PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Tuxicoman : Une backdoor dans les routeurs Cisco, Linksys et Netgear

samedi 11 janvier 2014 à 08:58

Le Français Eloi Vanderbeken a découvert une porte dérobée valide sur un grand nombre de routeurs de marque Cisco, Linksys et Netgear.

La liste des routeurs vulnérables est assez impressionnante. Si le votre vous inquiète, un petit script en Python permet de tester facilement si votre routeur est vulnérable.

Pour votre propre sécurité, utilisez des logiciels et firmware libres. Vous aurez bien moins de chance de vivre ce genre de blague.

Related Posts:

Gravatar de Tuxicoman
Original post of Tuxicoman.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La vache libre : G’MIC 1.5.8.2 disponible – Introduction d’un filtre Puzzle qui roxe du poney

vendredi 10 janvier 2014 à 19:23

gmic-puzzle

G’MIC (GREYC’s Magic for Image Computing) est une collection de plugins pour Gimp (plus de 500) dont nous parlons souvent ici et qui permet de bénéficier de différents filtres, vous permettant d’appliquer à vos images des effets vintage, rétro, cube etc… La version 1.5.8.2 de G’MIC vient de nous parvenir, embarquant de nouveaux filtres dont un que j’ai franchement adoré et qui comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessus, va vous permettre de transformer vos images façon puzzle, avec en prime la possibilité d’affiner différents paramètres.

Concrètement il va falloir dans un premier temps installer G’MIC, ce que vous pouvez faire en utilisant la méthode indiquée dans ce billet. Une fois que c’est fait importez l’image de votre choix dans Gimp, accédez au filtre en utilisant le chemin suivant  Filtres => G’MIC, et sélectionnez la section « Arrays & titles ».

gmic-puzzle-2

Vous serez alors en mesure de choisir différents paramètres, comme le relief, le contraste, la taille des pièces, la profondeur des creux etc, et cerise sur le gâteau, vous pourrez même choisir de placer les pièces dans le désordre grâce à l’option « Shuffle pieces ».

G'MIC puzzle 3

Bref, cette nouvelle version de G’MIC vaut le coup ne serait-ce que pour ce filtre, aussi inutile qu’indispensable. Quoi que ? C’est peut-être un bon moyen de se faire des puzzles à moindre coût :)_-

Amusez-vous bien.

source, image

Gravatar de La vache libre
Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Cyprien Pouzenc : Configurer un RAID1 logiciel sur un système Debian existant

vendredi 10 janvier 2014 à 18:56

RAID1

La technologie RAID permet d'offrir une capacité, une fiabilité et/ou des performances accrues au système qui la met en œuvre. RAID est l'acronyme de redundant array of independent disks (i.e. regroupement redondant de disques indépendants). Cette technologie consiste à regrouper plusieurs volumes physiques — disques durs ou partitions — pour ne former qu'un seul volume logique. Les intérêts diffèrent en fonction du niveau de RAID choisi.

Le RAID0 mutualise l'espace disque offert par les volumes mis en œuvre et réduit le temps d'accès aux données. Le RAID1 synchronise l'accès aux données sur l'ensemble des volumes mis en œuvre, chacun d'entre-eux étant le miroir des autres. Les autres niveaux de RAID (3, 4, 5, 6, 01, 10, 05, 15, 50, 51...) ne sont que des combinaisons plus ou moins complexes et avantageuses des deux premiers.

RAID1
RAID1 (© C. Burnett)

Ce système de contrôle peut-être matériel ou logiciel. Il est généralement pris en compte à l'initiation d'un projet et déployé avant, ou durant, l'installation du système d'exploitation. Envisagé ultérieurement, il est plus complexe à mettre en œuvre.

Cet article décrit justement la configuration d'un RAID1 logiciel sur un système Debian GNU/Linux pré-existant.

Distribution utilisée : Debian GNU/Linux 7.2 « Wheezy »

RAID (article Wikipédia) : https://fr.wikipedia.org/wiki/RAID_%28informatique%29

Description du système existant

Pour les besoins de l'article, l'exemple se base sur une machine virtuelle disposant d'un disque dur constitué de deux partitions (/dev/sda1 pour le système et /dev/sda5 pour le swap) auquel est adjoint un second disque dur de même capacité (/dev/sdb). Le système d'exploitation est déjà installé sur la partition système.

L'objectif est de créer deux volumes RAID1 (/dev/md0 pour le système et /dev/md1 pour le swap) constitués des disques /dev/sda et /dev/sdb sans perdre les données présentes sur le premier.

