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crowd42 : Le premier portage de Jedi Outcast pour GNU/Linux est réalisé

mardi 23 avril 2013 à 21:24

Mais comment j’ai pu rater une news pareille !!! De quoi je parle ? Du portage de Jedi Knight II: Jedi Outcas sur GNU/Linux pardi. J’étais au courant de la décision de Raven Softwar de rendre le code source libre, suite au rachat de LucasArt par DIsney. Mais je j’imaginais pas qu’on aurait une première mouture aussi vite, et qu’on doit au travail d’un seul développeur: Jochen Leopold.

La première annonce a été faite le 10 avril, accompagnée d’une capture d’écran d’une partie sous Ubuntu. Il lui aura fallu dix jours en tout pour présenter la première build jouable.

JediOutcast-LinuxPort_Intro1 JediOutcast-LinuxPort_InGame2 JediOutcast-LinuxPort_InGame3

Je ne l’ai pas encore testé personnellement, mais ça sera la première chose que je ferai en rentrant chez moi ce soir. Pour ceux qui souhaiteraient tester le jeu, le fichier Readme contient toutes les instructions à suivre.

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Monitoring-FR : Canopsis : Sortie de la version d’avril

mardi 23 avril 2013 à 14:14

L’équipe de la société Capensis a sortie pour ce mois d’avril une nouvelle version corrigeant beaucoup de bugs de comportement avec Internet Explorer. Mais ce qui attitre le plus mon attention sont les nouvelles fonctionnalités.

La nouvelle version propose 3 nouvelles fonctionnalités :

Le moteur de topologie

Dans toutes solutions d’hypervision qui se respectent, il est nécessaire d’avoir un moteur de topologie. Mais qu’est-ce donc ? La topologie va servir à créer vos chaînes de liaison pour tous services que vous rendez à vos utilisateurs. Que l’on soit d’accord, une application ou un service que vous rendez aux utilisateurs ne se résume pas qu’à la surveillance technique des ressources du S.I que vous mettez à leurs disposition.

Une application ou un service dépend de plusieurs couches de votre S.I comme :

Toute représentation de liaisons logique doit être fait avec ce genre d’outil pour avoir une meilleure représentation et remontée d’alerte qu’engendre la perte d’un service de votre S.I.

Le moteur sort pour le moment en version Bêta et vous propose déjà les opérateurs suivants pour lier Composants / Ressources / Sélecteurs / Topologies entre eux :

Capture du 2013-04-21 12:05:43

Le moteur de consolidation

Besoin de calculer la somme, différence, moyenne, minimum, maximum de plusieurs métriques afin de construire une nouvelle métrique … plus besoin de chercher, l’équipe de canopsis vous offre cette nouvelle fonctionnalité dans cette version.

Capture du 2013-04-21 12:13:54

Evolution du Line Graph

Dans cette nouvelle version, le line Graph a été revisité proposant des fonctionnalités plus qu’intéressante :

 

Capture du 2013-04-22 17:46:46

 

Vous savez ce qu’il vous reste à faire, faites chauffer vos commandes git ;)

Pour rappel, voici les informations concernant le projet :

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Framablog : Réformons le copyright à coups de masse pour le réduire en miettes !

mardi 23 avril 2013 à 13:36

Zacqary Adam Green est un réalisateur étasunien pour le moins libre. Non content d’être au parti pirate new-yorkais, il dirige le projet Plankhead, une organisation/collectif/vaisseau pirate produisant de l’art libre. Sa vision du copyright est radicale : c’est, pour lui, un système inadapté.

En posant la question d’ordre pratique, le fameux “et qu’est-ce que tu vas faire ?”, il démontre à quel point les licences libres sont des outils légaux qui peuvent se rapprocher des vœux pieux.

Il est amusant de voir que ceux que l’on traite d’utopistes, de doux rêveurs, sont ceux qui font le plus preuve de pragmatisme. Cet article, ancré dans le concret, permet de bousculer les idées préconçues sur les licences Creative Commons. Il permet de pousser la réflexion jusqu’au bout : et si la loi était en fait inadaptée à protéger/soutenir les créateurices ? Et si la dématérialisation des productions de l’esprit reléguait la législation de la propriété intellectuelle à des pratiques d’un autre âge, d’une autre économie…?

Tant de pragmatisme, ça laisse rêveur… non ?

(Pouhiou)

Réformons le Copyright. À coups de masse. Pour le réduire en miettes.

Let’s Reform Copyright. With A Sledgehammer. Into Smithereens.

