un tour pour mettre le lien dans mon dernier billet, j’ai vu qu’il y avait eu une nouvelle version il y a six semaines. Je me suis donc empressé de tester ça grâce au programme utilitaire qui fait tout comme un grand. Et maintenant, j’ai le 2048 sur mon baladeur. Ça ne changera pas ma vie quotidienne, j’avais déjà Doom (quel appareil ne fait pas tourner Doom ?) mais il faudrait vraiment que je sois totalement désœuvré pour n’avoir que ça à faire.

Une prochaine fois, on parlera de la façon de donner des podcasts à manger à son lecteur grâce à gPodder...
... un autre billet que je dois faire depuis le début de mon blog.

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Framablog : Docs.Framasoft.org : un site pour apprendre à utiliser tous nos services !

lundi 12 juin 2017 à 17:17

Mine de rien, entre les services Dégooglisons Internet et les projets Framasoft, nous maintenons près d’une cinquantaine de sites/projets ouverts au public.

C’est bien joli, mais si on n’accompagne pas ces sites des savoir-faire et outils pour mieux vous aider à vous en emparer… c’est triste, non ?

Un peu de cathédrale dans notre joli bazar…

Depuis près de trois ans que nous Dégooglisons Internet, nous n’aurions rien pu faire sans votre aide. Nous savons que proposer des outils c’est bien, et que cela ne suffit pas. Il faut aussi les présenter, donner des tutoriels, des outils pour les comprendre et les prendre en main.

Bien entendu, ces logiciels sont déjà souvent soutenus par leurs propres communautés, qui proposent leur propre documentation dont chacun·e peut bénéficier. Il nous fallait, néanmoins, un endroit où rassembler tout cela.

Et depuis trois ans, nombre d’entre nous (contributeurs et contributrices, bénévoles et salarié·e·s…) ont apporté leur petite pierre à l’édifice. Il fallait nous voir, à chaque nouvelle contribution, nous émerveiller :

« Chouette ! Arpinux a fait une vidéo de prise en main de Framapic, pour mieux héberger ses images ! »

« Ah ! je me suis bien marré devant la présentation de Framapack que Pyves vient de nous proposer. J’espère que de plus en plus de windowsiens l’utiliseront pour télécharger des logiciels libres… »

« Attend, en plus de coder des fonctionnalités à Nexcloud pour ouvrir Framagenda, Tcit il s’est fadé d’écrire une jolie documentation pour synchroniser ses rendez-vous et ses contacts… GG ! »

« Sérieusement, le groupe Framalang s’est encore surpassé en traduisant la doc de Mattermost… Ça va bien aider à ce que les gens s’emparent de Framateam pour abandonner leurs groupes Facebook. »

« Oh, tu as vu la vidéo de SVTux pour découvrir Framapad ? En deux minutes, on voit que le libre peut faire aussi bien que GoogleDocs. »

« Pouhiou a encore trippé sur sa présentation de Framanotes. J’espère que Turtl aura autant de succès qu’Evernotes… »

« Franchement, les tutos de Cartocité pour utiliser Umap et Framacartes sont excellents… Si ça pouvait libérer les gens de Google Maps… »

(L’est-y pas belle, la vidéo Framalistes de Nicolas Geiger pour le site Colecti.cc ?)

 

Au départ, nous avons essayé de mettre les liens vers ces outils de documentation dans chaque page d’accueil de chacun de nos projets, afin que vous ayez tout sous la main dès que vous commencez à vous y intéresser… Mais souvent, une fois que vous êtes dans le service, vous n’allez plus voir la page d’accueil. On le sait, parce que nous, on fait pareil.

Alors nous avons lancé le défi à JosephK de mettre un peu de cathédrale dans ce merveilleux bazar, et de rassembler nos documentations en un seul et même endroit. N’écoutant que les clapotis de son clavier, ce dernier a décidé de collecter, d’organiser et de présenter tout cela sous la forme d’un gitbook, afin d’avoir un outil que l’on puisse modifier, amender et mettre à jour de façon collaborative (et pas trop ardue).

Demandez la doc !

