G’MIC (GREYC’s Magic for Image Computing) est une collection de plugins pour Gimp (plus de 500) dont nous parlons souvent ici et qui permet de bénéficier de différents filtres, vous permettant d’appliquer à vos images des effets vintage, rétro, cube etc… La version 1.5.8.2 de G’MIC vient de nous parvenir, embarquant de nouveaux filtres dont un que j’ai franchement adoré et qui comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessus, va vous permettre de transformer vos images façon puzzle, avec en prime la possibilité d’affiner différents paramètres.
Concrètement il va falloir dans un premier temps installer G’MIC, ce que vous pouvez faire en utilisant la méthode indiquée dans ce billet. Une fois que c’est fait importez l’image de votre choix dans Gimp, accédez au filtre en utilisant le chemin suivant Filtres => G’MIC, et sélectionnez la section « Arrays & titles ».
Vous serez alors en mesure de choisir différents paramètres, comme le relief, le contraste, la taille des pièces, la profondeur des creux etc, et cerise sur le gâteau, vous pourrez même choisir de placer les pièces dans le désordre grâce à l’option « Shuffle pieces ».
Bref, cette nouvelle version de G’MIC vaut le coup ne serait-ce que pour ce filtre, aussi inutile qu’indispensable. Quoi que ? C’est peut-être un bon moyen de se faire des puzzles à moindre coût :)_-
La technologie RAID permet d'offrir une capacité, une fiabilité et/ou des performances accrues au système qui la met en œuvre. RAID est l'acronyme de redundant array of independent disks (i.e. regroupement redondant de disques indépendants). Cette technologie consiste à regrouper plusieurs volumes physiques — disques durs ou partitions — pour ne former qu'un seul volume logique. Les intérêts diffèrent en fonction du niveau de RAID choisi.
Le RAID0 mutualise l'espace disque offert par les volumes mis en œuvre et réduit le temps d'accès aux données. Le RAID1 synchronise l'accès aux données sur l'ensemble des volumes mis en œuvre, chacun d'entre-eux étant le miroir des autres. Les autres niveaux de RAID (3, 4, 5, 6, 01, 10, 05, 15, 50, 51...) ne sont que des combinaisons plus ou moins complexes et avantageuses des deux premiers.
Ce système de contrôle peut-être matériel ou logiciel. Il est généralement pris en compte à l'initiation d'un projet et déployé avant, ou durant, l'installation du système d'exploitation. Envisagé ultérieurement, il est plus complexe à mettre en œuvre.
Cet article décrit justement la configuration d'un RAID1 logiciel sur un système Debian GNU/Linux pré-existant.
Distribution utilisée : Debian GNU/Linux 7.2 « Wheezy »
Pour les besoins de l'article, l'exemple se base sur une machine virtuelle disposant d'un disque dur constitué de deux partitions (/dev/sda1 pour le système et /dev/sda5 pour le swap) auquel est adjoint un second disque dur de même capacité (/dev/sdb). Le système d'exploitation est déjà installé sur la partition système.
L'objectif est de créer deux volumes RAID1 (/dev/md0 pour le système et /dev/md1 pour le swap) constitués des disques /dev/sda et /dev/sdb sans perdre les données présentes sur le premier.
L'opération peut s'avérer dévastatrice pour les données contenues sur les disques. Il est fortement recommandé d'opérer des sauvegardes avant toute manipulation.
Configuration du RAID1
Il est tout d'abord nécessaire de préparer le second disque à rejoindre le RAID, puis de créer les volumes RAID sans le premier disque ; lequel sera ajouté plus tard lorsqu'il ne sera plus monté. Il faut ensuite préparer le système existant à rejoindre lui aussi le RAID. Ce qui sera fait après avoir redémarré le système sur la nouvelle configuration. Enfin, le système doit être adapté à son nouvel environnement de production.
Dans un premier temps, il faut commencer par s'y connecter. Les étapes suivantes sont énoncées ci-dessous.
Se connecter en super-utilisateur :
su -
Installer mdadm, l'outil de gestion de volumes RAID logiciels :
aptitude install mdadm
Préparer le second disque à rejoindre le RAID
Cloner la table de partitions de /dev/sda sur /dev/sdb :
sfdisk -d /dev/sda | sfdisk --force /dev/sdb
Changer l'étiquette des partitions de /dev/sdb en « RAID Linux » :
fdisk /dev/sdb
Taper les commandes suivantes :
Commande (m pour l'aide): t # Pour changer les étiquettes
Numéro de partition (1-5): 1 # Choix de la partition
Code Hexa (taper L pour lister les codes): fd # Choix de l'étiquette
Commande (m pour l'aide): t
Numéro de partition (1-5): 5
Code Hexa (taper L pour lister les codes): fd
Commande (m pour l'aide): w # Appliquer la nouvelle configuration
Créer le RAID
Créer les volumes RAID1 sans les partitions /dev/sda (qui seront ajoutées ultérieurement, lorsque le système de fichiers correspondant ne sera plus monté) :
Configurer temporairement Grub afin de permettre le démarrage du système sur le RAID :
vim /etc/grub.d/09_raid1
Y coller ceci :