Zacqary Adam Green - 16 avril 2013 - Licence CC-0
(Traduction Framalang : Penguin, ZeHiro, Garburst, goofy, peupleLà, Pouhiou, Asta, Garburst, Neros)

Il y aurait bien des manières de réformer le monopole du copyright afin de résoudre certains des problèmes qu’il pose. C’est politiquement faisable. Mais à long terme, il va vraiment falloir l’abolir complètement.

Les Creative Commons ont été l’une des meilleures tentatives pour résoudre les problèmes posés par le monopole du copyright. Les Creative Commons font un excellent travail en incitant les personnes qui créent à envisager différemment le monopole du copyright et plus particulièrement ce que d’autres peuvent faire de leur travail. Malheureusement, il y a comme un gros problème. Le voici, résumé en une image :

CC Guide Fr - peupleLà

C’est le problème que pose toute loi basée sur le monopole du copyright : elle ne protège que les personnes qui ont les moyens d’engager une poursuite judiciaire. Si vous avez l’argent, si vous avez le temps, et si vous êtes prêts à passer des années à supporter le stress et les absurdités de la procédure, alors vous pouvez profiter des avantages du monopole. Sinon, c’est une fumisterie.

Malgré tous les beaux débats que les Creative Commons ont lancés, je reste persuadé qu’une seule de leurs licences est vraiment utile : la CC0, celle qui place tout votre travail dans le domaine public. J’adore la CC0 en fait. C’est pour moi une technique anti-piratage très efficace : il est littéralement et matériellement impossible aux gens de faire quoi que ce soit d’illégal avec mon travail.

À moins d’être une grosse multinationale (ou un individu extrêmement riche), l’expérience que vous aurez avec une licence basée sur le copyright ne sera guère différente de celle que vous aurez en plaçant votre œuvre dans le domaine public. Vous serez livré complètement à la merci des autres, à leur envie d’être – ou non – des blaireaux avec vous. Si votre œuvre est dans le domaine public, alors ceux qui téléchargent votre travail, s’en régalent à fond, et ne vous reversent pas un centime bien qu’ils en aient les moyens… ces gens-là sont de sombres connards. Utiliser sciemment votre chanson du domaine public dans un show télévisé de grande écoute, et ne pas même vous proposer une part des énormes profits générés ? Des crevards. Revendre votre œuvre sans même vous en créditer ? Connards de crevards de putains de connards.

Inutile de rendre la connerie illégale. En fait, la plupart des tentatives pour rendre la connerie illégale causent tellement de dommages collatéraux aux libertés civiles que ça n’en vaut même pas la peine.

Mais ne pourrions-nous pas étendre les bénéfices du monopole du copyright jusqu’au plus crève-la-faim des artistes en réformant le système juridique ? Que se passerait-il si déposer une plainte n’était pas aussi cher, aussi chronophage, et aussi inaccessible ?

Bien, tout d’abord, je voudrais vous demander comment diable vous avez prévu de faire ça. Peut-être que nous ne devrions pas démocratiser la possibilité de lancer des poursuites judiciaires les uns contre les autres. Peut-être est-ce une bonne chose que déposer une plainte et se lancer dans un procès soit une procédure d’une telle stupidité, d’une telle lourdeur bureaucratique, que ça vous ronge l’âme : parce que déposer une plainte est une manière plutôt stupide de régler des différends. Face à cette lenteur du système judiciaire, son côté ardu, il est tellement plus intéressant d’essayer de parler entre nous, plutôt que de chouiner pour que l’État abatte son marteau sur les gens que nous n’aimons pas. S’entendre à l’amiable, hors des tribunaux, est censé être plus plaisant.

Voilà pourquoi on devrait pouvoir faire disparaître totalement le monopole du copyright. Il nous incite à ne pas discuter. Pourquoi ne pas laisser les humains interagir et faire ainsi naître des règles de savoir-vivre pour l’accès et la réutilisation d’œuvres d’art ? Pourquoi créer des armes légales et s’en menacer mutuellement, au lieu de simplement agir en adultes et se parler ?

On ne se parle plus, toi et moi, humanité. Tu ne me rappelles jamais.

MISE à JOUR 26/04 - Suite à la traduction de cet article dont le ton provocateur et l’argumentation radicale suscitent le débat, nous vous invitons à parcourir le point de vue contradictoire de Calimaq sur son blog : Jeter les Creative Commons avec l’eau du Copyrright ?

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Emmanuel Kasper : IPv6 sur VPS Hetzner / NetBSD

mardi 23 avril 2013 à 12:30
Ayant découvert il y a quelques mois que mon hébergeur (Hetzner) proposait IPv6 sur ses offres VPS, je me suis décidé à l'activer, pour avoir un aperçu de la configuration requise.