Le principe est simple : vous cherchez comment utiliser un de nos services ? Pourquoi choisir tel Frama-bidule ? À quoi sert tel Framachin ? rendez-vous sur docs.framasoft.org.

Vous y serez accueillies par un choix de langue (parce qu’un jour, peut-être, on pourrait avoir des versions en anglais, breton ou espéranto).

C’est sommaire, mais éloquent.

Puis sur la page d’accueil, vous verrez une barre latérale qui vous permet de vous guider dans l’ensemble de notre documentation (elle s’adapte selon la rubrique dans laquelle vous vous trouvez). C’est dans la colonne principale, à droite, que se trouvent l’accès aux informations. Tout en haut, vous y trouverez des guides pratiques.

Les deux premiers guides disponibles à ce jour.

Ce sont des guides à destination du grand public, regorgeant d’informations aussi pratiques qu’indispensables. Pour l’instant, nous y avons inclus :

(si vous voulez nous proposer le vôtre, rendez-vous dans la prochaine partie de cet article)

Ensuite, toujours sur cette page, vous y trouverez une liste des services Framasoft.

Tous les services n’y sont pas (encore) présents… alors proposez vos contributions !

Ce sont l’ensemble des services Dégooglisons Internet sur lesquels nous avons une documentation en Français et (plus ou moins ^^) à jour à proposer.

Il vous suffit de cliquer sur le service qui vous intéresse pour découvrir les outils que nous avons pu récolter à son sujet.

Bien entendu, si vous ne trouvez pas votre service préféré et/ou que vous souhaitez proposer un élément de documentation, nous sommes preneurs (voir plus bas).

Enfin, toujours sur cette page, vous y verrez une rubrique « Culture et Logiciels Libres »

Les premiers Frama-Projets à bénéficier de leur documentation !

Ici, vous aurez des savoirs et savoir-faire sur les projets Framasoft qui ne sont pas des services Dégooglisons, qui tendent à promouvoir le logiciel libre et sa culture.

Libre à vous de cliquer et de consulter ce que bon vous semble, et de faire passer les liens à vos ami·e·s, collaborateurs et collaboratrices !

Une documentation qui n’attend que vous

Bien entendu, l’ensemble de ces documents sont libres. Par défaut, la licence utilisée pour les productions Framasoft est la CC-BY-SA, mais prenez soin de vérifier pour chaque outil de documentation, car leurs auteurs et autrices peuvent tout à fait les avoir placé sous une autre licence libre ^^ !

C’est néanmoins une des grandes forces du Libre : n’importe qui peut y participer.

Vous cherchez à soutenir le (logiciel) libre sans forcément savoir coder ? Présentez votre service ou projet favori avec une petite vidéo, une présentation animée, un texte avec captures d’images… Nous vous l’assurons, cela aidera énormément de monde à passer le pas et à adopter du libre dans ses habitudes numériques.

Pour participer, deux cas de figure :

Enfin, une manière toute simple de participer, c’est simplement d’aller lire ces petits bouts de savoirs qui aident à mieux se dégoogliser… et de les partager avec son entourage !

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Max Koder : Linux : Installer plusieurs versions de xampp sans VM

lundi 12 juin 2017 à 16:53
plusieurs versions de xampp

Comme je l’écrivais récemment, l’aventure avec Ampps ne s’est pas bien déroulée. Je me suis donc résolu à relancer les recherches pour avoir plusieurs versions de PHP sur un même serveur local, et bien entendu sans machine virtuelle.
Plutôt flemmard, j’abandonne l’idée d’installer un LAMP à la main et de compiler moi-même les versions de PHP. Me reste alors la possibilité d’installer plusieurs versions de Xampp.

Pourquoi plusieurs versions de Xampp ?

Il existe des tas de raisons pour devoir utiliser plusieurs versions de Xampp, ou tout autre logiciel bien sûr.
Pour ma part, avec les hébergeurs qui restent en PHP 5.6, d’autres qui proposent de passer au 7, et les derniers qui passent de force à la dernière version sous couvert de meilleures performances, j’essaye de tester mon code avec PHP 5 et PHP 7.