L'opération peut s'avérer dévastatrice pour les données contenues sur les disques. Il est fortement recommandé d'opérer des sauvegardes avant toute manipulation.

Configuration du RAID1

Il est tout d'abord nécessaire de préparer le second disque à rejoindre le RAID, puis de créer les volumes RAID sans le premier disque ; lequel sera ajouté plus tard lorsqu'il ne sera plus monté. Il faut ensuite préparer le système existant à rejoindre lui aussi le RAID. Ce qui sera fait après avoir redémarré le système sur la nouvelle configuration. Enfin, le système doit être adapté à son nouvel environnement de production.

Dans un premier temps, il faut commencer par s'y connecter. Les étapes suivantes sont énoncées ci-dessous.

Se connecter en super-utilisateur :

su -

Installer mdadm, l'outil de gestion de volumes RAID logiciels :

aptitude install mdadm

Préparer le second disque à rejoindre le RAID

Cloner la table de partitions de /dev/sda sur /dev/sdb :

sfdisk -d /dev/sda | sfdisk --force /dev/sdb

Changer l'étiquette des partitions de /dev/sdb en « RAID Linux » :

fdisk /dev/sdb

Taper les commandes suivantes :

Commande (m pour l'aide): t    # Pour changer les étiquettes
Numéro de partition (1-5): 1    # Choix de la partition
Code Hexa (taper L pour lister les codes): fd    # Choix de l'étiquette
Commande (m pour l'aide): t
Numéro de partition (1-5): 5
Code Hexa (taper L pour lister les codes): fd
Commande (m pour l'aide): w    # Appliquer la nouvelle configuration

Créer le RAID

Créer les volumes RAID1 sans les partitions /dev/sda (qui seront ajoutées ultérieurement, lorsque le système de fichiers correspondant ne sera plus monté) :

mdadm --create /dev/md0 --level=1 --raid-disks=2 missing /dev/sdb1
mdadm --create /dev/md1 --level=1 --raid-disks=2 missing /dev/sdb5

Formater /dev/md0 en ext4 et /dev/md1 en swap :

mkfs.ext4 /dev/md0
mkswap /dev/md1

Déclarer les volumes RAID1 nouvellement créés dans le fichier de configuration /etc/mdadm/mdadm.conf :

mdadm --examine --scan >> /etc/mdadm/mdadm.conf

Préparer le système existant à rejoindre le RAID

Éditer le fichier /etc/fstab et changer l'attribution des partitions / et swap pour /dev/md0 et /dev/md1 :

vim /etc/fstab

Par exemple :

/dev/md0	/		ext4	errors=remount-ro	0		1
/dev/md1	none	swap	sw					0		0

Configurer temporairement Grub afin de permettre le démarrage du système sur le RAID :

vim /etc/grub.d/09_raid1

Y coller ceci :

#!/bin/sh
exec tail -n +3 $0
# This file provides an easy way to add custom menu entries.  Simply type the
# menu entries you want to add after this comment.  Be careful not to change
# the 'exec tail' line above.
menuentry 'Debian GNU/Linux, avec Linux 3.2.0-4-amd64' --class debian --class gnu-linux --class gnu --class os {
	load_video
	insmod gzio
	insmod raid
	insmod mdraid1x
	insmod part_msdos
	insmod ext2
	set root='(md/0)'
	echo 'Loading Linux 3.2.0-4-amd64 ...'
	linux /boot/vmlinuz-3.2.0-4-amd64	root=/dev/md0	ro	quiet
	echo 'Loading initial ramdisk ...'
	initrd /boot/initrd.img-3.2.0-4-amd64
}

Rendre le fichier exécutable :

chmod +x /etc/grub.d/09_raid1

Désactiver temporairement l'usage de l'UUID par Grub :

vim /etc/default/grub

Décommenter la ligne suivante :

#GRUB_DISABLE_LINUX_UUID=true

Mettre à jour la configuration de Grub :

update-grub
update-initramfs -u

Créer temporairement un point de montage pour /dev/md0 :

mkdir /mnt/md0

Monter le volume correspondant :

mount /dev/md0 /mnt/md0

Copier l'intégralité de / sur /dev/md0 :

cp -apx / /mnt/md0

Redémarrer le système, qui devrait se lancer sur le RAID :

reboot

Ajouter le premier disque au RAID

Une fois le système redémarré, se connecter en super-utilisateur :

su -

Changer l'étiquette des partitions de /dev/sda en « RAID Linux » :

fdisk /dev/sda

Taper les commandes suivantes :

Commande (m pour l'aide): t    # Pour changer les étiquettes
Numéro de partition (1-5): 1    # Choix de la partition
Code Hexa (taper L pour lister les codes): fd    # Choix de l'étiquette
Commande (m pour l'aide): t
Numéro de partition (1-5): 5
Code Hexa (taper L pour lister les codes): fd
Commande (m pour l'aide): w    # Appliquer la nouvelle configuration

Ajouter les partitions de /dev/sda aux volumes RAID :

mdadm --add /dev/md0 /dev/sda1
mdadm --add /dev/md1 /dev/sda5

Surveiller la progression de la synchronisation des volumes RAID :

watch cat /proc/mdstat

Une fois l'opération effectuée, quitter avec Ctrl + C.