Configuration envoyée par Hetzner:
IPs: 2a01:4f8:d13:1d00:: /64
Gateway: 2a01:4f8:d13:1d00::1 /64
Useable IP addresses:
2a01:4f8:d13:1d00::2 to 2a01:4f8:d13:1d00:ffff:ffff:ffff:ffff


On ajoute la première adresse du pool IPv6 à l'interface réseau:
cat /etc/ifconfig.rtk0
inet 78.47.36.230 netmask 0xfffffff0
inet6 2a01:4f8:d13:1d00::2 prefixlen 64


et on définit la passerelle IPv6:
cat /etc/mygate6                                              
2a01:4f8:d13:1d00::1


Après avoir ajouté une entrée de type AAAA sur le registrar DNS (pour moi Gandi) on vérifie que cette entrée est bien accessible:
host -t AAAA libera.cc
libera.cc has IPv6 address 2a01:4f8:d13:1d00::2


Par défaut Apache httpd "écoute" seulement sur IPv4, il faut ajouter "Listen [::]:80" dans /usr/pkg/etc/httpd/httpd.conf:
grep ^Listen httpd.conf 
Listen 0.0.0.0:80
Listen [::]:80


Avons une socket ouverte en IPv6 sur le port 80 ?
sockstat -f inet6  -ln | grep 80
www      httpd      700    4 tcp6   *.80                  *.*
www      httpd      1958   4 tcp6   *.80                  *.*
www      httpd      1971   4 tcp6   *.80                  *.*
root     httpd      2100   4 tcp6   *.80

On peut donc tester depuis une machine cliente si Apache envoie répond bien sur IPv6:
curl -6 libera.cc


Computer says:


Computer says:

Hello World !



Business as usual ...





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agatzebluz : Les lecteurs audio dans Ubuntu

mardi 23 avril 2013 à 11:07

Voici un article que j’ai commis pour le magazine Linux Pratique (il y a quasiment un an). Il s’agit d’un modeste état des lieux de 3 des lecteurs audio les plus communs sous Ubuntu (et Linux par extension) avec leurs points forts et leurs points faibles : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Ayant découvert Quodlibet à cette occasion, c’est devenu mon lecteur par défaut sur toutes mes installations. Ça me sert finalement de faire ce genre de test.

Bonne lecture.

Les lecteurs audio dans Ubuntu

Une des tâches principale demandée à un ordinateur de nos jour est certainement la lecture de tous nos fichiers audio. Depuis quelques années, l’avènement du mp3 a fait de ce format celui qui est certainement le plus lu et le plus pratique d’un point de vue compacité et transport (même s’il existe d’autres formats plus libres et plus respectueux de la qualité musicale, comme l’Ogg Vorbis par exemple). L’élargissement de nos disques durs, l’apparition des baladeurs numérique et plus récemment des smartphones, a encore amplifié ce phénomène. Pour toutes ces raisons, nos PC sont devenus l’endroit privilégié où stocker nos bibliothèques musicales. Il est donc aujourd’hui indispensable de disposer d’un bon lecteur audio dans sa distribution GNU Linux favorite, même si désormais la simple lecture des fichiers ne suffit plus. Des fonctions annexes se doivent d’être présentes, que ce soit à l’installation ou par l’adjonction d’extensions.
Nous allons passer en revue les fonctionnalités, les points forts et les points faibles de 3 lecteurs audio installables par les dépôts dans Ubuntu 12.04 (sans ajout de PPA) : Rhythmbox, Quodlibet, Exaile.

Rhythmbox

Rhythmbox est celui des trois testés ici qui vous donnera le moins de peine pour être installé puisque c’est le lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04. Il est d’ailleurs très bien intégré à l’environnement de cette version. Les info bulles s’affichent à chaque changement de piste, l’application se retrouve dans le menu de l’icône de son (avec l’affichage des contrôles de lecture, piste précédente, suivante, les informations de la piste jouée et l’accès aux listes de lecture créées) et ce sans aucun paramétrage.
Pas besoin de lire un quelconque manuel avec Rhythmbox car tout est intuitif et bien pensé. On a tout sous la main, on ne parcourt pas des sous menu à n’en plus finir.