En ce moment par exemple, je cherche à bidouiller le code du bilboplanet, le moteur du site planet-libre. Le code étant vieux, il fait encore usage des fonctions

mysql_*
  ou
ereg*
 .
Mais plutôt que d’installer un unique PHP 7 et me retrouver face à une page blanche causée par de trop nombreuses erreurs, mon approche est de tester et modifier au fur et à mesure sous la version 5, qui fonctionne, pour tester ensuite sous PHP 7.

Explorons d’autres possibilités

Si j’en suis là, forcément, c’est que j’ai épuisé les autres solutions qui s’offraient à moi.
On peut s’en sortir relativement aisément avec Nginx, ou en compilant les versions de PHP nécessaires, quitte à installer d’autres outils.
Enfin, installer un LAMP à la main, très peu pour moi.

J’ai beau utiliser Linux, j’aime pas me faire chier gratuitement. Il me faut du produit fini, du out of the box, et pas des solutions chronophages à souhait, en usant mon clavier sur un shell, bancales avec un tas de dépendances. Pi bon, c’est un peu de ma faute aussi. J’ai quasi toujours utilisé Xampp, et quand j’ai un truc qui fonctionne, j’ai tendance à chercher chez les concurrents tous les points qui font que ça ne marche pas pareil. Ouais, je suis devenu un vieux con

Retour sur Xampp

Nous partons donc sur Xampp, dont je ne ferai pas l’éloge ici. Mais en bref, je n’ai jamais été déçu.

J’ai trouvé pléthore d’articles décrivant comment installer plusieurs versions de Xampp cote à cote. Le problème est que ces bribes d’informations datent de 2013 ou plus tôt, et qu’à l’époque Apache Friends, l’équipe qui soutient le projet, n’avait pas codé les chemins d’utilisation en dur. Ainsi on pouvait décompresser les différentes archives là où bon nous semblait, et pas de problème.
A présent, les chemins sont codés en dur, les archives ont laissé place aux fichiers .deb, et l’installation ne peut se faire que dans le dossier /opt/lampp, sous peine que rien ne fonctionne. Aussi, ces articles n’ont actuellement plus cours.
De plus, l’usage qui en est fait n’est pas suffisant pour moi.

Détaillons à présent comment faire cela.

Première version

Si Xampp n’est toujours pas installé, faites-le dès à présent. Sinon, inutile de supprimer quoi que ce soit, une install déjà existante dans /opt/lampp peut être conservée.
Pour ma part, j’ai déjà la version 7.1 présente.

Modification du chemin

Avant toute chose, nous allons créer dans le dossier /opt un dossier xampp. C’est lui qui contiendra toutes les versions de Xampp :

sudo mkdir /opt/xampp

Puis on va déplacer notre version de Xampp (le dossier /opt/lampp) dans ce dossier, en le renommant du nom de la version qu’elle contient. Par exemple, pour déplacer ma version 7.1 :

sudo mv /opt/lampp /opt/xampp/7.1

À présent, passons à une seconde installation de Xampp.

Seconde version

Installez à présent une autre version de Xampp. Pour ma part, j’installe une 5.6.

Une fois l’installation terminée, nous allons déplacer le contenu de cette nouvelle version dans notre dossier /opt/xampp :

sudo mv /opt/lampp /opt/xampp/5.6

Vous devriez alors avoir cette arborescence :

Si vous souhaitez installer d’autres versions de Xampp, répétez cette opération autant de fois que nécessaire.

Lancement de Xampp

À présent, intéressons-nous au lancement du soft.
Je l’ai dit plus haut, mais si Xampp n’est pas installé dans /opt/lampp, il ne démarrera pas, et donc pas d’Apache et autres.

Avec Linux heureusement, il est possible de créer des liens symboliques, et donc simuler la présence d’un dossier.

Nous allons donc créer un petit script shell qui nous demandera quelle version de Xampp nous souhaitons utiliser, créera un lien symbolique depuis /opt/lampp vers la version voulue.
Enfin, le script lancera la stack lampp normalement.