Finaliser la configuration du nouvel environnement

Supprimer la configuration manuelle de Grub :

rm /etc/grub.d/09_raid1

Réactiver l'usage de l'UUID par Grub :

vim /etc/default/grub

Commenter la ligne suivante :

GRUB_DISABLE_LINUX_UUID=true

Mettre à jour la configuration de Grub :

update-grub
update-initramfs -u

Installer Grub sur les deux systèmes de fichiers, /dev/sda et /dev/sdb :

grub-install /dev/sda
grub-install /dev/sdb

Supprimer le point de montage /mnt/md0 :

rmdir /mnt/md0

Redémarrer le système :

reboot

Et voilà ! Si tout s'est bien passé, le RAID1 est correctement déployé. Ne reste plus qu'à le gérer comme toute autre infrastructure RAID qui aurait été configurée dès l'installation du système d'exploitation.

Source : www.howtoforge.com/how-to-set-up-software-raid1-on-a-running-syst...

Article sous licence Creative Commons BY-SA 3.0 France.

Gravatar de Cyprien Pouzenc
Original post of Cyprien Pouzenc.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La vache libre : Hugin 2013 – Un logiciel sympa pour créer des images panoramiques

vendredi 10 janvier 2014 à 15:53

S’il y’a un domaine qui s’est considérablement développé ces dernières années, c’est sans aucun doute celui de la photographie. En effet grâce au numérique, tout le monde ou presque a désormais de quoi prendre un cliché à n’importe quel moment, ne serait-ce qu’avec l’objectif de son Smartphone. Dans la foulée les applications de traitement d’image ont également poussé comme des champignons, mais rares sont celles qui sont exclusivement dédiées à la création de photos panoramiques. Nous vous avions déjà parlé de Hugin (une interface graphique (GUI) pour Panorama Tools) dans l’étable, un logiciel libre permettant aux utilisateurs de créer des images panoramiques à 360 degrés, depuis plusieurs clichés. Hugin contient un nombre d’options assez impressionnant, mais ce qui est à mettre en avant, c’est que celui-ci permet de créer ces fameux clichés panoramiques très facilement, grâce à tout un système de points de contrôles. Ceux-ci vont considérablement vous aider à assembler vos clichés, de manière à obtenir des raccords soignés et ce, même si vous n’êtes pas un grand spécialiste en la matière.

Depuis que nous vous en avons parlé Hugin a continué sa route et nous à été livré il y a quelques temps en version 2013.0.0, embarquant quelques corrections de bugs et divers changements visant à améliorer l’interface graphique. On notera à ce propos l’ajout d’un nouveau mode d’aperçu rapide (voir capture ci-dessous), qui permet désormais de visualiser en temps réel les changements appliqués à votre photo panoramique.

hugin-preview

Même si les changements ne sont pas spectaculaires et se situent essentiellement sous le capot, c’était l’occasion d’évoquer à nouveau ce petit soft bien sympathique et un peu à part dans la catégorie des éditeurs d’images.

Si ça vous tente vous pouvez consulter les annonces de sortie depuis la page d’accueil du site officiel et vous procurer les sources à compiler depuis la page de téléchargement. Vous y trouverez également les binaires pour MS Windows et Mac OS X.

Hugin est également disponible dans les dépôts officiels Archlinux.

Si enfin vous tournez sur Ubuntu et dérivés, vous pouvez profiter d’Hugin à l’aide du PPA suivant et de ces quelques lignes de commande.

Installer Hugin 2013.0.0 sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:hugin/hugin-builds
sudo apt-get update
sudo apt-get install hugin

Si vous êtes du genre à ne pas pouvoir supporter la vie sans tourner sur les dernières versions de développement, vous allez être ravi d’apprendre que la version 2014 est déjà sur les rails et que vous pouvez d’ores et déjà en profiter (cascadeurs seulement). Si ça vous branche, utilisez le PPA hugin/next à l’aide de ces quelques lignes de commande.