#!/bin/sh
exec tail -n +3 $0
# This file provides an easy way to add custom menu entries. Simply type the
# menu entries you want to add after this comment. Be careful not to change
# the 'exec tail' line above.
menuentry 'Debian GNU/Linux, avec Linux 3.2.0-4-amd64' --class debian --class gnu-linux --class gnu --class os {
load_video
insmod gzio
insmod raid
insmod mdraid1x
insmod part_msdos
insmod ext2
set root='(md/0)'
echo 'Loading Linux 3.2.0-4-amd64 ...'
linux /boot/vmlinuz-3.2.0-4-amd64 root=/dev/md0 ro quiet
echo 'Loading initial ramdisk ...'
initrd /boot/initrd.img-3.2.0-4-amd64
}
Rendre le fichier exécutable :
chmod +x /etc/grub.d/09_raid1
Désactiver temporairement l'usage de l'UUID par Grub :
vim /etc/default/grub
Décommenter la ligne suivante :
#GRUB_DISABLE_LINUX_UUID=true
Mettre à jour la configuration de Grub :
update-grub
update-initramfs -u
Créer temporairement un point de montage pour /dev/md0 :
mkdir /mnt/md0
Monter le volume correspondant :
mount /dev/md0 /mnt/md0
Copier l'intégralité de / sur /dev/md0 :
cp -apx / /mnt/md0
Redémarrer le système, qui devrait se lancer sur le RAID :
reboot
Ajouter le premier disque au RAID
Une fois le système redémarré, se connecter en super-utilisateur :
su -
Changer l'étiquette des partitions de /dev/sda en « RAID Linux » :
fdisk /dev/sda
Taper les commandes suivantes :
Commande (m pour l'aide): t # Pour changer les étiquettes
Numéro de partition (1-5): 1 # Choix de la partition
Code Hexa (taper L pour lister les codes): fd # Choix de l'étiquette
Commande (m pour l'aide): t
Numéro de partition (1-5): 5
Code Hexa (taper L pour lister les codes): fd
Commande (m pour l'aide): w # Appliquer la nouvelle configuration
Ajouter les partitions de /dev/sda aux volumes RAID :
Surveiller la progression de la synchronisation des volumes RAID :
watch cat /proc/mdstat
Une fois l'opération effectuée, quitter avec Ctrl + C.
Finaliser la configuration du nouvel environnement
Supprimer la configuration manuelle de Grub :
rm /etc/grub.d/09_raid1
Réactiver l'usage de l'UUID par Grub :
vim /etc/default/grub
Commenter la ligne suivante :
GRUB_DISABLE_LINUX_UUID=true
Mettre à jour la configuration de Grub :
update-grub
update-initramfs -u
Installer Grub sur les deux systèmes de fichiers, /dev/sda et /dev/sdb :
grub-install /dev/sda
grub-install /dev/sdb
Supprimer le point de montage /mnt/md0 :
rmdir /mnt/md0
Redémarrer le système :
reboot
Et voilà ! Si tout s'est bien passé, le RAID1 est correctement déployé. Ne reste plus qu'à le gérer comme toute autre infrastructure RAID qui aurait été configurée dès l'installation du système d'exploitation.
S’il y’a un domaine qui s’est considérablement développé ces dernières années, c’est sans aucun doute celui de la photographie. En effet grâce au numérique, tout le monde ou presque a désormais de quoi prendre un cliché à n’importe quel moment, ne serait-ce qu’avec l’objectif de son Smartphone. Dans la foulée les applications de traitement d’image ont également poussé comme des champignons, mais rares sont celles qui sont exclusivement dédiées à la création de photos panoramiques. Nous vous avions déjà parlé de Hugin (une interface graphique (GUI) pour Panorama Tools) dans l’étable, un logiciel libre permettant aux utilisateurs de créer des images panoramiques à 360 degrés, depuis plusieurs clichés. Hugin contient un nombre d’options assez impressionnant, mais ce qui est à mettre en avant, c’est que celui-ci permet de créer ces fameux clichés panoramiques très facilement, grâce à tout un système de points de contrôles. Ceux-ci vont considérablement vous aider à assembler vos clichés, de manière à obtenir des raccords soignés et ce, même si vous n’êtes pas un grand spécialiste en la matière.