Figure 1 Rythmbox

Figure 1

En haut de la fenêtre (Figure 1), on retrouve à gauche les classiques contrôles de base : lecture / pause, piste précédente, suivante, lecture en boucle et lecture aléatoire. Sur la droite, c’est le contrôle de volume qui est accessible.
Juste en dessous, la barre de défilement de la piste en cours de lecture avec ses informations (Titre, Artiste, Album et Durée).
L’espace principal est occupé par deux zones : sur la droite l’affichage des fichiers musicaux accessibles, qui va varier en fonction du type de source choisi. Sur la gauche, on trouve les différents modes permettant d’accéder à la musique, que ce soit en local, en streaming ou à acheter sur Internet.

[ordered_list style="decimal"]

  1. Bibliothèque

[/ordered_list]

[unordered_list style="bullet"]

[/unordered_list]

[ordered_list style="decimal"]

  1. Boutiques

[/ordered_list]

[unordered_list style="bullet"]

[/unordered_list]

[ordered_list style="decimal"]

  1. Liste de lectures

[/ordered_list]

[unordered_list style="bullet"]

[/unordered_list]

Les fonctions de bases présentes sont suffisantes pour la majorité des usages, mais elles peuvent encore s’élargir par un système de greffons. Par défaut seuls certains d’entre-eux sont activés (cf. Figure 2). Cela se fait très simplement par le Menu Édition > Greffons. A noter que certains comportent des préférences accessibles par le bouton du même nom situé en bas de la fenêtre.
Figure 2 Rythmbox

Figure 2

Rhythmbox est donc un très bon lecteur. Simple et robuste, prenant en charge sans problème mes 8 000 chansons, bien intégré au bureau Unity, il est très agréable à utiliser au quotidien. Les recherches dans la base de chansons se font très rapidement une fois que l’indexation est faite. De plus, les touches multimédia des claviers sont utilisables immédiatement et permettent de le commander sans jouer de la souris.
Les baladeurs numériques et notamment l’Ipod sont reconnus et peuvent ainsi s’interfacer avec le logiciel pour mettre à jour et organiser votre collection.

Quod Libet

Comme tous les logiciels de ce test, vous pouvez installer Quodlibet en passant par la logithèque Ubuntu ou par une ligne de commande (sudo apt-get install quodlibet).
Ce qui frappe quand on utilise Quodlibet après Rhythmbox, c’est sa rapidité. Son lancement est très rapide, il répond rapidement à toutes les sollicitations.
En revanche, ne comptez pas sur une intégration au bureau aussi poussée sans un minimum de configuration. Il ne figure pas dans l’icône de son comme Rhythmbox par défaut par exemple. Les touches multimédia ne sont pas non plus reconnues immédiatement, ce qui est dommage pour un lecteur audio.
Mais c’est plus sur sa légèreté et sa rapidité que vous serez agréablement surpris, ce qui fait oublier ces petits défauts. L’indexation de ma collection musicale ne lui a pas pris plus de 3 minutes.
Passons à l ’exploration des possibilités et des options.
L’interface principale est assez simple. Elle ne vous proposera qu’une seule chose à la fois en général, rarement deux. On a, comme pour Rhythmbox, une barre en haut de l’interface avec les contrôles de lecture et les informations de la piste en cours. Juste en dessous, la barre latérale gauche expose le type de support ou le mode que l’on a choisi. A droite, ce sont les chansons qui apparaissent. Rien que du très classique donc.

Figure 3 Quodlibet

Figure 3

L’ajout de votre bibliothèque locale se fait comme d’habitude par le choix d’un ou plusieurs dossiers par le Menu Musique > Ajouter un dossier. Comme je le disais plus haut, Quodlibet ne craint pas les grosses bases de chansons. A ce niveau aucun plantage et la gestion des pistes se fait très bien. Il est possible de paramétrer dans les préférences un scan de la bibliothèque à chaque démarrage de l’application.
Différents modes sont proposés à l’utilisateur, en fonction de l’affichage désiré et de l’origine des fichiers audio.

[unordered_list style="bullet"]

[/unordered_list]