Installer Hugin 2014 sur Ubuntu et dérivés (version dev) :

sudo add-apt-repository ppa:hugin/next
sudo apt-get update
sudo apt-get install hugin

Amusez-vous bien :)

via | lffl.org - image wallbase.cc

Gravatar de La vache libre
Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La vache libre : Light Table – Un projet original et innovant pour les développeurs confirmés

vendredi 10 janvier 2014 à 12:49

light-table

Il n’est jamais évident pour moi d’aborder des sujets très techniques ou trop spécialisés, car si je devais qualifier mon degré de connaissances et je le dis souvent d’ailleurs, je pourrais dire que je ne suis qu’un tout petit utilisateur, très moyennement avancé en informatique. De même si j’ai eu l’occasion de scripter un peu, mes connaissances en programmation n’en sont pas moins plutôt très limitées. C’est pourquoi n’ayant pas la vision d’un développeur à même de comprendre de tout ce que peut apporter ce soft et de ses limitations, j’ai un peu hésité à vous parler de Light Table. Après coup je me suis dit que les utilisateurs communs (comme moi) ne s’y intéresseront sans doute pas et que ceux qui sont à même de vouloir le tester et l’utiliser, auront sans doute le niveau requis pour se faire leur propre idée de ce logiciel de programmation, qui  m’a semblé assez énorme. Donc je me lance!

Light Table part d’un principe simple qui vise à offrir aux développeurs un plan de travail, ne se limitant plus à un éditeur tiers couplé à  un simple navigateur de projet. Si cette méthode est de mise à peu près partout et ce malgré quelques outils un peu plus complexes, le principe est toujours le même et se révèle aux yeux du concepteur de Light Table, Chris Granger, un peu insuffisant.

L’idée de base à donc pour objectif dans un premier temps, de fournir une interface interactive et organisée de manière optimale, où le développeur pourrait avoir les informations importantes sous les yeux, et celles de moindre importances en second plan. Il est important pour des raisons de confort (et sans doute de productivité), que le développeur ait le moins de temps à passer à chercher ce qu’il lui faut. Les recherches annexes éventuelles (lignes de codes ou arguments) pourront donc être trouvées depuis l’application, grâce à une doc sous forme de fonctions intégrées affichant les infos au survol de la souris et d’un système d’auto-complétion très efficace.

Dans un second temps, Light Table vise à fournir une méthode de travail qui soit en mesure de fournir aux développeurs une vison en temps réel de ce qu’ils font, et des changements que cela occasionne sur le système. D’où le concept « d’IDE », très souvent évoqué pour décrire Light Table.

Si l’on veut résumer tout ça, nous pourrions dire que l’idéal de Light Table est que vous ne devriez jamais avoir à quitter l’application pour chercher une information sur une fonction, que vous devriez toujours voir en temps quasi réel les effets produits par votre code et que les éditeurs devraient être en mesure de pouvoir vous montrer tout, et pas simplement du texte. Le tout dans un ensemble cohérent conçu sur fond noir et à la manière d’un site Web, ce qui est très agréable quand on n’est amené à travailler longtemps devant son écran et qui s’avère très pratique pour naviguer dans les différents menus.

Si vous voulez voir de manière concrète ce que ça donne, voici une petite vidéo de démonstration :

Si vous voulez en savoir plus sur ce projet je vous invite à consulter cette page, issue du site officiel de Chris Granger. Si vous avez envie de vous lancer et de le tester, vous trouverez les sources de Light Table sur la page officielle du projet.

Pour les utilisateurs de Debian, d’Ubuntu et dérivés, voici la procédure d’installation (testé sur Ubuntu Gnome 13.10).

Après vous être procuré l’archive via le lien indiqué plus haut, il va falloir en extraire le contenu et le placer  (en root) dans votre répertoire  /opt/.

Ensuite il y a deux solutions :

1) Lancez l’application dans un terminal (ou via ALT + F2) à l’aide de la commande suivante :

/opt/LightTable/LightTable

2) Si cela ne fonctionne pas vous devrez sans doute créer un lien à l’aide de la commande ln, en tenant compte de votre architecture :

32-bit :

sudo ln -sf /lib/i386-linux-gnu/libudev.so.1 /lib/i386-linux-gnu/libudev.so.0

64-bit :

sudo ln -sf /lib/x86_64-linux-gnu/libudev.so.1 /lib/x86_64-linux-gnu/libudev.so.0

Une fois que c’est fait relancez l’application à l’aide de la commande /opt/LightTable/LightTable et tout devrait fonctionner.

Amusez-vous bien et bonne prog.

source

Gravatar de La vache libre
Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.