Depuis que nous vous en avons parlé Hugin a continué sa route et nous à été livré il y a quelques temps en version 2013.0.0, embarquant quelques corrections de bugs et divers changements visant à améliorer l’interface graphique. On notera à ce propos l’ajout d’un nouveau mode d’aperçu rapide (voir capture ci-dessous), qui permet désormais de visualiser en temps réel les changements appliqués à votre photo panoramique.
Même si les changements ne sont pas spectaculaires et se situent essentiellement sous le capot, c’était l’occasion d’évoquer à nouveau ce petit soft bien sympathique et un peu à part dans la catégorie des éditeurs d’images.
Si ça vous tente vous pouvez consulter les annonces de sortie depuis la page d’accueil du site officiel et vous procurer les sources à compiler depuis la page de téléchargement. Vous y trouverez également les binaires pour MS Windows et Mac OS X.
Hugin est également disponible dans les dépôts officiels Archlinux.
Si enfin vous tournez sur Ubuntu et dérivés, vous pouvez profiter d’Hugin à l’aide du PPA suivant et de ces quelques lignes de commande.
Si vous êtes du genre à ne pas pouvoir supporter la vie sans tourner sur les dernières versions de développement, vous allez être ravi d’apprendre que la version 2014 est déjà sur les rails et que vous pouvez d’ores et déjà en profiter (cascadeurs seulement). Si ça vous branche, utilisez le PPA hugin/next à l’aide de ces quelques lignes de commande.
Installer Hugin 2014 sur Ubuntu et dérivés (version dev) :
Il n’est jamais évident pour moi d’aborder des sujets très techniques ou trop spécialisés, car si je devais qualifier mon degré de connaissances et je le dis souvent d’ailleurs, je pourrais dire que je ne suis qu’un tout petit utilisateur, très moyennement avancé en informatique. De même si j’ai eu l’occasion de scripter un peu, mes connaissances en programmation n’en sont pas moins plutôt très limitées. C’est pourquoi n’ayant pas la vision d’un développeur à même de comprendre de tout ce que peut apporter ce soft et de ses limitations, j’ai un peu hésité à vous parler de Light Table. Après coup je me suis dit que les utilisateurs communs (comme moi) ne s’y intéresseront sans doute pas et que ceux qui sont à même de vouloir le tester et l’utiliser, auront sans doute le niveau requis pour se faire leur propre idée de ce logiciel de programmation, qui m’a semblé assez énorme. Donc je me lance!
Light Table part d’un principe simple qui vise à offrir aux développeurs un plan de travail, ne se limitant plus à un éditeur tiers couplé à un simple navigateur de projet. Si cette méthode est de mise à peu près partout et ce malgré quelques outils un peu plus complexes, le principe est toujours le même et se révèle aux yeux du concepteur de Light Table, Chris Granger, un peu insuffisant.
L’idée de base à donc pour objectif dans un premier temps, de fournir une interface interactive et organisée de manière optimale, où le développeur pourrait avoir les informations importantes sous les yeux, et celles de moindre importances en second plan. Il est important pour des raisons de confort (et sans doute de productivité), que le développeur ait le moins de temps à passer à chercher ce qu’il lui faut. Les recherches annexes éventuelles (lignes de codes ou arguments) pourront donc être trouvées depuis l’application, grâce à une doc sous forme de fonctions intégrées affichant les infos au survol de la souris et d’un système d’auto-complétion très efficace.
Dans un second temps, Light Table vise à fournir une méthode de travail qui soit en mesure de fournir aux développeurs une vison en temps réel de ce qu’ils font, et des changements que cela occasionne sur le système. D’où le concept « d’IDE », très souvent évoqué pour décrire Light Table.
Si l’on veut résumer tout ça, nous pourrions dire que l’idéal de Light Table est que vous ne devriez jamais avoir à quitter l’application pour chercher une information sur une fonction, que vous devriez toujours voir en temps quasi réel les effets produits par votre code et que les éditeurs devraient être en mesure de pouvoir vous montrer tout, et pas simplement du texte. Le tout dans un ensemble cohérent conçu sur fond noir et à la manière d’un site Web, ce qui est très agréable quand on n’est amené à travailler longtemps devant son écran et qui s’avère très pratique pour naviguer dans les différents menus.
Si vous voulez voir de manière concrète ce que ça donne, voici une petite vidéo de démonstration :
Pour les utilisateurs de Debian, d’Ubuntu et dérivés, voici la procédure d’installation (testé sur Ubuntu Gnome 13.10).
Après vous être procuré l’archive via le lien indiqué plus haut, il va falloir en extraire le contenu et le placer (en root) dans votre répertoire /opt/.
Ensuite il y a deux solutions :
1) Lancez l’application dans un terminal (ou via ALT + F2) à l’aide de la commande suivante :
/opt/LightTable/LightTable
2) Si cela ne fonctionne pas vous devrez sans doute créer un lien à l’aide de la commande ln, en tenant compte de votre architecture :