Figure 4 Quodlibet

Figure 4

Il est à noter que chaque mode possède une liste de filtres adaptés, avec des choix très intéressants comme l’aléatoire sur un artiste, un genre, le top 40 ou le flop 40 !! D’ailleurs, les choix en terme d’aléatoire sont variés, car on a le choix entre un mode mélangé simple et un autre avec pondération en fonction des notes des pistes.
Un point très intéressant de Quodlibet est également la possibilité de modifier les étiquettes des fichiers (les tags) très facilement et avec d’assez nombreuses possibilités. Ce la se fait facilement en cliquant droit sur un fichier ou un album et en choisissant Éditer les étiquettes. On peut par exemple compléter les étiquettes à partir des noms de fichiers ou renommer les fichiers à partir des étiquettes. Il ne remplacera pas complètement un éditeur de tags (comme Easytag par exemple), mais évitera d’ouvrir une autre application pour une simple modification.
Le dernier point qui fait sortir Quodlibet du lot est l’existence de nombreux greffons qui sont souvent particulièrement utiles, renforçant les fonctions de base du logiciel : on trouve notamment un égaliseur, la possibilité de graver des compilations (via un logiciel externe), la recherche des informations des albums via CDDB ou les couvertures, l’apparition des notifications sous forme d’info-bulle, l’intégration du lecteur dans l’icône de son de la zone de notification et la reconnaissance des touches multimédia des claviers. Et cette liste n’est absolument pas limitative, il y a des dizaines d’autres greffons. Et une fois qu’on a mis le nez dans cette liste, les chances que Quolibet corresponde parfaitement à votre usage et votre matériel est presque assuré.

Exaile

L’installation du logiciel se fait par la logithèque Ubuntu ou en ligne de commande (ici sudo apt-get install exaile).
Exaile se démarque des deux premiers logiciel par le fait qu’il est beaucoup plus simple. Pas de gestion compliquée de bibliothèque avec de multiples affichages. Ici la bibliothèque est affichée dans la barre latérale et le seul choix à disposition est son classement par Artiste, Album ou une association de l’un des deux avec le genre et ou l’année. Simple et efficace.
Le chargement de la bibliothèque locale se fait par le Menu Editer > Bibliothèque. Là aussi, le chargement des 8 000 fichiers s’est fait très rapidement en 4 minutes.

Figure 5 Exaile

Figure 5

En fait, la majorité des changements de l’interface va se faire par les onglets se situant à l’extrême gauche de la fenêtre. On a tout sous la main sans passer par les menus en général.
Dans l’ordre on trouve :

[unordered_list style="bullet"]

[/unordered_list]
De la même manière qu’avec Quodlibet, les greffons permettent de mettre en place des fonctions qui se retrouvent par défaut dans Rhythmbox comme les notifications OSD au changement des pistes, la prise en compte des touches multimédia des clavier ou la prise en charge des baladeurs numériques.
Un point positif d’Exaile est son gestionnaire de jaquettes (Menu Éditer > Jaquettes). D’un simple clic, on peut retrouver les jaquettes manquantes de sa collection, à condition bien sûr qu’elles soient disponibles. Sur plus de 1 100, il en a retrouvé 1 050 dans mon cas. Cette recherche prend par contre un peu de temps, variable en fonction de votre connexion Internet. Il est dommage en revanche que le logiciel n’affiche pas les icônes de pochettes dans la barre de gauche et ne les fasse apparaître que quand elles sont en lecture.

Figure 6 Exaile

Figure 6

Le système de notation est facile d’accès, ce qui permet de s’en servir (pas comme Rhythmbox). Un clic droit sur la piste, on choisit le nombre d’étoiles à attribuer et c’est bon.
Pour rester sur le clic droit, la gestion des tag (étiquettes) se fait tout aussi simplement. Après le clic droit sur un fichier ou un groupe de fichiers, on choisit l’option Propriétés. A partir de là, on a accès à la modification des tags des fichiers. Par contre, on ne peut pas renommer des fichiers, seuls les tags sont modifiés.
En conclusion, Exaile est un très bon lecteur, paramétrable finement. Mais il reste malgré tout simple à utiliser et son interface est assez épurée par rapport aux autres lecteurs de ce test.

Tableau récapitulatif

Lecteur audio Points forts Points faibles
Rhythmbox
  • Lecteur par défaut d’Ubuntu 12.04
  • Simple d’utilisation
  • Robuste et efficace
  • Indexation de la bibliothèque un peu lente
  • Pas d’édition des tags
Quod Libet
  • Très léger et rapide
  • Édition des tags performante et simple
  • Beaucoup de possibilités de personnalisation par les greffons
  • Obligé de fouiller les greffons pour des fonctions de base
  • Pas d’achat de musique en ligne
Exaile
  • Très léger
  • Gestionnaire de jaquettes
  • Tags faciles d’accès
  • Pas de vue graphique des pochettes en mode Album
  • Pas d’achat de musique en ligne

Les lecteurs audio dans Ubuntu est un billet du Michtoblog Si vous aimez la cuisine, visitez l'index des recettes classées. Si vous préférez Ubuntu, c'est sur cette page. Pour Firefox, c'est sur cette autre page. Et les archives du blog sont ici.

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