Dans votre dossier personnel, créez un fichier xampp.sh par exemple, et collez-y le contenu du script bash :

#!/bin/bash

echo 'Versions disponibles :'
# Liste des dossiers 
ls -l /opt/xampp | awk '{print $9}'

echo

# Demande de la version à lancer
read -p 'Lancer la version : ' version

echo
# Arret de lampp s'il est déjà lancé
sudo /opt/lampp/lampp stop

# Suppression d'un éventuel lien symbolique
sudo rm /opt/lampp

# Création du lien symbolique
sudo ln -s /opt/xampp/$version /opt/lampp

echo
# Démarrage de lampp
sudo /opt/lampp/lampp start

sleep 3

L’idée de ce script n’est pas de moi, j’ai pompé la majeure partie sur ce gist.

Les commentaires devraient suffire. Sinon les commentaires sont là pour ça.
Notez la présence à la fin d’un

sleep
, facultatif, pour laisser le temps de voir si tout s’est bien déroulé.

Donnez la permission à ce fichier d’être exécuté comme un programme, et lancez-le :

Et voilà le résultat

A noter : Personnellement, j’ai créé un dossier bin dans mon home (

mkdir ~/bin
), et ai mis le script dedans. Ainsi, depuis ma console, j’ai juste à lancer :
xampp.sh

pour lancer le script, sans avoir à retaper le chemin à chaque fois.

Et MySQL ?

Si j’ai osé dire « bribes d’informations » tout à l’heure, quand je parlais d’autres articles, c’est à cause de cela notamment. Je n’ai trouvé dans aucun blog la solution pour faire tourner les différentes versions de Xampp avec les mêmes bases de données.

Ben oui, plusieurs versions de PHP c’est bien, mais si je dois me taper la réplication de mes DB à chaque fois, c’est pas la peine.
Il est donc possible d’utiliser plusieurs versions de MySQL (MariaDB avec Xampp), en utilisant les mêmes bases de données.

Voyons comment faire cela.

Stockage

Avant toute chose, il faut savoir comment cela fonctionne. C’est très simple en fait, puisque dans Xampp, MySQL stocke toutes ses infos (tables, données etc) dans le dossier /opt/lampp/var/mysql .
En suivant ce chemin, vous trouverez normalement un dossier par database, qui contient lui-même pas mal de fichiers contenants les tables et données.

Il s’agit alors de faire pointer tous les accès vers ces données en un point central : Le stockage d’une seule version.

La source

Il faut déjà déterminer quelle version de Xampp sera utilisée pour stocker ces données. Pour ma part, ce sera la 7.1.

Les autres

Pour les autres versions, vous pouvez tout simplement supprimer ou renommer le dossier qui contient ces données. Donc ici pour moi, la 5.6, qui n’a pas but de stocker :

sudo rm /opt/xampp/5.6/var/mysql

Puis on va créer un lien symbolique depuis la version 5.6, qui redirigera les appels à la 7.1 :

sudo ln -s /opt/xampp/7.1/var/mysql /opt/xampp/5.6/var/mysql

Si vous avez d’autres versions, répétez la procédure.

En lançant les différentes versions de Xampp, on peut alors créer et modifier les bases de données, et voir que l’on utilise les mêmes schémas, sous des moteurs différents.

Dossier htdocs

Enfin, dernier point important, le stockage des scripts.
Comme pour les bases de données, je n’ai pas envie de devoir répliquer à la main mes scripts, mais plutôt qu’un même fichier puisse être accessible depuis n’importe quelle version. Logique non ?

Pour cela, je vais créer un dossier dans mon home, que je nommerai www :

mkdir ~/www

C’est lui qui contiendra les dossiers de mes sites à faire tourner.

Puis, pour rendre accessible ce dossier depuis chaque version de Xampp, il faut à nouveau créer un lien symbolique depuis le dossier htdocs de chaque versions :

sudo ln -s ~/www /opt/xampp/5.6/htdocs/www
sudo ln -s ~/www /opt/xampp/7.1/htdocs/www

A partir de maintenant, en stockant vos scripts dans le dossier /home/www, ils vous sont accessibles depuis n’importe quelle version de Xampp, à l’adresse

http://localhost/www/
.

Des questions ?

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